diff --git a/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/basics/chapter.sgml b/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/basics/chapter.sgml index bac0a02917..8713d1eccf 100644 --- a/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/basics/chapter.sgml +++ b/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/basics/chapter.sgml @@ -3,7 +3,7 @@ The FreeBSD French Documentation Project $FreeBSD$ - Original revision: 1.109 + Original revision: 1.117 --> @@ -38,20 +38,41 @@ Après la lecture de ce chapitre, vous saurez: + + Comment utiliser les “consoles virtuelles” + de &os;. + Comment les permissions de fichier d'&unix; fonctionnent. + + L'organisation par défaut du système de + fichiers sous &os;. + + + Comment monter et démonter des systèmes de + fichier. + Ce que sont les processus, daemons et signaux. - Ce qu'est un interpréteur de commande, et comment changer - votre environnement de session par défaut. + Ce qu'est un interpréteur de commande, et comment + changer votre environnement de session par + défaut. Comment utiliser les éditeurs de texte de base. + + Ce que sont les périphériques et les + fichiers spéciaux de périphérique. + + + Quel est le format des binaires utilisé sous + &os;. + Comment lire les pages de manuel pour plus d'information. @@ -60,6 +81,270 @@ + + Consoles virtuelles & terminaux + consoles virtuelles + terminaux + + FreeBSD peut être utilisé de diverses façons. + L'une d'elles est en tapant des commandes sur un terminal + texte. Une bonne partie de la flexibilité et de la puissance + d'un système d'exploitation &unix; est directemtent + disponible sous vos mains en utilisant FreeBSD de cette manière. + Cette section décrit ce que sont les “terminaux” et + les “consoles”, et comment les utiliser sous + FreeBSD. + + + La console + console + + Si vous n'avez pas configuré FreeBSD pour lancer + automatiquement un environnement graphique au démarrage, le + système vous présentera une invite d'ouverture de session + après son démarrage, juste après la fin des + procédures de démarrage. Vous verrez quelque chose + de similaire à: + + Additional ABI support:. +Local package initialization:. +Additional TCP options:. + +Fri Sep 20 13:01:06 EEST 2002 + +FreeBSD/i386 (pc3.example.org) (ttyv0) + +login: + + Les messages pourront être différents sur votre + système, mais cela devrait y ressembler. Les deux + dernières lignes sont celles qui nous intéressent + actuellement. La seconde de ces lignes nous donne: + + FreeBSD/i386 (pc3.example.org) (ttyv0) + + Cette ligne contient quelques éléments d'information + sur le système que vous venez de démarrer. Vous + êtes en train de lire une console “FreeBSD”, + tournant sur un processeur Intel ou compatible de la famille + x86 + C'est ce que signifie i386. Notez + que même si vous faites tourner FreeBSD sur un CPU Intel + 386, cela sera i386. Ce n'est pas le + type de votre microprocesseur, mais + “l'architecture” du microprocesseur qui est + donnée ici. + . Le nom de cette machine (chaque machine &unix; + a un nom) est pc3.example.org, et vous + regardez actuellement sa console système—le terminal + ttyv0. + + Et enfin, la dernière ligne est toujours: + + login: + + C'est le moment où vous êtes supposé + taper votre “nom d'utilisateur” pour vous + attacher au système FreeBSD. La section suivante décrit + comment procéder. + + + + Ouvrir une session sur un système FreeBSD + + FreeBSD est un système multi-utilisateur, + multi-processeur. C'est la description formelle qui est + habituellement donnée pour un système qui peut + être utilisé par différentes personnes, + qui exécutent simultanément de nombreux programmes sur une + machine individuelle/ + + Chaque système multi-utilisateur a besoin d'un moyen pour + distinguer un “utilisateur” du reste. Sous + FreeBSD (et sous tous les systèmes de type &unix;), + cela est effectué en demandant à chaque utilisateur de + “s'attacher” au système avant d'être en + mesure d'exécuter des programmes. Chaque utilisateur + possède un nom unique (le nom d'utilisateur) et une clé + secrète personnelle (le mot de passe). FreeBSD demandera ces + deux éléments avant d'autoriser un utilisateur à + lancer un programme. + + procédures de démarrage + Juste après que FreeBSD ait démarré et + en ait terminé avec l'exécution des procédures de + démarrage + Les procédures de démarrage sont des programmes + qui sont exécutés automatiquement pas FreeBSD au + démarrage. Leur fonction principale est de configurer le + système pour permettre l'exécution de tout programme, + et de démarrer tout service que vous avez configuré pour + tourner en tâche de fond et exécuter des choses + utiles. + , il présentera une invite et demandera un nom + d'utilisateur valide: + + login: + + Pour cet exemple, supposons que votre nom d'utilisateur + est john. Tapez + john à cette invite puis appuyez sur + Entrée. Alors vous devrez être + invité à entrer un “mot de passe”: + + login: john +Password: + + Tapez maintenant le mot de passe de john, + et appuyez sur Entrée. Le mot de passe + n'est pas affiché! Vous n'avez pas à + vous préoccuper de cela maintenant. Il suffit de penser que + cela est fait pour des raisons de sécurité. + + Si vous avez tapé correctement votre mot de passe, + vous devriez être maintenant attaché + au système et prêt à essayer toutes les commandes + disponibles. + + Vous devriez voir apparaître le MOTD + ou message du jour suivi de l'invite de commande (un + caractère #, $, ou + %). Cela indique que vous avez ouvert + avec succès une session sous &os;. + + + + Consoles multiples + + Exécuter des commandes &unix; dans une console est bien + beau, mais FreeBSD peut exécuter plusieurs programmes + à la fois. Avoir une seule console sur laquelle les commandes + peuvent être tapées serait un peu du gaspillage quand + un système d'exploitation comme FreeBSD peut exécuter des + dizaines de programmes en même temps. C'est ici que des + “consoles virtuelles” peuvent être vraiment + utiles. + + FreeBSD peut être configuré pour présenter + de nombreuses consoles virtuelles. Vous pouvez basculer + d'une console virtuelle à une autre en utilisant une + combinaison de touches sur votre clavier. Chaque console + a son propre canal de sortie, et FreeBSD prend soin de + rediriger correctement les entrées au clavier et la sortie + vers écran quand vous basculez d'une console virtuelle à + la suivante. + + Des combinaisons de touches spécifiques ont + été réservées par FreeBSD pour le + basculement entre consoles + Une description assez technique et précise de tous + les détails de la console FreeBSD et des pilotes de + clavier peut être trouvée dans les pages de manuel de + &man.syscons.4;, &man.atkbd.4;, &man.vidcontrol.1; + et &man.kbdcontrol.1;. Nous ne nous étendrons pas + en détails ici, mais le lecteur intéressé peut + toujours consulter les pages de manuel pour explication plus + détaillée et plus complète sur le + fonctionnement des choses. + . Vous pouvez utiliser + AltF1, + AltF2, + jusqu'à + AltF8 + pour basculer vers une console virtuelle différente sous + FreeBSD. + + Quand vous basculez d'une console à une autre, FreeBSD + prend soin de sauvegarder et restaurer la sortie d'écran. + Il en résulte l'“illusion” d'avoir plusieurs + écrans et claviers “virtuels” que vous pouvez + utiliser pour taper des commandes pour FreeBSD. Les + programmes que vous lancez sur une console virtuelle ne + cessent pas de tourner quand cette console n'est plus visible. + Ils continuent de s'exécuter quand vous avez + basculé vers une console virtuelle différente. + + + + Le fichier <filename>/etc/ttys</filename> + + La configuration par défaut de FreeBSD démarre avec huit + consoles virtuelles. Cependant ce n'est pas un paramétrage + fixe, et vous pouvez aisément personnaliser votre installation + pour démarrer avec plus ou moins de consoles virtuelles. Le + nombre et les paramétrages des consoles virtuelles sont + configurés dans le fichier + /etc/ttys. + + Vous pouvez utiliser le fichier + /etc/ttys pour configurer les consoles + virtuelles de FreeBSD. Chaque ligne non-commentée dans ce fichier + (les lignes qui ne débutent pas par le caractère + #) contient le paramétrage d'un terminal ou + d'une console virtuelle. La version par défaut de ce + fichier livrée avec FreeBSD configure neuf consoles virtuelles, + et en active huit. Ce sont les lignes commençant avec le terme + ttyv: + + # name getty type status comments +# +ttyv0 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +# Virtual terminals +ttyv1 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv2 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv3 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv4 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv5 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv6 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv7 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure +ttyv8 "/usr/X11R6/bin/xdm -nodaemon" xterm off secure + + Pour une description détaillée de chaque colonne + de ce fichier et toutes les options que vous pouvez utiliser + pour configurer les consoles virtuelles, consultez la page de + manuel &man.ttys.5;. + + + + Console en mode mono-utilisateur + + Une description détaillée de ce qu'est + le mode mono-utilisateur peut être + trouvée dans . Il est + important de noter qu'il n'y a qu'une console de disponible + quand vous exécuter FreeBSD en mode mono-utilisateur. Il n'y + a aucune console virtuelle de disponible. Le