diff --git a/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/config/chapter.sgml b/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/config/chapter.sgml index 8da60dc99b..e55f1ae3c6 100644 --- a/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/config/chapter.sgml +++ b/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/config/chapter.sgml @@ -3,7 +3,7 @@ The FreeBSD French Documentation Project $FreeBSD$ - $Id: chapter.sgml,v 1.7 2003-01-03 12:19:26 blackend Exp $ + $Id: chapter.sgml,v 1.8 2004-01-24 10:30:12 blackend Exp $ Original revision: 1.79 --> @@ -37,7 +37,7 @@ <title>Configuration et optimisation</title> &trans.a.fonvieille; - <sect1> + <sect1 id="config-synopsis"> <title>Synopsis</title> <indexterm><primary>configuration/optimisation du @@ -472,7 +472,7 @@ exit 0 <filename>/etc/rc.conf</filename>. Ils sont traditionnellement activés en plaçant la/les commande(s) pour les invoquer dans le fichier <filename>/etc/rc.local</filename>. Depuis FreeBSD 3.1 - il n'y a pas de fichier <filename>/etc/rc.local</filename> par + il n'y a plus de fichier <filename>/etc/rc.local</filename> par défaut; s'il est créé par l'administrateur il sera utilisé par le système de façon habituelle. Notez que <filename>/etc/rc.local</filename> @@ -504,7 +504,347 @@ exit 0 après le démarrage du système.</para> </sect1> - <sect1> + <sect1 id="configtuning-cron"> + <sect1info> + <authorgroup> + <author> + <firstname>Tom</firstname> + <surname>Rhodes</surname> + <contrib>Contribution de </contrib> + <!-- 20 May 2003 --> + </author> + </authorgroup> + </sect1info> + <title>Configuration de l'utilitaire + <command>cron</command></title> + + <indexterm><primary>cron</primary> + <secondary>configuration</secondary></indexterm> + + <para>Un des utilitaires les plus importants de &os; est + &man.cron.8;. L'utilitaire <command>cron</command> tourne en + arrière plan et contrôle constamment le fichier + <filename>/etc/crontab</filename>. L'utilitaire + <command>cron</command> consulte également le + répertoire <filename + role="directory">/var/cron/tabs</filename>, à la + recherche de nouveaux fichiers <filename>crontab</filename>. + Ces fichiers <filename>crontab</filename> conservent les + informations sur les tâches que <command>cron</command> + est censé exécuter à des moments + donnés.</para> + + <para>Examinons le fichier + <filename>/etc/crontab</filename>:</para> + + + <programlisting># /etc/crontab - root's crontab for &os; +# +# $&os;: src/etc/crontab,v 1.32 2002/11/22 16:13:39 tom Exp $ +# <co id="co-comments"> +# +SHELL=/bin/sh +PATH=/etc:/bin:/sbin:/usr/bin:/usr/sbin <co id="co-env"> +HOME=/var/log +# +# +#minute heure date mois jour utilisateur commande <co id="co-field-descr"> +# +# +*/5 * * * * root /usr/libexec/atrun <co id="co-main"></programlisting> + + <calloutlist> + <callout arearefs="co-comments"> + <para>Comme pour la plupart des fichiers de configuration de + &os;, le caractère <literal>#</literal> indique un + commentaire. Un commentaire peut être ajouté + dans le fichier comme rappel de ce que fait une action bien + précise et pourquoi elle est effectuée. Les + commentaires ne peuvent être situés sur la + même ligne qu'une commande ou sinon ils seront + interprétés comme faisant partie de la commande; + ils doivent se trouver sur une nouvelle ligne. Les lignes + vides sont ignorées.</para> + </callout> + + <callout arearefs="co-env"> + <para>Tout d'abord, les variables d'environnement doivent + être définies. Le caractère égal + (<literal>=</literal>) est utilisé pour définir + tout paramètre concernant l'environnement, comme dans + notre exemple où il a été utilisé + pour les variables <envar>SHELL</envar>, <envar>PATH</envar>, + et <envar>HOME</envar>. Si la ligne concernant + l'interpréteur de commande est omise, + <command>cron</command> utilisera celui par défaut, qui + est <command>sh</command>. Si la variable <envar>PATH</envar> + est omise, il n'y aura pas de valeur par défaut + utilisée et l'emplacement des fichiers devra être + absolu. Si <envar>HOME</envar> est omise, + <command>cron</command> utilisera le répertoire + personnel de l'utilisateur qui l'invoque.