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<!--
     The FreeBSD Documentation Project
     The FreeBSD French Documentation Project

     $FreeBSD$
     Original revision: 1.380
-->

<chapter id="advanced-networking">
  <title>Administration réseau avancée</title>
  &trans.a.fonvieille;

  <sect1 id="advanced-networking-synopsis">
    <title>Synopsis</title>

    <para>Ce chapitre abordera certains nombre de sujets réseau
      avancés.</para>

    <para>Après la lecture de ce chapitre, vous
      connaîtrez:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Les bases sur les passerelles et les routes.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment configurer les périphériques IEEE
	  802.11 et &bluetooth;.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment utiliser &os; en tant que pont
	  (&ldquo;bridge&rdquo;).</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment configurer le démarrage via le
	  réseau pour une machine sans disque dur.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment configurer la translation d'adresse
	  réseau.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment connecter deux ordinateurs via PLIP.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment configurer l'IPv6 sur une machine &os;.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Comment configurer ATM.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <para>Avant de lire ce chapitre, vous devrez:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Comprendre les bases des procédures
	  <filename>/etc/rc</filename>.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Etre familier avec la terminologie réseau de
	  base.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Savoir comment configurer et installer un nouveau noyau
	  &os; (<xref linkend="kernelconfig"/>).</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Savoir comment installer des logiciels tierce-partie
	  (<xref linkend="ports"/>).</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>
  </sect1>

  <sect1 id="network-routing">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Coranth</firstname>
	  <surname>Gryphon</surname>
	  <contrib>Contribution de </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>
    <title>Passerelles et routes</title>

    <indexterm><primary>routage</primary></indexterm>
    <indexterm><primary>passerelles</primary></indexterm>
    <indexterm><primary>sous-réseau</primary></indexterm>
    <para>Pour qu'une machine soit en mesure d'en contacter une autre,
      il faut que soit mis en place un mécanisme qui
      décrive comment aller de l'une &agrave; l'autre.  C'est ce
      que l'on appelle le <firstterm>routage</firstterm>.  Une
      &ldquo;route&rdquo; est définie par une paire d'adresses:
      une &ldquo;destination&rdquo; et une &ldquo;passerelle&rdquo;.
      Cette paire signifie que pour atteindre cette
      <emphasis>destination</emphasis>, vous devez passer par cette
      <emphasis>passerelle</emphasis>.  Il y a trois sortes de
      destination: les machines individuelles, les sous-réseaux,
      et &ldquo;default&rdquo;&mdash;la destination par défaut.
      La route par défaut (&ldquo;default route&rdquo;) est
      utilisée lorsqu'aucune autre route n'est applicable.  Nous
      parlerons un peu plus des routes par défaut par la suite.
      Il existe également trois sortes de passerelles: les
      machines individuelles, les interfaces (aussi appelées
      &ldquo;liens&rdquo;), et les adresses Ethernet matérielles
      (adresses MAC).</para>

    <sect2>
      <title>Un exemple</title>

      <para>Pour illustrer différents aspects du routage,
	nous utiliserons l'exemple suivant, qui est produit par la
	commande <command>netstat</command>:</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>netstat -r</userinput>
Routing tables

Destination      Gateway            Flags     Refs     Use     Netif Expire

default          outside-gw         UGSc       37      418      ppp0
localhost        localhost          UH          0      181       lo0
test0            0:e0:b5:36:cf:4f   UHLW        5    63288       ed0     77
10.20.30.255     link#1             UHLW        1     2421
example.com      link#1             UC          0        0
host1            0:e0:a8:37:8:1e    UHLW        3     4601       lo0
host2            0:e0:a8:37:8:1e    UHLW        0        5       lo0 =>
host2.example.com link#1             UC          0        0
224              link#1             UC          0        0</screen>

      <indexterm><primary>route par défaut</primary></indexterm>
      <para>Les deux premières lignes définissent la
	route par défaut (dont nous parlerons dans la <link
	linkend="network-routing-default">section suivante</link>) et la
	route <hostid>localhost</hostid>.</para>

      <indexterm><primary>interface en boucle</primary></indexterm>
      <para>L'interface (colonne <literal>Netif</literal>) qu'il est
	indiqué d'utiliser pour <literal>localhost</literal> est
	<devicename>lo0</devicename>, aussi appelée interface
	&ldquo;loopback&rdquo;&mdash;en boucle.  Ce qui veut dire que
	tout le trafic vers cette destination doit rester interne, au
	lieu d'être envoyé sur le réseau local,
	puisqu'il reviendra de toute façon &agrave; son point de
	départ.</para>

      <indexterm>
	<primary>Ethernet</primary>
	<secondary>adresse MAC</secondary>
      </indexterm>
      <para>Ce qui se remarque ensuite, ce sont les adresses
	commençant par <hostid role="mac">0:e0:</hostid>.  Ce
	sont les adresses Ethernet matérielles, qui sont
	également connues sous le nom d'adresses MAC.  &os;
	reconnaîtra automatiquement toute machine
	(<hostid>test0</hostid> dans l'exemple) sur le réseau
	local Ethernet et ajoutera une route vers cette machine,
	directement via l'interface Ethernet
	<devicename>ed0</devicename>.  Il y a aussi un délai
	(colonne <literal>Expire</literal>) associé &agrave; ce
	type de route, qui est utilisé si l'on entend plus parler
	de cette machine pendant un laps de temps précis.  Quand
	cela arrive, la route vers cette machine est automatiquement
	supprimée.  Ces machines sont identifiées par un
	mécanisme appelé RIP (&ldquo;Routing Information
	Protocol&rdquo;&mdash;protocole d'information de routage), qui
	met en place des routes vers les machines locales en
	déterminant le chemin le plus court.</para>

      <indexterm><primary>sous-réseau</primary></indexterm>
      <para>&os; ajoutera également des routes de
	sous-réseau pour le sous-réseau local (<hostid
	role="ipaddr">10.20.30.255</hostid> est l'adresse de diffusion
	pour le sous-réseau <hostid
	role="ipaddr">10.20.30</hostid>, et <hostid
	role="domainname">example.com</hostid> est le nom de domaine
	associé &agrave; ce sous-réseau).  La
	dénomination <literal>link#1</literal> fait
	référence &agrave; la première carte
	Ethernet de la machine.  Vous constaterez qu'il n'y a pas
	d'autre interface associée &agrave; ces routes.</para>

      <para>Ces deux types de routes (vers les machines du
	réseau local et les sous-réseaux locaux) sont
	automatiquement configurés par un &ldquo;daemon&rdquo;
	appelé <application>routed</application>.  S'il ne
	tourne pas, alors seules les routes définies comme
	statiques (i.e. explicitement définies)
	existeront.</para>

      <para>La ligne <literal>host1</literal> fait
	référence &agrave; votre machine, qui est
	identifiée par l'adresse Ethernet.  Puisque nous sommes
	l'émetteur, &os; sait qu'il faut utiliser l'interface
	en &ldquo;boucle&rdquo; (<devicename>lo0</devicename>)
	plutôt que d'envoyer les données sur l'interface
	Ethernet.</para>

      <para>Les deux lignes <literal>host2</literal> montrent ce qui
	se passe quand on utilise un alias avec &man.ifconfig.8;
	(lisez la section sur l'Ethernet pour savoir pour quelles
	raisons on peut vouloir cela).  Le symbole
	<literal>=&gt;</literal> qui suit l'interface
	<devicename>lo0</devicename> indique que non seulement nous
	utilisons l'interface en &ldquo;boucle&rdquo; (puisque cette
	adresse correspond également &agrave; la machine
	locale), mais que c'est plus spécifiquement un alias.
	Ce type de route n'apparaît que sur la machine pour
	laquelle est défini l'alias; sur toutes les autres
	machines du réseau local il n'y aura q'une ligne
	<literal>link#1</literal> pour cette machine.</para>

      <para>La dernière ligne (le sous-réseau
	destinataire <hostid role="ipaddr">224</hostid>) concerne le
	multicasting (diffusion pour plusieurs destinataires), qui
	sera abordé dans une autre section.</para>

      <para>Et enfin, diverses caractéristiques de chaque route
	sont indiquées dans la colonne <literal>Flags</literal>
	(indicateurs).  Ci-dessous, une courte table présente
	certains de ces indicateurs et leur signification:</para>

      <informaltable frame="none" pgwide="1">
	<tgroup cols="2">
	  <colspec colwidth="1*"/>
	  <colspec colwidth="4*"/>

	  <tbody>
	    <row>
	      <entry>U</entry>
	      <entry>Active (&ldquo;Up&rdquo;): la route est
		active.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>H</entry>
	      <entry>Machine (&ldquo;Host&rdquo;): la destination de
		la route est une machine.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>G</entry>
	      <entry>Passerelle (&ldquo;Gateway&rdquo;): envoyer tout
		ce qui concerne cette destination sur la machine
		distante indiquée, qui déterminera
		&agrave; qui transmettre ensuite.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>S</entry>
	      <entry>Statique (&ldquo;Static&rdquo;): cette route a
		été configurée manuellement et non
		pas générée automatiquement par le
		système.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>C</entry>
	      <entry>Clone: génère une nouvelle route
		sur la base de celle-ci pour les machines auxquelles
		nous nous connectons.  Ce type de route est normalement
		utilisé pour les réseaux locaux.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>W</entry>
	      <entry>Clonée (&ldquo;WasCloned&rdquo;): cette
		route a été auto-configurée (Clone)
		&agrave; partir d'une route pour le réseau
		local.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>L</entry>
	      <entry>Lien (&ldquo;Link&rdquo;): la route fait
		référence &agrave; une adresse
		matérielle Ethernet.</entry>
	    </row>
	  </tbody>
	</tgroup>
      </informaltable>
    </sect2>

    <sect2 id="network-routing-default">
      <title>Routes par défaut</title>

      <indexterm><primary>route par défaut</primary></indexterm>
      <para>Quand le système local doit établir une
	connexion avec une machine distante, il consulte la table de
	routage pour voir s'il existe déj&agrave; une route
	connue.  Si la machine distante appartient &agrave; un
	sous-réseau auquel le système sait se connecter
	(routes clonées), alors le système vérifie
	s'il peut se connecter via cette interface.</para>

      <para>Si toutes les routes connues échouent, il reste
	alors au système une dernière option: la route
	par &ldquo;défaut&rdquo;.  Cette route est un type
	particulier de route passerelle (c'est
	généralement la seule du système), et est
	toujours marquée avec un <literal>c</literal> dans le
	champ des indicateurs.  Pour les machines du réseau
	local, cette passerelle est définie avec la machine qui
	est directement connectée au monde extérieur
	(que ce soit par une liaison PPP, DSL, cable, T1, ou toute
	autre interface réseau).</para>

      <para>Si vous configurez la route par défaut sur une
	machine qui fonctionne comme passerelle vers le monde
	extérieur, alors la route par défaut sera la
	passerelle de votre Fournisseur d'Accès &agrave;
	Internet (FAI).</para>

      <para>Examinons un exemple de route par défaut.  Voici
	une configuration classique:</para>

      <mediaobject>
	<imageobject>
	  <imagedata fileref="advanced-networking/net-routing"/>
	</imageobject>

	<textobject>
	  <literallayout class="monospaced">
[Local2]  &lt;--ether--&gt;  [Local1]  &lt;--PPP--&gt; [FAI-Serv]  &lt;--ether--&gt;  [T1-GW]
      </literallayout>
	</textobject>
      </mediaobject>

      <para>Les machines <hostid>Local1</hostid> et
	<hostid>Local2</hostid> sont sur votre site.
	<hostid>Local1</hostid> est connectée au serveur du FAI
	via une liaison PPP par modem.  Ce serveur PPP est
	connecté par l'intermédiaire d'un réseau
	local &agrave; un autre ordinateur passerelle relié au
	point d'entrée Internet du FAI.</para>

      <para>Les routes par défaut sur chacune de vos machines
	seront:</para>

      <informaltable frame="none" pgwide="1">
	<tgroup cols="3">
	  <thead>
	    <row>
	      <entry>Machine</entry>
	      <entry>Passerelle par défaut</entry>
	      <entry>Interface</entry>
	    </row>
	  </thead>

	  <tbody>
	    <row>
	      <entry>Local2</entry>
	      <entry>Local1</entry>
	      <entry>Ethernet</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>Local1</entry>
	      <entry>T1-GW</entry>
	      <entry>PPP</entry>
	    </row>
	  </tbody>
	</tgroup>
      </informaltable>

      <para>Une question qui revient souvent est &ldquo;Pourquoi
	(ou comment) définir <hostid>T1-GW</hostid> comme
	passerelle par défaut pour <hostid>Local1</hostid>,
	plutôt que le serveur du FAI auquel elle est
	connectée?&ldquo;.</para>

      <para>Rappelez-vous, puisque l'interface PPP utilise, de votre
	côté de la connexion, une adresse IP du
	réseau local du FAI, les routes vers toute autre
	machine du réseau local du FAI seront automatiquement
	générées.  Par conséquent vous
	savez déj&agrave; comment atteindre la machine
	<hostid>T1-GW</hostid>, il n'y a donc pas besoin
	d'étape intermédiaire qui passe par le serveur
	du FAI.</para>

      <para>Il est habituel d'attribuer l'adresse <hostid
	role="ipaddr">X.X.X.1</hostid> &agrave; la passerelle sur
	votre réseau local.  Donc (dans notre exemple), si
	votre espace d'adresse de classe C local était <hostid
	role="ipaddr">10.20.30</hostid> et que votre FAI utilisait
	l'espace <hostid role="ipaddr">10.9.9</hostid>, alors les
	routes par défaut seraient:</para>

      <informaltable frame="none" pgwide="1">
	<tgroup cols="2">
	  <thead>
	    <row>
	      <entry>Machine</entry>
	      <entry>Route par défaut</entry>
	    </row>
	  </thead>
	  <tbody>
	    <row>
	      <entry>Local2 (10.20.30.2)</entry>
	      <entry>Local1 (10.20.30.1)</entry>
	    </row>
	    <row>
	      <entry>Local1 (10.20.30.1, 10.9.9.30)</entry>
	      <entry>T1-GW (10.9.9.1)</entry>
	    </row>
	  </tbody>
	</tgroup>
      </informaltable>

      <para>Vous pouvez aisément définir la route par
	défaut via le fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename>.  Dans notre exemple, sur la
	machine <hostid>Local2</hostid>, nous avons ajouté la
	ligne suivante dans <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

      <programlisting>defaultrouter="10.20.30.1"</programlisting>

      <para>Il est également possible de faire directement cela
	&agrave; partir de la ligne de commande avec la commande
	&man.route.8;:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>route add default 10.20.30.1</userinput></screen>

      <para>Pour plus d'informations sur la manipulation &agrave; la
	main des tables de routage réseau, consultez la page de
	manuel &man.route.8;.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Machines sur deux réseaux</title>

      <indexterm><primary>machines sur deux réseaux</primary></indexterm>
      <para>Il y a un autre type de configuration dont il faut parler,
	c'est celle d'une machine qui est connectée &agrave; deux
	réseaux différents.  Techniquement, toute machine
	servant de passerelle (comme dans l'exemple ci-dessus, en
	utilisant une connexion PPP) est une machine sur deux
	réseaux.  Mais ce terme n'est normalement utilisé
	que pour faire référence &agrave; une machine qui
	est sur deux réseaux locaux différents.</para>

      <para>Selon le cas, la machine dispose de deux cartes Ethernet,
	ayant chacune une adresse sur des sous-réseaux
	séparés.  Alternativement, la machine peut ne
	disposer que d'une seule carte Ethernet, et utiliser des alias
	avec &man.ifconfig.8;.  Le premier cas correspond &agrave;
	l'utilisation de deux réseaux Ethernet physiquement
	séparés, le deuxième cas est
	employé s'il n'y a qu'un seul réseau physique
	mais deux sous-réseaux logiquement distincts.</para>

      <para>Dans les deux cas, les tables de routage sont
	définies de telle sorte que chaque sous-réseau
	sache que cette machine est la passerelle (route entrante)
	vers l'autre sous-réseau.  Cette configuration,
	où la machine sert de routeur entre les deux
	sous-réseaux, est souvent utilisée quand il faut
	mettre en place un dispositif de sécurité:
	filtrage de paquets ou coupe-feu, dans l'une ou dans les deux
	directions.</para>

      <para>Si vous voulez que cette machine transmette
	réellement les paquets entre les deux interfaces, vous
	devez demander &agrave; &os; d'activer cette
	fonctionnalité.  Lisez la section suivante pour plus de
	détails sur comment faire cela.</para>
    </sect2>

    <sect2 id="network-dedicated-router">
      <title>Mettre en place un routeur</title>

      <indexterm><primary>routeur</primary></indexterm>

      <para>Un routeur est un système qui transmet les paquets
	d'une interface &agrave; une autre.  Les standards de
	l'Internet et de bons principes d'ingénierie
	empêchent le projet &os; d'activer cette fonction par
	défaut sous &os;.  Vous pouvez l'activer en
	positionnant &agrave; <literal>YES</literal> la variable
	suivante du fichier &man.rc.conf.5;:</para>

      <programlisting>gateway_enable=YES          # Set to YES if this host will be a gateway</programlisting>

      <para>Cette option fixera la variable &man.sysctl.8;
	<varname>net.inet.ip.forwarding</varname> &agrave; la valeur
	<literal>1</literal>.  Si vous devez arrêter
	temporairement le routage, vous pouvez positionner la variable
	momentanément &agrave; <literal>0</literal>.</para>

      <para>Votre nouveau routeur aura besoin de route pour savoir
	où envoyer le trafic.  Si votre réseau est
	suffisamment simple vous pouvez utiliser des routes statiques.
	&os; est également fourni avec le &ldquo;daemon&rdquo;
	de routage BSD standard &man.routed.8;, qui comprend et
	utilise les protocoles RIP (version 1 est 2) et IRDP.  Le
	support de BGP v4, OSPF v2, et d'autres protocoles de routage
	sophistiqué est disponible avec le logiciel <filename
	role="package">net/zebra</filename>.  Des produits commerciaux
	comme <application>&gated;</application> sont également
	disponibles comme solutions avancées de routage.</para>

<indexterm><primary>BGP</primary></indexterm>
<indexterm><primary>RIP</primary></indexterm>
<indexterm><primary>OSPF</primary></indexterm>
    </sect2>

    <sect2>
      <sect2info>
	<authorgroup>
	  <author>
	    <firstname>Al</firstname>
	    <surname>Hoang</surname>
	    <contrib>Contribution de </contrib>
	  </author>
	</authorgroup>
      </sect2info>
      <!-- Feb 2004 -->
      <title>Configurarion des routes statiques</title>

      <sect3>
	<title>Configuration manuelle</title>

	<para>Supposons que nous avons un réseau comme
	  celui-ci:</para>

	<mediaobject>
	  <imageobject>
	    <imagedata fileref="advanced-networking/static-routes"/>
	  </imageobject>

	  <textobject>
	<literallayout class="monospaced">
    INTERNET
      | (10.0.0.1/24) Routeur Internet
      |
      |Interface xl0
      |10.0.0.10/24
   +------+
   |      | RouteurA
   |      | (passerelle FreeBSD)
   +------+
      | Interface xl1
      | 192.168.1.1/24
      |
  +--------------------------------+
   Réseau interne 1    | 192.168.1.2/24
                       |
                   +------+
                   |      | RouteurB
                   |      |
                   +------+
                       | 192.168.2.1/24
                       |
                     Réseau interne 2
	</literallayout>
	  </textobject>
	</mediaobject>