paramétrage de + la console en mode mono-utilisateur peut être + également trouvé dans le fichier + /etc/ttys. Recherchez la ligne qui + commence avec le mot console: + + # name getty type status comments +# +# If console is marked "insecure", then init will ask for the root password +# when going to single-user mode. +console none unknown off secure + + + Comme l'indiquent les commentaires au-dessus de la ligne + console, vous pouvez éditer cette ligne + et changer secure pour + insecure. Si vous faites cela, quand + FreeBSD démarrera en mode mono-utilisateur, il demandera le + mot de passe de root. + + Cependant faites attention quand vous modifiez + cela pour insecure. Si vous + oubliez le mot de passe de root, le + démarrage en mode mono-utilisateur sera condamné. + Il est encore possible, mais cela pourra être relativement + compliqué pour quelqu'un qui n'est pas à l'aise avec le + processus de démarrage de FreeBSD et les programmes entrant + en jeu. + + + + Permissions UNIX @@ -80,7 +365,7 @@ multiples, tout ce que le système gère possède un ensemble de permissions définissant qui peut écrire, lire, et exécuter la ressource. Ces permissions sont stockées - sous forme de deux octets divisés en trois parties, une pour le + sous forme de trois octets divisés en trois parties, une pour le propriétaire du fichier, une pour le groupe auquel appartient le fichier, et une autre pour le reste du monde. Cette représentation numérique fonctionne comme @@ -168,7 +453,18 @@ commande &man.ls.1; pour afficher le contenu du répertoire sous forme une longue et détaillée qui inclut une colonne avec des informations sur les permissions d'accès des fichiers - pour le propriétaire, le groupe, et le reste du monde. Voici + pour le propriétaire, le groupe, et le reste du monde. + Par exemple un ls -l dans un répertoire + quelconque devrait donner: + + &prompt.user; ls -l +total 530 +-rw-r--r-- 1 root wheel 512 Sep 5 12:31 myfile +-rw-r--r-- 1 root wheel 512 Sep 5 12:31 otherfile +-rw-r--r-- 1 root wheel 7680 Sep 5 12:31 email.txt +... + + Voici comment est divisée la première colonne de l'affichage généré par ls -l: @@ -208,8 +504,8 @@ Le bit d'exécution pour un répertoire a une signification légèrement différente que pour les fichiers. Quand un répertoire est marqué exécutable, cela - signifie que l'on peut se déplacer dedans, i.e. il est possible - d'utiliser “cd”. Ceci signifie également qu'à + signifie que l'on peut être traversé, i.e. il est possible + d'utiliser “cd” (changement de répertoire). Ceci signifie également qu'à l'intérieur du répertoire il est possible d'accéder aux fichiers dont les noms sont connues (en fonction, bien sûr, des permissions sur les fichiers eux-mêmes). @@ -356,11 +652,13 @@ &prompt.user; chmod go-w,a+x FICHIER + @@ -662,6 +960,603 @@ + + Organisation des disques + + Le plus petit élément qu'utilise FreeBSD pour + retrouver des fichiers est le nom de fichier. Les noms de + fichiers sont sensibles à la casse des caractères, + ce qui signifie que readme.txt et + README.TXT sont deux fichiers + séparés. FreeBSD n'utilise pas l'extension + (.txt) d'un fichier pour déterminer + si ce fichier est un programme, un document ou une autre forme + de donnée. + + Les fichiers sont stockés dans des + répertoires. Un répertoire peut ne contenir aucun + fichier, ou en contenir plusieurs centaines. Un + répertoire peut également contenir d'autre + répertoires, vous permettant de construire une + hiérarchie de répertoires à + l'intérieur d'un autre. Cela rend plus simple + l'organisation de vos données. + + Les fichiers et les répertoires sont + référencés en donnant le nom du fichier ou + du répertoire, suivi par un slash, /, + suivi par tout nom de répertoire nécessaire. Si + vous avez un répertoire foo, qui + contient le répertoire bar, qui + contient le fichier readme.txt, alors le + nom complet, ou chemin + (“path”) vers le fichier est + foo/bar/readme.txt. + + Les répertoires et les fichiers sont stockés + sur un système de fichiers. Chaque système de + fichiers contient à son niveau le plus haut un + répertoire appelé répertoire + racine pour ce système de fichiers. Ce + répertoire racine peut alors contenir les autres + répertoires. + + Jusqu'ici cela est probablement semblable à n'importe + quel autre système d'exploitation que vous avez pu avoir + utilisé. Il y a quelques différences: par + exemple, DOS utilise \ pour séparer + les noms de fichier et de répertoire, alors que MacOS + utilise :. + + FreeBSD n'utilise pas de lettre pour les lecteurs, ou + d'autres noms de disque dans le chemin. Vous n'écrirez + pas c:/foo/bar/readme.txt sous + FreeBSD. + + Au lieu de cela, un système de fichiers est + désigné comme système de + fichiers racine. La racine du