Administration système Où sont les fichiers de démarrage du système ? De la version 2.0.5R à la version 2.2.1R, le fichier de configuration principal était /etc/sysconfig . Toutes les options sont spécifiées dans ce fichier et les autres fichiers comme /etc/rc et /etc/netstart ne font que l'inclure. Regardez dans le fichier /etc/sysconfig et changez les valeurs nécessaires pour configurer votre système. Ce fichier inclut des commentaires indiquant les valeurs à mettre. Pour les versions 2.2.1 et suivantes, le fichier /etc/sysconfig a été renommé en rc.conf et a été épuré au passage. Le fichier /etc/netstart a aussi été renommé en rc/network comme cela tous les fichiers peuvent être copiés grâce à une seule commande : cp /usr/src/etc/rc* /etc. Le fichier /etc/rc.local existe toujours et peut être utilisé pour démarrer des services additionnels comme INN ou pour positionner certaines valeurs. Le fichier /etc/rc.serial permet d'initialiser les ports série (par exemple mettre en place les caractéristiques du port, etc..). Le fichier /etc/rc.i386 est spécifique aux paramètres des plateformes Intel, comme l'émulation iBCS2 ou la configuration de la console système d'un PC. Avec la version 2.1.0R, vous pouvez définir des fichiers de démarrage "locaux" se trouvant dans un répertoire spécifié dans le fichier /etc/sysconfig (ou le fichier /etc/rc.conf ): # Emplacement des fichiers de démarrage locaux local_startup=/usr/local/etc/rc.local.d Chaque fichier se terminant par .sh sera éxécuté dans l'ordre alphabétique. Si vous voulez vous assurez d'un certain ordre de démarrage sans changer le nom des fichiers, vous pouvez utiliser un schéma similaire à celui qui suit, en faisant précéder chaque fichier de chiffres pour assurer l'ordre de démarrage: 10news.sh 15httpd.sh 20ssh.sh Cela peut vous sembler un peu laid (ou SysV :-)) mais cela fournit une façon simple pour les packages locaux ajoutés sans être obligé d'éditer /etc/rc.local . La plupart des ports ou des packages assument que le répertoire /usr/local/etc/rc.d permet le démarrage des programmes locaux. Comment ajouter simplement un utilisateur ? Utilisez la commande adduser Il existe aussi un autre outil nommé ``new-account'' écrit en Perl par Ollivier Robert. Demandez le lui. Cet outil est actuellement en cours de développements supplémentaires Pour retirer un utilisateur, utilisez la commande rmuser. Comment ajouter un nouveau disque dur à mon système FreeBSD ? Voyez le tutoriel sur le formatage des disques dur. Comment utiliser mon nouveau disque amovible ? Que ce soit un disque amovible de type ZIP ou EZ (ou même une disquette), ou un disque dur, une fois installé et reconnu par le système et que vous avez inséré une cartouche/disquette, la manipulation est la même pour tous les périphériques. (Cette section est basée sur la FAQ des lecteurs ZIP de Mark Mayo) Si c'est un disque ZIP ou une disquette DOS, il y a déjà un système de fichier DOS installé, vous pouvez utilisez les commandes suivantes: mount -t msdos /dev/fd0c /floppy s'il s'agit d'une disquette; ou: mount -r msdos /dev/sd2s4 /zip s'il s'agit d'un lecteur ZIP dans sa configuration d'origine. Pour les autres types de disques, voyez leur partitionnement en utilisant fdisk ou /stand/sysinstall . Les exemples qui suivent supposent que vous disposez d'un disque ZIP sur sd2, le troisième disque SCSI. Si votre disque amovible n'est pas une disquette, ou tout autre disque amovible que vous ne désirez par partager avec d'autres personnes, il vaut mieux mettre un système de fichiers BSD dessus. Vous pourrez avoir des noms longs, une amélioration de performances et une meilleur stabilité. Pour commencer, vous devez effacer la partition ou le système de fichiers DOS. Vous pouvez utiliser l'utilitaire fdisk ou /stand/sysinstall , ou pour un disque d'une petite capacité, détruire la table des partitions FAT et utiliser le partitionnement BSD standard : dd if=/dev/zero of=/dev/rsd2 count=2 disklabel -Brw sd2 auto Vous pouvez utiliser disklabel ou /stand/sysinstall pour créer plusieurs partitions BSD. Vous effectuerez probablement ces opérations si vous ajoutez de l'espace de "swap" sur un disque fixe, mais il est inconcevable de le faire sur un disque amovible ZIP. Pour finir construisez un nouveau système de fichier, utilisant tout l'espace disponible sur votre lecteur ZIP : newfs /dev/rsd2c et montez le : mount /dev/sd2c /zip C'est surement une bonne idée d'ajouter la ligne suivante au fichier /etc/fstab , cela vous permettra de ne taper que "mount /zip" par la suite : /dev/sd2c /zip ffs rw,noauto 0 0 Comment monter une partition DOS étendue ? Les partitions DOS étendues se trouvent après la fin de toutes les partitions primaires. Par exemple, si vous avez une partition "E" en tant que partition DOS étendue sur le deuxième disque SCSI, vous devez créer le fichier spécial pour la partition 5 dans /dev et monter /dev/sd1s5 : # cd /dev # ./MAKEDEV sd1s5 # mount -t msdos /dev/sd1s5 /dos/e Puis-je monter d'autres systèmes de fichiers sous FreeBSD ? Les CDROM Digital UNIX au format UFS peuvent être montés directements sous FreeBSD. Il peut être très difficile, par contre, de monter des partitions disques de Digital UNIX, ou d'autres systèmes supportant l'UFS. Cela dépend des partitionnements effectués sur le système en question. Linux: Les version 2.2 et supérieures incluent le support des partitions ext2fs . Pour plus d'informations voyez la page de manuel de mount_ext2fs . Toute autre information sur le sujet est appréciée. Comment utiliser le programme de démarrage de NT pour démarrer FreeBSD ? Il faut pour cela copier le premier secteur de votre partition FreeBSD dans un fichier sur une partition DOS/NT. Nous supposerons qu'il s'appelle c:\bootsect.bsd (équivalent de c:\bootsect.dos ). Il suffit d'éditer le fichier c:\boot.ini pour qu'il ressemble à ceci: [boot loader] timeout=30 default=multi(0)disk(0)rdisk(0)partition(1)\WINDOWS [operating systems] multi(0)disk(0)rdisk(0)partition(1)\WINDOWS="Windows NT" C:\BOOTSECT.BSD="FreeBSD" C:\="DOS" Cette procédure implique que DOS, NT ou FreeBSD soient installés sur le même disque. Dans mon cas DOS et NT sont installés respectivement sur la première partition du disque et FreeBSD sur la seconde. FreeBSD est aussi configuré pour démarrer depuis sa partition et non depuis le MBR du disque. Monter une disquette préformatée DOS (si vous cette partition n'est pas en FAT, mais en NTFS) sous /mnt . dd if=/dev/rsd0a of=/mnt/bootsect.bsd bs=512 count=1 Redémarrez en mode DOS ou NT. Si vous avez une partition NTFS copiez le fichier bootsect.bsd de la disquette dans le répertoire C:\. Modifiez les attributs (permissions) du fichier boot.ini. attrib -s -r c:\boot.ini Ajoutez la ligne correcte au fichier boot.ini et restaurez les anciens attributs. attrib -s -r c:\boot.ini Si FreeBSD démarre depuis le MBR, restaurez-le avec la commande DOS fdisk /MBR après avoir reconfiguré FreeBSD pour démarrer depuis sa partition native. Comment démarrer FreeBSD et Linux grace à LILO ? Si vous avez installé FreeBSD et Linux sur le mème disque, suivez les instructions du manuel de LILO pour démarrer sur d'autres systèmes que Linux. En résumé il faut : Démarrer sous Linux et ajouter les lignes suivantes au fichier /etc/lilo.conf : other=/dev/hda2 table=/deb/hda label=FreeBSD (l'exemple précédant suppose que la partition FreeBSD est connue par linux sous le nom /dev/hda2 . Ensuite lancez lilo sous root, et c'est fini. Si FreeBSD se trouve sur un autre disque vous devez ajouter loader=/boot/chain.b au fichier de configuration de lilo : other=/dev/sdb4 table=/dev/sdb loader=/boot/chain.b label=FreeBSD Dans certains cas, vous devez spécifier le numéro du disque connu par le BIOS au programme de démarrage de FreeBSD pour démarrer sur le deuxième disque. Par exemple, si votre disque SCSI contenant FreeBSD est trouvé par le BIOS comme disque numéro 1, vous devez taper la ligne suivante au prompt du programme de démarrage: Boot: 1:sd(0,a)/kernel Vous pouvez configurer le programme de