	<para>Dans ce scénario, <hostid>RouteurA</hostid> est
	  notre machine &os; qui joue le rôle de routeur pour
	  l'Internet.  Elle a une route par défaut vers <hostid
	  role="ipaddr">10.0.0.1</hostid> qui permet de se connecter
	  au reste du monde extérieur.  Nous supposerons que la
	  machine <hostid>RouteurB</hostid> est correctement
	  configurée et sait comment transmettre vers n'importe
	  quelle destination (D'après notre schéma c'est
	  relativement simple.  Ajoutez juste une route par
	  défaut sur <hostid>RouteurB</hostid> en utilisant
	  <hostid role="ipaddr">192.168.1.1</hostid> comme
	  passerelle).</para>

	<para>Si nous regardons la table de routage de
	  <hostid>RouteurA</hostid> nous verrions quelque chose
	  comme:</para>

	<screen>&prompt.user; <userinput>netstat -nr</userinput>
Routing tables

Internet:
Destination        Gateway            Flags    Refs      Use  Netif  Expire
default            10.0.0.1           UGS         0    49378    xl0
127.0.0.1          127.0.0.1          UH          0        6    lo0
10.0.0/24          link#1             UC          0        0    xl0
192.168.1/24       link#2             UC          0        0    xl1</screen>

	<para>Avec la table de routage actuelle,
	  <hostid>RouteurA</hostid> ne sera pas en mesure d'atteindre
	  notre réseau interne 2.  Elle ne dispose pas de route
	  pour <hostid role="ipaddr">192.168.2.0/24</hostid>.  Une
	  manière de résoudre cela est d'ajouter
	  manuellement la route.  La commande suivante ajouterait le
	  réseau interne 2 &agrave; la table de routage de
	  <hostid>RouteurA</hostid> en utilisant <hostid
	  role="ipaddr">192.168.1.2</hostid> comme point
	  intermédiaire:</para>

	<screen>&prompt.root; <userinput>route add -net 192.168.2.0/24 192.168.1.2</userinput></screen>

	<para>Maintenant <hostid>RouteurA</hostid> peut joindre
	  n'importe quelle machine du réseau <hostid
	  role="ipaddr">192.168.2.0/24</hostid>.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Configuration persistante</title>

	<para>L'exemple précédent est parfait pour
	  configurer une route statique sur un système en
	  fonctionnement.  Cependant, le problème est que
	  l'information de routage ne sera pas conservée si
	  vous redémarrez votre machine &os;.  L'addition d'une
	  route statique doit se faire dans votre fichier
	  <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

	<programlisting># Add Internal Net 2 as a static route
static_routes="internalnet2"
route_internalnet2="-net 192.168.2.0/24 192.168.1.2"</programlisting>

	<para>La variable <literal>static_routes</literal> est une
	  liste de chaîne de caractères
	  séparées par une espace.  Chaque chaîne
	  fait référence &agrave; un nom de route.  Dans
	  notre exemple nous avons qu'une seule chaîne dans
	  <literal>static_routes</literal>.  Cette chaîne est
	  <replaceable>internalnet2</replaceable>.  Nous ajoutons
	  ensuite une variable de configuration appelée
	  <literal>route_<replaceable>internalnet2</replaceable></literal>
	  dans laquelle nous mettons tous les paramètres de
	  configuration que nous passerions &agrave; la commande
	  &man.route.8;.  Pour nous exemple précédent
	  nous aurions utilisé la commande:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>route add -net 192.168.2.0/24 192.168.1.2</userinput></screen>

	  <para>nous avons donc besoin de <literal>"-net 192.168.2.0/24
	    192.168.1.2"</literal>.</para>

	<para>Comme cela a été précisé,
	  nous pouvons avoir plus d'une chaîne dans la variable
	  <literal>static_routes</literal>.  Cela nous permet de
	  créer plusieurs routes statiques.  Les lignes
	  suivantes donnent un exemple d'ajout de routes statiques
	  pour les réseaux <hostid
	  role="ipaddr">192.168.0.0/24</hostid> et <hostid
	  role="ipaddr">192.168.1.0/24</hostid> sur un routeur
	  imaginaire:</para>

        <programlisting>static_routes="net1 net2"
route_net1="-net 192.168.0.0/24 192.168.0.1"
route_net2="-net 192.168.1.0/24 192.168.1.1"</programlisting>
      </sect3>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Propagation de route</title>
      <indexterm><primary>propagation de route</primary></indexterm>

      <para>Nous avons déj&agrave; expliqué comment
	définir nos routes vers le monde extérieur, mais
	pas comment le monde extérieur apprend &agrave; nous
	localiser.</para>

      <para>Nous savons déj&agrave; que les tables de routages
	peuvent être renseignées pour que tout le trafic
	pour un espace d'adresses donné (dans nos exemples, un
	sous-réseau de classe C) soit envoyé &agrave;
	une machine précise de ce réseau, qui
	transmettra les paquets entrants.</para>

      <para>Lorsqu'il attribue un espace d'adresses &agrave; votre
	site, votre fournisseur d'accès définira ses
	tables de routage de sorte que tout le trafic destiné
	&agrave; votre sous-réseau vous soit envoyé sur
	votre liaison PPP.  Mais comment les sites &agrave; l'autre
	bout du pays savent-ils qu'ils doivent passer par votre
	fournisseur d'accès?</para>

      <para>Il existe un mécanisme (assez semblable au
	système d'information distribué du DNS) qui
	conserve un enregistrement de tous les espaces d'adresses
	affectés, et définit leur point de connexion
	&agrave; la dorsale Internet (&ldquo;backbone&rdquo;).  La
	&ldquo;dorsale&rdquo; comprend les liaisons principales qui
	véhiculent le trafic Internet &agrave; travers le pays
	et le monde entier.  Chaque machine de la dorsale dispose
	d'une copie de l'ensemble des tables maîtresses qui
	aiguillent le trafic pour un réseau donné vers
	le transporteur correspondant de la dorsale, et de l&agrave;
	par l'intermédiaire de fournisseurs d'accès
	successifs, jusqu'&agrave; atteindre votre
	réseau.</para>

      <para>C'est le rôle de votre fournisseur d'accès
	d'annoncer aux sites de la dorsale qu'il est le point de
	connexion (et par conséquent la route entrante) pour
	votre site.  C'est ce que l'on appelle la propagation de
	route.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>En cas de problème</title>
      <indexterm>
	<primary><command>traceroute</command></primary>
      </indexterm>
      <para>Il se peut qu'il y ait parfois un problème avec la
	propagation de route et que certains sites ne puissent vous
	atteindre.  La commande probablement la plus utile pour
	déterminer où une route est défaillante est
	la commande &man.traceroute.8;.  Elle est également utile
	si vous n'arrivez pas &agrave; vous connecter &agrave; une
	machine distante (i.e.  lorsque &man.ping.8;
	échoue).</para>

      <para>La commande &man.traceroute.8; prend comme
	paramètre le nom de la machine distante avec laquelle
	vous essayez d'établir une connexion.  Elle vous
	donnera la liste de passerelles intermédiaires
	jusqu'&agrave; la machine cible, ou jusqu'&agrave; ce qu'il
	n'y ait plus de connexion.</para>

      <para>Pour plus d'informations, consultez la page de manuel de
	&man.traceroute.8;.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Routage multicast</title>
      <indexterm>
	<primary>routage multicast</primary>
      </indexterm>
      <indexterm>
	<primary>options du noyau</primary>
	<secondary>MROUTING</secondary>
      </indexterm>
      <para>&os; supporte nativement les applications et le routage
	multicast (diffusion pour plusieurs destinataires).  Les
	applications multicast ne nécessitent pas de
	configuration spécifique de &os;,
	généralement, elles fonctionneront directement.
	Le routage multicast demande &agrave; ce que le support soit
	compilé dans le noyau:</para>

      <programlisting>options MROUTING</programlisting>

      <para>De plus, le &ldquo;daemon&rdquo; de routage multicast,
	&man.mrouted.8; doit être configuré par
	l'intermédiaire du fichier
	<filename>/etc/mrouted.conf</filename> pour mettre en place
	des tunnels et le protocole <acronym>DVMRP</acronym>.  Plus de détails sur
	la configuration du routage multicast peuvent être
	trouvés dans la page de manuel de
	&man.mrouted.8;.</para>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-wireless">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Eric</firstname>
	  <surname>Anderson</surname>
	  <contrib>Ecrit par </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>
    <title>Réseau sans fil</title>

    <indexterm><primary>réseau sans fil</primary></indexterm>
    <indexterm>
      <primary>802.11</primary>
      <see>réseau sans fil</see>
    </indexterm>

    <sect2>
      <title>Introduction</title>

      <para>Il peut être très utile de pouvoir utiliser
	un micro-ordinateur sans le désagrément
	d'être constamment relié &agrave; un câble
	réseau.  &os; peut être utilisé comme
	client sans fil, et même comme &ldquo;point
	d'accès&rdquo; sans fil.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Modes de fonctionnement des systèmes sans
	fils</title>

      <para>Il existe deux manières différentes de
	configurer les périphériques sans fil 802.11:
	les modes BSS et IBSS.</para>

      <sect3>
	<title>Mode BSS</title>

	<para>Le mode BSS est le mode généralement
	  utilisé.  Le mode BSS est également
	  appelé mode infrastructure.  Dans ce mode, plusieurs
	  points d'accès sans fils sont connectés
	  &agrave; un réseau câblé.  Chaque
	  réseau sans fil possède son propre nom.  Ce
	  nom est ce que l'on appelle le &ldquo;SSID&rdquo; du
	  réseau.</para>

	<para>Les clients sans fils se connectent &agrave; ces points
	  d'accès sans fils.  La norme IEEE 802.11
	  définie le protocole que les réseaux sans fils
	  utilisent pour les connexions.  Un client sans fil peut
	  être attaché &agrave; un réseau
	  particulier quand un SSID est fixé.  Un client peut
	  s'attacher &agrave; n'importe quel réseau en ne
	  définissant pas explicitement de SSID.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Mode IBSS</title>

	<para>Le mode IBSS, également appelé mode
	  &ldquo;ad-hoc&rdquo;, est conçu pour les connexions
	  point &agrave; point.  Il existe en fait deux types de mode
	  ad-hoc.  Le premier est le mode IBSS, également
	  appelé mode ad-hoc ou IEEE ad-hoc.  Ce mode est
	  défini par les normes IEEE 802.11.  Le
	  deuxième mode est appelé ad-hoc démo ou
	  encore mode ad-hoc Lucent (et parfois, ce qui prête
	  &agrave; confusion, mode ad-hoc).  C'est l'ancien mode
	  ad-hoc pré-standard 802.11 et ne devrait être
	  utilisé qu'avec d'anciennes installations.  Nous ne
	  parlerons pas des modes ad-hoc dans ce qui suit.</para>
      </sect3>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Mode infrastructure</title>

      <sect3>
	<title>Points d'accès</title>

	<para>Un point d'accès est un
	  périphérique sans fil qui permet &agrave; un
	  ou plusieurs clients sans fils d'utiliser ce
	  périphérique comme un hub.  Quand ils
	  utilisent un point d'accès, tous les clients
	  communiquent par l'intermédiaire de ce point
	  d'accès.  Plusieurs points d'accès sont
	  souvent utilisés pour couvrir
	  l'intégralité d'une zone géographique
	  comme une maison, une entreprise, ou un parc avec un
	  réseau sans fil.</para>

	<para>Les points d'accès ont généralement
	  plusieurs connexions réseaux: la carte réseaux
	  sans fil, et une ou plusieurs cartes réseaux Ethernet
	  pour les connexions avec le reste du réseau.</para>

	<para>Les points d'accès peuvent être
	  achetés tout fait, ou vous pouvez construire le votre
	  avec &os; et une carte réseau sans fil
	  supportée.  De nombreux constructeurs proposent des
	  points d'accès et des cartes réseaux sans fils
	  avec diverses fonctionnalités.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Construire un point d'accès avec &os;</title>
	<indexterm>
	  <primary>réseau sans fil</primary>
	  <secondary>point d'accès</secondary>
	</indexterm>

	<sect4>
	  <title>Pré-requis</title>

	  <para>En vue de mettre en place un point d'accès sans
	    fil sous &os;, vous avez besoin d'une carte réseau
	    sans fil compatible.  Actuellement seule les cartes
	    basées sur le circuit Prism sont supportées.
	    Vous aurez également besoin d'une carte
	    réseau câblée supportée par
	    &os; (cela ne devrait pas être difficile &agrave;
	    trouver, &os; supporte de nombreuses cartes).  Dans le
	    cadre de cette section, nous supposerons que le trafic
	    passera par un pont entre la carte sans fil et le
	    réseau relié &agrave; la carte réseau
	    classique.</para>

	  <para>Le mode point d'accès implémenté
	    par &os; fonctionne mieux avec certaines versions de
	    firmware.  Les cartes utilisant un circuit Prism 2
	    devraient utiliser un firmware 1.3.4 ou plus
	    récent.  Les cartes Prism 2.5 et Prism 3 devraient
	    utiliser la version 1.4.9.  Des versions de firmware plus
	    anciennes pourront ne pas fonctionner correctement.
	    Actuellement, la seule manière de mettre &agrave;
	    jour vos cartes est d'utiliser les outils de mise &agrave;
	    jour du firmware pour &windows; disponibles auprès
	    du constructeur de votre carte.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Configuration</title>

	  <para>Assurez-vous tout d'abord que votre système
	    voit la carte réseau sans fil:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig -a</userinput>
wi0: flags=8843&lt;UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
	inet6 fe80::202:2dff:fe2d:c938%wi0 prefixlen 64 scopeid 0x7
	inet 0.0.0.0 netmask 0xff000000 broadcast 255.255.255.255
	ether 00:09:2d:2d:c9:50
	media: IEEE 802.11 Wireless Ethernet autoselect (DS/2Mbps)
	status: no carrier
	ssid ""
	stationname "FreeBSD Wireless node"
	channel 10 authmode OPEN powersavemode OFF powersavesleep 100
	wepmode OFF weptxkey 1</screen>

	  <para>Ne vous préoccupez pas des détails,
	    verifiez juste que s'affiche quelque chose qui vous
	    indique qu'une carte réseau sans fil est
	    installée.  Si vous avez des problèmes
	    &agrave; voir l'interface réseau sans fil
	    correspondante, et que vous utilisez une carte de type PC
	    Card, vous devriez consultez les pages de manuel
	    &man.pccardc.8; et &man.pccardd.8; pour plus
	    d'information.</para>

	  <para>Ensuite, vous devrez charger un module afin de mettre
	    en place la partie de &os; faisant office de pont pour le
	    point d'accès.  Pour charger le module
	    &man.bridge.4;, exécutez la commande
	    suivante:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>kldload bridge</userinput></screen>

	  <para>Vous ne devriez pas voir apparaître de message
	    d'erreur lors du chargement du module.  Si ce n'est pas le
	    cas, vous devrez peut-être compiler le support
	    &man.bridge.4; dans votre noyau.  La section sur le <link
	    linkend="network-bridging">Bridging</link> de ce manuel
	    devrait pouvoir vous aider dans cette tâche.</para>

	  <para>Maintenant que cette partie est assurée, nous
	    devons dire &agrave; &os; entre quelles interface le pont
	    doit être installé.  Nous effectuons cette
	    configuration en utilisant &man.sysctl.8;:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge.enable=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge.config="wi0 xl0"</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.inet.ip.forwarding=1</userinput></screen>

	  <para>Sous les versions antérieures &agrave; la 5.2,
	    vous devez utiliser &agrave; la place les options
	    suivantes:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge_cfg="wi0,xl0"</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.inet.ip.forwarding=1</userinput></screen>

	  <para>Il est maintenant possible de configurer la carte.  La
	    commande suivante positionnera la carte en mode point
	    d'accès:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 ssid <replaceable>my_net</replaceable> channel 11 media DS/11Mbps mediaopt hostap up stationname "<replaceable>FreeBSD AP</replaceable>"</userinput></screen>

	  <para>La ligne &man.ifconfig.8; active l'interface
	    <devicename>wi0</devicename>, fixe son paramètre
	    SSID &agrave; la valeur <replaceable>my_net</replaceable>,
	    et fixe le nom de station &agrave; <replaceable>FreeBSD
	    AP</replaceable>.  L'option <option>media
	    DS/11Mbps</option> positionne la carte dans le mode 11Mbps
	    et est nécessaire pour que le paramètre
	    <option>mediaopt</option> soit pris en compte.  L'option
	    <option>mediaopt hostap</option> place l'interface dans le
	    mode point d'accès.  L'option <option>channel
	    11</option> fixe le canal 802.11b &agrave; employer.  La
	    page de manuel &man.wicontrol.8; donne les options de
	    canaux valides en fonction de votre zone
	    géographique.</para>

	  <para>Vous devez maintenant disposer d'un point
	    d'accès opérationnel et en fonctionnement.
	    Vous êtes encouragés &agrave; lire les pages
	    de manuel &man.wicontrol.8;, &man.ifconfig.8;, et
	    &man.wi.4; pour plus d'amples informations.</para>

	  <para>Il est également conseillé de lire la
	    section qui suit sur le chiffrage.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Information d'état</title>

	  <para>Une fois que le point d'accès est
	    configuré et opérationnel, les
	    opérateurs voudront voir quels clients sont
	    associés avec le point d'accès.  A n'importe
	    quel instant, l'opérateur pourra taper:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>wicontrol -l</userinput>
1 station:
00:09:b7:7b:9d:16  asid=04c0, flags=3&lt;ASSOC,AUTH&gt;, caps=1&lt;ESS&gt;, rates=f&lt;1M,2M,5.5M,11M&gt;, sig=38/15</screen>

	  <para>Ceci nous montre qu'une station est associée,
	    ainsi que son paramétrage.  Les informations
	    indiquées concernant le signal devraient être
	    utilisées uniquement comme une indication relative
	    sur sa puissance.  Sa conversion en dBm ou tout autre
	    unité varie en fonction des différentes
	    versions de firmware.</para>
	</sect4>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Clients</title>

	<para>Un client sans fil est un système qui se connecte
	  &agrave; un point d'accès ou un autre client
	  directement.</para>

	<para>Typiquement, les clients sans fils disposent d'une seule
	  interface réseau, la carte réseau sans
	  fil.</para>

	<para>Il existe quelques manières différentes de
	  configurer un client sans fil.  Elles sont basées sur
	  les différents modes sans fils,
	  généralement les modes BSS (mode
	  infrastructure, qui nécessite un point
	  d'accès), et IBSS (mode ad-hoc, ou mode point
	  &agrave; point).  Dans notre exemple, nous utiliserons le
	  plus populaire des deux, le mode BSS, pour discuter avec un
	  point d'accès.</para>

	<sect4>
	  <title>Pré-requis</title>

	  <para>Il n'y a qu'un seul pré-requis pour configurer
	    &os; comme client sans fil.  Vous aurez besoin d'une carte
	    sans fil supportée par &os;.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Configurer un client sans fil &os;</title>

	  <para>Avant de commencer, vous aurez besoin de
	    connaître certaines choses concernant le
	    réseau sans fil auquel vous désirez vous
	    connecter.  Dans cet exemple, nous rejoignons un
	    réseau ayant pour nom
	    <replaceable>my_net</replaceable>, et avec le chiffrage
	    des liaisons désactivé.</para>

	  <note>
	    <para>Dans cet exemple, nous n'utilisons pas le chiffrage
	      des liaisons, ce qui est une situation dangereuse.  Dans
	      la section suivante, nous verrons comment activer le
	      chiffrage, pourquoi il est important de le faire, et
	      pourquoi certaines technologies de chiffrage ne vous
	      protégerons pas complètement.</para>
	  </note>