système de + fichiers racine est représentée par un + /. Tous les autres systèmes de + fichiers sont alors montés sous le + système de fichiers racine. Peu importe le nombre de + disques que vous avez sur votre système FreeBSD, chaque + répertoire apparaît comme faisant partie du + même disque. + + Supposez que vous avez trois systèmes de fichiers, + appelés A, B, et + C. Chaque système de fichiers + possède un répertoire racine, qui contient deux + autres répertoires, nommés A1, + A2 (et respectivement B1, + B2 et C1, + C2). + + Appelons A le système de fichiers + racine. Si vous utilisiez la commande ls + pour visualiser le contenu de ce répertoire, vous verriez + deux sous-répertoires, A1 et + A2. L'arborescence des répertoires + ressemblera à ceci: + + + + + + + + / + | + +--- A1 + | + `--- A2 + + + + Un système de fichiers doit être monté + dans un répertoire d'un autre système de fichiers. + Supposez maintenant que vous montez le système de + fichiers B sur le répertoire + A1. Le répertoire racine de + B remplace A1, et les + répertoires de B par conséquent + apparaissent: + + + + + + + + / + | + +--- A1 + | | + | +--- B1 + | | + | `--- B2 + | + `--- A2 + + + + Tout fichier de B1 ou + B2 peut être atteint avec le chemin + /A1/B1 ou /A1/B2 si + nécessaire. Tous les fichiers qui étaient dans + A1 ont été temporairement + cachés. Ils réapparaîtront si + B est + démonté de A. + + Si B a été monté sur + A2 alors le diagramme sera semblable à + celui-ci: + + + + + + + + / + | + +--- A1 + | + `--- A2 + | + +--- B1 + | + `--- B2 + + + + et les chemins seront /A2/B1 et + respectivement /A2/B2. + + Les systèmes de fichiers peuvent être + montés au sommet d'un autre. En continuant l'exemple + précédent, le système de fichiers + C pourrait être monté au sommet + du répertoire B1 dans le + système de fichiers B, menant à + cet arrangement: + + + + + + + + / + | + +--- A1 + | + `--- A2 + | + +--- B1 + | | + | +--- C1 + | | + | `--- C2 + | + `--- B2 + + + + C pourrait être + monté directement sur le système de fichiers + A, sous le répertoire + A1: + + + + + + + + / + | + +--- A1 + | | + | +--- C1 + | | + | `--- C2 + | + `--- A2 + | + +--- B1 + | + `--- B2 + + + + Si vous êtes familier de DOS, ceci est semblable, bien + que pas identique, à la commande + join. + + Ce n'est normalement pas quelque chose qui doit vous + préoccuper. Généralement vous créez + des systèmes de fichiers à l'installation de + FreeBSD et décidez où les monter, et ensuite ne + les modifiez jamais à moins que vous ajoutiez un nouveau + disque. + + Il est tout à fait possible de n'avoir qu'un seul + grand système de fichiers racine, et de ne pas en + créer d'autres. Il y a quelques inconvénients + à cette approche, et un avantage. + + + Avantages des systèmes de fichiers + multiples + + + Les différents systèmes de fichiers + peuvent avoir différentes options de + montage. Par exemple, avec une planification + soigneuse, le système de fichiers racine peut + être monté en lecture seule, rendant impossible + tout effacement par inadvertance ou édition de fichier + critique. La séparation des systèmes de + fichiers inscriptibles par l'utilisateur permet leur montage + en mode nosuid; cette option + empêche les bits + suid/guid des + exécutables stockés sur ce système de + fichiers de prendre effet, améliorant peut-être + la sécurité. + + + + FreeBSD optimise automatiquement la disposition des + fichiers sur un système de fichiers, selon la + façon dont est utilisé le système de + fichiers. Aussi un système de fichiers contenant + beaucoup de petits fichiers qui sont écrits + fréquemment aura une optimisation différente + à celle d'un système contenant moins, ou de plus + gros fichiers. En ayant un seul grand système de + fichiers cette optimisation est perdue. + + + + Les systèmes de fichiers de FreeBSD sont + très robustes même en cas de coupure secteur. + Cependant une coupure secteur à un moment critique + pourrait toujours endommager la structure d'un système + de fichiers. En répartissant vos données sur + des systèmes de fichiers multiples il est plus probable + que le système redémarre, vous facilitant la + restauration des données à partir de sauvegardes + si nécessaire. + + + + + Avantage d'un système de fichiers unique + + + Les systèmes de fichiers ont une taille fixe. Si + vous créez un système de fichiers à + l'installation de FreeBSD et que vous lui donnez une taille + spécifique, vous pouvez plus tard vous apercevoir que + vous avez besoin d'une partition plus grande. Cela n'est pas + facilement faisable sans sauvegardes, recréation du + système de fichiers, et enfin restauration des + données. + + + FreeBSD 4.4 et suivants disposent d'une commande, + &man.growfs.8;, qui permettra d'augmenter la