</para> + </callout> + + <callout arearefs="co-field-descr"> + <para>Cette ligne définie un total de sept champs. + Sont listés ici les valeurs <literal>minute</literal>, + <literal>heure</literal>, <literal>date</literal>, + <literal>mois</literal>, <literal>jour</literal>, + <literal>utilisateur</literal>, et + <literal>commande</literal>. Ces champs sont relativement + explicites. <literal>minute</literal> représente + l'heure en minute à laquelle la commande sera + exécutée. L'option <literal>heure</literal> est + semblable à l'option <literal>minute</literal>, mais en + heures. Le champ <literal>date</literal> précise le + jour dans le mois. <literal>mois</literal> est similaire + à <literal>heure</literal> et <literal>minute</literal> + mais désigne le mois. L'option <literal>jour</literal> + représente le jour de la semaine. Tous ces champs + doivent être des valeurs numériques, et respecter + un format horaire de vingt quatre heures. Le champ + <literal>utilisateur</literal> est spécial, et n'existe + que dans le fichier <filename>/etc/crontab</filename>. Ce + champ précise sous quel utilisateur sera + exécutée la commande. Quand un utilisateur + installe son fichier <filename>crontab</filename>, il n'aura + pas cette option. Pour finir, l'option + <literal>commande</literal> est listée. C'est le + dernier champ, qui naturellement devrait désigner la + commande à exécuter.</para> + </callout> + + <callout arearefs="co-main"> + <para>Cette dernière ligne définie les valeurs + discutées ci-dessus. Nous avons ici + <literal>*/5</literal> suivi de plusieurs caractères + <literal>*</literal>. Ces caractères + <literal>*</literal> signifient “premier-dernier”, + et peuvent être interprétés comme voulant + dire à <emphasis>chaque</emphasis> instance. Aussi, + d'après cette ligne, il apparaît que la commande + <command>atrun</command> sera invoquée par + l'utilisateur <username>root</username> toutes les cinq + minutes indépendemment du jour ou du mois. Pour plus + d'informations sur la commande <command>atrun</command>, + consultez la page de manuel de &man.atrun.8;.</para> + + <para>N'importe quel nombre d'indicateur peut être + passé à ces commandes; cependant, les + commandes qui s'étendent sur de multiples lignes + doivent être “cassées” avec le + caractère, contre-oblique <literal>\</literal>, de + continuation de lignes.</para> + </callout> + </calloutlist> + + <para>Ceci est la configuration de base pour chaque fichier + <filename>crontab</filename>, bien qu'il y ait une + différence dans celui présenté ici. Le + sixième champ, où est précisé le nom + d'utilisateur, n'existe que dans le fichier système + <filename>/etc/crontab</filename>. Ce champ devrait être + omis pour les fichiers <filename>crontab</filename> + d'utilisateur.</para> + + <sect2 id="configtuning-installcrontab"> + <title>Installer un fichier crontab</title> + + <para>Pour installer un fichier <filename>crontab</filename> + fraichement rédigé, utilisez simplement + l'utilitaire <command>crontab</command>. L'usage le plus + typique est:</para> + + <screen>&prompt.root; <userinput>crontab crontab</userinput></screen> + + <para>Il existe également une option pour afficher les + fichiers <filename>crontab</filename> installés, passez + simplement le paramètre <option>-l</option> à + <command>crontab</command> et lisez ce qui est + affiché.</para> + + <para>Pour les utilisateurs désirant créer leur + fichier crontab à partir de zéro, sans utiliser + de modèle, l'option <command>crontab -e</command> est + disponible. Cela invoquera l'éditeur par défaut + avec un fichier vide. Quand le fichier est sauvegardé, + il sera automatiquement installé par la commande + <command>crontab</command>.</para> + </sect2> + </sect1> + + <sect1 id="configtuning-rcNG"> + <sect1info> + <authorgroup> + <author> + <firstname>Tom</firstname> + <surname>Rhodes</surname> + <contrib>Contribution de </contrib> + <!