démarrage de FreeBSD version 2.2.5 ou supérieure pour prendre cette chaine par défaut. Le document Linux+FreeBSD mini-HOWTO est une très bonne référence sur l'interopérabilité entre FreeBSD et Linux. Comment démarrer FreeBSD et Linux depuis BootEasy ? Il faut installer LILO au début de votre partition de démarrage de Linux au lieu du MBR. Vous pouvez alors démarrer LILO depuis BootEasy. Si vous utilisez Linux et Windows-95, c'est la meilleur façon d'installer LILO si vous voulez continuer à démarrer Linux après avoir réinstallé Windows-95 (qui lui ne tient pas contre des autres systèmes et se croit seul sur le MBR). Est-ce dangereux d'utiliser un disque dédié ? La procédure d'installation vous permet de choisir deux façons différentes pour partitionner vos disques. Par défaut, elle permet de les rendre compatibles avec d'autres systèmes d'exploitation se trouvant sur votre ordinateur en utilisant les entrées des tables de fdisk (appelés "slices" sous FreeBSD), en faisant en sorte qu'une "slice" FreeBSD corresponde à une partition. Vous pouvez aussi installer un selecteur de démarrage pour choisir de démarrer sous un autre système d'exploitation. Comme ceci correspond à la plupart des cas de personnes venant des PC, les personnes venant d'Unix et qui désirent mettre en place une machine pour y faire tourner FreeBSD et juste FreeBSD, utilisent la procédure classique d'installation d'Unix, ou Unix utilise le disque au complet, du premier secteur au dernier. Une véritable table pour fdisk n'est d'aucune utilité dans le vas d'une machine utilisant FreeBSD 24h/24, 7jours sur 7, car aucun autre système d'exploitation ne sera démarré. Donc si vous sélectionnez ``A)ll FreeBSD '' dans l'éditeur de partition du programme d'installation et répondez ``No'' à la question qui suit, vous serez dans ce cas. Notez que cela implique que le programme de démarrage BSD correspond au MBR de ce disque. N'essayez pas d'en réinstaller un sous peine de détruire le précédent. Donc pourquoi est-ce donc ``dangereux'' ? Un disque configuré de la sorte ne contient pas de table fdisk valides, pour la plupart des utilitaires PC. Suivant la façon dont ils ont été conçus, ils vous avertissent ou tout simplement ne disent rien et détruisent le programme de démarrage BSD sans avertissement. Certains systèmes d'exploitation très utilisés sur PC, sont connus pour agir de la sorte (bien sûr, ils agissent de la sorte sous le couvert de système "orienté-utilisateur"). Au moins un BIOS de chez Award, qui est par exemple utilisé sur les HP Netserver (mais sur d'autre systèmes aussi), est connu pour ignorer tout disque dur n'ayant pas de table fdisk valide. Lorsque votre machine démarre il ignore tout simplement de tels disques, tente de démarrer sur une disquette, et vous affiche un ``Read error''. Très impressionnant, non ?. C'est ce que certains appellent un système "orienté-utilisateur". Les avantages de ce partitionnement sont : FreeBSD utilise le disque au complet, il n'y a donc pas de besoin de garder quelques 'pistes' au début du disque qui ne servaient à rien sauf pour un modèle de partitionnement vieux et simpliste qui n'a maintenant plus aucun sens. Ces contraintes étant ce que l'on peut appeler la plus grosse prise de tête lors de l'installation des systèmes d'exploitations sur PS, et qui menaient le plus souvent à deux façon complètement redondantes de stockage des informations dans les tables fdisk. Voyez le chapitre sur ``Missing Operating System''. Dans le cas d'un disque ``dangereusement dédié'', le programme de démarrage BSD commence au secteur 0, qui est le seul secteur ne changeant de valeur C/H/S, pour les valeurs du disque du BIOS. Vous pouvez donc, dans ce cas, interchanger des disques entre plusieurs controleurs ou systèmes utilisant des schémas de translation différents sans vous poser de questions. Pour passer d'un disque ``dangereusement dédié'' à un disque normal de PC, il y a deux solutions simples. La première est de recouvrir le MBR d'octets vides, pour permettre