taille d'un + système de fichiers au vol, supprimant cette + limitation. + + + + + Les systèmes de fichiers sont contenus dans des + partitions. Cela n'a pas la même signification que + l'utilisation précédente du terme partition dans + ce chapitre, en raison de l'héritage Unix de FreeBSD. + Chaque partition est identifiée par une lettre de + a à h. Chaque + partition ne contient qu'un seul système de fichiers, + cela signifie que les systèmes de fichiers sont souvent + décrits soit par leur point de montage typique dans la + hiérarchie du système de fichiers, soit par la + lettre de la partition qui les contient. + + FreeBSD utilise aussi de l'espace disque pour + l'espace de pagination + (“swap”). L'espace de pagination fournit à + FreeBSD la mémoire virtuelle. + Cela permet à votre ordinateur de se comporter comme s'il + disposait de beaucoup plus de mémoire qu'il n'en a + réellement. Quand FreeBSD vient à manquer de + mémoire il déplace certaines données qui ne + sont pas actuellement utilisées vers l'espace de + pagination, et les rapatrie (en déplaçant quelque + chose d'autre) quand il en a besoin. + + Quelques partitions sont liées à certaines + conventions. + + + + + + + + + Partition + + Convention + + + + + + a + + Contient normalement le système de + fichiers racine + + + + b + + Contient normalement l'espace de pagination + + + + c + + Normalement de la même taille que la tranche + (“slice”) contenant les partitions. Cela + permet aux utilitaires devant agir sur + l'intégralité de la tranche (par exemple + un analyseur de blocs défectueux) de travailler + sur la partition c. Vous ne devriez + normalement pas créer de système de + fichiers sur cette partition. + + + + d + + La partition d a eu dans le + passé une signification spécifique, c'est + terminé maintenant. A ce jour, quelques outils + peuvent fonctionner curieusement si on leur dit de + travailler sur la partition d, aussi + sysinstall ne créera + normalement pas de partition + d. + + + + + + Chaque partition contenant un système de fichiers est + stockée dans ce que FreeBSD appelle une + tranche (“slice”). Tranche - + “slice” est le terme FreeBSD pour ce qui + était précédemment appelé partition, + et encore une fois, cela en raison des fondations Unix de + FreeBSD. Les tranches sont numérotées, en partant + de 1, jusqu'à 4. + + slices + tranches + partitions + mode dédié + + Les numéros de tranche suivent le nom du + périphérique, avec le préfixe + s, et commencent à 1. Donc + “da0s1” est la première + tranche sur le premier disque SCSI. Il ne peut y avoir que + quatre tranches physiques sur un disque, mais vous pouvez avoir + des tranches logiques dans des tranches physiques d'un type + précis. Ces tranches étendues sont + numérotées à partir de 5, donc + “ad0s5” est la première + tranche étendue sur le premier disque IDE. Elles sont + utilisées par des systèmes de fichiers qui + s'attendent à occuper une tranche entière. + + Les tranches, les disques “en mode + dédié”, et les autres disques contiennent + des partitions, qui sont + représentées par des lettres allant de + a à h. Cette + lettre est ajoutée au nom de périphérique, + aussi “da0a” est la partition a + sur le premier disque da, qui est en “en mode + dédié”. + “ad1s3e” est la + cinquième partition de la troisième tranche du + second disque IDE. + + En conclusion chaque disque présent sur le + système est identifié. Le nom d'un disque + commence par un code qui indique le type de disque, suivi d'un + nombre, indiquant de quel disque il s'agit. Contrairement aux + tranches, la numérotation des disques commence à + 0. Les codes communs que vous risquez de rencontrer sont + énumérés dans le . + + Quand vous faites référence à une + partition, FreeBSD exige que vous nommiez également la + tranche et le disque contenant la partition, et quand vous + faites référence à une tranche vous devrez + également faire référence au nom du disque. + Faites cela en écrivant le nom du disque, + s, le numéro de la tranche, et enfin + la lettre de la partition. Des exemples sont donnés dans + l'. + + L' montre un + exemple de l'organisation d'un disque qui devrait aider à + clarifier les choses. + + Afin d'installer FreeBSD vous devez tout d'abord configurer + les tranches sur votre disque, ensuite créer les + partitions dans la tranche que vous utiliserez pour FreeBSD, et + alors créer un système de fichiers (ou espace de + pagination) dans chaque partition, et décider de + l'endroit où seront montés les systèmes de + fichiers. + + + Codes des périphériques disques + + + + + + + + Code + + Signification + + + + + + ad + + Disque ATAPI (IDE) + + + + da + + Disque SCSI + + + + acd + + CDROM ATAPI (IDE) + + + + cd + + CDROM SCSI + + + + fd + + Lecteur de disquette + + + +