	  <para>Assurez-vous que votre carte est reconnue par
	    &os;:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig -a</userinput>
wi0: flags=8843&lt;UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
	inet6 fe80::202:2dff:fe2d:c938%wi0 prefixlen 64 scopeid 0x7
	inet 0.0.0.0 netmask 0xff000000 broadcast 255.255.255.255
	ether 00:09:2d:2d:c9:50
	media: IEEE 802.11 Wireless Ethernet autoselect (DS/2Mbps)
	status: no carrier
	ssid ""
	stationname "FreeBSD Wireless node"
	channel 10 authmode OPEN powersavemode OFF powersavesleep 100
	wepmode OFF weptxkey 1</screen>

	  <para>Maintenant, nous pouvons configurer la carte suivant
	    les paramètres de notre réseau:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 inet <replaceable>192.168.0.20</replaceable> netmask <replaceable>255.255.255.0</replaceable> ssid <replaceable>my_net</replaceable></userinput></screen>

	  <para>Remplacez <hostid role="ipaddr">192.168.0.20</hostid>
	    et <hostid role="netmask">255.255.255.0</hostid> avec une
	    adresse IP ainsi qu'un masque de sous-réseau
	    valides de votre réseau câblé.
	    Rappelez-vous, notre point d'accès joue le
	    rôle de pont entre le réseau sans fil et le
	    réseau câblé, il apparaîtra aux
	    autres cartes sur votre réseau que vous êtes
	    sur le même réseau câblé.</para>

	  <para>Une fois cela effectué, vous devriez être
	    en mesure d'utiliser &man.ping.8; pour atteindre les
	    machines sur le réseau câblé de la
	    même façon que si vous étiez
	    connecté en utilisant un câble réseau
	    standard.</para>

	  <para>Si vous rencontrez des problèmes avec votre
	    connexion sans fil, vérifiez que vous êtes
	    associé&mdash;&ldquo;associated&rdquo;
	    (connecté) avec le point d'accès:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0</userinput></screen>

	  <para>devrait retourner un certain nombre d'information; et
	    vous devriez voir s'afficher:</para>

	  <screen>status: associated</screen>

	  <para>Si <literal>associated</literal> n'est pas
	    affiché, alors il se peut que vous soyez hors de
	    portée du point d'accès, que vous ayez le
	    chiffrage activé, ou peut-être que vous ayez
	    un problème de configuration.</para>
	</sect4>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Chiffrement</title>
	<indexterm>
	  <primary>réseau sans fil</primary>
	  <secondary>chiffrement</secondary>
	</indexterm>

	<para>L'utilisation du chiffrement sur un réseau sans
	  fil est important parce que vous n'avez plus la
	  possibilité de conserver le réseau dans une
	  zone protégée.  Vos données sans fil
	  seront diffusées dans tout le voisinage, et toute
	  personne désirant y accéder pourra le faire.
	  C'est ici que le chiffrement entre en jeu.  En chiffrant les
	  données qui sont envoyées par les ondes, vous
	  rendez plus difficile l'interception de celles-ci par
	  quiconque d'intéressé.</para>

	<para>Les deux méthodes les plus courantes de chiffrage
	  des données entre un client et un point
	  d'accès sont le protocol WEP et &man.ipsec.4;.</para>

	<sect4>
	  <title>WEP</title>
	  <indexterm><primary>WEP</primary></indexterm>

	  <para>WEP est l'abbrévation de &ldquo;Wired
	    Equivalency Protocol&ldquo;.  Le protocole de chiffrage
	    WEP est une tentative de rendre les réseaux sans fils
	    aussi sûrs et sécurisés qu'un
	    réseau filaire.  Malheureusement, il a
	    été craqué, et est relativement
	    simple &agrave; déjouer.  Cela signifie que l'on ne
	    doit pas lui faire confiance quand il est
	    nécessaire de chiffrer des données
	    sensibles.</para>

	  <para>Cela reste mieux que rien du tout, utilisez ce qui
	    suit pour activer WEP sur votre nouveau point
	    d'accès &os;:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 inet up ssid <replaceable>my_net</replaceable> wepmode on wepkey <replaceable>0x1234567890</replaceable> media DS/11Mbps mediaopt hostap</userinput></screen>

	  <para>Et vous pouvez activer WEP sur un client avec la
	    commande:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 inet <replaceable>192.168.0.20</replaceable> netmask <replaceable>255.255.255.0</replaceable> ssid <replaceable>my_net</replaceable> wepmode on wepkey <replaceable>0x1234567890</replaceable></userinput></screen>

	  <para>Notez que vous devriez remplacer
	    <replaceable>0x1234567890</replaceable> par une clé
	    plus personnelle.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>IPsec</title>

	  <para>&man.ipsec.4; est un outil bien plus puissant et
	    robuste pour chiffrer des données sur un
	    réseau.  C'est la méthode &agrave;
	    préférer pour chiffrer les données sur un
	    réseau sans fil.  Vous pouvez obtenir plus de
	    détails concernant &man.ipsec.4; et comment
	    l'implémenter dans la section <link
	    linkend="ipsec">IPsec</link> de ce manuel.</para>
	</sect4>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Outils</title>

	<para>Il existe un petit nombre d'outils disponibles pour le
	  débogage et la configuration d'un réseau sans
	  fil, et nous tenterons ici d'en décrire certains
	  ainsi que leurs fonctionnalités.</para>

	<sect4>
	  <title>La suite
	    <application>bsd-airtools</application></title>

	  <para>La suite <application>bsd-airtools</application> est
	    une trousse &agrave; outils complète qui comprend
	    des outils d'audit sans fil pour le craquage du
	    système WEP, la détection de points
	    d'accès, etc.</para>

	  <para>Les utilitaires
	    <application>bsd-airtools</application> peuvent être
	    installés &agrave; partir du logiciel porté
	    <filename role="package">net-mgmt/bsd-airtools</filename>.  Des
	    instructions sur l'installation des logiciels
	    portés peuvent être trouvées dans le
	    <xref linkend="ports"/> de ce manuel.</para>

	  <para>Le programme <command>dstumbler</command> est l'outil
	    qui permet la recherche de points d'accès et la
	    mesure du rapport signal sur bruit.  Si vous avez des
	    difficultés &agrave; mettre en place et &agrave;
	    faire fonctionner votre point d'accès,
	    <command>dstumbler</command> pourra vous aider dans ce
	    sens.</para>

	  <para>Pour tester la sécurité de votre
	    réseau sans fil, vous pouvez choisir d'employer les
	    outils &ldquo;dweputils&rdquo;
	    (<command>dwepcrack</command>, <command>dwepdump</command>
	    et <command>dwepkeygen</command>) pour vous aider &agrave;
	    déterminer si WEP répond &agrave; vos
	    besoins en matière de sécurité au
	    niveau de votre réseau sans fil.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Les utilitaires <command>wicontrol</command>,
	    <command>ancontrol</command> et
	    <command>raycontrol</command></title>

	  <para>Il existe des outils que vous pouvez utiliser pour
	    contrôler le comportement de votre carte
	    réseau sans fil sur le réseau sans fil.
	    Dans les exemples précédents, nous avons
	    choisi d'employer &man.wicontrol.8; puisque notre carte
	    sans fil utilise l'interface <devicename>wi0</devicename>.
	    Si vous avez une carte sans fil Cisco, elle
	    apparaîtrait comme <devicename>an0</devicename>, et
	    vous utiliseriez alors le programme
	    &man.ancontrol.8;.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>La commande <command>ifconfig</command></title>
	  <indexterm><primary>ifconfig</primary></indexterm>

	  <para>La commande &man.ifconfig.8; propose plusieurs options
	    identiques &agrave; celles de &man.wicontrol.8;, cependant
	    il manque quelques options.  Consultez la page de manuel
	    d'&man.ifconfig.8; pour les différents
	    paramètres et options en ligne de commande.</para>
	</sect4>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Cartes supportées</title>

	<sect4>
	  <title>Points d'accès</title>

	  <para>Les seules cartes actuellement supportées pour
	    le mode BSS (points d'accès) sont celles
	    basées sur les circuits Prism 2, 2.5, ou 3.  Pour
	    une liste complète, consultez la page de manuel de
	    &man.wi.4;.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Clients 802.11b</title>

	  <para>Presque toutes les cartes réseaux sans fil
	    802.11b sont supportées sous &os;.  La plupart des
	    cartes basées sur les circuits Prism, Spectrum24,
	    Hermes, Aironet, et Raylink fonctionneront dans le mode
	    IBSS (ad-hoc, point &agrave; point, et BSS).</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Clients 802.11a &amp; 802.11g</title>

	  <para>Le pilote de périphérique &man.ath.4;
	    supporte les normes 802.11a et 802.11g.  Si votre carte
	    est basée sur un circuit Atheros, vous devriez
	    être en mesure d'utiliser ce pilote.</para>

	  <para>Malheureusement il y a toujours de nombreux fabricants
	    qui ne fournissent pas &agrave; la communauté des
	    logiciels libres les informations concernant les pilotes
	    pour leurs cartes considérant de telles
	    informations comme des secrets industriels.  Par
	    conséquent, il ne reste aux développeurs de
	    &os; et d'autres systèmes d'exploitation libres que
	    deux choix: développer les pilotes en passant par
	    un long et pénible processus de <quote>reverse
	    engineering</quote> ou utiliser les pilotes binaires
	    existants disponibles pour la plateforme
	    &microsoft.windows;.  La plupart des développeurs,
	    y compris ceux impliqués dans &os;, ont choisi
	    cette dernière approche.</para>

	  <para>Grâce aux contributions de Bill Paul (wpaul),
	    depuis &os;&nbsp;5.3-RELEASE, il existe un support
	    <quote>natif</quote> pour la spécification
	    d'interface des pilotes de périphérique
	    réseau (Network Driver Interface
	    Specification&mdash;NDIS).  Le NDISulator &os; (connu
	    également sous le nom de Project Evil) prend un
	    pilote binaire réseau &windows; et lui fait penser
	    qu'il est en train de tourner sous &windows;.  Cette
	    fonctionnalité est relativement nouvelle, mais
	    semble fonctionner correctement dans la plupart des
	    tests.</para>

	  <indexterm><primary>NDIS</primary></indexterm>
	  <indexterm><primary>NDISulator</primary></indexterm>
	  <indexterm><primary>pilotes de périphériques
	    &windows;</primary></indexterm>
	  <indexterm><primary>Microsoft Windows</primary></indexterm>
	  <indexterm><primary>Microsoft Windows</primary>
	    <secondary>pilotes de
	      périphériques</secondary></indexterm>
	  <indexterm><primary>KLD (kernel loadable
	    object)</primary></indexterm>
<!-- We should probably omit the expanded name, and add a <see> entry
for it.  Whatever is done must also be done to the same indexterm in
linuxemu/chapter.xml -->

	  <para>Pour utiliser le NDISulator, vous avez besoin de trois
	    choses:</para>

	  <orderedlist>
	    <listitem>
	      <para>les sources du noyau;</para>
	    </listitem>
	    <listitem>
	      <para>le pilote binaire &windowsxp;
		(extension <filename>.SYS</filename>);</para>
	    </listitem>
	    <listitem>
	      <para>le fichier de configuration du pilote &windowsxp;
		(extension <filename>.INF</filename>).</para>
	    </listitem>
	  </orderedlist>

	  <para>Vous aurez besoin de compiler le module d'interface du
	    mini-pilote &man.ndis.4;.  En tant que
	    <username>root</username>:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>cd /usr/src/sys/modules/ndis</userinput>
&prompt.root; <userinput>make &amp;&amp; make install</userinput></screen>

	  <para>Recherchez les fichiers spécifiques &agrave;
	    votre carte.  Généralement, ils peuvent
	    être trouvés sur les CDs livrés avec
	    la carte ou sur le site du fabricant.  Dans les exemples
	    qui suivent nous utiliseront les fichiers
	    <filename>W32DRIVER.SYS</filename> et
	    <filename>W32DRIVER.INF</filename>.</para>

	  <para>L'étape suivante est de compiler le pilote
	    binaire dans un module chargeable du noyau.  Pour
	    effectuer cela, en tant que <username>root</username>,
	    rendez vous dans le répertoire du module
	    <filename>if_ndis</filename> et copiez-y les fichiers du
	    pilote &windows;:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>cd /usr/src/sys/modules/if_ndis</userinput>
&prompt.root; <userinput>cp <replaceable>/path/to/driver/W32DRIVER.SYS</replaceable> ./</userinput>
&prompt.root; <userinput>cp <replaceable>/path/to/driver/W32DRIVER.INF</replaceable> ./</userinput></screen>

	  <para>Nous utiliserons maintenant l'utilitaire
	    <command>ndiscvt</command> pour générer le
	    fichier d'entête
	    <filename>ndis_driver_data.h</filename> du pilote pour la
	    compilation du module:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>ndiscvt -i <replaceable>W32DRIVER.INF</replaceable> -s <replaceable>W32DRIVER.SYS</replaceable> -o ndis_driver_data.h</userinput></screen>

	  <para>Les options <option>-i</option> et <option>-s</option>
	    précisent respectivement le fichier de
	    configuration et le fichier binaire.  Nous utilisons
	    l'option <option>-o ndis_driver_data.h</option> car le
	    <filename>Makefile</filename> recherchera ce fichier lors
	    de la compilation du module.</para>

	  <note>
	    <para>Certains pilotes &windows; nécessitent des
	      fichiers supplémentaires pour fonctionner.  Vous
	      pouvez les ajouter avec <command>ndiscvt</command> en
	      utilisant l'option <option>-f</option>.  Consultez la page
	      de manuel &man.ndiscvt.8; pour plus d'information.</para>
	  </note>

	  <para>Nous pouvons enfin compiler et installer le module du
	    pilote:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>make &amp;&amp; make install</userinput></screen>

	  <para>Pour utiliser le pilote, vous devez charger les
	    modules appropriés:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>kldload ndis</userinput>
&prompt.root; <userinput>kldload if_ndis</userinput></screen>

	  <para>La première commande charge le pilote
	    d'interface NDIS, la seconde charge l'interface
	    réseau.  Contrôlez la sortie de &man.dmesg.8;
	    &agrave; la recherche d'une quelconque erreur au
	    chargement.  Si tout s'est bien passé, vous devriez
	    obtenir une sortie ressemblant &agrave; ce qui
	    suit:</para>

	  <screen>ndis0: &lt;Wireless-G PCI Adapter&gt; mem 0xf4100000-0xf4101fff irq 3 at device 8.0 on pci1
      ndis0: NDIS API version: 5.0
      ndis0: Ethernet address: 0a:b1:2c:d3:4e:f5
      ndis0: 11b rates: 1Mbps 2Mbps 5.5Mbps 11Mbps
      ndis0: 11g rates: 6Mbps 9Mbps 12Mbps 18Mbps 36Mbps 48Mbps 54Mbps</screen>

	  <para>A partir de l&agrave;, vous pouvez traiter le
	    périphérique <devicename>ndis0</devicename>
	    comme n'importe quel périphérique sans fil
	    (e.g. <devicename>wi0</devicename>) et consulter les
	    premières sections de ce chapitre.</para>
	</sect4>
      </sect3>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-bluetooth">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Pav</firstname>
	  <surname>Lucistnik</surname>
	  <contrib>Ecrit par </contrib>
	  <affiliation>
	    <address><email>pav@FreeBSD.org</email></address>
	  </affiliation>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>
    <title>Bluetooth</title>

    <indexterm><primary>Bluetooth</primary></indexterm>
    <sect2>
      <title>Introduction</title>

      <para>&bluetooth; est une technologie sans fil pour créer
	des réseaux personnels sans fils fonctionnant dans la
	bande 2.4 GHz ne nécessitant pas d'autorisation, avec
	une portée de 10 mètres.  Les réseaux
	étant généralement composés de
	périphériques nomades comme les
	téléphones portables, les assistants personnels
	et les ordinateurs portables.  Contrairement &agrave; l'autre
	technologie sans fil, Wi-Fi, &bluetooth; offre un niveau plus
	élevé de profils de service, par exemple des
	serveurs de fichiers semblables &agrave; FTP, &ldquo;file
	pushing&rdquo;, transport de la voix, émulation de
	lignes séries, et bien plus.</para>

      <para>La pile &bluetooth; sous &os; utilise le système
	Netgraph (voir &man.netgraph.4;).  Une large gamme
	d'adaptateurs USB &bluetooth; sont supportés par le
	pilote &man.ng.ubt.4;.  Les périphériques
	&bluetooth; basés sur le circuit Broadcom BCM2033 sont
	supportés par les pilotes &man.ubtbcmfw.4; et
	&man.ng.ubt.4;.  La carte 3Com &bluetooth; PC Card 3CRWB60-A
	demande le pilote &man.ng.bt3c.4;.  Les
	périphériques &bluetooth; de type série
	et UART sont supportés via les pilotes &man.sio.4;,
	&man.ng.h4.4; et &man.hcseriald.8;.  Cette section
	décrit l'utilisation d'un adaptateur USB &bluetooth;.
	Le support &bluetooth; est disponible sur les systèmes
	5.0 et suivants.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Branchement du périphérique</title>

      <para>Par défaut les pilotes de
	périphériques &bluetooth; sont disponibles sous
	la forme de modules du noyau.  Avant de brancher le
	périphérique, vous devrez charger le pilote dans
	le noyau:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>kldload ng_ubt</userinput></screen>

      <para>Si le périphérique &bluetooth; est
	présent au démarrage du système, chargez
	le module &agrave; partir de
	<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>

      <programlisting>ng_ubt_load="YES"</programlisting>

      <para>Branchez votre clé USB.  Une sortie semblable
	&agrave; celle-ci devrait s'afficher sur la console (ou dans
	les journaux du système):</para>

      <screen>ubt0: vendor 0x0a12 product 0x0001, rev 1.10/5.25, addr 2
ubt0: Interface 0 endpoints: interrupt=0x81, bulk-in=0x82, bulk-out=0x2
ubt0: Interface 1 (alt.config 5) endpoints: isoc-in=0x83, isoc-out=0x3,
      wMaxPacketSize=49, nframes=6, buffer size=294</screen>

      <note>
	<para>La pile Bluetooth doit être lancée
	  manuellement sous &os;&nbsp;6.0, et sous les versions 5.0
	  antérieures &agrave; la 5.5.  Ce lancement est
	  automatique &agrave; partir de &man.devd.8; sous
	  &os;&nbsp;5.5, 6.1 et versions suivantes.</para>

      <para>Copiez
	<filename>/usr/share/examples/netgraph/bluetooth/rc.bluetooth</filename>
	&agrave; un emplacement adapté, comme
	<filename>/etc/rc.bluetooth</filename>.  Cette
	procédure est utilisée pour démarrer et
	arrêter la pile &bluetooth;.  C'est une bonne
	idée d'arrêter la pile avant de débrancher
	le périphérique, mais ce n'est pas
	(généralement) fatal.  Quand la pile
	démarre, vous devriez avoir des messages similaires aux
	suivants:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.bluetooth start ubt0</userinput>
BD_ADDR: 00:02:72:00:d4:1a
Features: 0xff 0xff 0xf 00 00 00 00 00
&lt;3-Slot&gt; &lt;5-Slot&gt; &lt;Encryption&gt; &lt;Slot offset&gt;
&lt;Timing accuracy&gt; &lt;Switch&gt; &lt;Hold mode&gt; &lt;Sniff mode&gt;
&lt;Park mode&gt; &lt;RSSI&gt; &lt;Channel quality&gt; &lt;SCO link&gt;
&lt;HV2 packets&gt; &lt;HV3 packets&gt; &lt;u-law log&gt; &lt;A-law log&gt; &lt;CVSD&gt;
&lt;Paging scheme&gt; &lt;Power control&gt; &lt;Transparent SCO data&gt;
Max. ACL packet size: 192 bytes
Number of ACL packets: 8
Max. SCO packet size: 64 bytes
Number of SCO packets: 8</screen>
      </note>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Interface de contrôle de l'hôte (HCI)</title>