de faire croire que le disque est vierge. Pour pouvez le faire de la façon suivante: dd if=/dev/zero of=/dev/rds0 count=15 Ou en utilisant une fonctionnnalité non-documentée de DOS : fdisk /mbr qui installe aussi un nouveau MBR, en recouvrant le programme de démarrage BSD. Comme faire pour ajouter plus de "swap" ? La meilleur façon de faire, est d'augmenter la taille de votre partition de swap, ou de prendre cette excuse pour ajouter un autre disque. Ajouter du "swap" sur un autre disque permet plus d'augmenter la rapidité que d'en ajouter sur le même disque. Par exemple, si vous compilez des fichiers qui se trouvent sur un disque et que le "swap" se trouve sur un autre disque, cela va beaucoup plus vite d'avoir le "swap" et les sources sur le même disque. Ceci est spécialement vrai pour les disques SCSI. Les disques IDE ne permettent pas l'accès à deux disques sur le même canal au même moment (FreeBSD ne supporte pas le mode 4, donc toutes les entrées/sorties disques sont ``programmées''). Je vous suggère de mettre le "swap" sur un autre disque aussi. Les disques durs sont si peu couteux, que cela ne vaut pas le coup de tout mettre sur un. C'est une très mauvaise idée de mettre le fichier de "swap" sur une partition NFS, sauf si vous disposez d'un environnement réseau extrèmement rapide, et d'un très bon serveur NFS. Voici un exemple pour ajouter 64Mo de swap en utilisant un fichier se nommant /usr/swap0 . Assurez vous que votre noyau est compilé avec la ligne pseudo-device vn 1 # #Vnode driver (turns a file into a device) Le noyau GENERIC la contient par défaut. Créez un vn-device : cd /dev sh./MAKEDEV vn0 Créez le fichier de "swap" (/usr/swap0). dd if=/dev/zero of=/usr/swap0 bs=1024k count=64 Activez le fichier de "swap" dans le fichier /etc/rc.conf swapfile="/usr/swap0" # Set to name of swapfile if aux swapfile desired. Rebootez la machine Pour activer le fichier de "swap" immédiatement, tapez vnconfig -ce /dev/vn0c /usr/swap0 swap J'ai des problèmes pour installer mon imprimante. Référez-vous à la section sur les imprimantes du Handbook. Elle couvre l'essentiel des problèmes que l'on peut rencontrer. Le clavier est mal configuré sur mon ordinateur. Le programme kbdcontrol comporte une option permettant de charger une configuration clavier différente. Vous trouverez dans /usr/share/syscons/keymaps différents fichiers de configuration. Choisissez celle voulue et chargez la : kbdcontrol -l fr.iso Dans tous les cas le programme kbdcontrol recherche dans /usr/share/syscons/keymaps un fichier se terminant par .kbd. Vous pouvez le configurer dans le fichier /etc/sysconfig (ou rc.conf). Regardez les commentaires apropriés dans ce fichier. Pour les versions 2.0.5 et suivantes, tout ce qui est relatif aux fontes du texte, à la configuration du clavier se trouve dans /usr/share/syscons. Actuellement les configurations de claviers suivantes sont supportées : Belgian ISO-8859-1 Brazilian 275 keyboard Codepage 850 Brazilian 275 keyboard ISO-8859-1 Danish Codepage 865 Danish ISO-8859-1 French ISO-8859-1 German Codepage 850 German ISO-8859-1 Italian ISO-8859-1 Japanese 106 Japanese 106x Latin American Norwegian ISO-8859-1 Polish ISO-8859-2 (programmer's) Russian Codepage 866 (alternative) Russian koi8-r (shift) Russian koi8-r Spanish ISO-8859-1 Swedish Codepage 850 Swedish ISO-8859-1 Swiss-German ISO-8859-1 United Kingdom Codepage 850 United Kingdom ISO-8859-1 United States of America ISO-8859-1 United States of America dvorak United States of America dvorakx Comment faire en sorte que les quotas utilisateurs fonctionnent correctement ? Ne mettez pas de quotas sur '/', Mettez le fichier des quotas sur le système de fichiers qui en dispose, par ex : Système de fichier Emplacement du fichier des quotas /usr /usr/admin/quotas /home /home/admin/quotas ... Qu'est-ce qui ne va pas avec ma configuration de ccd ? Le symptome est le suivant : # ccdconfig -C ccdconfig: ioctl (CCDIOCSET): /dev/ccd0c: Inappropriate file type or format # Ceci apparait la plupart du