Outils de programmationCe chapître a été écrit par James Raynard.
Les modifications pour le livre de chevet du développeur par Murray Stokely.
SynopsisCe document est une introduction à l'utilisation de quelques
outils de programmation fournis avec FreeBSD, toutefois tout sera applicable
à beaucoup d'autres versions d'Unix. Cette introduction n'essaye
pas de décrire la programmation dans le détail.
La plupart du document suppose que vous possédez peu ou pas de connaissances
en programmation, espérant que les programmeurs trouveront un
intérêt dans ce document.IntroductionFreeBSD offre un excellent environnement de développement.
Des compilateurs pour C, C++ et Fortran ainsi qu'un assembleur sont fournis avec
le système de base, sans parler de l'interpréteur PERL ni des
outils classiques Unix comme sed et awk.
Si cela n'est pas suffisant, il y a encore plus de compilateurs et
d'interpréteurs dans la collection des logiciels portés.
FreeBSD est compatible avec les standards comme POSIX et C
ANSI, aussi bien qu'avec son propre héritage BSD,
aussi il est possible d'écrire des applications qui se compileront
et s'exécuteront avec peu ou pas de modifications sur un grand nombre de
plateformes.Toutefois, toute cette puissance peut être plutôt écrasante
au premier abord si vous n'avez jamais écrit de programmes sur une
plateforme Unix auparavant. Ce document a pour but de vous aider à commencer,
sans entrer trop loin dans des sujets plus avancés. L'intention est
que ce document devrait vous donner assez de bases pour être capable de
donner du sens à la documentation.La majeure partie du document requiert peu ou pas de connaissance
de la programmation, bien qu'il suppose une compétence de base dans
l'utilisation d'Unix et dans la bonne volonté d'apprendre !Introduction à la programmationUn programme est un ensemble d'instructions qui disent à l'ordinateur
de faire diverses choses; quelques fois, l'instruction qu'il a à exécuter
dépend de ce qui s'est passé lors de l'exécution d'une instruction
précédente. Cette section donne un aperçu des deux manières par lesquelles
vous pouvez donner ces instructions, ou
commandes comme elles sont habituellement nommées.
Une façon utilise un interpréteur, l'autre
un compilateur. Comme les langages humains sont
trop difficiles à comprendre sans ambiguïté par un ordinateur,
les commandes sont habituellement écrites dans un langage ou un autre
spécialement conçus pour cet usage.Les interpréteursAvec un interpréteur, le langage va avec un environnement
où vous entrez des commandes à un invite de commandes et l'environnement
les exécute pour vous. Pour des programmes plus compliqués, vous pouvez
entrer les commandes dans un fichier et demander à l'interpréteur de charger
le fichier et d'exécuter les commandes qui sont à l'intérieur.
Si quoique ce soit se passe mal, beaucoup d'interpréteurs vous enverrons
dans un dévermineur pour vous aider à débusquer le problème.L'avantage de cela est que vous pouvez voir les résultats de
vos commandes immédiatement, et les erreurs peuvent être corrigées
facilement. Le plus gros désavantage arrive quand vous voulez partager
vos programmes avec d'autres personnes. Ils doivent avoir le même
interpréteur ou bien vous devez avoir un moyen de leur donner,
et ils doivent comprendre comment l'utiliser. Par ailleurs, les
utilisateurs pourraient ne pas apprécier d'être renvoyés dans un
dévermineur s'ils ont appuyé sur la mauvaise touche !
D'un point de vue performance, les interpréteurs peuvent utiliser
beaucoup de mémoire et généralement ne génèrent pas un code aussi
efficace que les compilateurs.A mon avis, les langages interprétés sont le meilleur moyen
pour démarrer si vous n'avez jamais programmé. Ce genre
d'environnement se trouve typiquement avec des langages comme Lisp,
Smalltalk, Perl et Basic. Il peut aussi être dit que l'interpréteur de
commandes Unix (sh, csh) est
lui-même un interpréteur, et beaucoup de gens écrivent en fait des
scripts (procédures) pour l'interpréteur pour les aider
dans diverses tâches domestiques sur leur machine.
En effet, une partie de la philosophie d'origine d'Unix était de
fournir plein de petits programmes utilitaires qui pouvaient être liés
ensemble dans des procédures pour effectuer des tâches utiles.Les interpréteurs disponibles avec FreeBSDVoici la liste des interpréteurs qui sont disponibles sous la forme
de
logiciels pré-compilés pour FreeBSD, avec une brève description
de quelques uns des langages interprétés les plus populaires.Pour obtenir un de ces logiciels pré-compilés, tout ce que vous
avez à faire est de cliquer sur le lien du logiciel et d'exécuter&prompt.root; pkg_add nom du logiciel>en tant que super-utilisateur. Evidemment, vous aurez besoin d'un
FreeBSD 2.1.0 ou plus en état de marche pour que le logiciel fonctionne !BASICAbbréviation de "Beginner's All-purpose Symbolic
Instruction Code" (code d'instruction symbolique tout usage
pour le débutant). Développé dans les années 50 pour apprendre
aux étudiants d'université à programmer et fourni avec tout
ordinateur qui se respecte dans les années 80,
BASIC a été le premier langage de
programmation pour beaucoup de programmeurs. Il est aussi le
fondement même du Visual Basic.L'interpréteur Basic Bywater
et l'interpréteur Basic de Phil
Cockroft (anciennement Rabbit
Basic) sont disponibles pour FreeBSD sous forme de logiciels pré-compilés
LispUn langage qui a été développé à la fin des années 50 comme
une alternative aux langages dévoreurs de calculs
qui étaient très populaires à l'époque. Plutôt qu'être basé
sur les nombres, Lisp est basé sur les listes; en fait
le nom est l'abbréviation de List Processing.
Très populaire en IA (Intelligence Artificielle).Lisp est un langage extrèmement puissant et sophistiqué
, mais peut être assez lourd et peu maniable.FreeBSD a GNU
Common Lisp de disponible sous la forme d'un logiciel pré-compilé.PerlTrès populaire auprès des administrateurs système pour la rédaction
de procédures; aussi souvent utilisé sur les serveurs Internet pour
l'écriture de procédures CGI.La dernière version (version 5) est fournie avec FreeBSD.SchemeUn dérivé du Lisp qui est plutôt plus compact et
plus propre que le Common Lisp. Populaire dans les universités étant
suffisamment simple à apprendre aux étudiants comme premier langage
, il possède un niveau d'abstraction suffisamment important pour être
utilisé dans le travail de recherche.On trouve pour FreeBSD les logiciels pré-compilés interpréteur
Scheme Elk, l'interpréteur
Scheme du MIT et l'interpréteur Scheme
SCM.IconLe langage
de programmation Icon.Logol'interpréteur Logo
de Brian Harvey.PythonLe
langage orienté objet PythonLes compilateursLes compilateurs sont plutôt différents entre eux. Tout d'abord, vous écrivez
votre code dans un fichier (ou des fichiers) en utilisant un éditeur de texte. Vous
exécutez ensuite le compilateur et vérifiez qu'il accepte votre programme. S'il ne
compile pas, grincez des dents et retournez à l'éditeur; s'il compile et
vous donne un programme, vous pouvez exécuter ce dernier à l'invite de commande ou
dans un dévermineur pour voir s'il fonctionne correctement.
Si vous l'exécuter à l'invite de commande, vous pouvez recevoir un fichier
d'image mémoire (NDT: le désormais célèbre "core dump").Evidemment, ce n'est pas aussi direct que d'utiliser un interpréteur.
Toutefois cela vous permet de faire beaucoup de choses qui sont difficiles
ou même impossibles avec un interpréteur, comme écrire du code qui interagit
de façon proche du système d'exploitation ou même d'écrire votre propre
système d'exploitation ! C'est aussi utile si vous avez besoin d'écrire du code
très efficace, étant donné que le compilateur peut prendre son temps et
optimiser le code, ce qui ne serait pas acceptable avec un interpréteur.