      <indexterm><primary>HCI</primary></indexterm>

      <para>L'interface de contrôle de l'hôte (HCI)
	fournit une interface de commande pour le contrôleur de
	la bande de base et le gestionnaire de liaisons, et
	l'accès &agrave; l'état du matériel et
	aux registres de contrôle.  Cette interface offre une
	méthode uniforme d'accès aux fonctions de la
	bande de base &bluetooth;.  La couche HCI de l'hôte
	échange des données et des commandes avec le
	firmware HCI du matériel &bluetooth;.  Le pilote de la
	couche de transport du contrôleur d'hôte (i.e.  le
	bus physique) fournit aux deux couches HCI la
	possibilité d'échanger des informations entre
	elles.</para>

      <para>Un seul noeud Netgraph de type <emphasis>hci</emphasis>
	est créé pour un périphérique
	&bluetooth;.  Le noeud HCI est normalement connecté au
	noeud du pilote &bluetooth; (flux descendant) et au noeud
	L2CAP (flux montant).  Toutes les opérations HCI
	doivent être effectuées sur le noeud HCI et non
	pas sur le noeud du pilote de périphérique.  Le
	nom par défaut pour le noeud HCI est
	&ldquo;devicehci&rdquo;.  Pour plus de détails
	consultez la page de manuel &man.ng.hci.4;.</para>

      <para>Une des tâches les plus courantes est la recherche
	de périphériques &bluetooth; dans le voisinage
	hertzien.  Cette opération est appelée
	<emphasis>inquiry</emphasis> (enquête, recherche).
	Cette recherche et les autres opérations relatives
	&agrave; HCI sont effectuées par l'utilitaire
	&man.hccontrol.8;.  L'exemple ci-dessous montre comment
	déterminer quels périphériques
	&bluetooth; sont dans le voisinage.  Vous devriez obtenir une
	listes de périphériques au bout de quelques
	secondes.  Notez qu'un périphérique distant ne
	répondra &agrave; la recherche que s'il est
	placé dans le mode <emphasis>discoverable</emphasis>.</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>hccontrol -n ubt0hci inquiry</userinput>
Inquiry result, num_responses=1
Inquiry result #0
       BD_ADDR: 00:80:37:29:19:a4
       Page Scan Rep. Mode: 0x1
       Page Scan Period Mode: 00
       Page Scan Mode: 00
       Class: 52:02:04
       Clock offset: 0x78ef
Inquiry complete. Status: No error [00]</screen>

      <para><literal>BD_ADDR</literal> est l'adresse unique d'un
	périphérique &bluetooth;, similaire &agrave;
	l'adresse MAC d'une carte réseau.  Cette adresse est
	nécessaire pour communiquer avec un
	périphérique.  Il est possible d'assigner un nom
	humainement compréhensible &agrave; l'adresse BD_ADDR.
	Le fichier <filename>/etc/bluetooth/hosts</filename> contient
	des informations concernant les hôtes &bluetooth;
	connus.  L'exemple suivant montre comment obtenir le nom qui a
	été assigné au périphérique
	distant:</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>hccontrol -n ubt0hci remote_name_request 00:80:37:29:19:a4</userinput>
BD_ADDR: 00:80:37:29:19:a4
Name: Pav's T39</screen>

      <para>Si vous effectuez une recherche sur un
	périphérique &bluetooth; distant, vous devriez
	trouver votre ordinateur en tant que &ldquo;votre.machine.nom
	(ubt0)&rdquo;.  Le nom affecté au
	périphérique local peut être
	modifié &agrave; tout moment.</para>

      <para>Le système &bluetooth; fournit une connexion point
	&agrave; point (seules deux matériels &bluetooth; sont
	concernés), ou une connexion point &agrave;
	multipoints.  Dans le cas d'une connexion point &agrave;
	multipoints, la connexion est partagés entre plusieurs
	périphériques &bluetooth;.  L'exemple suivant
	montre comment obtenir la liste des connexions en bande de
	base actives pour le périphérique local:</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>hccontrol -n ubt0hci read_connection_list</userinput>
Remote BD_ADDR    Handle Type Mode Role Encrypt Pending Queue State
00:80:37:29:19:a4     41  ACL    0 MAST    NONE       0     0 OPEN</screen>

      <para>Une <emphasis>manipulation de la connexion</emphasis> est
	utile quand la fin d'une connexion en bande de base est
	nécessaire.  Notez qu'il n'est normalement pas
	nécessaire de le faire &agrave; la main.  La pile
	mettra fin automatiquement aux connexions en bande de base
	inactives.</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>hccontrol -n ubt0hci disconnect 41</userinput>
Connection handle: 41
Reason: Connection terminated by local host [0x16]</screen>

      <para>Référez-vous &agrave; la commande
	<command>hccontrol help</command> pour une liste
	complète des commandes HCI disponibles.  La plupart des
	commandes HCI ne nécessitent pas les privilèges
	du super-utilisateur.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Protocole d'adaptation et de contrôle de lien
	logique (L2CAP)</title>

      <indexterm><primary>L2CAP</primary></indexterm>

      <para>Le protocole d'adaptation et de contrôle de lien
	logique (L2CAP) fournit des services orientés connexion
	ou non aux protocoles de niveaux supérieurs, et cela
	avec des possibilités de multiplexage de protocoles, de
	segmentation et de réassemblage.  L2CAP permet aux
	applications et aux protocoles de niveaux supérieurs de
	transmettre et recevoir des paquets L2CAP d'une taille allant
	jusqu'&agrave; 64 Ko.</para>

      <para>L2CAP est basé sur le concept de
	<emphasis>canaux</emphasis>.  Un canal est une connexion
	logique au sommet de la connexion en bande de base.  Chaque
	canal est attaché &agrave; un protocole suivant le
	schéma plusieurs-vers-un.  Plusieurs canaux peuvent
	être attachés au même protocole, mais un
	canal ne peut être attachés &agrave; plusieurs
	protocoles.  Chaque paquet L2CAP reçu sur un canal est
	dirigé vers le protocole de niveau supérieur
	approprié.  Plusieurs canaux peuvent partager la
	même connexion en bande de base.</para>

      <para>Un seul noeud Netgraph de type <emphasis>l2cap</emphasis>
	est créé pour un périphérique
	&bluetooth;.  Le noeud L2CAP est normalement connecté
	au noeud HCI &bluetooth; (flux descendant) et aux noeuds des
	&ldquo;sockets&rdquo; &bluetooth; (flux montant).  Le nom par
	défaut pour le noeud L2CAP est
	&ldquo;device2cap&rdquo;.  Pour plus de détails
	consultez la page de manuel &man.ng.l2cap.4;.</para>

      <para>Une commande utile est &man.l2ping.8;, qui peut être
	utilisée pour &ldquo;pinguer&rdquo; les autres
	périphériques.  Certaines implémentations
	de &bluetooth; peuvent ne pas renvoyer toutes les
	données qui leur sont envoyées, aussi <literal>0
	bytes</literal> dans ce qui suit est normal.</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>l2ping -a 00:80:37:29:19:a4</userinput>
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=0 time=48.633 ms result=0
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=1 time=37.551 ms result=0
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=2 time=28.324 ms result=0
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=3 time=46.150 ms result=0</screen>

      <para>L'utilitaire &man.l2control.8; est employé pour
	effectuer diverses opérations sur les noeuds L2CAP.
	Cet exemple montre comment obtenir la liste des connexions
	logiques (canaux) et la liste des connexions en bande de base
	pour le périphérique local:</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>l2control -a 00:02:72:00:d4:1a read_channel_list</userinput>
L2CAP channels:
Remote BD_ADDR     SCID/ DCID   PSM  IMTU/ OMTU State
00:07:e0:00:0b:ca    66/   64     3   132/  672 OPEN
&prompt.user; <userinput>l2control -a 00:02:72:00:d4:1a read_connection_list</userinput>
L2CAP connections:
Remote BD_ADDR    Handle Flags Pending State
00:07:e0:00:0b:ca     41 O           0 OPEN</screen>

      <para>Un autre outil de diagnostic est &man.btsockstat.1;.  Il
	effectue un travail similaire &agrave; celui de
	&man.netstat.1;, mais relatif aux structures de données
	réseau &bluetooth;.  L'exemple ci-dessous montre la
	même connexion logique que &man.l2control.8;
	ci-dessus.</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>btsockstat</userinput>
Active L2CAP sockets
PCB      Recv-Q Send-Q Local address/PSM       Foreign address   CID   State
c2afe900      0      0 00:02:72:00:d4:1a/3     00:07:e0:00:0b:ca 66    OPEN
Active RFCOMM sessions
L2PCB    PCB      Flag MTU   Out-Q DLCs State
c2afe900 c2b53380 1    127   0     Yes  OPEN
Active RFCOMM sockets
PCB      Recv-Q Send-Q Local address     Foreign address   Chan DLCI State
c2e8bc80      0    250 00:02:72:00:d4:1a 00:07:e0:00:0b:ca 3    6    OPEN</screen>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Protocole RFCOMM</title>

      <indexterm><primary>RFCOMM</primary></indexterm>

      <para>Le protocole RFCOMM permet l'émulation du port
	série au-dessus du protocole L2CAP.  Le protocole est
	basé sur la norme ETSI TS 07.10.  RFCOMM est un
	protocole de transport simple, avec les dispositions
	supplémentaires pour émuler les 9 circuits
	(signaux) d'un port série RS232 (EIATIA-232-E).  Le
	protocole RFCOMM supporte jusqu'&agrave; 60 connexions
	simultanées (canaux RFCOMM) entre deux
	périphériques &bluetooth;.</para>

      <para>Dans le cas de RFCOMM, l'établissement d'une
	communication implique deux applications tournant sur des
	périphériques différents (les
	extrémités de la communication) avec un segment
	de communication entre eux.  RFCOMM est prévu pour
	couvrir les applications faisant usage des ports séries
	des périphériques sur lesquels elles
	résident.  Le segment de communication est une liaison
	&bluetooth; d'un périphérique vers un autre
	(connexion directe).</para>

      <para>RFCOMM est seulement concerné par la connexion
	entre périphériques dans le cas d'un
	raccordement direct, ou entre le périphérique et
	un modem dans le cas d'un réseau.  RFCOMM peut
	supporter d'autres configurations, comme les modules qui
	communiquent par l'intermédiaire de la technologie sans
	fil &bluetooth; d'un côté et utilise une
	interface câblée de l'autre
	côté.</para>

      <para>Sous &os;, le protocole RFCOMM est
	implémenté au niveau de la couche des
	&ldquo;sockets&rdquo; &bluetooth;.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Couplage des périphériques</title>

      <indexterm><primary>couplage</primary></indexterm>

      <para>Par défaut, une communication &bluetooth; n'est pas
	authentifiée, et n'importe quel
	périphérique peut parler avec n'importe quel
	autre périphérique.  Un
	périphérique &bluetooth; (par exemple un
	téléphone portable) peut choisir de demander une
	authentification pour fournir un service particulier (par
	exemple un service de connexion téléphonique).
	L'authentification &bluetooth; est généralement
	effectuée avec des <emphasis>codes PIN</emphasis>.  Un
	code PIN est une chaîne ASCII d'une longueur de 16
	caractères.  L'utilisateur doit entrer le même
	code PIN sur les deux périphériques.  Une fois
	que l'utilisateur a entré le code PIN, les deux
	périphériques génèrent une
	<emphasis>clé de liaison</emphasis> (link key).
	Ensuite la clé peut être enregistrée soit
	dans les périphériques eux-mêmes ou sur un
	moyen de stockage non-volatile.  La fois suivante les deux
	périphériques utiliseront la clé
	précédemment générée.  La
	procédure décrite est appelée
	<emphasis>couplage</emphasis>.  Si la clé de liaison
	est perdue par un des périphériques alors
	l'opération de couplage doit être
	répétée.</para>

      <para>Le &ldquo;daemon&rdquo; &man.hcsecd.8; est responsable de
	la gestion de toutes les requêtes d'authentification
	&bluetooth;.  Le fichier de configuration par défaut
	est <filename>/etc/bluetooth/hcsecd.conf</filename>.  Un
	exemple de section pour un téléphone portable
	avec un code PIN arbitraire de &ldquo;1234&rdquo; est
	donné ci-dessous:</para>

      <programlisting>device {
        bdaddr  00:80:37:29:19:a4;
        name    "Pav's T39";
        key     nokey;
        pin     "1234";
      }</programlisting>

      <para>Il n'y pas de limitation sur les codes PIN (en dehors de
	la longueur).  Certains périphériques (comme les
	casques-micro &bluetooth;) peuvent avoir un code PIN
	définitivement fixé.  Le paramètre
	<option>-d</option> force le &ldquo;daemon&rdquo;
	&man.hcsecd.8; &agrave; rester en tâche de fond, il est
	donc aisé de voir ce qu'il se passe.  Configurez le
	périphérique distant pour recevoir le couplage
	et initier la connexion &bluetooth; vers le
	périphérique distant.  Le
	périphérique distant devrait annoncer que le
	couplage a été accepté, et demander le
	code PIN.  Entrez le même code PIN que celui que vous
	avez dans le fichier <filename>hcsecd.conf</filename>.
	Maintenant votre PC et le périphérique distant
	sont couplés.  Alternativement, vous pouvez initier le
	couplage sur le périphérique distant.</para>

      <para>Sous &os; 5.5, 6.1 et versions suivantes, la ligne
	suivante peut être ajoutée au fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename> pour obtenir un lancement
	automatique de <application>hcsecd</application> au
	démarrage du système:</para>

      <programlisting>hcsecd_enable="YES"</programlisting>

      <para>Ce qui
	suit est une partie de la sortie du &ldquo;daemon&rdquo;
	<application>hcsecd</application>:</para>

<programlisting>hcsecd[16484]: Got Link_Key_Request event from 'ubt0hci', remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4
hcsecd[16484]: Found matching entry, remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4, name 'Pav's T39', link key doesn't exist
hcsecd[16484]: Sending Link_Key_Negative_Reply to 'ubt0hci' for remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4
hcsecd[16484]: Got PIN_Code_Request event from 'ubt0hci', remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4
hcsecd[16484]: Found matching entry, remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4, name 'Pav's T39', PIN code exists
hcsecd[16484]: Sending PIN_Code_Reply to 'ubt0hci' for remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4</programlisting>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Le protocole de découverte de service
	(SDP)</title>

      <indexterm><primary>SDP</primary></indexterm>

      <para>Le protocole de découverte de service (SDP) offre
	aux applications clientes les moyens de découvrir
	l'existence des services fournis par les applications serveurs
	ainsi que les propriétés (attributs) de ces
	services.  Les attributs d'un service comprennent le type ou
	la classe du service offert et le mécanisme ou
	l'information sur le protocole nécessaire pour utiliser
	le service.</para>

      <para>Le SDP implique la communication entre un serveur SDP et
	un client SDP.  Le serveur maintient une liste
	d'enregistrements de services qui décrit les
	caractéristiques des services associés avec le
	serveur.  Chaque enregistrement de service contient
	l'information sur un seul serveur.  Un client peut
	récupérer l'information &agrave; partir d'un
	enregistrement de service maintenu par le serveur SDP en
	émettant une requête SDP.  Si le client, ou une
	application associée avec le client, décide
	d'utiliser un service, il doit ouvrir une connexion
	séparée avec le fournisseur du service afin
	d'utiliser ce service.  Le SDP fournit un mécanisme
	pour découvrir les services et leur attributs, mais
	n'offre pas de mécanisme pour utiliser ces
	services.</para>

      <para>Généralement, un client SDP recherche les
	services sur la base de caractéristiques de services
	désirées.  Cependant, il est parfois
	désirable de découvrir quel type de services
	sont décrits par les enregistrements de services d'un
	serveur SDP sans aucune information préalable sur les
	services.  Ce processus de recherche des services offerts est
	appelé <emphasis>navigation</emphasis>
	(&ldquo;browsing&rdquo;).</para>

      <para>Le serveur SDP &bluetooth; &man.sdpd.8; et le client en
	ligne de commande &man.sdpcontrol.8; font partie de
	l'installation &os; standard.  L'exemple suivant montre
	comment effectuer un requête de navigation
	(&ldquo;browse&rdquo;) SDP:</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>sdpcontrol -a 00:01:03:fc:6e:ec browse</userinput>
Record Handle: 00000000
Service Class ID List:
        Service Discovery Server (0x1000)
Protocol Descriptor List:
        L2CAP (0x0100)
                Protocol specific parameter #1: u/int/uuid16 1
                Protocol specific parameter #2: u/int/uuid16 1

Record Handle: 0x00000001
Service Class ID List:
        Browse Group Descriptor (0x1001)

Record Handle: 0x00000002
Service Class ID List:
        LAN Access Using PPP (0x1102)
Protocol Descriptor List:
        L2CAP (0x0100)
        RFCOMM (0x0003)
                Protocol specific parameter #1: u/int8/bool 1
Bluetooth Profile Descriptor List:
        LAN Access Using PPP (0x1102) ver. 1.0
</screen>

      <para>... et ainsi de suite.  Remarquez que chaque service a une
	liste d'attributs (canal RFCOMM par exemple).  En fonction du
	service vous pourrez avoir besoin de prendre note de certains
	de ces attributs.  Certaines implémentations
	&bluetooth; ne supportent pas les requêtes de navigation
	et peuvent renvoyer une liste vide.  Dans ce cas il est
	possible de chercher un service spécifique.  L'exemple
	ci-dessous montre comment chercher le service OBEX Object Push
	(OPUSH):</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>sdpcontrol -a 00:01:03:fc:6e:ec search OPUSH</userinput></screen>

      <para>Offrir des services sous &os; aux clients &bluetooth; se
	fait &agrave; l'aide du serveur &man.sdpd.8;.  Sous les
	versions de &os; 5.5, 6.1 et plus récentes, la ligne
	suivante peut être ajoutée au fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

      <programlisting>sdpd_enable="YES"</programlisting>

      <para>Ensuite, le <quote>démon</quote>
	<application>sdpd</application> peut être
	démarré avec:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.d/sdpd start</userinput></screen>
      <para>Sous &os; 6.0, et sous les versions &os;&nbsp;5.X
	antérieures &agrave; 5.5, <application>sdpd</application>
	n'est pas intégré aux procédures de
	démarrage du système.  Il doit être
	lancé manuellement:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>sdpd</userinput></screen>

      <para>L'application serveur locale qui désire offrir un
	service &bluetooth; &agrave; des clients distants enregistrera
	le service auprès du &ldquo;daemon&rdquo; SDP local.
	Un exemple d'une telle application est &man.rfcomm.pppd.8;.
	Une fois démarré, il enregistrera un service de
	réseau local &bluetooth; auprès du serveur SDP
	local.</para>

      <para>La liste des services enregistrés auprès du
	serveur SDP local peut être obtenue en émettant
	une requête de navigation (&ldquo;browse&rdquo;) SDP par
	l'intermédiaire du canal de contrôle:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>sdpcontrol -l browse</userinput></screen>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Les profils Dial-Up Networking (DUN) et accès au
	réseau local avec PPP (LAN)</title>