+ + + Exemples d'appellation de disques, tranches et + partitions + + + + + + + + + Nom + + Signification + + + + + + ad0s1a + + Première partition (a) + sur la première tranche (s1) + du premier disque IDE + (ad0). + + + + da1s2e + + Cinquième partition (e) + sur la seconde tranche (s2) du + deuxième disque SCSI + (da1). + + + + + + + + Modèle conceptuel d'un disque + + Ce diagramme montre comment FreeBSD voit le premier disque + IDE attaché au système. Supposons que le disque + a une capacité de 4 GO, et contient deux tranches + de 2 GO (partitions DOS). La première tranche + contient un disque DOS, C:, et la + seconde tranche contient une installation de FreeBSD. Dans + cet exemple l'installation de FreeBSD a trois partitions, et + une partition de pagination. + + Les trois partitions accueilleront chacune un + système de fichiers. La partition a + sera utilisée en tant que système de fichiers + racine, la partition e pour le contenu du + répertoire /var, et + f pour l'arborescence du répertoire + /usr. + + + + + + + + .-----------------. --. +| | | +| DOS / Windows | | +: : > Première tranche, ad0s1 +: : | +| | | +:=================: ==: --. +| | | Partition a, montée en tant que / | +| | > référencée ad0s2a | +| | | | +:-----------------: ==: | +| | | Partition b, utilisée comme swap | +| | > référencée ad0s2b | Partition c, +| | | | pas de +:-----------------: ==: | système de +| | | Partition e, utilisée en /var > fichiers +| | > référencée ad0s2e | intégralité +| | | | de la tranche +:-----------------: ==: | FreeBSD ad0s2c +| | | | +: : | Partition f, utilisée en /usr | +: : > référencée ad0s2f | +: : | | +| | | | +| | --' | +`-----------------' --' + + + +
+ Monter et démonter des systèmes de fichiers @@ -827,7 +1722,7 @@ Tout effectuer à l'exception de l'appel - système réel. Cette option est utile + système de montage réel. Cette option est utile conjointement avec le drapeau pour déterminer ce que &man.mount.8; est en train d'essayer de faire. @@ -994,14 +1889,14 @@ lancez de cette manière aura votre interpréteur de commandes comme processus parent. Une exception à cela est le processus spécial - appelé init. init est + appelé &man.init.8;. init est toujours le premier processus, donc son PID est toujours 1. init est lancé automatiquement par le noyau au démarrage de FreeBSD. Deux commandes sont particulièrement utiles pour voir les processus sur le système, &man.ps.1; et &man.top.1;. La - commande &man.ps.1; est utilisée pour afficher une liste statique + commande ps est utilisée pour afficher une liste statique des processus tournant actuellement, et peut donner leur PID, la quantité de mémoire qu'ils utilisent, la ligne de commande par l'intermédiaire de laquelle ils ont @@ -1039,13 +1934,13 @@ tôt. Les PIDs sont assignés à partir de 1, et vont jusqu'à 99999, et puis repassent à 1 quand le maximum est atteint. - TT donne le terminal sur lequel tourne le + La colonne TT donne le terminal sur lequel tourne le programme, et peut être pour le moment ignoré sans risque. STAT affiche l'état du programme, peut être également ignoré. TIME est la durée d'utilisation du CPU—ce - n'est pas nécessairement le temps écoulé depuis - que vous avez lancé le programme, certains programmes passent + n'est généralement pas le temps écoulé depuis + que vous avez lancé le programme, comme la plupart des programmes passent beaucoup de temps à attendre que certaines choses se produisent avant qu'ils n'aient besoin de dépenser du temps CPU. Et enfin, COMMAND est la ligne de commande qui a @@ -1248,9 +2143,9 @@ Swap: 256M Total, 38M Used, 217M Free, 15% Inuse Envoyer un signal à un processus - cet exemple montre comment envoyer un signal à - &man.inetd.8;. Le fichier de configuration &man.inetd.8; est - /etc/inetd.conf, et &man.inetd.8; relira ce + Cet exemple montre comment envoyer un signal à + &man.inetd.8;. Le fichier de configuration d'inetd est + /etc/inetd.conf, et inetd relira ce fichier de configuration quand un signal SIGHUP est envoyé. @@ -1728,275 +2623,17 @@ Swap: 256M Total, 38M Used, 217M Free, 15% Inuse d'information. DEVFS est utilisé par défaut - sous FreeBSD 5.0. + sous FreeBSD 5.0 et suivantes - - Consoles virtuelles & terminaux - consoles virtuelles - terminaux - - FreeBSD peut être utilisé de diverses façons. - L'une d'elles est en tapant des commandes sur un terminal - texte. Une bonne partie de la flexibilité et de la puissance - d'un système d'exploitation &unix; est directemtent - disponible sous vos mains en utilisant FreeBSD de cette manière. - Cette section décrit ce que sont les “terminaux” et - les “consoles”, et comment les utiliser sous - FreeBSD. - - - La console - console - - Si vous n'avez pas configuré FreeBSD pour lancer - automatiquement un environnement graphique au démarrage, le - système vous présentera une invite d'ouverture de session - après son démarrage, juste après la fin des - procédures de démarrage. Vous verrez quelque chose - de similaire à: - - Additional ABI support:. -Local package initialization:. -Additional TCP options:. - -Fri Sep 20 13:01:06 EEST 2002 - -FreeBSD/i386 (pc3.example.org) (ttyv0) - -login: - - Les messages pourront être différents sur votre - système, mais cela devrait y ressembler. Les deux - dernières lignes sont celles qui nous intéressent - actuellement. La seconde de ces lignes nous donne: - - FreeBSD/i386 (pc3.example.org) (ttyv0) - - Cette ligne contient quelques éléments d'information - sur le système que vous venez de démarrer. Vous - êtes en train de lire une console “FreeBSD”, - tournant sur un processeur Intel ou compatible de la famille - x86 - C'est ce que signifie i386. Notez - que même si vous faites tourner FreeBSD sur un CPU Intel - 386, cela sera i386. Ce n'est pas le - type de votre microprocesseur, mais - “l'architecture” du microprocesseur qui est - donnée ici. - . Le nom de cette machine (chaque machine &unix; - a un nom) est pc3.example.org, et vous - regardez actuellement sa console système—le terminal - ttyv0. - - Et enfin, la dernière ligne est toujours: - - login: - - C'est le moment où vous êtes supposé - taper votre “nom d'utilisateur” pour vous - attacher au système FreeBSD. La section suivante décrit - comment procéder. - - - - Ouvrir une session sur un système FreeBSD - - FreeBSD est un système multi-utilisateur, - multi-processeur. C'est la description formelle qui est - habituellement donnée pour un système qui peut - être utilisé par différentes personnes, - qui exécutent simultanément de nombreux programmes sur une - machine individuelle/ - - Chaque système multi-utilisateur a besoin d'un moyen pour - distinguer un “utilisateur” du reste. Sous - FreeBSD (et sous tous les systèmes de type &unix;), - cela est effectué en demandant à chaque utilisateur de - “s'attacher” au système avant d'être en - mesure d'exécuter des programmes. Chaque utilisateur - possède un nom unique (le nom d'utilisateur) et une clé - secrète personnelle (le mot de passe). FreeBSD demandera ces - deux éléments avant d'autoriser un utilisateur à - lancer un programme. - - procédures de démarrage - Juste après que FreeBSD ait démarré et - en ait terminé avec l'exécution des procédures de - démarrage - Les procédures de démarrage sont des programmes - qui sont exécutés automatiquement pas FreeBSD au - démarrage. Leur fonction principale est de configurer le - système pour permettre l'exécution de tout programme, - et de démarrer tout service que vous avez configuré pour - tourner en tâche de fond et exécuter des choses - utiles. - , il présentera une invite et demandera un nom - d'utilisateur valide: - - login: - - Pour cet exemple, supposons que votre nom d'utilisateur - est john. Tapez - john à cette invite puis appuyez sur - Entrée. Alors vous devrez être - invité à entrer un “mot de passe”: - - login: john -Password: - - Tapez maintenant le mot de passe de john, - et appuyez sur Entrée. Le mot de passe - n'est pas affiché! Vous n'avez pas à - vous préoccuper de cela maintenant. Il suffit de penser que - cela est fait pour des raisons de sécurité. - - Si vous avez tapé correctement votre mot de passe, - vous devriez être maintenant attaché - au système et prêt à essayer toutes les commandes - disponibles. - - - - Consoles multiples - - Exécuter des commandes &unix; dans une console est bien - beau, mais FreeBSD peut exécuter plusieurs programmes - à la fois. Avoir une seule console sur laquelle les commandes - peuvent être tapées serait un peu du gaspillage quand - un système d'exploitation comme FreeBSD peut exécuter des - dizaines de programmes en même temps. C'est ici que des - “consoles virtuelles” peuvent être vraiment - utiles. - - FreeBSD peut être configuré pour présenter - de nombreuses consoles virtuelles. Vous pouvez basculer - d'une console virtuelle à une autre en utilisant une - combinaison de touches sur votre clavier. Chaque console - a son propre canal de sortie, et FreeBSD prend soin de - rediriger correctement les entrées au clavier et la sortie - vers écran quand vous basculez d'une console virtuelle à - la suivante. - - Des combinaisons de touches spécifiques ont - été réservées par FreeBSD pour le - basculement entre consoles - Une description assez technique et précise de tous - les détails de la console FreeBSD et des pilotes de - clavier peut être trouvée dans les pages de manuel de - &man.syscons.4;, &man.atkbd.4;, &man.vidcontrol.1; - et &man.kbdcontrol.1;. Nous ne nous étendrons pas - en détails ici, mais le lecteur intéressé