temps lorsque vous essayez de concaténer les partitions ``c'', qui par défaut ont comme type ``unused''. Le gestionnaire de disque ccd nécessite que le type de la partition soit de type FS_BSDFFS. Dans ce cas, éditez le label des disques à concaténer et changez le type des partitions en type ``4.2BSD''. Pourquoi je ne peux pas éditer le label de mes disques concaténés ? Le symptome est le suivant : # disklabel ccd0 (ça affiche quelque chose de particulier ici, donc essayons de l'éditer) # disklabel -e ccd0 (édition, sauvegarde, sortie) disklabel: ioctl DIOCWDINFO: No disk label on disk; use "disklabel -r" to install initial label # Cela apparait souvent lorsque le label retourné par le gestionnaire de disques concaténé est un faux, un qui n'est pas véritablement sur le disque. Pour résoudre ce problème il faut écrire explicitement sur le disque, comme ceci : # disklabel ccd0 > /tmp/disklabel.tmp # disklabel -Rr ccd0 /tmp/disklabel.tmp # disklabel -e ccd0 (maintenant cela doit fonctionner correctement) Est-ce que FreeBSD supporte les communications inter-processus de type Système V (IPC) ? Oui, FreeBSD supporte les communications inter-processus de type Système V, IPC. Cela inclue la mémoire partagée, les files de messages et les sémaphores. Vous devez ajouter les lignes suivantes à votre fichier de configuration du noyau pour les activer : options SYSVSHM options "SHMMAXPGS=64" # 256Ko de mémoire partagée options SYSVSEM # activation des sémaphores options SYSVMSG # activation des files de messages Recompilez le noyau et installez le. Note : Vous aurez sûrement besoin d'augmenter SHMMAXPGS à un nombre plus élevé, comme 4096 (16M!) si vous avez besoin d'utiliser GIMP. 256Ko est largement suffisant pour la mémoire partagée dont à besoin X11R6. Comment configurer sendmail pour fonctionner avec UUCP ? La configuration de sendmail fournie avec FreeBSD, correspond à un site directement connecté à l'Internet. Les sites qui utilisent UUCP pour échanger du courrier électronique doivent installer un autre fichier de configuration pour sendmail. Modifier directement le fichier /etc/sendmail.cf est réservé la plupart du temps aux gourous. La version 8 de sendmail dispose d'une interface m4 de génération du fichier de configuration, qui encapsule le fichier de configuration dans un format abstrait de haut niveau. Vous devez trouvez les différents fichiers de configuration dans le répertoire /usr/src/usr.sbin/sendmail/cf . Si vous n'avez pas installé tous les sources du système, vous pouvez trouver les différents fichiers de configuration de sendmail dans un fichier séparé des autres sources sur le CD-ROM. Si vous avez monté le CD-ROM exécutez les commandes suivantes : cd /usr/src tar -xvzf /cdrom/dists/src/ssmailcf.aa Cela correspond juste à une centaine de kilo-octets. Le fichier README dans le répertoire cf vous explique rapidement comment fonctionnne m4. Pour utiliser UUCP, vous devez utiliser la fonctionnnalité mailertable. Elle permet à sendmail de constituer une base de données pour lui permettre de router le courrier correctement. Pour commencer, vous devez créer une fichier de configuration .mc. Tous ces types de fichiers se trouvent dans le répertoire /usr/src/usr.sbin/sendmail/cf/cf. Il y a quelques fichiers d'exemples dans ce répertoire pouvant vous aider. En supposant que vous avez appelé ce fichier foo.mc, tout ce que vous devez faire pour le convertir en un fichier valide de configuration de sendmail, sendmail.cf est : cd /usr/src/usr.sbin/sendmail/cf/cf make foo.cf cp foo.cf /etc/sendmail.cf Un fichier classique ressemble à ceci: include(`../m4/cf.m4') VERSIONID(`Votre numéro de version) OSTYPE(bsd4.4) FEATURE(nodns) FEATURE(nocanonify) FEATURE(mailertable) define(`UUCP_RELAY', nom.du.relai.uucp) define(`UUCP_MAX_SIZE', 200000) MAILER(local) MAILER(smtp) MAILER(uucp) Cw alias.de.votre.nom.de.machine Cw votrenomdenoeuduucp.UUCP Les directives nodnset nocanonify forcent sendmail à ne pas utiliser le DNS lors de l'envoi du courrier. La directive