      <para>Le profil Dial-Up Networking (DUN) est principalement
	utilisé avec les modems et les téléphones
	portables.  Les cas de figure couverts par ce profil sont les
	suivants:</para>

      <itemizedlist>
	<listitem>
	  <para>Utilisation d'un téléphone portable ou
	    d'un modem par un ordinateur comme modem sans fil pour se
	    connecter &agrave; un serveur d'accès Internet, ou
	    pour l'utilisation de services accessibles par
	    téléphone;</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Utilisation d'un téléphone portable ou
	    d'un modem par un ordinateur pour recevoir des appels avec
	    transmission de données.</para>
	</listitem>
      </itemizedlist>

      <para>Le profil d'accès au réseau local avec PPP
	(LAN) peut être utilisé dans les situations
	suivantes:</para>

      <itemizedlist>
	<listitem>
	  <para>Accès au réseau local pour un
	    périphérique &bluetooth;;</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Accès au réseau local pour plusieurs
	    périphériques &bluetooth;;</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Liaison PC &agrave; PC (en utilisant le protocole PPP
	    sur une émulation de câble
	    série).</para>
	</listitem>
      </itemizedlist>

      <para>Sous &os; les deux profils sont implémentés
	par &man.ppp.8; et &man.rfcomm.pppd.8;&mdash;un
	&ldquo;wrapper&rdquo; convertit la connexion &bluetooth;
	RFCOMM en quelque chose d'utilisable par PPP.  Avant qu'un
	profil ne soit utilisable, un nouveau label doit être
	créé dans le fichier
	<filename>/etc/ppp/ppp.conf</filename>.  Consultez la page de
	manuel &man.rfcomm.pppd.8; pour des exemples.</para>

      <para>Dans l'exemple suivant &man.rfcomm.pppd.8; sera
	employé pour ouvrir un connexion RFCOMM avec le
	périphérique distant avec une adresse BD_ADDR
	00:80:37:29:19:a4 sur un canal DUN RFCOMM.  Le numéro
	de canal RFCOMM réel sera obtenu du
	périphérique distant par l'intermédiaire
	de SDP.  Il est possible de préciser le canal RFCOMM
	&agrave; la main, dans ce cas &man.rfcomm.pppd.8;
	n'émettra pas de requête SDP.  Utilisez
	&man.sdpcontrol.8; pour trouver le canal RFCOMM sur le
	périphérique distant.</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>rfcomm_pppd -a 00:80:37:29:19:a4 -c -C dun -l rfcomm-dialup</userinput></screen>

      <para>Afin de fournir un service d'accès au réseau
	local avec PPP, le serveur &man.sdpd.8; doit être en
	fonctionnement.  Une nouvelle entrée pour les clients
	du réseau local doit être créée
	dans le fichier <filename>/etc/ppp/ppp.conf</filename>.
	Consultez la page de manuel &man.rfcomm.pppd.8; pour des
	exemples.  Enfin, lancez le serveur RFCOMM PPP sur un
	numéro de canal RFCOMM valide.  Le serveur RFCOMM PPP
	enregistrera automatiquement un service &bluetooth; LAN
	auprès du &ldquo;daemon&rdquo; SDP local.  L'exemple
	ci-dessous montre comment démarrer le serveur RFCOMM
	PPP:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>rfcomm_pppd -s -C 7 -l rfcomm-server</userinput></screen>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Le profil OBEX Object Push (OPUSH)</title>

      <indexterm><primary>OBEX</primary></indexterm>

      <para>OBEX (échange d'objets) est un protocole
	très largement utilisé pour les transferts de
	fichiers entre périphériques mobiles.  Son
	utilisation principale se trouve dans les communications par
	infrarouge, où il est utilisé pour le transfert
	des fichiers entre ordinateurs portables ou PDAs, et pour
	envoyer des cartes de visite électronique ou des
	éléments d'agenda entre téléphones
	portables et d'autres périphériques disposant
	d'applications de gestion d'informations personnelles
	(PIM).</para>

      <para>Le serveur et le client OBEX sont
	implémentés dans le logiciel tierce-partie
	<application>obexapp</application>, qui est disponible sous la
	forme du logiciel porté <filename
	role="package">comms/obexapp</filename>.</para>

      <para>Le client OBEX est employé pour
	&ldquo;pousser&rdquo; et/ou &ldquo;tirer&rdquo; des objets du
	serveur OBEX.  Un objet peut être, par exemple, une
	carte de visite ou un rendez-vous.  Le client OBEX peut
	obtenir un numéro de canal RFCOMM d'un
	périphérique distant par l'intermédiaire
	de SDP.  Cela peut être fait en spécifiant le nom
	du service plutôt que le numéro du canal RFCOMM.
	Les noms de service supportés sont: IrMC, FTRN et
	OPUSH.  Il est possible de préciser le canal RFCOMM par
	un nombre.  Un exemple de session OBEX est
	présenté ci-dessous, où l'objet
	information du périphérique d'un
	téléphone portable est
	récupéré, et un nouvel objet (carte de
	visite) est envoyé dans le répertoire du
	téléphone.</para>

      <screen>&prompt.user; <userinput>obexapp -a 00:80:37:29:19:a4 -C IrMC</userinput>
obex&gt; get telecom/devinfo.txt devinfo-t39.txt
Success, response: OK, Success (0x20)
obex&gt; put new.vcf
Success, response: OK, Success (0x20)
obex&gt; di
Success, response: OK, Success (0x20)</screen>

      <para>Afin de fournir le service OBEX Object Push, le serveur
	&man.sdpd.8; doit tourner.  Un dossier racine où tous
	les objets entrant seront stockés doit être
	créé.  Le chemin d'accès par
	défaut du répertoire racine est <filename
	class="directory">/var/spool/obex</filename>.  Le serveur OBEX
	enregistrera automatiquement le service OBEX Object Push
	auprès du &ldquo;daemon&rdquo; SDP local.  L'exemple
	ci-dessous montre comment démarrer le serveur
	OBEX:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>obexapp -s -C 10</userinput></screen>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Le profil port série (SPP)</title>

      <para>Le profil port série (SPP) permet aux
	périphériques &bluetooth; d'émuler un
	câble série RS232 (ou similaire).  Ce profil
	traite avec les applications classiques en utilisant
	&bluetooth; comme un câble de remplacement, &agrave;
	travers une abstraction de port série virtuel.</para>

      <para>L'utilitaire &man.rfcomm.sppd.1; implémente le
	profil port série.  Un pseudo terminal est
	utilisé comme abstraction de port série virtuel.
	L'exemple ci-dessous montre comment se connecter &agrave; un
	service port série d'un périphérique
	distant.  Notez que vous n'avez pas besoin d'indiquer un canal
	RFCOMM &mdash; &man.rfcomm.sppd.1; peut l'obtenir
	auprès du périphérique distant via SDP.
	Si vous désirez forcer cela, spécifiez un canal
	RFCOMM sur la ligne de commande.</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>rfcomm_sppd -a 00:07:E0:00:0B:CA -t /dev/ttyp6</userinput>
rfcomm_sppd[94692]: Starting on /dev/ttyp6...</screen>

      <para>Une fois connecté, le pseudo-terminal peut
	être utilisé comme un port série:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>cu -l ttyp6</userinput></screen>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Dépannage</title>

      <sect3>
	<title>Un périphérique distant ne peut pas se
	  connecter</title>

	<para>Certains anciens périphériques &bluetooth;
	  ne supportent pas de changement de rôle.  Par
	  défaut, quand &os; accepte une nouvelle connexion, il
	  tente d'effectuer un changement de rôle et de devenir
	  maître.  Les périphériques qui ne
	  supportent pas cela ne seront pas en mesure de se connecter.
	  Notez qu'un changement de rôle est effectué
	  quand une nouvelle connexion est établie, il n'est
	  donc pas possible de demander au périphérique
	  distant s'il supporte le changement de rôle.  Il
	  existe une option HCI pour désactiver le changement
	  de rôle au niveau local:</para>

	<screen>&prompt.root; <userinput>hccontrol -n ubt0hci write_node_role_switch 0</userinput></screen>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Quelque chose ne va pas, puis-je voir ce qui se passe
	  exactement?</title>

	<para>Bien sûr.  Utilisez le logiciel tierce-partie
	  <application>hcidump</application> qui est disponible sous
	  <filename role="package">comms/hcidump</filename> dans le
	  catalogue des logiciels portés.
	  L'utilitaire <application>hcidump</application> est
	  similaire &agrave; &man.tcpdump.1;.  Il peut être
	  utilisé pour afficher le contenu des paquets
	  &bluetooth; &agrave; l'écran et les sauvegarder dans
	  un fichier.</para>
      </sect3>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-bridging">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Steve</firstname>
	  <surname>Peterson</surname>
	  <contrib>Ecrit par </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>
    <title>Bridging</title>

    <sect2>
      <title>Introduction</title>
      <indexterm><primary>sous-réseau IP</primary></indexterm>
      <indexterm><primary>bridge/pont</primary></indexterm>
      <para>Il est parfois utile de diviser un réseau physique
	(comme un réseau Ethernet) en deux réseaux
	séparés sans avoir &agrave; créer de
	sous-réseaux IPs et &agrave; utiliser un routeur pour
	connecter ces réseaux entre eux.  Le
	périphérique qui connecte ensemble deux
	réseaux de cette manière est appelé
	&ldquo;bridge&rdquo;&mdash;pont.  Un système &os; avec
	deux cartes réseaux peut faire fonction de pont.</para>

      <para>Le pont apprend les adresses MAC (adresses Ethernet) des
	périphériques branchés sur chacune de ses
	interfaces réseaux.  Il transmet le trafic entre deux
	réseaux uniquement quand la source et la destination
	sont sur des réseaux différents.</para>

      <para>Sous de nombreux aspects, un pont ressemble &agrave; un
	switch (commutateur) Ethernet avec très peu de
	ports.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Situations où l'utilisation d'un pont est
	appropriée</title>

      <para>Il existe deux situations dans lesquelles un pont est de
	nos jours utilisé.</para>

      <sect3>
	<title>Trafic important sur un segment</title>

	<para>La première situation apparaît quand un
	  segment physique d'un réseau est submergé par
	  le trafic, mais vous ne voulez pas, pour différentes
	  raisons, subdiviser le réseau et interconnecter les
	  sous-réseaux &agrave; l'aide d'un routeur.</para>

	<para>Prenons comme exemple un journal où les bureaux
	  de la rédaction et de la production sont sur le
	  même sous-réseau.  Les utilisateurs de la
	  rédaction utilisent tous le serveur de fichiers
	  <hostid>A</hostid>, et les utilisateurs de la production le
	  serveur <hostid>B</hostid>.  Un réseau Ethernet est
	  utilisé pour connecter ensemble les utilisateurs, et
	  des surcharges du réseau ralentissent les
	  échanges.</para>

	<para>Si les utilisateurs de la rédaction peuvent
	  être cantonné sur un segment, et les
	  utilisateurs de la production sur un autre, les deux
	  réseaux pourront être connectés par un
	  pont.  Seul le trafic réseau destiné aux
	  interfaces réseaux situées de
	  l'&ldquo;autre&rdquo; côté du pont sera
	  transmis &agrave; l'autre réseau, réduisant
	  ainsi les congestions sur chaque segment.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Coupe-feu filtrant/régulant le trafic</title>
	<indexterm><primary>coupe-feu</primary></indexterm>
	<indexterm><primary>NAT</primary></indexterm>

	<para>La deuxième situation est quand un coupe-feu est
	  nécessaire mais sans translation d'adresses
	  (NAT).</para>

	<para>Un exemple est une compagnie qui est connectée
	  &agrave; son fournisseur d'accès internet par
	  l'intermédiaire d'une connexion ISDN ou DSL.  Elle
	  dispose de 13 adresses IP routables fournies par le
	  fournisseur d'accès et dispose de 10 PCs sur son
	  réseau.  Dans cette situation, utiliser un
	  coupe-feu/routeur est complexe en raison des
	  problèmes de sous-réseaux.</para>

	<indexterm><primary>routeur</primary></indexterm>
	<indexterm><primary>DSL</primary></indexterm>
	<indexterm><primary>ISDN</primary></indexterm>
	<para>Un coupe-feu basé sur un pont peut être
	  configuré et positionné dans le flux juste en
	  aval de leur routeur DSL/ISDN sans aucun problème
	  d'adressage IP.</para>
      </sect3>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Configuration d'un pont</title>

      <sect3>
	<title>Choix des cartes réseaux</title>

	<para>Un pont nécessite au moins deux cartes
	  réseaux pour fonctionner.  Malheureusement toutes les
	  cartes réseaux ne supportent pas le mode bridging.
	  Lisez la page de manuel &man.bridge.4; pour des
	  détails sur les cartes supportées.</para>

	<para>Installez et testez les deux cartes réseaux avant
	  de poursuivre.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Modification de la configuration du noyau</title>
	<indexterm>
	  <primary>options du noyau</primary>
	  <secondary>BRIDGE</secondary>
	</indexterm>

	<para>Pour activer le support nécessaire pour mettre en
	  place un pont ajouter la ligne suivante:</para>

	<programlisting>options BRIDGE</programlisting>

	<para>&agrave; votre fichier de configuration du noyau, et
	  recompilez votre noyau.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Support du coupe-feu</title>

	<indexterm><primary>coupe-feu</primary></indexterm>
	<para>Si vous projetez d'utiliser un pont en tant que
	  coupe-feu, vous devrez également ajouter l'option
	  <literal>IPFIREWALL</literal>.  Lisez la <xref
	  linkend="firewalls"/> pour des informations
	  générales sur la configuration d'un pont en tant
	  que coupe-feu.</para>

	<para>Si vous avez besoin de permettre le passage &agrave;
	  travers le pont des paquets non-IP (comme ARP), il existe
	  une option du coupe-feu qui doit être activée.
	  Cette option est
	  <literal>IPFIREWALL_DEFAULT_TO_ACCEPT</literal>.  Prennez
	  note que cela modifie le fonctionnement par défaut du
	  coupe-feu, ce dernier acceptera alors tous les paquets.
	  Assurez-vous de savoir ce que ce changement signifie pour
	  votre ensemble de règles de filtrage avant de
	  l'effectuer.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Support de la régulation du trafic</title>

	<para>Si vous désirez utiliser le pont comme
	  régulateur de trafic, vous devrez ajouter l'option
	  <literal>DUMMYNET</literal> &agrave; votre fichier de
	  configuration du noyau.  Consultez la page de manuel
	  &man.dummynet.4; pour plus d'information.</para>
      </sect3>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Activer le pont</title>

      <para>Ajoutez la ligne:</para>

      <programlisting>net.link.ether.bridge.enable=1</programlisting>

      <para>au fichier <filename>/etc/sysctl.conf</filename> pour
	activer le pont au démarrage, et la ligne:</para>

      <programlisting>net.link.ether.bridge.config=<replaceable>if1</replaceable>,<replaceable>if2</replaceable></programlisting>

      <para>pour activer le mode bridging sur les interfaces
	spécifiées (remplacez
	<replaceable>if1</replaceable> et
	<replaceable>if2</replaceable> par les noms de vos interfaces
	réseaux).  Si vous désirez que les paquets
	traversant le pont soient filtrés par &man.ipfw.8;,
	vous devrez ajouter également la ligne:</para>

      <programlisting>net.link.ether.bridge.ipfw=1</programlisting>

      <para>Pour les versions antérieures &agrave; &os;&nbsp;5.2-RELEASE, utilisez
	les lignes suivantes:</para>

      <programlisting>net.link.ether.bridge=1
net.link.ether.bridge_cfg=<replaceable>if1</replaceable>,<replaceable>if2</replaceable>
net.link.ether.bridge_ipfw=1</programlisting>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Informations supplémentaires</title>

      <para>Si vous désirez être en mesure de vous
	connecter au pont par l'intermédiaire de
	&man.ssh.1;, il est correct d'ajouter &agrave; l'une des
	cartes réseaux une adresse IP.  Il existe un consensus
	sur le fait qu'assigner une adresse aux deux cartes est une
	mauvaise idée.</para>

      <para>Si vous avez plusieurs ponts sur votre réseau, il
	ne peut y en avoir plus d'un sur le chemin qui sera
	emprunté par le trafic entre deux stations de travail.
	Techniquement, cela signifie qu'il n'y a pas de support pour
	la gestion du &ldquo;spanning tree&rdquo;.</para>

      <para>Un pont peut ajouter des temps de latence lors de
	l'utilisation de &man.ping.8;, et tout particulièrement
	dans le cas du trafic d'un segment vers un autre.</para>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-diskless">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Jean-François</firstname>
	  <surname>Dockès</surname>
	  <contrib>Mis &agrave; jour par </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Alex</firstname>
	  <surname>Dupre</surname>
	  <contrib>Réorganisé et augmenté
	    par </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>
    <title>Système sans disque dur</title>

    <indexterm><primary>station de travail sans disque
      dur</primary></indexterm>
    <indexterm><primary>système sans disque
      dur</primary></indexterm>

    <para>Une machine &os; peut démarrer via le réseau
      et fonctionner sans disque dur local, en utilisant des
      systèmes de fichiers montés &agrave; partir d'un
      serveur <acronym>NFS</acronym>.  Aucune modification du
      système n'est nécessaire en dehors des fichiers de
      configuration standards.  Un tel système est facile
      &agrave; mettre en oeuvre comme tous les éléments
      sont directement disponibles:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Il y a au moins deux méthodes possibles pour
	  charger un noyau via le réseau:</para>

	<itemizedlist>
	  <listitem>
	    <para><acronym>PXE</acronym>: l'environnement
	      d'exécution préalable au démarrage
	      d'&intel; (Preboot eXecution Environment) est une sorte de
	      ROM intelligente présente sur certaines cartes
	      réseau ou cartes mère.  Consultez la page de
	      manuel &man.pxeboot.8; pour plus de détails.</para>
	  </listitem>

	  <listitem>
	    <para>Le logiciel porté
	      <application>Etherboot</application> (<filename
	      role="package">net/etherboot</filename>) produit un code
	      stockable dans une ROM pour démarrer des noyaux via
	      le réseau.  Le code peut être soit
	      implanté dans une PROM de démarrage sur une
	      carte réseau, soit chargé &agrave; partir
	      d'une disquette (ou d'un disque dur local), ou &agrave;
	      partir d'un système &ms-dos; en fonctionnement.  De
	      nombreuses cartes réseau sont
	      supportées.</para>
	  </listitem>
	</itemizedlist>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Une procédure d'exemple
	  (<filename>/usr/share/examples/diskless/clone_root</filename>)
	  facilite la création et la maintenance du
	  système de fichiers racine de la station de travail sur
	  le serveur.  La procédure demandera sûrement
	  quelques modifications mais vous permettra de démarrer
	  rapidement.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Des fichiers de démarrage du système
	  existent dans le répertoire <filename
	  class="directory">/etc</filename> pour détecter et
	  supporter le démarrage d'un système sans disque
	  dur.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>La pagination, si nécessaire, peut être
	  faite par l'intermédiaire d'un fichier
	  <acronym>NFS</acronym> ou sur un disque local.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <para>Il existe plusieurs façons de configurer des stations
      de travail sans disque dur.  Plusieurs éléments
      entrent en oeuvre, et la plupart peuvent être
      ajustés en fonction des besoins locaux.  Ce qui suit
      décrit des variations sur la configuration d'un
      système complet, mettant en avant le simplicité et
      la compatibilité avec les procédures standards de
      démarrage de &os;.  Le système décrit
      présente les caractéristiques suivantes:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Les stations de travail sans disque dur utilisent des
	  systèmes de fichiers <filename>/</filename> et
	  <filename>/usr</filename> partagés et en lecture
	  seule.</para>