Et distribuer un programme écrit pour un compilateur est habituellement
plus évident qu'un écrit pour un interpréteur—vous pouvez juste donner
une copie de l'exécutable, en supposant que l'utilisateur possède le même
système d'exploitation que vous.Les langages compilés incluent Pascal, C et C++. C et C++
sont des langages plutôt impitoyables et conviennent mieux
aux programmeurs expérimentés; Pascal, d'autre part, a été
conçu comme un langage éducatif, et est un assez bon langage
pour commencer. Malheureusement, FreeBSD ne possède aucun
support Pascal, excepté pour un convertisseur Pascal vers C
dans les logiciels portés.Le cycle édition-compilation-exécution-déverminage étant relativement pénible
lors de l'utilisation de programmes séparés, beaucoup de fabricants de compilateur
ont produit des environnements de développement intégrés (ou IDE pour
Integrated Development Environments et EDI dans la langue de
Molière). FreeBSD ne possède pas d'EDI
tel quel; toutefois il est possible d'utiliser Emacs à cet effet.
Ceci est vu dans .Compiler avec ccCette section traite uniquement du compilateur GNU pour C et C++,
celui-ci faisant partie du système FreeBSD de base. Il peut être invoqué
soit par cc ou gcc. Les
détails de production d'un programme avec un interpréteur varient
considérablement d'un interpréteur à l'autre, et sont habituellement
bien couverts par la documentation et l'aide en ligne de l'interpréteur.Une fois que vous avez écrit votre chef d'oeuvre, la prochaine étape est
de le convertir en quelque chose qui s'exécutera (espérons !) sur FreeBSD.
Cela implique normalement plusieurs étapes, réalisées chacune par un programme
différent.Pré-traiter votre code source pour retirer les commentaires et faire
d'autres trucs comme développer (expanser) les macros en C.Vérifier la syntaxe de votre code source pour voir si vous avez
obéi aux règles du langage. Si vous ne l'avez pas fait, il se plaindra !Convertir le code source en langage assembleur—
cela est vraiment proche du code machine, mais reste
compréhensible par des humains. Prétendument.
Pour être vraiment précis, cc convertit à ce niveau le
code source dans son propre p-code indépendant de la
machine plutôt qu'en langage assembleur.Convertir le langage assembleur en code machine
—ouais, on parle de bits et d'octets, de uns et
de zéros.Vérifier que vous avez utilisé des choses comme des fonctions et
des variables globales de façon consistente. Par exemple, si vous
avez appelé une fonction inexistente, le compilateur se plaindra.Si vous essayez de produire un exécutable depuis plusieurs
fichiers de code source, résoudre comment les faire fonctionner
ensemble.Résoudre comment produire quelque chose que le chargeur au vol
du système sera capable de charger en mémoire et exécuter.Finalement, écrire l'exécutable dans le système de fichiers.Le mot compilation est souvent utilisé pour
les étapes 1 à 4 seules—les autres correspondent au terme
liaison. Quelquefois, l'étape 1 est appelée
pre-traitement et les étapes 3-4 assemblage.Heureusement, la plupart de ces détails vous sont cachés, étant donné que
cc est un frontal qui s'occupe d'appeler tous les
programmes avec les arguments corrects pour vous; tapez simplement&prompt.user; cc foobar.c>
compilera foobar.c avec toutes les étapes au-dessus.
Si vous avez plus d'un fichier à compiler, faites simplement
quelque chose comme&prompt.user; cc foo.c bar.c>
Notez que la vérification de syntaxe n'est que cela—vérifier
la syntaxe. Cela ne vérifiera pas les erreurs de logique que vous pouvez
avoir faites, comme mettre le programme en boucle infinie ou
utiliser un tri à bulles quand vous devriez utiliser un tri binaire.
Au cas où vous ne le sauriez pas, un tri binaire est un manière
efficace de trier les éléments et le tri à bulles n'en est pas une.Il y a beaucoup d'options pour cc, qui
qui se trouvent toutes dans les pages de manuel en ligne.
Voici quelques unes des plus importantes, avec des exemples illustrant leur
utilisation.Le nom de sortie du fichier. Si vous n'utilisez pas cette option,
cc produira un exécutable appelé
a.out.
Les raisons de ceci sont enterrées dans les brumes de l'histoire.&prompt.user; cc foobar.c> l'exécutable est a.out>>
&prompt.user; cc -o foobar foobar.c> l'exécutable est foobar>>
Compile juste le fichier, ne le lie pas. Utile pour les
programmes jouets dont vous voulez juste vérifier la syntaxe,
ou si vous utilisez un Makefile.&prompt.user; cc -c foobar.cCela va produire un fichier objet (pas un
exécutable) appelé foobar.o. Celui-ci
peut être lié ensuite avec d'autres fichiers objets pour produire un
exécutable.Crée une version de déverminage de l'exécutable. Cela oblige
le compilateur à placer des informations dans l'exécutable comme
telle ligne du fichier source correspond à tel appel de fonction.
Un dévermineur peut utiliser cette information pour vous montrer
le code source au fur et à mesure que vous avancez pas à pas dans le programme,
ce qui est très utile; le désavantage est que
toutes ces informations supplémentaires rendent le programme plus gros.
Normalement, vous compilez avec l'option quand vous
êtes en train de développer un programme et compilez ensuite une
version de production sans quand vous êtes
satisfait du fonctionnement.&prompt.user; cc -g foobar.cCela va produire une version de déverminage du programme foobar.
Notez, nous n'avons pas utilisé l'option
pour spécifier le nom de l'exécutable, aussi nous obtiendrons un
exécutable du nom de a.out.
Produire une version de déverminage du nom de
foobar est laissé en exercice pour le lecteur!Crée une version optimisée de l'exécutable. Le compilateur
effectue différents trucs malins pour essayer de produire
un exécutable qui s'exécute plus rapidement que normal.
Vous pouvez ajouter un nombre après l'option
pour spécifier un niveau d'optimisation plus important, mais cela vous expose
souvent aux bogues dans l'optimiseur du compilateur. Par exemple, la version de
cc fournit avec la version 2.1.0 FreeBSD est connue
pour produire du mauvais code avec l'option
dans certaines circonstances.L'optimisation est habituellement activée uniquement lors de
la compilation d'une version de production.&prompt.user; cc -O -o foobar foobar.cCela va produire une version optimisée de
foobar.Les trois prochaines options vont forcer cc
à vérifier que votre code est conforme au standard international en cours,
se référant souvent à la norme ANSI, qui pour dire précisement
est un standard ISO.Active tous les avertissements que les auteurs de
cc pensent valoir le coup. Malgré le nom, il
n'active pas tous les avertissements dont cc
est capable.Désactive la plupart, mais pas toutes, des caractéristiques
du C fournies par cc qui sont non-ANSI . Malgré
le nom, cela ne garantit pas strictement que votre code sera conforme au standard.Désactive toutes
les caractéristiques de cc qui ne sont pas ANSI .Sans ces options, cc vous permettrait d'utiliser
quelques extensions au standard non-standards. Quelques unes de celles-ci
sont très utiles, mais ne fonctionneront pas avec d'autres compilateurs
—en fait, un des principaux buts du standard est de permettre aux gens
d'écrire du code qui fonctionnera avec n'importe quel compilateur sur
n'importe quel système. Cela est connu sous le nom de code portable.Generalement, vous devriez essayer de faire votre code aussi portable
que possible, sinon vous pourriez avoir a ré-écrire totalement votre
programme plus tard pour le faire fonctionner autre part—et qui
sait ce que vous utiliserez dans quelques années?&prompt.user; cc -Wall -ansi -pedantic -o foobar foobar.cCela produira un exécutable foobar
après avoir vérifié que foobar.c est conforme au standard.Spécifie une librairie de fonctions à utiliser lors
de l'édition des liens.L'exemple le plus commun de cela est lors de la compilation
d'un programme qui utilise quelques fonctions mathématiques en C.
A l'inverse de la plupart des plateformes, celles-ci se trouvent dans
une librairie standard du C et vous devez dire au compilateur de l'ajouter.
La règle est que si une librairie est appelée
libquelque_chose.a,
vous donnez à cc l'argument
.
Par exemple, la librairie des fonctions mathématiques est
libm.a, aussi vous donnez à
cc le paramètre .
Un piège habituel avec la librairie math est
qu'elle doit être la dernière sur la ligne de commande.&prompt.user; cc -o foobar foobar.c -lmCela va lier les fonctions de la librairie math à l'interieur de
foobar.Si vous compilez du C++; vous devrez ajouter
, ou si
vous utilisez FreeBSD 2.2 ou ultérieur, à la ligne de commande de
cc pour lier avec les fonctions de la librairie C++.