UUCP_RELAY est utilisée pour des raisons assez bizarres; ne posez pas de questions et utilisez-la. Mettez juste un nom de machine capable de recevoir du courrier en UUCP. La plupart du temps il faut mettre le nom du serveur de messagerie de votre fournisseur d'accès. Après avoir défini tout ceci, vous avez besoin d'un fichier /etc/mailertable. Voici un exemple de ce type de fichier : # # makemap hash /etc/mailertable.db < /etc/mailertable # horus.interface-business.de uucp-dom:horus .interface-business.de uucp-dom:if-bus interface-business.de uucp-dom:if-bus .heep.sax.de smtp8:%1 horus.UUCP uucp-dom:horus if-bus.UUCP uucp-dom:if-bus . uucp-dom:sax Les trois premières lignes font en sorte d'envoyer le courrier à des serveurs UUCP ``voisins'' et non pas au serveur par défaut, pour permettre de racourcir le temps d'envoi des messages. La ligne suivante permet d'envoyer le courrier sur le domaine local en protocole SMTP. Et pour finir, les ``voisins'' UUCP sont mentionner dans la la notation de domaine .UUCP, permettant au format de mail ``voisin-uucp!destinataire'' d'écraser les règles par défaut. La dernière ligne doit toujours être un ``.'', qui représente toutes les destinations, qui doit correspondre à un serveur de messagerie UUCP voisin, et qui sert de passerelle de courrier éléctronique vers le reste du monde. Tous les noms de noeuds se trouvant après le mot clé uucp-dom:doivent être des noms valides de voisins UUCP, que vous pouvez vérifier en utilisant la commande uuname Pour vous rappeler que ce fichier doit être converti en fichier DBM pour pouvoir être utilisé, la ligne de commande nécessaire à sa création est rappelée dans les commentaires du fichier mailertable. Vous devez lancer cette commande à chaque fois que vous changez quelque chose dans ce fichier. Pour finir : si vous n'etes pas certain de votre configuration d'envoi de messages électroniques, rappellez-vous l'option -bt de sendmail. Cela lance sendmail en mode test ; entrez simplement ``0 '' suivi de l'adresse que vous voulez tester. La dernière ligne vous indiquera alors le type d'agent utilisé pour l'envoi, la machine auquelle l'agent enverra le courrier, et l'adresse à laquelle il l'enverra. Pour quitter ce mode tapez Control-D. j@uriah 191% sendmail -bt ADDRESS TEST MODE (ruleset 3 NOT automatically invoked) Enter <ruleset> <address> > 0 foo@interface-business.de rewrite: ruleset 0 input: foo @ interface-business . de ... rewrite: ruleset 0 returns: $# uucp-dom $@ if-bus $: foo \ < @ interface-business . de > > ^D j@uriah 192% Comment mettre en oeuvre le courrier électronique avec une connexion temporaire à un réseau ? Si vous disposez d'un adresse IP statique, vous ne devez rien changer. Definissez juste votre nom de machine pour qu'il corresponde à votre nom de machine internet et sendmail s'occupera du reste. Dans le cas ou vous disposez d'une adresse IP dynamiquement assignée et que vous utilisez une connexion ppp pour accèder à l'internet, vous diposez probablement d'une boite aux lettres chez votre fournisseur d'accès. Prenons comme exemple que le domaine de votre fournisseur soit monISP.com, que votre nom d'utilisateur soit monlogin, que votre nom de machine soit bsd.perso et que votre fournisseur vous aie indiqué la machine relai.monISP.com comme serveur relai de messagerie électronique. Pour pouvoir recevoir votre courrier depuis votre boite à lettres, vous devez installer un agent de rapatriement de mail.Fetchmail est un bon choix, car il supporte la plupart des protocoles de messagerie. La plupart du temps, votre fournisseur offre l'accès à travers le protocole POP3. Si vous avez décidé d'utiliser la partie utilisateur de ppp, vous pouvez automatiquement rapatrier votre courrier lorsque la connexion vers le réseau est établie en ajoutant la ligne suivante au fichier /etc/ppp/ppp.linkup : MYADDR: !bg su monlogin -c fetchmail Ici nous assumons que vous disposez d'un compte nommé monlogin sur la machine bsd.perso. Vous devez alors créer un fichier .fetchmailrc