	<para>Le système de fichiers racine est une copie d'une
	  racine &os; standard (généralement celle du
	  serveur), avec certains fichiers de configuration
	  remplacés par des versions spécifiques
	  &agrave; un fonctionnement sans disque dur, et parfois
	  &agrave; la station de travail auxquels ils
	  appartiennent.</para>

	<para>Les parties de la racine qui doivent être
	  inscriptibles sont remplacées par des systèmes
	  de fichiers &man.mfs.8; (&os;&nbsp;4.X) ou &man.md.4;
	  (&os;&nbsp;5.X).  Toute modification sera perdue au
	  redémarrage du système.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Le noyau est transféré et chargé
	  soit &agrave; l'aide d'<application>Etherboot</application>
	  soit de <acronym>PXE</acronym> comme certaines situations
	  peuvent exiger l'utilisation de l'une ou l'autre
	  méthode.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <caution>
      <para>Ainsi décrit, le système n'est pas
	sécurisé.  Il devrait se trouver dans une partie
	protégée du réseau, et les autres machines
	ne devraient pas lui faire confiance aveuglément.</para>
    </caution>

    <para>Toutes les instructions de cette section ont
      été testées sous &os;&nbsp;4.9-RELEASE et
      5.2.1-RELEASE.  Le texte est destiné &agrave; l'origine
      pour une utilisation sous 4.X.  Des notes on été
      insérées aux endroits nécessaires pour
      indiquer les modifications concernant la branche 5.X.</para>

    <sect2>
      <title>Information de fond</title>

      <para>Mettre en place des stations de travail sans disque dur
	est &agrave; la fois relativement simple et enclin aux
	erreurs.  Ces dernières sont parfois difficiles
	&agrave; diagnostiquer pour de nombreuses raisons.  Par
	exemple:</para>

      <itemizedlist>
	<listitem>
	  <para>Des options de compilation peuvent donner lieu
	    &agrave; des comportements différents &agrave;
	    l'exécution.</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Les messages d'erreurs sont souvent cachés ou
	    totalement absents.</para>
	</listitem>
      </itemizedlist>

      <para>Dans ce contexte, avoir quelques connaissances des
	mécanismes sous-jacents impliqués est très
	utile pour résoudre les problèmes qui peuvent
	surgir.</para>

      <para>Plusieurs opérations doivent être
	effectuées pour un amorçage
	réussi:</para>

      <itemizedlist>
	<listitem>
	  <para>La machine doit obtenir des paramètres de base
	    comme son adresse IP, le nom du fichier exécutable,
	    le nom du serveur, l'emplacement de la racine.  Ceci est
	    fait en utilisant le protocole <acronym>DHCP</acronym> ou le
	    protocole BOOTP.  <acronym>DHCP</acronym> est une extension
	    compatible de BOOTP, et utilise les mêmes
	    numéros de ports et son format de paquets
	    basic.</para>

	  <para>Il est possible de configurer un système pour
	    n'utiliser que BOOTP.  Le programme serveur &man.bootpd.8;
	    fait partie du système de base de &os;.</para>

	  <para>Cependant, <acronym>DHCP</acronym> présente
	    plusieurs avantage sur BOOTP (des fichiers de
	    configuration plus lisibles, la possibilité
	    d'utiliser <acronym>PXE</acronym>, plus de nombreux autres
	    avantages n'ayant pas de relation directe avec les
	    systèmes sans disque dur), et nous décrirons
	    principalement une configuration <acronym>DHCP</acronym>,
	    avec des exemples équivalent utilisant
	    &man.bootpd.8; quand cela est possible.  L'exemple de
	    configuration utilisera le logiciel <application>ISC
	    DHCP</application> (la version 3.0.1.r12 était
	    installée sur le serveur de test).</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>La machine a besoin de transférer un ou
	    plusieurs programmes en mémoire locale.
	    <acronym>TFTP</acronym> ou <acronym>NFS</acronym> sont
	    utilisés.  Le choix entre <acronym>TFTP</acronym> et
	    <acronym>NFS</acronym> est &agrave; de nombreux endroits une
	    option sélectionnée lors de la compilation.
	    Une source d'erreur courante est d'indiquer des noms de
	    fichiers pour le mauvais protocole: <acronym>TFTP</acronym>
	    transfère généralement tous les
	    fichiers &agrave; partir d'un seul répertoire sur le
	    serveur, et attendra des noms de fichiers relatifs &agrave;
	    ce répertoire.  <acronym>NFS</acronym> a besoin de
	    chemins d'accès absolus.</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Les éventuels programmes d'amorce
	    intermédiaires et le noyau doivent être
	    initialisés et exécutés.  Il existe
	    plusieurs variations &agrave; ce niveau:</para>

	  <itemizedlist>
	    <listitem>
	      <para><acronym>PXE</acronym> chargera &man.pxeboot.8;,
		qui est une version modifiée du chargeur.  Le
		chargeur (&man.loader.8;) récupérera la
		plupart des paramètres nécessaires au
		démarrage du système, et les transmettra
		au noyau avant de lui abandonner le contrôle du
		système.  Dans ce cas il est possible d'utiliser
		un noyau <filename>GENERIC</filename>.</para>
	    </listitem>

	    <listitem>
	      <para><application>Etherboot</application>, chargera
		directement le noyau avec moins de préparation.
		Vous devrez compiler un noyau avec des options
		particulières.</para>
	    </listitem>
	  </itemizedlist>

	  <para><acronym>PXE</acronym> et
	    <application>Etherboot</application> fonctionnent aussi
	    bien l'un que l'autre avec des systèmes 4.X.  Comme
	    le noyau des systèmes 5.X laisse au chargeur
	    (&man.loader.8;) un peu plus de travail &agrave;
	    effectuer, <acronym>PXE</acronym> est
	    préféré pour les systèmes
	    5.X.</para>

	  <para>Si votre <acronym>BIOS</acronym> et vos cartes
	    réseau supportent <acronym>PXE</acronym>, vous
	    devriez probablement l'utiliser.  Cependant, il est
	    toujours possible de démarrer un système 5.X
	    &agrave; l'aide
	    d'<application>Etherboot</application>.</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Et enfin, la machine a besoin d'accéder
	    &agrave; ses systèmes de fichiers.
	    <acronym>NFS</acronym> est utilisé dans tous les
	    cas.</para>
	</listitem>
      </itemizedlist>

      <para>Consultez également la page de manuel
	&man.diskless.8;.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Configuration</title>

      <sect3>
	<title>Configuration utilisant <application>ISC
	  DHCP</application></title>
	<indexterm>
	  <primary>DHCP</primary>
	  <secondary>système sans disque dur</secondary>
	</indexterm>

	<para>Le serveur <application>ISC DHCP</application>
	  peut répondre aux requêtes BOOTP et
	  <acronym>DHCP</acronym>.</para>

	<para>Avec la version 4.9, <application>ISC DHCP
	  3.0</application> ne fait pas partie du système de
	  base.  Vous devrez installer le logiciel porté
	  <filename role="package">net/isc-dhcp3-server</filename> ou
	  la version pré-compilée correspondante.</para>

	<para>Une fois <application>ISC DHCP</application>
	  installé, il nécessite un fichier de
	  configuration pour fonctionner (normalement appelé
	  <filename>/usr/local/etc/dhcpd.conf</filename>).  Voici un
	  exemple commenté, où la machine
	  <hostid>margaux</hostid> utilise
	  <application>Etherboot</application> et où la machine
	  <hostid>corbieres</hostid> emploie
	  <acronym>PXE</acronym>:</para>

	<programlisting>
default-lease-time 600;
max-lease-time 7200;
authoritative;

option domain-name "example.com";
option domain-name-servers 192.168.4.1;
option routers 192.168.4.1;

subnet 192.168.4.0 netmask 255.255.255.0 {
  use-host-decl-names on; <co id="co-dhcp-host-name"/>
  option subnet-mask 255.255.255.0;
  option broadcast-address 192.168.4.255;

  host margaux {
    hardware ethernet 01:23:45:67:89:ab;
    fixed-address margaux.example.com;
    next-server 192.168.4.4; <co id="co-dhcp-next-server"/>
    filename "/data/misc/kernel.diskless"; <co id="co-dhcp-filename"/>
    option root-path "192.168.4.4:/data/misc/diskless"; <co id="co-dhcp-root-path"/>
  }
  host corbieres {
    hardware ethernet 00:02:b3:27:62:df;
    fixed-address corbieres.example.com;
    next-server 192.168.4.4;
    filename "pxeboot";
    option root-path "192.168.4.4:/data/misc/diskless";
  }
}
	</programlisting>

	<calloutlist>
	  <callout arearefs="co-dhcp-host-name"><para>Cette option dit
	      &agrave; <application>dhcpd</application> d'envoyer le
	      paramètre des déclarations
	      <literal>host</literal> comme nom de machine pour la
	      machine sans disque dur.  Une autre méthode
	      aurait été d'ajouter <literal>option
	      host-name <replaceable>margaux</replaceable></literal>
	      &agrave; l'intérieur des déclarations
	      <literal>host</literal>.</para>
	  </callout>

	  <callout arearefs="co-dhcp-next-server"><para>La directive
	      <literal>next-server</literal> désigne le serveur
	      <acronym>TFTP</acronym> ou <acronym>NFS</acronym>
	      &agrave; utiliser pour télécharger le
	      chargeur ou le noyau (le comportement par défaut
	      étant d'utiliser la même machine que le
	      serveur <acronym>DHCP</acronym>).</para>
	  </callout>

	  <callout arearefs="co-dhcp-filename"><para>La directive
	      <literal>filename</literal> précise le fichier
	      que chargera <application>Etherboot</application> ou
	      <acronym>PXE</acronym> &agrave; la prochaine
	      étape.  Il doit être défini en
	      fonction de la méthode de transfert
	      utilisée.  <application>Etherboot</application>
	      peut être compilé pour utiliser
	      <acronym>NFS</acronym> ou <acronym>TFTP</acronym>.  Le
	      logiciel porté pour &os; utilisera
	      <acronym>NFS</acronym> par défaut.
	      <acronym>PXE</acronym> emploie <acronym>TFTP</acronym>,
	      c'est pourquoi un chemin d'accès relatif est
	      utilisé ici (cela peut dépendre de la
	      configuration du serveur <acronym>TFTP</acronym>, mais
	      devrait être plutôt classique).  De plus,
	      <acronym>PXE</acronym> charge
	      <filename>pxeboot</filename>, et non pas le noyau.  Il
	      existe d'autres possibilités
	      intéressantes, comme le chargement de
	      <filename>pxeboot</filename> &agrave; partir du
	      répertoire <filename
	      class="directory">/boot</filename> d'un CD-ROM &os;
	      (comme &man.pxeboot.8; peut charger un noyau
	      <filename>GENERIC</filename> cela rend possible
	      l'utilisation de <acronym>PXE</acronym> pour
	      démarrer &agrave; partir d'un lecteur de CD-ROM
	      distant).</para>
	  </callout>

	  <callout arearefs="co-dhcp-root-path"><para>L'option
	      <literal>root-path</literal> définie le chemin
	      d'accès au système de fichiers racine,
	      suivant la notation classique de <acronym>NFS</acronym>.
	      En utilisant <acronym>PXE</acronym>, il est possible de
	      ne pas préciser l'adresse IP de la machine
	      dès lors que vous n'activez pas l'option BOOTP du
	      noyau.  Le serveur <acronym>NFS</acronym> sera alors le
	      même que le serveur
	      <acronym>TFTP</acronym>.</para>
	  </callout>
	</calloutlist>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Configuration utilisant BOOTP</title>
	<indexterm>
	  <primary>BOOTP</primary>
	  <secondary>système sans disque dur</secondary>
	</indexterm>

	<para>Ce qui suit présente une configuration
	  <application>bootpd</application> équivalente
	  (réduite &agrave; un seul client).  Elle se
	  trouverait sous <filename>/etc/bootptab</filename>.</para>

	<para>Veuillez noter qu'<application>Etherboot</application>
	  doit être compilé avec l'option
	  <literal>NO_DHCP_SUPPORT</literal> (qui n'est pas
	  activée par défaut) afin d'utiliser BOOTP et
	  que <acronym>PXE</acronym>
	  <emphasis>nécessite</emphasis>
	  <acronym>DHCP</acronym>.  The seul avantage évident
	  de <application>bootpd</application> est qu'il est
	  disponible dans le système de base.</para>

	<programlisting>
.def100:\
  :hn:ht=1:sa=192.168.4.4:vm=rfc1048:\
  :sm=255.255.255.0:\
  :ds=192.168.4.1:\
  :gw=192.168.4.1:\
  :hd="/tftpboot":\
  :bf="/kernel.diskless":\
  :rp="192.168.4.4:/data/misc/diskless":

margaux:ha=0123456789ab:tc=.def100
	</programlisting>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Préparation d'un programme de démarrage
	  avec <application>Etherboot</application></title>

	<indexterm>
	  <primary>Etherboot</primary>
	</indexterm>

	<para>Le <ulink url="http://etherboot.sourceforge.net">site
	  Web d'Etherboot</ulink> propose une <ulink
	  url="http://etherboot.sourceforge.net/doc/html/userman/t1.html">
	  documentation importante</ulink> principalement
	  destinée aux systèmes Linux, mais contenant
	  néamoins des informations utiles.  Ce qui suit
	  présente comment vous utiliseriez
	  <application>Etherboot</application> sur un système
	  &os;.</para>

	<para>Vous devez tout d'abord installer le logiciel
	  porté <filename
	  role="package">net/etherboot</filename> ou sa version
	  pré-compilée.</para>

	<para>Vous pouvez modifier la configuration
	  d'<application>Etherboot</application> (i.e. pour utiliser
	  <acronym>TFTP</acronym> au lieu de <acronym>NFS</acronym>)
	  en éditant le fichier <filename>Config</filename>
	  dans le répertoire des sources
	  d'<application>Etherboot</application>.</para>

	<para>Pour notre configuration nous utiliserons une disquette
	  de démarrage.  Pour d'autres méthodes (PROM,
	  ou un programme &ms-dos;), consultez la documentation
	  d'<application>Etherboot</application>.</para>

	<para>Pour créer une disquette de démarrage,
	  insérez une disquette dans le lecteur de la machine
	  où vous avez installé
	  <application>Etherboot</application>, puis rendez-vous dans
	  le répertoire <filename
	  class="directory">src</filename> de l'arborescence
	  <application>Etherboot</application> et tapez:</para>

	<screen>
&prompt.root; <userinput>gmake bin32/<replaceable>devicetype</replaceable>.fd0</userinput></screen>

	<para><replaceable>devicetype</replaceable> dépend du
	  type de carte Ethernet se trouvant dans la station de
	  travail sans disque dur.  Référez-vous au
	  fichier <filename>NIC</filename> dans le même
	  répertoire pour déterminer la valeur
	  <replaceable>devicetype</replaceable> correcte.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Démarrer avec <acronym>PXE</acronym></title>

	<para>Par défaut le chargeur &man.pxeboot.8; charge le
	  noyau via <acronym>NFS</acronym>.  Il peut être
	  compilé pour utiliser <acronym>TFTP</acronym>
	  &agrave; la place en spécifiant l'option
	  <literal>LOADER_TFTP_SUPPORT</literal> dans le fichier
	  <filename>/etc/make.conf</filename>.  Lisez les commentaires
	  dans le fichier <filename>/etc/defaults/make.conf</filename>
	  (ou <filename>/usr/share/examples/etc/make.conf</filename>
	  pour les systèmes 5.X) pour plus de
	  détails.</para>

	<para>Il existe deux autres options de
	  <filename>make.conf</filename> non-documentées qui
	  peuvent être utiles pour la configuration d'une
	  machine faisant fonction de console série sans disque
	  dur: <literal>BOOT_PXELDR_PROBE_KEYBOARD</literal>, et
	  <literal>BOOT_PXELDR_ALWAYS_SERIAL</literal> (cette
	  dernière n'existe que sous &os;&nbsp;5.X).</para>

	<para>Pour utiliser <acronym>PXE</acronym> quand la machine
	  démarre, vous aurez normalement besoin de
	  sélectionner l'option <literal>Boot from
	  network</literal> dans votre <acronym>BIOS</acronym>, ou
	  d'appuyer sur une touche de fonction lors de
	  l'initialisation du PC.</para>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Configuration des serveurs <acronym>TFTP</acronym> et
	  <acronym>NFS</acronym></title>

	<indexterm>
	  <primary>TFTP</primary>
	  <secondary>système sans disque dur</secondary>
	</indexterm>
	<indexterm>
	  <primary>NFS</primary>
	  <secondary>système sans disque dur</secondary>
	</indexterm>

	<para>Si vous utilisez <acronym>PXE</acronym> ou
	  <application>Etherboot</application> configurés pour
	  employer <acronym>TFTP</acronym>, vous devez activer
	  <application>tftpd</application> sur le serveur de
	  fichier:</para>

	<procedure>
	  <step>
	    <para>Créez un répertoire &agrave; partir
	      duquel <application>tftpd</application> proposera les
	      fichiers, e.g. <filename
	      class="directory">/tftpboot</filename>.</para>
	  </step>

	  <step>
	    <para>Ajoutez la ligne suivante &agrave; votre fichier
	      <filename>/etc/inetd.conf</filename>:</para>

	    <programlisting>tftp	dgram	udp	wait	root	/usr/libexec/tftpd	tftpd -l -s /tftpboot</programlisting>

	    <note>
	      <para>Il apparaît que certaines versions de
		<acronym>PXE</acronym> veulent la version
		<acronym>TCP</acronym> de <acronym>TFTP</acronym>.
		Dans ce cas, ajoutez une seconde ligne, en
		remplaçant <literal>dgram udp</literal> par
		<literal>stream tcp</literal>.</para>
	    </note>
          </step>
	  <step>
	    <para>Demandez &agrave; <application>inetd</application>
	      de relire son fichier de configuration:</para>

	    <screen>&prompt.root; <userinput>kill -HUP `cat /var/run/inetd.pid`</userinput></screen>
	  </step>
        </procedure>

	<para>Le répertoire <filename
	  class="directory">tftpboot</filename> peut être
	  placé n'importe où sur le serveur.
	  Assurez-vous que son emplacement est défini dans les
	  fichiers <filename>inetd.conf</filename> et
	  <filename>dhcpd.conf</filename>.</para>

	<para>Dans tous les cas, vous devez également activer
	  <acronym>NFS</acronym> et exporter le système de
	  fichiers approprié sur le serveur
	  <acronym>NFS</acronym>.</para>

	<procedure>
	  <step>
	    <para>Ajoutez ce qui suit au fichier
	      <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

	    <programlisting>nfs_server_enable="YES"</programlisting>
	  </step>

	  <step>
	    <para>Exportez le système de fichiers contenant le
	      répertoire racine du système sans disque dur
	      en ajoutant ce qui suit au fichier
	      <filename>/etc/exports</filename> (ajustez le point de
	      montage et remplacez <replaceable>margaux
	      corbieres</replaceable> avec les noms des stations de
	      travail sans disque dur):</para>

	    <programlisting><replaceable>/data/misc</replaceable> -alldirs -ro <replaceable>margaux corbieres</replaceable></programlisting>
          </step>

	  <step>
	    <para>Demandez &agrave; <application>mountd</application>
	      de relire son fichier de configuration.  Si vous avez eu
	      besoin d'activer <acronym>NFS</acronym> dans
	      <filename>/etc/rc.conf</filename> lors du premier point,
	      vous voudrez probablement plutot redémarrer la
	      machine.</para>