Alternativement, vous pouvez utiliser c++ plutôt
que cc, qui fait tout cela pour vous.
c++ peut aussi être invoqué par
g++ sur FreeBSD.&prompt.user; cc -o foobar foobar.cc -lg++Pour FreeBSD 2.1.6 et antérieur>
&prompt.user; cc -o foobar foobar.cc -lstdc++Pour FreeBSD 2.2 et ultérieur>
&prompt.user; c++ -o foobar foobar.ccChacune de ces commandes va produire un exécutable
foobar à partir du fichier source C++
foobar.cc. Notez que, sur les systèmes Unix
, les fichiers source C++ se terminent traditionnellement en
.C, .cxx ou
.cc, plutôt que le style MS-DOS
.cpp (qui était déjà
utilisé pour autre chose). gcc a utilisé cela
pour trouver le type de compilateur à utiliser sur le fichier source;
toutefois, cette restriction ne s'applique plus,
aussi vous pouvez maintenant appeler vos fichiers C++
.cpp en toute impunité !Questions et problèmes usuels sur ccJ'essaye d'écrire un programme qui utilise la fonction
sin() et je reçois l'erreur suivante.
Que cela signifie-t-il ?/var/tmp/cc0143941.o: Undefined symbol `_sin' referenced from text segment
Lors de l'utilisation des fonctions mathématiques comme
sin(), vous devez dire à
cc de lier avec la librairie math, comme :&prompt.user; cc -o foobar foobar.c -lmJ'ai écrit un programme simple pour m'exercer à
l'utilisation de l'option . Tout ce qu'il fait
est d'élever 2,1 à la puissance 6.#include <stdio.h>
int main() {
float f;
f = pow(2.1, 6);
printf("2.1 ^ 6 = %f\n", f);
return 0;
}
j'ai effectué la compilation comme suit :&prompt.user; cc temp.c -lmet comme expliqué ici, mais j'obtiens ceci
quand je l'exécute :&prompt.user; ./a.out
2.1 ^ 6 = 1023.000000
Ce n'est pas la réponse correcte !
Que se passe-t-il ?Quand le compilateur voit que vous appelez une fonction, il
vérifie s'il a déjà un prototype pour celle-ci.
S'il ne l'a pas vu, il suppose que la fonction retourne un int,
ce qui n'est absolument pas ce que vous voulez ici.
Alors comment puis-je le réparer?Les prototypes des fonctions mathématiques sont dans
math.h. Si vous incluez ce fichier,
le compilateur sera capable de trouver le prototype et il
arrêtera de faire des trucs étranges à vos calculs!
#include <math.h>
#include <stdio.h>
int main() {
...
Après avoir recompilé comme précédemment,
exécutez :
&prompt.user; ./a.out
2.1 ^ 6 = 85.766121
Si vous utilisez quelques fonctions mathématiques que ce soit,
incluez toujoursmath.h et n'oubliez pas
de lier avec la librairie math.J'ai compilé un fichier appelé
foobar.c et je ne trouve pas d'exécutable
appelé foobar. Où est-il parti?Souvenez-vous, cc appellera
l'exécutable a.out sauf si vous lui dites
de faire autrement. Utilisez l'option
:&prompt.user; cc -o foobar foobar.cOK, j'ai un exécutable appelé
foobar, je peux le voir en exécutant
ls, mais quand je tape
foobar à l'invite de commandes, la réponse
est qu'il n'y a pas de tel fichier. Pourquoi le système ne le trouve pas?
A l'inverse de MS-DOS, Unix ne regarde pas dans le
répertoire courant lorsqu'il essaye de trouver un
exécutable que vous voulez exécuter, sauf si
vous lui avez dit de le faire.
Vous pouvez soit taper ./foobar, ce qui
signifie exécute le fichier nommé
foobar dans le répertoire courant,
soit changer votre variable d'environnement PATH
de façon à ce qu'elle ressemble à quelque chose comme
bin:/usr/bin:/usr/local/bin:.
Le point à la fin signifie regarde dans le repertoire
courant s'il n'est dans aucun autre.J'ai appelé mon exécutable test,
mais rien ne se passe quand je l'exécute. Que se passe-t-il?
La plupart des systèmes Unix ont un programme appelé
test dans /usr/bin
et l'interpréteur prend celui-ci avant de vérifier dans
le répertoire courant. Soit vous tapez
&prompt.user; ./testsoit vous choisissez un meilleur nom pour votre programme !!
J'ai compilé mon programme et il semble fonctionner au premier abord,
puis il y a une erreur et le système a dit quelque chose comme
core dumped. Que cela signifie-t-il?Le nom core dump date
des tous premiers jours d'Unix, quand les machines utilisaient
la mémoire centraleNDT: je n'ai pas trouvé
de meilleure traduction pour core memorypour stocker
les données.
Simplement, si le programme a échoué sous certaines conditions,
le système va écrire le contenu de la mémoire centrale
sur le disque dans un fichier appelé
core, que le programmeur peut ensuite
examiner de près pour trouver ce qui s'est mal passé.
Fascinant, mais que suis-je supposé faire ?Utilisez gdb pour analyser le fichier core
(voir ).Quand mon programme a généré un fichier core,
il a parlé d'une erreur segmentation fault.
Qu'est-ce que c'est ?Cela signifie simplement que votre programme a essayé
d'effectuer une opération illégale sur la mémoire;
Unix est conçu pour protéger le système d'exploitation
et les autres programmes des programmes crapuleux.
Les causes habituelles de cela sont :Essayer d'écrire dans un pointeur NULL,
par exemple
char *foo = NULL;
strcpy(foo, "bang!");
Utiliser un pointeur qui n'a pas été initialisé,
par exemplechar *foo;
strcpy(foo, "bang!");
Le pointeur va avoir une valeur aléatoire qui
avec de la chance, pointera dans une zone de la mémoire qui
n'est pas disponible pour votre programme et le noyau va tuer
votre programme avant qu'il ne fasse des dommages. Si
vous êtes malchanceux, il pointera quelque part dans votre
propre programme et altèrera une de vos structures de données,
faisant planter votre programme mystérieusement.
Essayer d'accèder la mémoire au-delà de la fin
d'un tableau,
par exempleint bar[20];
bar[27] = 6;
Essayer de stocker quelque chose dans la mémoire en lecture seule,
par exemplechar *foo = "Ma chaine";
strcpy(foo, "bang!");
Les compilateurs Unix mettent souvent les chaînes comme
"Ma chaine" dans des zones de mémoire
en lecture seule.
Faire des trucs sales avec
malloc() et
free(), par exemplechar bar[80];
free(bar);
ouchar *foo = malloc(27);
free(foo);
free(foo);
Faire une de ces fautes ne conduit pas toujours
à une erreur, mais elles sont toujours de mauvais entrainements.
Certains systèmes et compilateurs sont plus tolérants que d'autres,
ce qui explique pourquoi des programmes qui fonctionnent bien sur un système
peuvent planter si vous les essayer sur un autre.
Des fois quand je reçoit une erreur core dump,
il est précisé bus error.
Il est dit dans mon livre Unix qu'il s'agit d'un problème matériel
mais l'ordinateur semble toujours fonctionner. Est-ce vrai ?
Non, heureusement non (sauf si bien sûr vous avez réellement
un problème matériel…). Cela est habituellement une
manière de dire que vous avez accédé à la mémoire
d'une façon que vous n'auriez pas dû.
Toute cette affaire de fichier core semble être
assez utile, si je peux le faire apparaître quand je le désire.
Puis-je faire cela, ou dois-je attendre la prochaine erreur ?Oui, ouvrez une autre console ou xterm, faites&prompt.user; pspour trouver l'identifiant du processus de votre programme, et faites
&prompt.user; kill -ABRT identifiantoù
identifiant est
l'identifiant du processus que vous avez trouvé.Ceci est utile si votre programme est bloqué dans une boucle
infinie, par exemple. Si votre programme arrive à bloquer le signal
SIGABRT, il y a d'autres signaux qui ont des effets
similaires.
Alternativement, vous pouvez créer un fichier core depuis
votre programme, en appelant la fonction abort().
Voir la page de manuel en ligne de &man.abort.3; pour en savoir plus.
Si vous voulez créer un fichier core depuis
l'extérieur de votre programme, mais ne voulez pas que le processus
s'arrêt,vous pouvez utiliser le programme gcore.
Voir la page de manuel en ligne de &man.gcore.1 pour plus d'informations.
MakeQu'est-ce que make?Quand vous travaillez sur un programme simple avec seulement
un ou deux fichiers source, taper
&prompt.user; cc fichier1.c fichier2.cn'est pas si mal, mais cela devient rapidement fastidieux quand
il y a plusieurs fichiers—et cela peut prendre du temps à compiler aussi.