peut - toujours consulter les pages de manuel pour explication plus - détaillée et plus complète sur le - fonctionnement des choses. - . Vous pouvez utiliser - AltF1, - AltF2, - jusqu'à - AltF8 - pour basculer vers une console virtuelle différente sous - FreeBSD. - - Quand vous basculez d'une console à une autre, FreeBSD - prend soin de sauvegarder et restaurer la sortie d'écran. - Il en résulte l'“illusion” d'avoir plusieurs - écrans et claviers “virtuels” que vous pouvez - utiliser pour taper des commandes pour FreeBSD. Les - programmes que vous lancez sur une console virtuelle ne - cessent pas de tourner quand cette console n'est plus visible. - Ils continuent de s'exécuter quand vous avez - basculé vers une console virtuelle différente. - - - - Le fichier <filename>/etc/ttys</filename> - - La configuration par défaut de FreeBSD démarre avec 8 - consoles virtuelles. Cependant ce n'est pas un paramétrage - fixe, et vous pouvez aisément personnaliser votre installation - pour démarrer avec plus ou moins de consoles virtuelles. Le - nombre et les paramétrages des consoles virtuelles sont - configurés dans le fichier - /etc/ttys. - - Vous pouvez utiliser le fichier - /etc/ttys pour configurer les consoles - virtuelles de FreeBSD. Chaque ligne non-commentée dans ce fichier - (les lignes qui ne débutent pas par le caractère - #) contient le paramétrage d'un terminal ou - d'une console virtuelle. La version par défaut de ce - fichier livrée avec FreeBSD configure 9 consoles virtuelles, - et en active 8. Ce sont les lignes commençant avec le terme - ttyv: - - # name getty type status comments -# -ttyv0 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -# Virtual terminals -ttyv1 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv2 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv3 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv4 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv5 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv6 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv7 "/usr/libexec/getty Pc" cons25 on secure -ttyv8 "/usr/X11R6/bin/xdm -nodaemon" xterm off secure - - Pour une description détaillée de chaque colonne - de ce fichier et toutes les options que vous pouvez utiliser - pour configurer les consoles virtuelles, consultez la page de - manuel &man.ttys.5;. - - - - Console en mode mono-utilisateur - - Une description détaillée de ce qu'est - le mode mono-utilisateur peut être - trouvée dans . Il est - important de noter qu'il n'y a qu'une console de disponible - quand vous exécuter FreeBSD en mode mono-utilisateur. Il n'y - a aucune console virtuelle de disponible. Le paramétrage de - la console en mode mono-utilisateur peut être - également trouvé dans le fichier - /etc/ttys. Recherchez la ligne qui - commence avec le mot console: - - # name getty type status comments -# -# If console is marked "insecure", then init will ask for the root password -# when going to single-user mode. -console none unknown off secure - - - Comme l'indiquent les commentaires au-dessus de la ligne - console, vous pouvez éditer cette ligne - et changer secure pour - insecure. Si vous faites cela, quand - FreeBSD démarrera en mode mono-utilisateur, il demandera le - mot de passe de root. - - Cependant faites attention quand vous modifiez - cela pour insecure. Si vous - oubliez le mot de passe de root, le - démarrage en mode mono-utilisateur sera condamné. - Il est encore possible, mais cela pourra être relativement - compliqué pour quelqu'un qui n'est pas à l'aise avec le - processus de démarrage de FreeBSD et les programmes entrant - en jeu. - - - - Le format des fichiers binaires Afin de comprendre pourquoi &os; utilise le format ELF, vous devez d'abord connaître - quelques détails concernant les 3 formats + quelques détails concernant les trois formats “dominants” d'exécutables actuellement en vigueur sous &unix;: @@ -2092,7 +2729,7 @@ console none unknown off secure au coeur du CPU de fonctionner plus rapidement. Bien qu'on l'a fait fonctionner avec ce nouveau type de matériel (connu de nos jour sous le nom de - RISC), a.out n'était pas adapté + RISC), a.out n'était pas adapté à ce matériel, aussi beaucoup de formats ont été développés pour obtenir de meilleures performances de ce matériel @@ -2144,7 +2781,7 @@ console none unknown off secure l'origine écrit ces programmes, les récrivèrent et ajoutèrent un support plus simple pour la compilation multi-plateformes, avec différents formats - à volonté, etc. Lorsque beaucoup de personnes + à volonté, et ainsi de suite. Lorsque beaucoup de personnes ont voulu élaborer des compilateurs multi-plateformes pour &os;, elles n'eurent pas beaucoup de chance puisque les anciennes sources que &os; avait pour