-- 16 May 2003 --> + </author> + </authorgroup> + </sect1info> + + <title>Utilisation du système rc sous &os; 5.X</title> + + <indexterm><primary>rcNG</primary></indexterm> + + <para>Le système <filename>rc.d</filename> de NetBSD pour + l'initialisation du système a récemment + été intégré à &os;. Les + utilisateurs noteront les fichiers présents dans le + répertoire <filename + role="directory">/etc/rc.d</filename>. Plusieurs de ces + fichiers sont destinés aux services de base qui peuvent + être contrôlés avec les options + <option>start</option>, <option>stop</option>, et + <option>restart</option>. Par exemple, &man.sshd.8; peut + être relancé avec la commande suivante:</para> + + <screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.d/sshd restart</userinput></screen> + <para>Cette procédure est similaire pour d'autres services. + Bien sûr, les services sont généralement + lancés automatiquement dès qu'ils sont + spécifiés dans le fichier &man.rc.conf.5;. Par + exemple, activer le “daemon” de translation d'adresses + au démarrage est aussi simple que d'ajouter la ligne + suivante au fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para> + + <programlisting>natd_enable="YES"</programlisting> + + <para>Si une ligne <option>natd_enable="NO"</option> est + déjà présente, modifiez alors le + <option>NO</option> par <option>YES</option>. Les + procédures rc chargeront automatiquement les autres + services dépendants lors du prochain redémarrage + comme décrit ci-dessous.</para> + + <para>Comme le système <filename>rc.d</filename> est + à l'origine destiné pour lancer/arrêter les + services au démarrage/à l'arrêt du + système, les options standards <option>start</option>, + <option>stop</option> et <option>restart</option> ne seront + effectives que si les variables appropriées sont + positionnées dans le fichier + <filename>/etc/rc.conf</filename>. Par exemple, la commande + <command>sshd restart</command> ci-dessus ne fonctionnera que si + <varname>sshd_enable</varname> est fixée à + <option>YES</option> dans <filename>/etc/rc.conf</filename>. + Pour lancer, arrêter ou redémarrer un service + indépendemment des paramétrages du fichier + <filename>/etc/rc.conf</filename>, les commandes doivent + être précédées par + “force”. Par exemple pour redémarrer + <command>sshd</command> indépendemment du + paramétrage du fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>, + exécutez la commande suivante:</para> + + <screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.d/sshd forcerestart</userinput></screen> + + <para>Il est facile de contrôler si un service est + activé dans le fichier <filename>/etc/rc.conf</filename> + en exécutant la procédure + <filename>rc.d</filename> appropriée avec l'option + <option>rcvar</option>. Ainsi, un administrateur peut + contrôler que <command>sshd</command> est + réellement activé dans + <filename>/etc/rc.conf</filename> en exécutant:</para> + + <screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.d/sshd rcvar</userinput> +# sshd +$sshd_enable=YES</screen> + + <note> + <para>La seconde ligne (<literal># sshd</literal>) est la sortie + de la commande <command>sshd</command> et non pas une console + <username>root</username>.</para> + </note> + + <para>Pour déterminer si un service est actif, une option + appelée <option>status</option> est disponible. Par + exemple pour vérifier que <command>sshd</command> a + réellement été lancé:</para> + + <screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.d/sshd status</userinput> +sshd is running as pid 433.</screen> + + <para>Il est également possible de recharger un service + avec l'option <option>reload</option>. Le système + tentera d'envoyer un signal à un service individuel, le + forçant à recharger ses fichiers de configuration. + Dans la plupart des cas cela signifie envoyer un signal + <literal>SIGHUP</literal> au service.</para> + + <para>La structure <application>rcNG</application> n'est pas + uniquement utilisée pour les services réseaux, + elle participe à la majeure partie de l'initialisation du + système. Prenez par exemple le fichier + <filename>bgfsck</filename>. Quand cette procédure est + exécutée, il affichera le message suivant:</para> + + <screen>Starting background file system checks in 60 seconds.