Une façon de contourner cela est d'utiliser les fichiers objet
et de recompiler le fichier source seulement si le code source a changé.
Aussi, nous pourrions avoir quelque chose comme ça:
&prompt.user; cc fichier1.o fichier2.o … fichier37.c &hellip
si nous avions changé le fichier fichier37.c mais aucun
des autres depuis la dernère compilation. Cela pourrait accélerer assez bien
la compilation mais cela ne resoud pas le problème de la frappe au clavier.
Ou nous pourrions écrire une procédure pour résoudre ce
problème de frappe, mais celle-ci devrait tout re-compiler, devenant
ainsi inefficace sur un gros projet.
Que se passe-t-il si nous avons des centaines de fichiers source ?
Que se passe-t-il si nous travaillons dans une équipe avec
d'autres personnes qui oublient de nous dire quand ils ont changé
un de leurs fichiers source que nous utilisons ?
Peut-être pourrions nous mettre ensemble les deux solutions et
écrire quelque chose comme une procédure qui contiendrait
quelque règle magique disant quand notre fichier source doit être
compilé. Maintenant, tout ce dont nous avons besoin est un programme
qui comprend ces règles, alors que c'est trop compliqué pour
l'interpréteur.
Ce programme s'appelle make. Il lit
dans un fichier, appelé un makefile,
qui lui dit comment les différents fichiers dépendent les
uns des autres, et détermine quels fichiers ont besoin d'être
recompilés et quels n'en ont pas besoin.
Par exemple, une règle pourrait dire quelque chose comme
si fromboz.o est plus ancien que
fromboz.c, cela signifie que quelqu'un a dû
changer fromboz.c, aussi il a besoin d'être
recompilé. Le makefile possède aussi des règles
pour dire à makecomment
re-compiler un fichier source, en faisant ainsi un outil encore plus
puissant.
Les Makefiles sont typiquement stockés dans le même
répertoire que le source auxquels il s'appliquent, et peuvent être
appelés makefile, Makefile
ou MAKEFILE. La plupart des programmeurs utilise le nom
Makefile, celui-ci se trouvant proche du début de la
liste du contenu du répertoire où il peut être facilement vu.
Ils n'utilisent pas la forme MAKEFILE
car les bloques de majuscules sont souvent utilisés pour les
fichiers de documentation comme README.
Exemple d'utilisation de makeVoici un exemple très simple de Makefile:
foo: foo.c
cc -o foo foo.cIl consiste en deux lignes, une ligne de dépendance et une ligne
de création.
La ligne de dépendance ici consiste en le nom du programme (connu comme
cible), suivi de deux-points puis un espace et enfin
le nom du fichier source.
Quand make lit cette ligne, il vérifie si
foo existe; s'il existe, il compare la date à laquelle
foo a été modifié la dernière fois
avec la date de dernière modification de foo.c.
Si foo n'existe pas ou est plus ancien que foo.c,
il regarde la ligne de création pour trouver ce qu'il doit faire.
En d'autres termes, il s'agit de la règle à utiliser quand
foo.c a besoin d'être re-compilé.
La ligne de création commence avec un tab (appuyez
sur la touche tab) suivi de la commande que vous taperiez
pour créer foo si vous deviez le faire à l'invite
de commandes. Si foo n'est pas à jour ou n'existe
pas, make exécute alors cette commande pour
le créer. En d'autres termes, il s'agit de la règle permettant
à make de re-compiler foo.c.
Aussi, quand vous tapez make, il vérifiera
que foo est à jour en respect de vos derniers
changements sur foo.c. Ce principe peut être
étendu à des Makefiles de plusieurs
centaines de cibles—en fait, sur FreeBSD, il est possible de
compiler un système d'exploitation entier en tapant juste
make world dans le répertoire approprié !
Une autre propriété utile des makefiles est que les cibles
n'ont pas nécessairement besoin d'être des programmes.
Par exemple, nous pourrions avoir un Makefile
qui ressemble à cela:
foo: foo.c
cc -o foo foo.c
install:
cp foo /home/moiNous pouvons dire à make quelle cible nous
voulons en tapant:
&prompt.user; make ciblemake ira seulement voir cette cible
et ingorera les autres. Par exemple, si nous tapons
make foo avec le Makefile du dessus,
make ignorera la cible install.
Si nous tapons juste make,
make regardera toujours la première cible et s'arrêtera
sans regarder aucune autre. Aussi, si nous avions tapé make
seul, make serait juste allé à la cible foo,
aurait recompilé foo si nécessaire et se
serait arrêté sans aller à la cible install.
Notez que la cible install ne dépend pour l'instant
de rien ! Cela signifie que la commande qui suit est toujours exécutée
lorsque nous essayons de créer cette cible en tapant make install.
Dans ce cas, make va copier foo dans le
répertoire de l'utilisateur. Cela est souvent utilisé par les
Makefiles des applications, ainsi l'application
peut être installée dans le répertoire correct
quand elle a été correctement compilée
Il s'agit d'un sujet légèrement embrouillant à essayer
et expliquer.
Si vous ne comprenez pas bien comment make
fonctionne, la meilleure chose à faire est d'écrire un petit
programme comme bonjour monde et un fichier Makefile
comme le précédent et de le tester. Ensuite continuez en
utilisant plus d'un fichier source ou en ayant un fichier source
incluant un fichier d'en-tête. La commande touch est
très utile ici—elle change la date sur un fichier sans avoir
à l'éditer.
Les Makefilesde FreeBSDLes Makefiles peuvent être plutôt compliqués
à écrire. Heureusement, les systèmes BSD comme FreeBSD sont fournis avec
des fichiers très puissants comme partie intégrante du système.
Un très bon exemple est le système des logiciels portés. Voici
la partie essentielle d'un Makefile typique des logiciels portés:
MASTER_SITES= ftp://freefall.cdrom.com/pub/FreeBSD/LOCAL_PORTS/
DISTFILES= scheme-microcode+dist-7.3-freebsd.tgz
.include <bsd.port.mk>Maintenant, si nous allons dans le répertoire de ce logiciel porté et
tapons make, la chose suivante se passe :
Une vérification est faite pour voir si le code source de ce logiciel porté
est déjà dans le système.
Si celui-ci n'y est pas, une connexion FTP à l'URL dans
MASTER_SITES est faite pour télécharger le source.
La somme de contrôle (checksum) du source est calculée
et comparée avec celle d'une bonne et connue copie du source. Cela est fait pour
être sûr que le source n'a pas été corrompu pendant le transfert.
Tout changement requis pour faire fonctionner le source sur FreeBSD est appliqué—
cela est connu sous le nom de correctifNDT: On entendra plus souvent parler de
patch..
Toute configuration spéciale nécessaire pour le source est faite.
(Beaucoup de distributions de programmes Unix essaye de fonctionner quelle que soit
la version d'Unix sur laquelle elles sont compilées et quelles que soient les
caractéristiques optionnelles qui sont présentes—c'est ce qui se trouve
dans le scénario des logiciels portés pour FreeBSD).
Le code source pour ce programme est compilé. En effet, nous changeons
de répertoire pour le répertoire où le source a été
décompressé et faisons make—le fichier Makefile
du programme contient les informations nécessaires pour construire le programme.
Nous avons maintenant une version compilée du programme. Si nous le désirons,
nous pouvons le tester maintenant; quand nous sommes confiant dans le programme, nous pouvons
taper make install. Cela va installer le programme et ses fichiers de
soutien nécessaires au bon endroit; une entrée est aussi créée dans
la base de données des logiciels pré-compilés, ainsi
le logiciel porté peut être facilement désinstallé plus tard si
nous changeons d'avis sur ce programme.
Maintenant je pense que vous serez d'accord que c'est plus impressionnant qu'une
procédure de quatre lignes !
Le secret réside dans la dernière ligne qui dit à
make de regarder dans le Makefile système
appelé bsd.port.mk. Il est facile de fermer les yeux sur cette
ligne mais c'est ici que tous les trucs forts se passent—quelqu'un a écrit un Makefile
qui dit à make de faire tout ce qu'il y a au-dessus (plus un couple d'autres choses
que je n'ai pas mentionnées, comme la gestion des erreurs) et n'importe qui peut avoir accès
à cela simplement est ajoutant une simple ligne dans son propre fichier Makefile !