	    <screen>&prompt.root; <userinput>kill -HUP `cat /var/run/mountd.pid`</userinput></screen>
	  </step>
        </procedure>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Compilation d'un noyau pour système sans disque
	  dur</title>

	<indexterm>
	  <primary>système sans disque dur</primary>
	  <secondary>configuration du noyau</secondary>
	</indexterm>

	<para>Si vous utilisez <application>Etherboot</application>,
	  vous devez créer un fichier de configuration du noyau
	  pour le client sans disque dur avec les options suivantes
	  (en plus des options habituelles):</para>

	<programlisting>
options     BOOTP          # Use BOOTP to obtain IP address/hostname
options     BOOTP_NFSROOT  # NFS mount root filesystem using BOOTP info
	</programlisting>

	<para>Vous pouvez vouloir également employer les
	  options <literal>BOOTP_NFSV3</literal>,
	  <literal>BOOT_COMPAT</literal> et
	  <literal>BOOTP_WIRED_TO</literal> (référez-vous au
	  fichier <filename>LINT</filename> sous 4.X ou
	  <filename>NOTES</filename> sous 5.X).</para>

	<para>Les noms de ces options sont historiques et
	  légèrement trompeur comme elles activent
	  indifférement l'utilisation de
	  <acronym>DHCP</acronym> et BOOTP dans le noyau (il est
	  également possible de forcer une utilisation stricte
	  de BOOTP ou <acronym>DHCP</acronym>).</para>

	<para>Compilez le noyau (voir <xref linkend="kernelconfig"/>),
	  et copiez-le &agrave; l'emplacement indiqué dans
	  <filename>dhcpd.conf</filename>.</para>

	<note>
	  <para>Quand on utilise <acronym>PXE</acronym>, la
	    compilation d'un noyau avec les options
	    précédentes n'est pas strictement
	    nécessaire (bien que conseillé).  Les activer
	    causera un plus grand nombre de requêtes
	    <acronym>DHCP</acronym> générées lors
	    du démarrage du noyau, avec un petit risque
	    d'inconsistance entre les nouvelles valeurs et celles
	    récupérées par &man.pxeboot.8; dans
	    certains cas particuliers.  L'avantage de leur utilisation
	    est que le nom de la machine sera forcément
	    défini.  Sinon vous devrez définir le nom de
	    la machine par une autre méthode, par exemple dans un
	    fichier <filename>rc.conf</filename> particulier au
	    client.</para>
	</note>

	<note>
	  <para>Afin d'être chargeable par
	    <application>Etherboot</application>, un noyau 5.X doit
	    être compilé avec les &ldquo;device
	    hints&rdquo;.  Vous définirez normalement l'option
	    suivante dans le fichier de configuration (voir le fichier
	    de commentaires sur la configuration:
	    <filename>NOTES</filename>):</para>

	  <programlisting>hints		"GENERIC.hints"</programlisting>
	</note>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Préparer le système de fichiers
	  racine</title>

	<indexterm>
	  <primary>système de fichiers racine</primary>
	  <secondary>système sans disque dur</secondary>
	</indexterm>

	<para>Vous devez créer un système de fichiers
	  racine pour les stations de travail sans disque dur,
	  &agrave; l'emplacement défini par
	  <literal>root-path</literal> dans le fichier
	  <filename>dhcpd.conf</filename>.  Les sections suivantes
	  décrivent deux manières de le faire.</para>

	<sect4>
	  <title>Utilisation de la procédure
	    <filename>clone_root</filename></title>

	  <para>C'est la méthode la plus rapide pour
	    créer un système de fichiers racine, mais
	    elle est, pour le moment, uniquement supportée sous
	    &os;&nbsp;4.X..  Cette procédure est située
	    &agrave; l'emplacement
	    <filename>/usr/share/examples/diskless/clone_root</filename>
	    et demande quelques modifications, pour au moins ajuster
	    l'emplacement du système de fichiers &agrave;
	    créer (la variable <literal>DEST</literal>).</para>

	  <para>Référez-vous aux commentaires
	    situés en début de la procédure pour
	    information.  Ils expliquent comment le système de
	    fichiers de base est construit, et comment les fichiers
	    peuvent être remplacés de façon
	    sélective par des versions spécifiques
	    &agrave; un fonctionnement sans disque dur, ou &agrave; un
	    sous-réseau, ou encore &agrave; une station de
	    travail particulière.  Ils donnent également
	    des exemples de fichiers <filename>/etc/fstab</filename>
	    et <filename>/etc/rc.conf</filename> pour un
	    fonctionnement sans disque dur.</para>

	  <para>Les fichiers <filename>README</filename> dans le
	    répertoire <filename
	    class="directory">/usr/share/examples/diskless</filename>
	    contiennent beaucoup d'information de fond, mais, avec les
	    autres exemples du répertoire <filename
	    class="directory">diskless</filename>, ils documentent une
	    méthode de configuration qui est distincte de celle
	    utilisée par <filename>clone_root</filename> et les
	    procédures de démarrage du système de
	    <filename class="directory">/etc</filename>, ce qui est un
	    peu &agrave; l'origine de confusions.  Utilisez-les comme
	    référence uniquement, &agrave; moins que
	    vous préfériez la méthode qu'ils
	    décrivent, dans quel cas vous devrez modifier les
	    procédures <filename>rc</filename>.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Utilisation de la procédure <command>make
	    world</command> standard</title>

	  <para>Cette méthode s'applique aussi bien &agrave;
	    &os;&nbsp;4.X qu'&agrave; &os;&nbsp;5.X et installera un
	    système complet (et non pas uniquement le
	    système de fichiers racine) dans le
	    répertoire défini par
	    <envar>DESTDIR</envar>.  Tout ce dont vous avez besoin de
	    faire est d'exécuter la procédure
	    suivante:</para>

	  <programlisting>#!/bin/sh
export DESTDIR=/data/misc/diskless
mkdir -p ${DESTDIR}
cd /usr/src; make world &amp;&amp; make kernel
cd /usr/src/etc; make distribution</programlisting>

	  <para>Une fois cela terminé, vous devrez personaliser
	    vos fichiers <filename>/etc/rc.conf</filename> et
	    <filename>/etc/fstab</filename> situés dans
	    <envar>DESTDIR</envar> en fonction de vos besoins.</para>
	</sect4>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Configuration de l'espace de pagination</title>

	<para>Si nécessaire, un fichier de pagination
	  situé sur le serveur peut être utilisé
	  via <acronym>NFS</acronym>.  Une des méthodes
	  couramment utilisées pour cela n'est plus
	  supportée sous 5.X.</para>

	<sect4>
	  <title>Pagination via <acronym>NFS</acronym> sous
	    &os;&nbsp;4.X</title>

	  <para>L'emplacement et la taille du fichier de pagination
	    peuvent être spécifiés avec les
	    options BOOTP/<acronym>DHCP</acronym> 128 et 129
	    spécifiques &agrave; &os;.  Des exemples de
	    fichiers de configuration pour <application>ISC DHCP
	    3.0</application> ou <application>bootpd</application>
	    suivent:</para>

	  <procedure>
	    <step>
	      <para>Ajoutez les lignes suivantes au fichier
		<filename>dhcpd.conf</filename>:</para>

	      <programlisting>
# Global section
option swap-path code 128 = string;
option swap-size code 129 = integer 32;

host margaux {
  ... # Standard lines, see above
  option swap-path <replaceable>"192.168.4.4:/netswapvolume/netswap"</replaceable>;
  option swap-size <replaceable>64000</replaceable>;
}
	      </programlisting>

	      <para><literal>swap-path</literal> est le chemin
		d'accès vers un répertoire où les
		fichiers de pagination sont situés.  Chaque
		fichier sera nommé
		<filename>swap.<replaceable>ip-client</replaceable></filename>.</para>

	      <para>Les anciennes version de
		<application>dhcpd</application> utilisaient une
		syntaxe du type <literal>option option-128
		"...</literal>, qui n'est plus
		supportée.</para>

	      <para><filename>/etc/bootptab</filename> utiliserait la
		syntaxe suivante &agrave; la place:</para>

	      <programlisting>T128="192.168.4.4:/netswapvolume/netswap":T129=0000fa00</programlisting>

	      <note>
		<para>Dans le fichier
		  <filename>/etc/bootptab</filename>, la taille de
		  l'espace de pagination doit être exprimée
		  en hexadécimal.</para>
	      </note>
	    </step>

	    <step>
	      <para>Sur le serveur du fichier de pagination
		par <acronym>NFS</acronym>, créez le(s)
		fichier(s) de pagination:</para>

	      <screen>
&prompt.root; <userinput>mkdir <replaceable>/netswapvolume/netswap</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>cd <replaceable>/netswapvolume/netswap</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero bs=1024 count=<replaceable>64000</replaceable> of=swap.<replaceable>192.168.4.6</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>chmod 0600 swap.<replaceable>192.168.4.6</replaceable></userinput></screen>

	      <para><replaceable>192.168.4.6</replaceable> est
		l'adresse IP du client sans disque dur.</para>
	    </step>

	    <step>
	      <para>Sur le serveur du fichier de pagination par
		<acronym>NFS</acronym>, ajoutez la ligne suivante au
		fichier <filename>/etc/exports</filename>:</para>

	      <programlisting>
<replaceable>/netswapvolume</replaceable>  -maproot=0:10 -alldirs <replaceable>margaux corbieres</replaceable>
	      </programlisting>

	      <para>Ensuite demandez &agrave;
		<application>mountd</application> &agrave; relire le
		fichier <filename>exports</filename>, comme plus
		haut.</para>
	    </step>
	  </procedure>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Pagination via <acronym>NFS</acronym> sous
	    &os;&nbsp;5.X</title>

	  <para>Le noyau ne supporte pas l'activation de la pagination
	    par <acronym>NFS</acronym> au démarrage.  L'espace
	    de pagination doit être activé par les
	    procédures de démarrage, en montant un
	    système de fichiers accessible en écriture
	    et en créant et en activant un fichier de
	    pagination.  Pour créer un fichier de pagination de
	    la taille appropriée, vous pouvez effectuer ce qui
	    suit:</para>

	  <screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=<replaceable>/path/to/swapfile</replaceable> bs=1k count=1 oseek=<replaceable>100000</replaceable></userinput></screen>

	  <para>Pour ensuite l'activer, vous devez ajouter la ligne
	    suivante &agrave; votre fichier
	    <filename>rc.conf</filename>:</para>

	  <programlisting>swapfile=<replaceable>/path/to/swapfile</replaceable></programlisting>
        </sect4>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Problèmes divers</title>

	<sect4>
	  <title>Utilisation d'un <filename>/usr</filename> en lecture
	    seule</title>

	  <indexterm>
	    <primary>système sans disque dur</primary>
	    <secondary>/usr en lecture seule</secondary>
	  </indexterm>

	  <para>Si la station de travail sans disque dur est
	    configurée pour exécuter X, you devrez
	    ajuster le fichier de configuration de
	    <application>XDM</application>, qui envoie le journal
	    d'erreurs sur <filename class="directory">/usr</filename>
	    par défaut.</para>
	</sect4>

	<sect4>
	  <title>Utilisation d'un serveur non-&os;</title>

	  <para>Quand le serveur pour le système de fichiers
	    racine ne fait pas tourner &os;, vous devrez créer
	    le système de fichiers racine sur une machine &os;,
	    puis le copier vers sa destination en utilisant
	    <command>tar</command> ou <command>cpio</command>.</para>

	  <para>Dans cette situation, il y a parfois des
	    problèmes avec les fichiers spéciaux de
	    périphériques dans <filename
	    class="directory">/dev</filename>, en raison de
	    différences de taille sur les entiers.  Une
	    solution &agrave; ce problème est d'exporter un
	    répertoire &agrave; partir du serveur non-&os;, de
	    monter ce répertoire sur une machine &os;, et
	    exécuter <command>MAKEDEV</command> sur la machine
	    &os; pour créer les entrées de
	    périphériques correctes (&os;&nbsp;5.X et
	    les versions suivantes utilisent &man.devfs.5; pour
	    l'allocation des fichiers spéciaux de
	    périphériques de manière transparente
	    pour l'utilisateur, exécuter
	    <command>MAKEDEV</command> sur ces versions est
	    inutile).</para>
	</sect4>
      </sect3>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-isdn">
    <title>ISDN</title>

    <indexterm>
      <primary>ISDN&mdash;(RNIS)</primary>
    </indexterm>

    <para>Une bonne source d'information sur la technologie et le
      matériel ISDN (RNIS) est <ulink
      url="http://www.alumni.caltech.edu/~dank/isdn/">la page ISDN de
      Dan Kegel</ulink>.</para>

    <para>Voici un rapide aperçu &agrave; propos de
      l'ISDN:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Si vous résidez en Europe, vous devriez
	  étudier la section sur les cartes ISDN.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Si vous envisagez d'utiliser l'ISDN avant tout pour vous
	  connecter &agrave; l'Internet par l'intermédiaire d'un
	  fournisseur d'accès Internet et d'une ligne
	  téléphonique non dédiée, vous
	  devriez vous intéresser aux Adaptateurs Terminaux.
	  C'est la solution la plus souple, qui vous posera le moins de
	  problèmes si vous changez de fournisseur
	  d'accès.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Si vous interconnectez deux réseaux locaux, ou si
	  vous vous connectez &agrave; l'Internet avec une liaison ISDN
	  dédiée, vous devriez envisager un pont/routeur
	  autonome.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <para>Le coût est un facteur déterminant de la
      solution que vous choisirez.  Les options suivantes sont
      listées de la moins chère &agrave; la plus
      chère.</para>

    <sect2 id="network-isdn-cards">
      <sect2info>
	<authorgroup>
	  <author>
	    <firstname>Hellmuth</firstname>
	    <surname>Michaelis</surname>
	    <contrib>Contribution de </contrib>
	  </author>
	</authorgroup>
      </sect2info>
      <title>Cartes ISDN</title>

      <indexterm>
	<primary>ISDN</primary>
	<secondary>cartes</secondary>
      </indexterm>

      <para>L'implémentation ISDN de &os; ne supporte que la
	norme DSS1/Q.931 (ou Euro-ISDN) utilisant des cartes passives.
	Depuis &os;&nbsp;4.4, quelques cartes actives sont
	supportées où le firmware supporte
	également d'autres protocoles au niveau des signaux,
	cela inclut les premières cartes supportées du
	type &ldquo;Primary Rate ISDN&rdquo; (PRI).</para>

      <para>Le logiciel <application>isdn4bsd</application> vous
	permet de vous connecter &agrave; d'autres routeurs ISDN soit
	en utilisant l'IP sur de l'HDLC de base, soit en utilisant PPP
	synchrone: en employant PPP intégré au noyau
	avec <literal>isppp</literal>, une version modifiée du
	pilote de périphérique &man.sppp.4;, ou en
	employant &man.ppp.8; en mode utilisateur.  L'utilisation de
	&man.ppp.8; en mode utilisateur rend possible
	l'agrégation de deux ou plus canaux ISDN de type B.
	Une application capable de répondre aux appels
	téléphoniques est également disponible,
	tout comme de nombreux utilitaires comme un modem logiciel 300
	bauds.</para>

      <para>Un nombre croissant de cartes ISDN pour PC sont
	supportées sous &os; et les retours montrent qu'elles
	sont utilisées avec succès dans toute l'Europe
	et dans de nombreuses autres parties du monde.</para>

      <para>Les cartes ISDN passives supportées sont
	principalement celles avec le circuit ISDN ISAC/HSCX/IPAC
	d'Infineon (précédemment Siemens), mais
	également les cartes avec des circuits en provenance de
	Cologne Chip (cartes ISA uniquement), les cartes PCI avec les
	circuits Winbond W6692, quelques cartes avec les circuits
	Tiger300/320/ISAC et quelques cartes avec des circuits
	spécifiques comme l'AVM Fritz!Card PCI V.1.0 de l'AVM
	Fritz!Card PnP.</para>

      <para>Actuellement les cartes ISDN actives supportées
	sont les cartes AVM B1 (ISA et PCI) BRI et les cartes PCI AVM
	T1 PRI.</para>

      <para>Pour de la documentation sur
	<application>isdn4bsd</application>, consultez le
	répertoire <filename
	class="directory">/usr/share/examples/isdn/</filename> sur
	votre système &os; ou sur la <ulink
	url="http://www.freebsd-support.de/i4b/">page web
	d'isdn4bsd</ulink> qui propose également des astuces,
	des erratas et bien plus de documentation que le <ulink
	url="http://people.FreeBSD.org/~hm/">manuel
	d'isdn4bsd</ulink>.</para>

      <para>Au cas où vous seriez intéressé par
	l'ajout du support pour un protocole ISDN différent,
	d'une carte ISDN pour PC non encore supportée ou par
	l'amélioration d'<application>isdn4bsd</application>,
	veuillez contacter &a.hm;.</para>

      <para>Pour les questions concernant l'installation, la
	configuration et le dépannage
	d'<application>isdn4bsd</application>, une liste de diffusion
	&a.isdn.name; est disponible.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Adaptateurs terminaux ISDN</title>

      <para>Les adaptateurs terminaux&mdash;&ldquo;Terminal adapters
	(TA)&rdquo;; sont l'équivalent ISDN des modems pour les
	lignes téléphoniques ordinaires.</para>

      <indexterm><primary>modem</primary></indexterm>

      <para>La plupart des TA utilisent le jeu de commandes standard
	des modems Hayes, et peuvent être utilisés en
	remplacement d'un modem.</para>

      <para>Un TA fonctionne essentiellement de la même
	manière qu'un modem &agrave; la différence que
	la vitesse de la connexion sera plus élevée
	qu'avec votre vieux modem.  Vous devrez configurer <link
	linkend="ppp">PPP</link> de façon exactement identique
	que pour un modem classique.  Assurez-vous de fixer la vitesse
	de votre port série la plus haute possible.</para>

      <indexterm><primary>PPP</primary></indexterm>

      <para>Le principal avantage d'utiliser un TA pour vous connecter
	&agrave; votre fournisseur d'accès Internet est de
	pouvoir utiliser PPP en mode dynamic.  Comme l'espace
	d'adressage IP disponible devient de plus en plus restreint,
	la plupart des fournisseurs d'accès ne désirent
	plus vous fournir d'adresse IP statique.  La plupart des
	routeurs autonomes ne peuvent pas fonctionner avec une
	allocation dynamique d'adresse IP.</para>

      <para>Les fonctionnalités et la stabilité de la
	connexion des adaptateurs terminaux reposent
	complètement sur le &ldquo;daemon&rdquo; PPP.  Cela
	vous permet de passer facilement d'un modem classique &agrave;
	l'ISDN sur une machine &os;, si vous avez déj&agrave;
	configuré PPP.  Cependant, les problèmes que
	vous avez éventuellement rencontrés avec PPP
	persisteront.</para>

      <para>Si vous désirez un maximum de stabilité,
	utilisez <link linkend="ppp">PPP intégré au
	noyau</link>, &agrave; la place du <link linkend="userppp">PPP
	en mode utilisateur</link>.</para>

      <para>Les adaptateurs suivants sont connus pour fonctionner avec
	&os;:</para>

      <itemizedlist>
	<listitem>
	  <para>Motorola BitSurfer et Bitsurfer Pro</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Adtran</para>
	</listitem>
      </itemizedlist>

      <para>La plupart des adaptateurs terminaux fonctionneront
	probablement également, les fabricants de TA font en
	sorte que leurs produits acceptent la plupart du jeu de
	commandes AT des modems.</para>