</screen> + + <para>Donc ce fichier est utilisé pour les + vérifications du système de fichiers en + arrière plan, qui sont uniquement effectuées lors + de l'initialisation du système.</para> + + <para>De nombreux services système dépendent + d'autres services pour fonctionner correctement. Par exemple, + NIS et les autres services basés sur les RPCs peuvent + échouer s'ils sont lancés après le + lancement du service <command>rpcbind</command> (portmapper). + Pour résoudre ce problème, l'information + concernant les dépendances et autres + méta-données est inclue dans les commentaires au + début de chaque procédure de démarrage. Le + programme &man.rcorder.8; est alors utilisé pour analyser + ces commentaires lors de l'initialisation du système en + vue de déterminer l'ordre dans lequel les services + système seront invoqués pour satisfaire les + dépendances. Les mots suivants peuvent être + présents en tête de chaque fichier de + démarrage:</para> + + <itemizedlist> + <listitem> + <para><literal>PROVIDE</literal>: indique les services que + fournit ce fichier.<para> + </listitem> + + <listitem> + <para><literal>REQUIRE</literal>: liste les fichiers dont + dépend ce service. Ce fichier sera + exécuté <emphasis>après</emphasis> les + services indiqués.</para> + </listitem> + + <listitem> + <para><literal>BEFORE</literal>: liste les services qui + dépendent du service présent. Ce fichier sera + exécuté <emphasis>avant</emphasis> les services + indiqués.</para> + </listitem> + + <listitem> + <para><literal>KEYWORD</literal>: &os; ou NetBSD. Ceci est + utilisé pour des fonctionnalités propres au + système d'exploitation.</para> + </listitem> + </itemizedlist> + + <para>En utilisant ce système, un administrateur peut + facilement contrôler les services du système sans + avoir à se battre avec les “runlevels” comme + sur d'autres systèmes d'exploitation &unix;.</para> + + <para>Des informations supplémentaires concernant le + système <filename>rc.d</filename> de &os; 5.X + peuvent être trouvées dans les pages de manuel + &man.rc.8; et &man.rc.subr.8;.</para> + </sect1> + + <sect1 id="config-network-setup"> <sect1info> <authorgroup> <author> @@ -1388,6 +1728,51 @@ kern.maxfiles: 2088 -> 5000</screen> booléens (un variable booléenne étant <literal>1</literal> pour oui ou un <literal>0</literal> pour non).</para> + + <sect2 id="sysctl-readonly"> + <sect2info> + <authorgroup> + <author> + <firstname>Tom</firstname> + <surname>Rhodes</surname> + <contrib>Contribution de </contrib> + <!-- 31 January 2003 --> + </author> + </authorgroup> + </sect2info> + <title>Variables &man.sysctl.8; en lecture seule</title> + + <para>Dans certains cas, il peut être nécessaire de + modifier des variables &man.sysctl.8; en lecture seule. Bien + que cela n'est pas recommandé, c'est parfois + inévitable.</para> + + <para>Par exemple sur certains modèles d'ordinateurs + portables le périphérique &man.cardbus.4; ne + sondera pas le système à la recherche des zones + mémoires, et échouera avec des erreurs du + type:</para> + + <screen>cbb0: Could not map register memory +device_probe_and_attach: cbb0 attach returned 12</screen> + + <para>Des cas comme le précédent demandent + généralement la modification de paramètres + &man.sysctl.8; par défaut qui sont en lecture seule. + Pour palier à ces situations un utilisateur peut placer + un paramétrage (“OID”—Object + IDentifier) &man.sysctl.8; dans le fichier local + <filename>/boot/loader.conf.local</filename>. Les + paramétrages par défaut se trouvent dans le + fichier <filename>/boot/defaults/loader.conf</filename>.</para> + + <para>Pour corriger le problème précédent, il + faudrait que l'utilisateur ajoute la ligne + <option>hw.pci.allow_unsupported_io_range=1</option> dans le + fichier précédemment indiqué. + Désormais le périphérique &man.cardbus.4; + devrait fonctionner normalement.</para> + </sect2> </sect1> <sect1 id="configtuning-disk">