Si vous voulez jeter un regard sur ces Makefiles système,
ils se trouvent /usr/share/mk mais il est probablement mieux
d'attendre un moment jusqu'à ce que vous ayez un peu d'entrainement avec les
Makefiles car ceux-ci sont très compliqués (et
si vous les lisez, soyez sûr d'avoir un thermos de café fort à portée
de main !)
Utilisations plus avancées de makeMake est un outil très puissant et peut
faire beaucoup plus que le simple exemple précédent ne l'a montré.
Malheureusement, il y a différentes versions de make
et elles diffèrent considérablement.
Le meilleur moyen d'apprendre ce qu'elles peuvent faire est probablement de lire
la documentation—heureusement cette introduction vous donnera la base
à partir de laquelle vous pourrez faire cela.
La version de make fournies avec FreeBSD est le
Berkeley make(make de Berkeley); il y a un cours d'instruction
pour celui-ci dans /usr/share/doc/psd/12.make. Pour le voir, faites
&prompt.user; zmore paper.ascii.gzdans ce répertoire.Beaucoup d'applications dans les logiciels portés utilisent
GNU make, qui possède un très bon ensemble de page
d'info. Si vous avez installé un de ces logiciels portés,
GNU make aura été automatiquement installé
sous le nom de gmake. Il est aussi disponible comme logiciel porté ou
logiciel pré-compilé seul.
Pour voir les pages d'info pour GNU make, vous devrez
editer le fichier dir dans le répertoire
/usr/local/info pour ajouter une entrée pour celui-ci.
Cela implique d'ajouter une ligne
* Make: (make). l'utilitaire GNU Make.au fichier. Une fois que vous avez fait ceci, vous pouvez taper
info et ensuite sélectionner
make dans le menu (ou dans Emacs,
faites C-h i).
DéverminerLe dévermineurLe dévermineur fourni avec FreeBSD est appelé
gdb (GNU
debugger). Vous pouvez le démarrer en tapant
&prompt.user; gdb nomprogbien que la plupart des gens préfèrent le démarrer au
sein d'Emacs. Vous pouvez faire cela avec:
M-x gdb RET nomprog RETUtiliser un dévermineur vous permet d'exécuter le programme
dans des circonstances plus contrôlées. Typiquement, vous pouvez
exécuter le programme ligne à ligne, inspecter la valeur des
variables, changer cette dernière, dire au dévermineur d'exécuter jusqu'à
un certain point puis de s'arrêter etc... Vous pouvez même vous brancher
sur un programme en fonctionnement, ou charger un fichier core
pour enquêter sur le plantage du programme. Il est même possible de
déverminer le noyau, quoique ce soit un peu plus rusé que de
déverminer des applications utilisateur dont nous discuterons
dans cette section.
gdb dispose d'une assez bonne aide en ligne
comme d'un ensemble de pages d'info, aussi cette section va se concentrer sur
quelques commandes basiques.
Finalement, si vous trouvez son interface texte non fonctionnelle,
il y a une interface graphique pour celui-ci, xxgdb,
dans la collection des logiciels portés.
Cette section a pour but d'être une introduction
à l'utilisation de gdb et ne couvre pas les sujets
très spécialisés comme le déverminage du noyau.
Exécuter un programme dans le dévermineurVous devrez avoir compilé le programme avec l'option
pour avoir la meilleure utilisation de gdb. Il fonctionnera sans
mais vous ne verrez que le nom de la fonction dans laquelle vous vous trouvez plutôt
que son code source. Si vous voyez une ligne comme:
… (no debugging symbols found) …
quand gdb démarre, vous saurez que le programme
n'a pas été compilé avec l'option .
A l'invite de gdb, tapez
break main. Cela dira au dévermineur
de passer le code préliminaire d'initialisation du programme
et de démarrer au début de votre code. Maintenant tapez
run pour démarrer le programme—cela va
démarrer au début du code d'initialisation et ensuite s'arrêtera
lors de l'appel à main().
(Si vous vous êtes toujours demandé où main()
était appelé, maintenant vous le savez !).
Vous pouvez maintenant vous déplacer dans le programme ligne par ligne en
pressant n. Si vous arrivez à l'appel d'une fonction,
vous pouvez entrer dans celle-ci en appuyant sur s. Une fois
que vous êtes dans l'appel de la fonction, vous pouvez retourner dans le code
appelant en appuyant sur f. Vous pouvez aussi utiliser
up et down pour avoir une vue rapide de l'appelant.
Voici un exemple simple de comment détecter une erreur dans un programme avec
gdb. Voici notre programme (avec une erreur délibérée):
#include <stdio.h>
int bazz(int anint);
main() {
int i;
printf("C'est mon programme\n");
bazz(i);
return 0;
}
int bazz(int anint) {
printf("Vous m'avez fourni %d\n", anint);
return anint;
}Le programme met i à 5 et le passe à une
fonction bazz() qui imprime le nombre que nous lui avons donné.
Puis nous compilons et exécutons le programme obtenu
&prompt.user; cc -g -o temp temp.c
&prompt.user; ./temp
C'est mon programme
Vous m'avez fourni 4231
Ce n'était pas ce que nous attendions ! Il est temps de voir ce qui se passe !
&prompt.user; gdb temp
GDB is free software and you are welcome to distribute copies of it
under certain conditions; type "show copying" to see the conditions.
There is absolutely no warranty for GDB; type "show warranty" for details.
GDB 4.13 (i386-unknown-freebsd), Copyright 1994 Free Software Foundation, Inc.
(gdb) break main> passe le code d'initialisation>
Breakpoint 1 at 0x160f: file temp.c, line 9. gdb met un point d'arrêt sur main()>>
(gdb) run> Exécute jusqu'à main()>>
Starting program: /home/james/tmp/temp Le programme démarre>
Breakpoint 1, main () at temp.c:9 gdb s'arrête à main()>>
(gdb) n> Va à la ligne suivante>
C'est mon programme Le programme écrit>
(gdb) s> entre dans bazz()>>
bazz (anint=4231) at temp.c:17 gdb montre la pile>
(gdb)
Arrêtons-nous une minute! Comment anint a eu la valeur
4231? Ne l'avons-nous pas mis à 5
dans main()? Remontons dans main()
et regardons.
(gdb) up> Remonte la pile des appels>
#1 0x1625 in main () at temp.c:11 gdb montre la pile>
(gdb) p i> Montre la valeur de i>>
$1 = 4231 gdb montre 4231>>
Oh ! En regardant dans le code, nous avons oublié d'initialiser i.
Nous aurions dû mettre
…>
main() {
int i;
i = 5;
printf("C'est mon programme\n");
&hellip>mais nous n'avions pas mis la ligne i=5;. Comme
nous n'avons pas initialisé i, il a pris le nombre se trouvant
dans la zone de mémoire quand le programme a démarré,
ce qui dans ce cas était 4231.
gdb montre la pile chaque fois que nous entrons ou sortons
d'une fonction, même si nous avons utilisé up et
down pour nous déplacer dans la pile des appels.
Cela montre le nom de la fonction et les valeurs de ses arguments, ce qui nous aide
à garder une trace d'où nous sommes et de ce qui se passe.
(La pile est une zone de stockage où le programme stocke les informations
sur les arguments passés aux fonctions et où il doit aller
quand il revient d'une fonction).
Examiner un fichier coreUn fichier core est basiquement un fichier qui contient
l'état complet du processus quand il s'est planté.
Dans le bon vieux temps, les programmeurs devait imprimer des
listings en hexadécimal de fichiers core et transpirer
sur leur manuels de code machine, mais la vie est maintenant un peu plus facile.
Par chance, sous FreeBSD et les autres systèmes 4.4BSD, un fichier core
est appelé nomprog.core
plutôt que juste core, pour mieux savoir à quel
programme appartient un fichier core.
Pour examiner un fichier core, démarrez gdb
de façon habituel. Plutôt que de taper break ou
run, tapez
(gdb) core nomprog.coreSi vous n'êtes pas dans le même répertoire que le fichier
core, vous devrez faire dir /path/to/core/file
d'abord.
Vous devriez voir quelque chose comme cela:
&prompt.user; gdb a.out
GDB is free software and you are welcome to distribute copies of it
under certain conditions; type "show copying" to see the conditions.
There is absolutely no warranty for GDB; type "show warranty" for details.
GDB 4.13 (i386-unknown-freebsd), Copyright 1994 Free Software Foundation, Inc.
(gdb) core a.out.core
Core was generated by `a.out'.
Program terminated with signal 11, Segmentation fault.
Cannot access memory at address 0x7020796d.