dans votre répertoire principal contenant : poll monISP.com protocol pop3 fetchall pass monPasswd: Naturellement, ce fichier ne doit être lisible que par l'utilisateur monlogin car il contient le mot de passe monPasswd. Pour permettre d'envoyer du courrier avec l'entête from: correcte, vous devez configurer sendmail pour utiliser l'adresse monlogin@monISP.com plutôt que monlogin@bsd.perso. Vous devez aussi dire à votre sendmail d'envoyer tout le courrier via le serveur relai.monISP.com, permettant au courrier d'être envoyé plus rapidement. Le fichier de configuration .mc suivant doit convenir : VERSIONID(`bsd.perso.mc version 1.0') OSTYPE(bsd4.4)dnl FEATURE(nouucp)dnl MAILER(local)dnl MAILER(smtp)dnl Cwlocalhost Cwbsd.perso MASQUERADE_AS(`monISP.com')dnl FEATURE(allmasquerade)dnl FEATURE(masquerade_envelope)dnl FEATURE(nocanonify)dnl FEATURE(nodns)dnl define(SMART_HOST, `relai.monISP.com') Dmbsd.perso define(`confDOMAIN_NAME',`bsd.perso')dnl define(`confDELIVERY_MODE',`deferred')dnl Reférez-vous à la section précédente pour l'explication détaillée de conversion du fichier .mcen fichier sendmail.cf. N'oubliez pas non plus de redémarrer sendmail après avoir modifié le fichier /etc/sendmail.cf Horreur !! J'ai perdu le mot de passe de root !! Ne paniquez pas! Redémarrez tout simplement le système en tapant -s au "prompt" Boot: pour passer en mode mono-utilisateur. A la question sur le shell à utiliser, appuyez sur ENTREE. Vous obtiendrez alors un prompt "#". Tapez la commande mount -u pour remonter votre partition primaire en lecture/écriture et lancez la commande mount -a pour remonter tous les systèmes de fichiers. Tapez passwd root pour changer le mot de passe root puis tapez exit pour continuer le processus de démarrage du système. Comment empècher le redémarrage du système en appuyant sur les touches Control-Alt-Delete ? Editez le fichier de configuration du clavier que vous utilisez pour la console et remplacez le mot clé boot par nop. Le fichier de configuration du clavier utilisé par défaut est /usr/share/syscons/keymaps/us.iso.kbd. Vous pouvez changer la configuration en éditant le fichier /etc/rc.conf. Bien sur si vous utilisez une autre configuration, il faut éditer le fichier de configuration la décrivant. Comment transformer les fichiers textes au format DOS en fichiers UNIX ? Utilisez tout simplement la commande perl suivante : perl -i.bak -pe 's/\r\n/\n/g' fichier.dos ... fichier.dos étant le fichier à modifier. Cette commande remplace dans le fichier et sauvegarde l'ancien sous le nom fichier.dos.bak. Comment tuer un processus par son nom ? Utilisez killall(1) Pourquoi la commande <filename>su</filename> me dit sans arrêt que je ne suis pas dans les ACL de root ? Cette erreur vient du système d'authentification distribué Kerberos. Ceci n'est pas un problème très grave. Un palliatif consiste à utiliser l'option "-k" de su ou de désinstaller Kerberos comme expliqué à la section suivante. Comment désinstaller Kerberos ? Pour désinstaller Kerberos de votre système, vous devez réinstaller la distribution bin depuis votre version de FreeBSD. Si vous disposez d'un CDROM, vous devez monter le cd (la plupart du temps dans /cdrom) et lancer : cd /cdrom/bin ./install.sh Comment ajouter des pseudo-terminaux au système ? Si vous avez un grand nombre de telnet, ssh, X, or screen users, vous risquez probablement de manquer de pseudo-terminaux. Voici comment en ajouter plusieurs : Créer et installer un nouveau noyau avec la ligne pseudo-device pty 256 dans le fichier de configuration. Exécuter la commande : # cd /dev # ./MAKEDEV pty{1,2,3,4,5,6,7} pour créer 256 device nodes pour les nouveaux terminaux. Editer /etc/ttys et jouter une ligne pour chacun des 256 terminaux. Elles doivent correspondre à la forme des entrées existantes. c'est à dire ressembler à : ttyqc none network L'ordre des lettres de désignation est tty[pqrsPQRS][0-9a-v], en utilisant une expression régulière. Démarrez le système avec le nouveau noyau et vous êtes prêts à travailler.