#0 0x164a in bazz (anint=0x5) at temp.c:17
(gdb)
Dans ce cas, le programme a été appelé a.out,
aussi le fichier core s'appelle a.out.core.
Nous pouvons voir que le programme s'est planté car il a essayé
d'accèder à une zone dans la mémoire qui n'était pas
disponible dans la fonction appelée bazz.
Quelquefois il est utile de pouvoir voir comment une fonction a été
appelée car le problème peut avoir eu lieu bien avant
dans la pile des appels dans un programme complexe. La commande bt
demande à gdb d'afficher une trace inverse de la pile
des appels:
(gdb) bt
#0 0x164a in bazz (anint=0x5) at temp.c:17
#1 0xefbfd888 in end ()
#2 0x162c in main () at temp.c:11
(gdb)
La fonction end() est appelée lorsque le programme se plante;
dans ce cas, la fonction bazz() a été appelée
main().
Se brancher sur un programme en cours d'exécutionUne des plus belles caractéristiques de gdb
est qu'il peut se brancher sur un programme qui s'exécute déjà.
Bien sûr, cela suppose que vous ayez les privilèges suffisants pour
le faire. Un problème habituel est quand vous vous déplacez dans
un programme qui se dédouble et que vous voulez tracer le programme fils
cependant le dévermineur ne vous laissera seulement tracer le père.
Ce que vous devez faire est de démarrer un autre gdb,
utiliser ps pour trouver l'ID du processus fils et faire
(gdb) attach identifiant_processusdans gdb, et déverminer ensuite comme d'habitude.
C'est tout simple, pensez-vous certainement,
mais pendant le temps que je faisais ça, le processus fils
sera déjà parti loin. Ne vous en faites pas,
noble lecteur, voici comment faire (avec l'appui des pages d'info
de gdb):
&hellip
if ((pid = fork()) < 0) /* _Toujours_ verifier cela */
error();
else if (pid == 0) { /* le fils */
int PauseMode = 1;
while (PauseMode)
sleep(10); /* Attendre jusqu'a ce que quelqu'un se brache sur nous */
&hellip
} else { /* le pere */
&hellipMaintenant tout ce que nous avons à faire est de nous brancher sur le processus fils,
de mettre PauseMode à 0 et d'attendre
que l'appel à la fonction sleep() retourne !
Utiliser Emacs comme environnement de développementEmacsMalheureusement, les systèmes Unix ne sont pas fournis avec des sortes
d'environnements de développement intégrés
tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-et-beaucoup-plus-dans-un-ensemble-gigantesque
que d'autres sytèmes ont.
Sauf si vous payez des sommes importantes.
Toutefois, il est possible de se faire son propre environnement.
Cela n'est pas forcément aussi joli et il peut ne pas être
autant intégré mais vous pouvez le personnaliser comme
vous voulez. Et c'est gratuit. Et vous en avez les sources.
La clé de tout cela est Emacs. Maintenant il y a des gens qui le détestent,
mais beaucoup l'aiment. Si vous êtes un du premier groupe, j'ai peur que cette section
ait peu d'intérêt pour vous. Vous aurez besoin d'une quantité
moyenne de mémoire pour le faire fonctionner—Je recommenderai 8Mo en mode
texte et 16Mo dans X pour avoir un minimum de performances.
Emacs est basiquement un éditeur hautement personnalisable
—en effet, il a été personnalisé au point de ressembler
plus à un système d'exploitation qu'à un éditeur!
Beaucoup de développeurs et d'administrateurs système passent
en fait pratiquement tout leur temps à travailler dans Emacs,
en ne le quittant qu'à leur déconnexion.
Il est impossible de dire tout ce qu'Emacs peut faire ici,
mais voici quelques unes des caractéristiques d'intérêt
pour les développeurs:
Un très puissant éditeur, permettant le chercher-remplacer sur
les chaînes et les expressions régulières (motifs),
sauter à la fin ou au début d'un bloc, etc, etc.
Menus déroulants et aide en ligne.
Colorisation syntaxique en fonction du langage et indentation.
Totalement personnalisable.
Vous pouvez compiler et déverminer des programmes dans Emacs.
Sur erreur de compilation, vous pouvez aller directement
à la ligne de code source fautive.
Une interface amicale au programme info
utilisé pour lire la documentation hypertexte GNU,
incluant la documentation sur Emacs elle-même.
Une interface agréable à gdb, vous permettant
de voir le code source au fur et à mesure que vous vous déplacez
dans votre programme.
Vous pouvez lire les nouvelles Usenet et envoyer des e-mails pendant que
votre programme est en compilation.
Et sans doute beaucoup plus que je n'ai survolé.
Emacs peut être installé sur FreeBSD en utilisant Emacs
le logiciel porté Emacs.
Une fois installé, démarrez-le et faites C-h t
pour lire un cours sur Emacs—cela signifie maintenir la touche control,
presser h, relâcher la touche control
et presser t. (Alternativement, vous pouvez utiliser la souris
pour sélectionner Emacs Tutorial dans le menu
Help).
Bien que Emacs possède des menus, il est valable d'apprendre les raccourcis
clavier, étant plus rapide quand vous éditez quelque chose
d'appuyer sur un couple de touches que de reprendre la souris et de cliquer
au bon endroit. Et, quand vous discutez avec des utilisateurs expérimentés
d'Emacs, vous trouverez qu'ils parlent souvent de choses comme
M-x replace-s RET foo RET bar RET aussi il est utile
de savoir ce que cela veut dire. Et dans tous les cas, Emacs possède beaucoup trop
de fonctions pour qu'elles soient dans les barres de menus.
Heureusement, il est assez simple de récupérer les raccourcis
clavier car ils sont affichés à côté des éléments
des menus déroulants. Mon conseil est d'utiliser un élément de menu
pour, disons, ouvrir un fichier jusqu'à ce que vous sachiez comment cela fonctionne
et que quand vous vous sentez à l'aise avec, essayez C-x C-f.
Quand vous serez content avec ça, passez à une autre commande du menu.
Si vous ne pouvez pas vous rappeler de ce qu'une combinaison de touches particulières
fait, sélectionnez Describe Key dans le menu
Help et tapez-la—Emacs vous dira ce qu'elle fait.
Vous pouvez aussi utiliser l'élément de menu Command Apropos
pour trouver toutes les commandes qui contiennent un mot particulier, avec leur
raccourci clavier.
De cette manière, l'expression ci-dessus signifie maintenir la touche
Meta, taper x, relâcher
la touche Meta, taper replace-s
(raccourci pour replace-string—
une autre caractéristique d'Emacs est que vous pouvez abréger
les commandes), appuyer sur la touche Entrée, taper
foo (la chaîne que vous voulez remplacer), presser
la touche Entrée, taper bar (la chaîne
que vous voulez substituer à foo) puis appuyer sur
Entrée une dernière fois. Emacs va alors faire
l'opération chercher-remplacer que vous avez demandé.
Si vous vous demandez ce qu'est cette touche Meta,
il s'agit d'une touche spéciale que beaucoup de stations de travail Unix
possèdent. Malheureusement, les PC n'en ont pas, aussi c'est habituellement
la touche alt (ou si vous n'avez pas de chance, la touche échap).
Oh, et pour sortir d'Emacs, faites C-x C-c
(ce qui signifie maintenir la touche control appuyée,
appuyer c et relâcher la touche control.
Si vous avez des fichiers non sauvegardés ouverts, Emacs vous demandera si
vous voulez les sauvegarder. (Ignorez le bout de documentation où il est dit
que C-z est la manière habituelle de quitter Emacs—
qui quitte Emacs en le laissant tourner en tâche de fond et qui n'est
vraiment utile que si vous avez un système sans terminal virtuel).
Configurer EmacsEmacs fait des choses merveilleuses; une partie est intégrée
directement, une autre doit être configurée.
Plutôt que d'utiliser un macro langage propriétaire pour la configuration,
Emacs utilise une version du Lisp spécialement adaptée pour les
éditeurs, connue sous le nom d'Emacs Lisp. Celui-ci peut être assez utile si
vous voulez poursuivre et apprendre quelque chose comme le Common Lisp,
car il est considérablement plus petit que le Common Lisp (bien que
déjà assez gros!).
La meilleure façon d'apprendre l'Emacs Lisp est de télécharger
le cours d'EmacsToutefois, il n'y a pas besoin de connaître le Lisp pour commencer
la configuration d'Emacs, car j'ai inclus un exemple de fichier .emacs
qui devrait être suffisant pour commencer. Copiez juste celui-ci dans votre
répertoire utilisateur et redémarrez Emacs si celui-ci s'exécute,
il lira les commandes du fichier et (si tout va bien!) vous donnera une configuration
basique utile.
Un fichier exemple .emacsMalheureusement, il y a beaucoup trop de choses ici pour les expliquer en détail;
toutefois, il y a un ou deux points qui valent d'être mentionnés.
Tout ce qui commence avec un ; est un commentaire et est
ignoré par Emacs.
A la première ligne, le -*- Emacs-Lisp -*-
est tel que vous pouvez éditer le fichier .emacs lui-même
à l'intérieur d'Emacs et d'obtenir tous les fantaisistes dispositifs
pour l'édition en Emacs Lisp. Emacs essaye habituellement de deviner cela
en se basant sur le nom du fichier, et ne trouvera peut-être pas pour
.emacs.
La touche tab est liée à la fonction d'indentation
dans certains modes, aussi quand vous l'enfoncez, cela va indenter la ligne courante
de code. Si vous voulez mettre un caractère tab dans quoique ce soit
que vous tapiez, maintenez la touche control enfoncée pendant
que vous appuyez sur tab.
Ce fichier supporte la colorisation de syntaxe pour les langages C, C++, Perl, Lisp
et Scheme en devinant le langage par leur nom.
Emacs possède déjà une fonction pré-définie
appelée next-error. Dans la fenêtre de sortie d'une
compilation, cela vous permet de vous déplacer d'une erreur de compilation
à la suivante en faisant M-n; nous définissons une
fonction complémentaire previous-error, qui vous permet
d'aller à l'erreur précédente en faisant M-p.
Le plus beau dispositif de tous est que C-c C-c
va ouvrir le fichier source dans lequel l'erreur a eu lieu et sautera à la ligne
appropriée.
Nous autorisons la capacité d'Emacs à agir comme un serveur
ainsi si vous faites quelque chose en dehors d'Emacs et voulez éditer un
fichier, tapez juste
&prompt.user; emacsclient nomfichieret alors vous pouvez éditer le fichier dans votre Emacs!
Beaucoup d'utilisateurs d'Emacs mettent leur variable d'environnement
EDITOR à emacsclient ainsi cela se passe
à chaque fois qu'ils ont besoin d'éditer un fichier.
Un fichier exemple .emacs;; -*-Emacs-Lisp-*-
;; Ce fichier est concu pour etre reevalue, utiliser la variable first-time
;; pour eviter tout probleme.
(defvar first-time t
"Valeur signifiant que c'est la premiere fois que .emacs a ete evalue"
)
;; Meta
(global-set-key "\M- " 'set-mark-command)
(global-set-key "\M-\C-h" 'backward-kill-word)
(global-set-key "\M-\C-r" 'query-replace)
(global-set-key "\M-r" 'replace-string)
(global-set-key "\M-g" 'goto-line)
(global-set-key "\M-h" 'help-command)
;; Function keys
(global-set-key [f1] 'manual-entry)
(global-set-key [f2] 'info)
(global-set-key [f3] 'repeat-complex-command)
(global-set-key [f4] 'advertised-undo)
(global-set-key [f5] 'eval-current-buffer)
(global-set-key [f6] 'buffer-menu)
(global-set-key [f7] 'other-window)
(global-set-key [f8] 'find-file)
(global-set-key [f9] 'save-buffer)
(global-set-key [f10] 'next-error)
(global-set-key [f11] 'compile)
(global-set-key [f12] 'grep)
(global-set-key [C-f1] 'compile)
(global-set-key [C-f2] 'grep)
(global-set-key [C-f3] 'next-error)
(global-set-key [C-f4] 'previous-error)
(global-set-key [C-f5] 'display-faces)
(global-set-key [C-f8] 'dired)
(global-set-key [C-f10] 'kill-compilation)
;; Keypad bindings
(global-set-key [up] "\C-p")
(global-set-key [down] "\C-n")
(global-set-key [left] "\C-b")
(global-set-key [right] "\C-f")
(global-set-key [home] "\C-a")
(global-set-key [end] "\C-e")
(global-set-key [prior] "\M-v")
(global-set-key [next] "\C-v")
(global-set-key [C-up] "\M-\C-b")
(global-set-key [C-down] "\M-\C-f")
(global-set-key [C-left] "\M-b")
(global-set-key [C-right] "\M-f")
(global-set-key [C-home] "\M-<")
(global-set-key [C-end] "\M->")
(global-set-key [C-prior] "\M-<")
(global-set-key [C-next] "\M->")
;; Souris
(global-set-key [mouse-3] 'imenu)
;; Divers
(global-set-key [C-tab] "\C-q\t") ; Control tab quotes a tab.
(setq backup-by-copying-when-mismatch t)
;; Traite 'y' ou <CR> comme yes, 'n' comme no.
(fset 'yes-or-no-p 'y-or-n-p)
(define-key query-replace-map [return] 'act)
(define-key query-replace-map [?\C-m] 'act)
;; Charge les ajouts
(require 'desktop)
(require 'tar-mode)
;; Diff mode sympa
(autoload 'ediff-buffers "ediff" "Intelligent Emacs interface to diff" t)
(autoload 'ediff-files "ediff" "Intelligent Emacs interface to diff" t)
(autoload 'ediff-files-remote "ediff"
"Intelligent Emacs interface to diff")
(if first-time
(setq auto-mode-alist
(append '(("\\.cpp$" . c++-mode)
("\\.hpp$" . c++-mode)
("\\.lsp$" . lisp-mode)
("\\.scm$" . scheme-mode)
("\\.pl$" . perl-mode)
) auto-mode-alist)))
;; Mode de verrouillage automatique de la police de caracteres
(defvar font-lock-auto-mode-list
(list 'c-mode 'c++-mode 'c++-c-mode 'emacs-lisp-mode 'lisp-mode 'perl-mode 'scheme-mode)
"List of modes to always start in font-lock-mode")
(defvar font-lock-mode-keyword-alist
'((c++-c-mode . c-font-lock-keywords)
(perl-mode . perl-font-lock-keywords))
"Associations between modes and keywords")
(defun font-lock-auto-mode-select ()
"Automatically select font-lock-mode if the current major mode is
in font-lock-auto-mode-list"
(if (memq major-mode font-lock-auto-mode-list)
(progn
(font-lock-mode t))
)
)
(global-set-key [M-f1] 'font-lock-fontify-buffer)
;; New dabbrev stuff
;(require 'new-dabbrev)
(setq dabbrev-always-check-other-buffers t)
(setq dabbrev-abbrev-char-regexp "\\sw\\|\\s_")
(add-hook 'emacs-lisp-mode-hook
'(lambda ()
(set (make-local-variable 'dabbrev-case-fold-search) nil)
(set (make-local-variable 'dabbrev-case-replace) nil)))
(add-hook 'c-mode-hook
'(lambda ()
(set (make-local-variable 'dabbrev-case-fold-search) nil)
(set (make-local-variable 'dabbrev-case-replace) nil)))
(add-hook 'text-mode-hook
'(lambda ()
(set (make-local-variable 'dabbrev-case-fold-search) t)
(set (make-local-variable 'dabbrev-case-replace) t)))
;; mode C++ et C...
(defun my-c++-mode-hook ()
(setq tab-width 4)
(define-key c++-mode-map "\C-m" 'reindent-then-newline-and-indent)
(define-key c++-mode-map "\C-ce" 'c-comment-edit)
(setq c++-auto-hungry-initial-state 'none)
(setq c++-delete-function 'backward-delete-char)
(setq c++-tab-always-indent t)
(setq c-indent-level 4)
(setq c-continued-statement-offset 4)
(setq c++-empty-arglist-indent 4))
(defun my-c-mode-hook ()
(setq tab-width 4)
(define-key c-mode-map "\C-m" 'reindent-then-newline-and-indent)
(define-key c-mode-map "\C-ce" 'c-comment-edit)
(setq c-auto-hungry-initial-state 'none)
(setq c-delete-function 'backward-delete-char)
(setq c-tab-always-indent t)
;; Style d'indentation BSD
(setq c-indent-level 4)
(setq c-continued-statement-offset 4)
(setq c-brace-offset -4)
(setq c-argdecl-indent 0)
(setq c-label-offset -4))
;; mode Perl
(defun my-perl-mode-hook ()
(setq tab-width 4)
(define-key c++-mode-map "\C-m" 'reindent-then-newline-and-indent)
(setq perl-indent-level 4)
(setq perl-continued-statement-offset 4))
;; mode Scheme...
(defun my-scheme-mode-hook ()
(define-key scheme-mode-map "\C-m" 'reindent-then-newline-and-indent))
;; mode Emacs-Lisp...
(defun my-lisp-mode-hook ()
(define-key lisp-mode-map "\C-m" 'reindent-then-newline-and-indent)
(define-key lisp-mode-map "\C-i" 'lisp-indent-line)
(define-key lisp-mode-map "\C-j" 'eval-print-last-sexp))
;; Ajoute tout le reste...
(add-hook 'c++-mode-hook 'my-c++-mode-hook)
(add-hook 'c-mode-hook 'my-c-mode-hook)
(add-hook 'scheme-mode-hook 'my-scheme-mode-hook)
(add-hook 'emacs-lisp-mode-hook 'my-lisp-mode-hook)
(add-hook 'lisp-mode-hook 'my-lisp-mode-hook)
(add-hook 'perl-mode-hook 'my-perl-mode-hook)
;; Le complement a next-error
(defun previous-error (n)
"Visit previous compilation error message and corresponding source code."
(interactive "p")
(next-error (- n)))
;; Divers...
(transient-mark-mode 1)
(setq mark-even-if-inactive t)
(setq visible-bell nil)
(setq next-line-add-newlines nil)
(setq compile-command "make")
(setq suggest-key-bindings nil)
(put 'eval-expression 'disabled nil)
(put 'narrow-to-region 'disabled nil)
(put 'set-goal-column 'disabled nil)
;; Recherche des archives Elisp
(autoload 'format-lisp-code-directory "lispdir" nil t)
(autoload 'lisp-dir-apropos "lispdir" nil t)
(autoload 'lisp-dir-retrieve "lispdir" nil t)
(autoload 'lisp-dir-verify "lispdir" nil t)
;; Mode de verrouillage de police
(defun my-make-face (face colour &optional bold)
"Create a face from a colour and optionally make it bold"
(make-face face)
(copy-face 'default face)
(set-face-foreground face colour)
(if bold (make-face-bold face))
)
(if (eq window-system 'x)
(progn
(my-make-face 'blue "blue")
(my-make-face 'red "red")
(my-make-face 'green "dark green")
(setq font-lock-comment-face 'blue)
(setq font-lock-string-face 'bold)
(setq font-lock-type-face 'bold)
(setq font-lock-keyword-face 'bold)
(setq font-lock-function-name-face 'red)
(setq font-lock-doc-string-face 'green)
(add-hook 'find-file-hooks 'font-lock-auto-mode-select)
(setq baud-rate 1000000)
(global-set-key "\C-cmm" 'menu-bar-mode)
(global-set-key "\C-cms" 'scroll-bar-mode)
(global-set-key [backspace] 'backward-delete-char)
; (global-set-key [delete] 'delete-char)
(standard-display-european t)
(load-library "iso-transl")))
;; X11 ou PC utilisant les ecritures directes a l'ecran
(if window-system
(progn
;; (global-set-key [M-f1] 'hilit-repaint-command)
;; (global-set-key [M-f2] [?\C-u M-f1])
(setq hilit-mode-enable-list
'(not text-mode c-mode c++-mode emacs-lisp-mode lisp-mode
scheme-mode)
hilit-auto-highlight nil
hilit-auto-rehighlight 'visible
hilit-inhibit-hooks nil
hilit-inhibit-rebinding t)
(require 'hilit19)
(require 'paren))
(setq baud-rate 2400) ; For slow serial connections
)
;; Terminal de type TTY
(if (and (not window-system)
(not (equal system-type 'ms-dos)))
(progn
(if first-time
(progn
(keyboard-translate ?\C-h ?\C-?)
(keyboard-translate ?\C-? ?\C-h)))))
;; Sous Unix
(if (not (equal system-type 'ms-dos))
(progn
(if first-time
(server-start))))
;; Add any face changes here
(add-hook 'term-setup-hook 'my-term-setup-hook)
(defun my-term-setup-hook ()
(if (eq window-system 'pc)
(progn
;; (set-face-background 'default "red")
)))
;; Restaure le "desktop" - faire cela le plus tard possible
(if first-time
(progn
(desktop-load-default)
(desktop-read)))
;; Indique que ce fichier a ete lu au moins une fois
(setq first-time nil)
;; Pas besoin de deverminer quoique ce soit maintenant
(setq debug-on-error nil)
;; Tout est fait
(message "All done, %s%s" (user-login-name) ".")
Etendre la palette de langages qu'Emacs comprendMaintenant, Emacs est très bien si vous voulez seulement programmer
dans des langages déjà fournis dans le fichier .emacs
(C, C++, Perl, Lisp et Scheme), mais qu'arrive-t-il si un nouveau langage appelé
whizbang sort, plein d'excitantes fonctionnalités ?
La première chose à faire est de savoir si whizbang est fourni avec
des fichiers de configuration pour Emacs. Ceux-ci se terminent habituellement
par .el, raccourci pour Emacs Lisp.
Par exemple, si whizbang est un logiciel porté FreeBSD, nous pouvons
localiser ces fichiers en faisant
&prompt.user; find /usr/ports/lang/whizbang -name "*.el" -printet les installer en les copiant dans le répertoire Lisp d'Emacs.
Sur FreeBSD 2.1.0-RELEASE, il s'agit de /usr/local/share/emacs/site-lispNDT : Sur FreeBSD 4.2-RELEASE aussi..
Aisni par exemple, si la sortie de la commande find était
/usr/ports/lang/whizbang/work/misc/whizbang.el
nous ferions
&prompt.root; cp /usr/ports/lang/whizbang/work/misc/whizbang.el /usr/local/share/emacs/site-lispEnsuite, nous devons décider quel extension les fichiers source whizbang ont. Disons
qu'il s'agit de fichiers se terminant par .wiz. Nous devons
ajouter une entrée dans notre fichier .emacs pour être sûr
qu'Emacs sera capable d'utiliser les informations dans whizbang.el.
Trouvez l'entrée auto-mode-alist dans
.emacs et ajoutez une ligne pour whizbang, comme :
…>
("\\.lsp$" . lisp-mode)
("\\.wiz$" . whizbang-mode)
("\\.scm$" . scheme-mode)
…>Cela signifie qu'Emacs ira automatiquement dans la fonction
whizbang-mode quand vous éditerez un fichier se terminant
par .wiz.
Juste en-dessous, vous trouverez l'entrée font-lock-auto-mode-list.
Ajoutez whizbang-mode à celle-ci comme ceci :
;; Auto font lock mode
(defvar font-lock-auto-mode-list
(list 'c-mode 'c++-mode 'c++-c-mode 'emacs-lisp-mode 'whizbang-mode 'lisp-mode 'perl-mode 'scheme-mode)
"List of modes to always start in font-lock-mode")Cela signifie qu'Emacs autorisera toujours font-lock-mode
(ie colorisation de la syntaxe) pendant l'édition d'un fichier .wiz.
Et c'est tout ce qui est nécessaire. S'il y a quoique ce soit que
vous voulez de fait automatiquement quand vous ouvrez un fichier
.wiz, vous pouvez ajouter un whizbang-mode hook
(voir my-scheme-mode-hook pour un exemple simple
qui ajoute auto-indent, l'auto-indentation).
Pour aller plus loinBrian Harvey and Matthew Wright
Simply Scheme
MIT 1994.
ISBN 0-262-08226-8Randall Schwartz
Learning Perl
O'Reilly 1993
ISBN 1-56592-042-2Patrick Henry Winston and Berthold Klaus Paul Horn
Lisp (3rd Edition)
Addison-Wesley 1989
ISBN 0-201-08319-1Brian W. Kernighan and Rob Pike
The Unix Programming Environment
Prentice-Hall 1984
ISBN 0-13-937681-XBrian W. Kernighan and Dennis M. Ritchie
The C Programming Language (2nd Edition)
Prentice-Hall 1988
ISBN 0-13-110362-8Bjarne Stroustrup
The C++ Programming Language
Addison-Wesley 1991
ISBN 0-201-53992-6W. Richard Stevens
Advanced Programming in the Unix Environment
Addison-Wesley 1992
ISBN 0-201-56317-7W. Richard Stevens
Unix Network Programming
Prentice-Hall 1990
ISBN 0-13-949876-1