      <para>Le vrai problème avec les adaptateurs terminaux est
	que comme pour les modems, il vous faudra une bonne interface
	série dans votre ordinateur.</para>

      <para>Vous devriez lire le document sur <ulink
	url="&url.articles.serial-uart;/index.html">les ports
	série sous &os;</ulink> pour comprendre en
	détail le fonctionnement des
	périphériques série et les
	différences entre les ports séries asynchrones
	et synchrones.</para>

      <para>Un adaptateur terminal sur un port série PC
	standard (asynchrone) vous limite &agrave; 115.2&nbsp;Kbs,
	même si vous disposez d'une connexion &agrave;
	128&nbsp;Kbs.  Pour utiliser complètement les
	128&nbsp;Kbs offert par l'ISDN, vous devez brancher
	l'adaptateur sur une carte série synchrone.</para>

      <para>Ne vous imaginez pas qu'il suffit d'acheter un adaptateur
	terminal interne pour s'affranchir du problème
	synchrone/asynchrone.  Les adaptateurs internes disposent
	simplement d'un port série PC standard.  Tout ce que
	vous y gagnerez sera d'économiser un câble
	série et de libérer une prise
	électrique.</para>

      <para>Une carte synchrone avec un adaptateur terminal est au
	moins aussi rapide qu'un routeur autonome, piloté par
	une simple machine &os;, et probablement plus souple.</para>

      <para>Le choix entre carte synchrone/adaptateur ou routeur
	autonome est une question de goût.  Ce sujet a
	été abordé dans les listes de diffusion.
	Nous vous suggérons de chercher dans les <ulink
	url="&url.base;/search/index.html">archives</ulink> pour
	obtenir l'intégralité de la discussion.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Ponts/Routeurs ISDN autonomes</title>
      <indexterm>
	<primary>ISDN</primary>
	<secondary>ponts/routeurs autonomes</secondary>
      </indexterm>

      <para>Les ponts ou routeurs ISDN ne sont pas spécifiques
	&agrave; &os; ou &agrave; tout autre système
	d'exploitation.  Pour une description complète de la
	technologie du routage et des ponts, veuillez vous reportez
	&agrave; un ouvrage de référence sur les
	réseaux.</para>

      <para>Dans le contexte de cette section, les termes de routeur
	et de pont seront utilisés
	indifféremment.</para>

      <para>Comme le prix des routeurs/ponts ISDN d'entrée de
	gamme baissent, il est probable qu'ils deviennent un choix de
	plus en plus populaire.  Un routeur ISDN est une petite
	boîte qui se branche directement sur votre réseau
	Ethernet, et gère sa propre connexion aux autres
	ponts/routeurs.  Il intègre le logiciel
	nécessaire au support du protocole PPP et d'autres
	protocoles.</para>

      <para>Un routeur vous offrira un débit plus
	élevé qu'un adaptateur terminal standard,
	puisqu'il utilisera une connexion ISDN synchrone.</para>

      <para>Le principal problème avec les routeurs et ponts
	ISDN est que l'intéropérabilité entre les
	matériels des différents constructeurs n'est pas
	toujours garantie.  Si vous projetez de vous connecter
	&agrave; un fournisseur d'accès Internet, vous devriez
	discuter de vos besoins avec ce dernier.</para>

      <para>Si vous envisagez de connecter ensemble deux
	réseaux locaux, comme le réseau de votre
	domicile et celui de votre bureau, c'est la solution la plus
	simple et celle qui demande le moins de maintenance.  Etant
	donné que vous êtes la personne qui achète
	les équipements pour les deux extrémités,
	vous êtes sûr que cela fonctionnera.</para>

      <para>Par exemple pour connecter un ordinateur personnel
	situé &agrave; son domicile ou le réseau d'une
	agence &agrave; celui du siège social, la configuration
	suivante pourra être utilisée:</para>

      <example>
	<title>Réseau d'agence ou &agrave; domicile</title>

	<indexterm><primary>10 base 2</primary></indexterm>
	<para>Le réseau utilise une topologie en bus avec une
	  connectique Ethernet 10 base 2 (&ldquo;thinnet&rdquo;).
	  Connectez le routeur au réseau &agrave; l'aide d'un
	  émetteur/récepteur AUI/10BT si
	  nécessaire.</para>

        <mediaobject>
	  <imageobject>
	    <imagedata fileref="advanced-networking/isdn-bus"/>
	  </imageobject>

	  <textobject>
	    <literallayout class="monospaced">---Station de travail Sun
|
---Machine FreeBSD
|
---Windows 95
|
Routeur autonome
   |
Liaison ISDN BRI</literallayout>
	  </textobject>

	  <textobject>
	    <phrase>Ethernet 10 Base 2</phrase>
	  </textobject>
	</mediaobject>

	<para>Si votre réseau de domicile/d'agence n'est
	  constitué que d'un seul ordinateur, vous pouvez
	  utiliser une paire torsadée croisée pour le
	  connecter directement au routeur autonome.</para>
      </example>

      <example>
	<title>Siège social ou autre réseau</title>

	<indexterm><primary>10 base T</primary></indexterm>
	<para>Le réseau utilise une topologie en étoile
	  avec une connectique Ethernet 10 base T (&ldquo;paire
	  torsadée&rdquo;).</para>

	<mediaobject>
	  <imageobject>
	    <imagedata fileref="advanced-networking/isdn-twisted-pair"/>
	  </imageobject>

	  <textobject>
	    <literallayout class="monospaced">    -------Serveur Novell
    | H |
    |   ---Sun
    |   |
    | U ---FreeBSD
    |   |
    |   ---Windows 95
    | B |
    |___---Routeur autonome
                |
        Liaison ISDN BRI</literallayout>
	  </textobject>

	  <textobject>
	    <phrase>Architecture du Réseau ISDN</phrase>
	  </textobject>
	</mediaobject>
      </example>

      <para>Un des principaux avantages de la plupart des
	routeurs/ponts est le fait qu'ils permettent d'avoir deux
	connexions PPP <emphasis>séparées et
	indépendantes</emphasis> vers deux sites
	différents et cela en <emphasis>même</emphasis>
	temps.  Ceci n'est pas supporté par la plupart des
	adaptateurs terminaux, en dehors de modèles
	spécifiques (en général coûteux)
	qui disposent de deux ports série.  Ne confondez pas
	cette possibilité avec l'agrégation de canaux,
	MPP, etc.</para>

      <para>Ceci peut être une fonctionnalité très
	utile si, par exemple, vous disposez d'une connexion ISDN
	dédiée au bureau et vous voudriez en profiter
	mais vous ne voulez pas acquérir une nouvelle ligne
	ISDN.  Un routeur au bureau peut gérer un canal B
	dédié (64&nbsp;Kbps) vers l'Internet et utiliser
	l'autre canal B pour une autre connexion.  Le deuxième
	canal B peut être utilisé pour les connexions
	entrantes, sortantes ou pour l'agrégation de canaux
	(MPP, etc.) avec le premier canal B pour augmenter la bande
	passante.</para>

      <indexterm><primary>IPX/SPX</primary></indexterm>
      <para>Un pont Ethernet vous permettra de transmettre autre chose
	que juste du trafic IP.  Vous pouvez également faire
	passer de l'IPX/SPX ou tout autre protocole que vous
	utilisez.</para>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-natd">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Chern</firstname>
	  <surname>Lee</surname>
	  <contrib>Contribution de </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>
    <title>Translation d'adresses</title>

    <sect2 id="network-natoverview">
      <title>Généralités</title>
      <indexterm>
	<primary><application>natd</application></primary>
      </indexterm>
      <para>Le &ldquo;daemon&rdquo; de translation d'adresses
	(&ldquo;Network Address Translation&rdquo;&mdash;NAT) de &os;,
	généralement connu sous le nom de &man.natd.8; est
	un &ldquo;daemon&rdquo; qui accepte les paquets IP entrants,
	change l'adresse de la source par celle de la machine locale et
	ré-injecte les paquets dans le flux sortant des paquets
	IP.  Le programme &man.natd.8; effectue cela en changeant
	l'adresse IP et le port source de sorte quand les données
	réponse arrivent il soit en mesure de déterminer
	la provenance des données d'origine et les
	transférer &agrave; l'émetteur original.</para>

      <indexterm><primary>Partage de connexion Internet</primary></indexterm>
      <indexterm><primary>NAT</primary></indexterm>

      <para>L'utilisation classique de NAT est le partage de connexion
	Internet.</para>
    </sect2>

    <sect2 id="network-natsetup">
      <title>Architecture du réseau</title>

      <para>En raison de la diminution du nombre d'adresses IP libres
	sous IPv4, et de l'augmentation du nombre d'utilisateurs de
	lignes haut-débit comme le câble ou l'ADSL, le
	besoin d'utiliser une solution de partage de connexion est
	donc en constante augmentation.  La possibilité de
	connecter plusieurs ordinateurs par l'intermédiaire
	d'une connexion et d'une adresse IP fait de &man.natd.8; une
	solution de choix.</para>

      <para>Plus généralement, un utilisateur dispose
	d'une machine connecté sur la câble ou une ligne
	ADSL avec une adresse IP et désire utiliser cet
	ordinateur connecté pour fournir un accès
	Internet &agrave; d'autres machines du réseau
	local.</para>

      <para>Pour cela, la machine &os; sur Internet doit jouer le
	rôle de passerelle.  Cette machine passerelle doit avoir
	deux cartes réseaux&mdash;l'une pour se connecter au
	routeur Internet, l'autre est connectée au
	réseau local.  Toutes les machines du réseau
	local sont connectées par l'intermédiaire d'un
	hub ou d'un switch.</para>

      <note>
	<para>Il existe plusieurs manières pour connecter un
	  réseau local &agrave; l'Internet &agrave; travers une
	  passerelle &os;.  Cet exemple n'abordera que le cas d'une
	  passerelle avec au moins deux cartes réseaux.</para>
      </note>

      <mediaobject>
	<imageobject>
	  <imagedata fileref="advanced-networking/natd"/>
	</imageobject>

	<textobject>
	  <literallayout class="monospaced">  _______       __________       _________
 |       |     |          |     |         |
 |  Hub  |-----| Client B |-----| Routeur |----- Internet
 |_______|     |__________|     |_________|
     |
 ____|_____
|          |
| Client A |
|__________|</literallayout>
	</textobject>

	<textobject>
	  <phrase>Organisation du réseau</phrase>
	</textobject>
      </mediaobject>

      <para>Une telle configuration est communément
	utilisée pour partager une connexion Internet.  Une des
	machines du réseau local est connectée &agrave;
	Internet.  Le reste des machines accède &agrave;
	Internet par l'intermédiaire de cette machine
	&ldquo;passerelle&rdquo;.</para>
    </sect2>

    <sect2 id="network-natdkernconfiguration">
      <title>Configuration</title>

      <indexterm>
	<primary>noyau</primary>
	<secondary>configuration</secondary>
      </indexterm>

      <para>Les options suivantes doivent être présentes
	dans le fichier de configuration du noyau:</para>

      <programlisting>options IPFIREWALL
options IPDIVERT</programlisting>

      <para>De plus, les options suivantes peuvent également
	être utiles:</para>

      <programlisting>options IPFIREWALL_DEFAULT_TO_ACCEPT
options IPFIREWALL_VERBOSE</programlisting>

      <para>Ce qui suit doit figurer dans le fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

      <programlisting>gateway_enable="YES" <co id="co-natd-gateway-enable"/>
firewall_enable="YES" <co id="co-natd-firewall-enable"/>
firewall_type="OPEN" <co id="co-natd-firewall-type"/>
natd_enable="YES"
natd_interface="<replaceable>fxp0</replaceable>" <co id="co-natd-natd-interface"/>
natd_flags="" <co id="co-natd-natd-flags"/></programlisting>

      <calloutlist>
	<callout arearefs="co-natd-gateway-enable">
	  <para>Configure la machine comme passerelle.
	    Exécuter <command>sysctl
	    net.inet.ip.forwarding=1</command> aurait le même
	    effet.</para>
	</callout>

	<callout arearefs="co-natd-firewall-enable">
	  <para>Active au démarrage les règles du
	    coupe-feu se trouvant dans le fichier
	    <filename>/etc/rc.firewall</filename>.</para>
	</callout>

	<callout arearefs="co-natd-firewall-type">
	  <para>Cela spécifie un ensemble de règles
	    prédéfinies pour le coupe-feu qui autorise
	    tous les paquets entrant.  Consultez le fichier
	    <filename>/etc/rc.firewall</filename> pour d'autres
	    ensembles de régles.</para>
	</callout>

	<callout arearefs="co-natd-natd-interface">
	  <para>Indique &agrave; travers quelle interface
	    transférer les paquets (l'interface
	    connectée &agrave; l'Internet).</para>
	</callout>

	<callout arearefs="co-natd-natd-flags">
	  <para>Toutes options de configuration
	    supplémentaires passées &agrave;
	    &man.natd.8; au démarrage.</para>
	</callout>
      </calloutlist>

      <para>Le fait d'avoir les options précédentes
	définies dans le fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename> lancera la commande
	<filename>/etc/rc.conf</filename> au démarrage.  Cette
	commande peut être également
	exécutée &agrave; la main.</para>

      <note>
	<para>Il est également possible d'utiliser un fichier
	  de configuration pour &man.natd.8; quand il y a trop d'options
	  &agrave; passer.  Dans ce cas, le fichier de configuration
	  doit être défini en ajoutant la ligne suivante au
	  fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

	<programlisting>natd_flags="-f /etc/natd.conf"</programlisting>

	<para>Le fichier <filename>/etc/natd.conf</filename>
	  contiendra une liste d'options de configuration, une par
	  ligne.  Par exemple le cas de figure de la section suivante
	  utiliserait le fichier suivant:</para>

	<programlisting>redirect_port tcp 192.168.0.2:6667 6667
redirect_port tcp 192.168.0.3:80 80</programlisting>

	<para>Pour plus d'information concernant le fichier de
	  configuration, consultez la page de manuel de &man.natd.8;
	  au sujet de l'option <option>-f</option>.</para>
      </note>

      <para>A chaque machine et interface derrière le
	réseau local doit être assigné une adresse
	IP de l'espace d'adresses privées comme défini
	par la <ulink url="ftp://ftp.isi.edu/in-notes/rfc1918.txt">RFC
	1918</ulink> et doit disposer d'une passerelle par
	défaut qui est l'adresse IP interne de la machine
	&man.natd.8;.</para>

      <para>Par exemple, les clients <hostid>A</hostid> et
	<hostid>B</hostid> du réseau local ont les adresses IP
	<hostid role="ipaddr">192.168.0.2</hostid> et <hostid
	role="ipaddr">192.168.0.3</hostid>, tandis que l'interface sur
	le réseau local de la machine
	<application>natd</application> a pour adresse IP <hostid
	role="ipaddr">192.168.0.1</hostid>.  La passerelle par
	défaut des clients <hostid>A</hostid> et
	<hostid>B</hostid> doit être l'adresse <hostid
	role="ipaddr">192.168.0.1</hostid> de la machine
	<application>natd</application>.  L'interface externe ou
	Internet de cette dernière ne demande aucune
	modification spécifique pour que &man.natd.8; puisse
	fonctionner.</para>
    </sect2>

    <sect2 id="network-natdport-redirection">
      <title>Redirection de ports</title>

      <para>L'inconvénient avec &man.natd.8; est que les
	clients du réseau local ne sont pas accessibles depuis
	l'Internet.  Les clients sur le réseau local peuvent
	établir des connexions sortantes vers le monde
	extérieur mais ne peuvent recevoir de connexions
	entrantes.  Cela présente un problème si l'on
	tente de faire tourner des services Internet sur une des
	machines du réseau local.  Une solution simple &agrave;
	ce problème est de rediriger les ports Internet
	sélectionnés de la machine
	<application>natd</application> vers le client sur le
	réseau local.</para>

      <para>Par exemple, un serveur IRC tourne sur le client
	<hostid>A</hostid>, et un serveur web sur le client
	<hostid>B</hostid>.  Pour que cela fonctionne correctement,
	les connections reçues sur les ports 6667 (IRC) et 80
	(web) doivent être redirigées vers les machines
	correspondantes.</para>

      <para>L'option <option>-redirect_port</option> doit être
	passée &agrave; &man.natd.8; avec les autres options
	adéquates.  La syntaxe est la suivante:</para>

      <programlisting>-redirect_port proto targetIP:targetPORT[-targetPORT]
                 [aliasIP:]aliasPORT[-aliasPORT]
                 [remoteIP[:remotePORT[-remotePORT]]]</programlisting>

      <para>Dans l'exemple précédent, l'argument
	passé &agrave; la commande devrait être:</para>

      <programlisting>-redirect_port tcp 192.168.0.2:6667 6667
-redirect_port tcp 192.168.0.3:80 80</programlisting>

      <para>Cela va rediriger les ports <emphasis>tcp</emphasis>
	voulus vers les machines du réseau local.</para>

      <para>L'option <option>-redirect_port</option> peut être
	utilisée pour indiquer une plage de ports plutôt
	que des ports individuels.  Par exemple <replaceable>tcp
	192.168.0.2:2000-3000 2000-3000</replaceable> redirigerait
	toutes les connexions reçues sur les ports 2000
	&agrave; 3000 vers les ports 2000 &agrave; 3000 du client
	<hostid>A</hostid>.</para>

      <para>Ces options peuvent être utilisées quand on
	exécute directement &man.natd.8;, placées dans
	l'option <literal>natd_flags=""</literal> du fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename>, ou passées
	par l'intermédiaire d'un fichier de configuration.</para>

      <para>Pour plus d'éléments et d'options de
	configuration consultez la page de manuel &man.natd.8;</para>
    </sect2>

    <sect2 id="network-natdaddress-redirection">
      <title>Redirection d'adresses</title>
      <indexterm><primary>redirection d'adresses</primary></indexterm>

      <para>La redirection d'adresses est utile si plusieurs adresses
	IP sont disponibles mais doivent se trouver sur une seule
	machine.  Avec cela, &man.natd.8; peut assigner &agrave;
	chaque client du réseau local sa propre adresse IP
	externe.  Le programme &man.natd.8; récrit alors les
	paquets sortant des clients du réseau local avec
	l'adresse IP externe correcte et redirige tout le trafic
	entrant sur une adresse IP particulière vers la machine
	du réseau local correspondante.  Ce principe est
	également connu sous le nom de translation d'adresses
	statique.  Par exemple, les adresses IP <hostid
	role="ipaddr">128.1.1.1</hostid>, <hostid
	role="ipaddr">128.1.1.2</hostid>, et <hostid
	role="ipaddr">128.1.1.3</hostid> appartiennent &agrave; la
	passerelle <application>natd</application>.  L'adresse <hostid
	role="ipaddr">128.1.1.1</hostid> peut être
	utilisée comme adresse IP externe de la passerelle
	<application>natd</application>, tandis que <hostid
	role="ipaddr">128.1.1.2</hostid> et <hostid
	role="ipaddr">128.1.1.3</hostid> sont redirigées vers
	les machines <hostid>A</hostid> et <hostid>B</hostid> du
	réseau local.</para>

      <para>La syntaxe de l'option <option>-redirect_address</option>
	est la suivante:</para>

      <programlisting>-redirect_address localIP publicIP</programlisting>

      <informaltable frame="none" pgwide="1">
	<tgroup cols="2">
	  <tbody>
	    <row>
	      <entry>localIP</entry>
	      <entry>L'adresse IP interne du client sur le
		réseau local.</entry>
	    </row>
	    <row>
	      <entry>publicIP</entry>
	      <entry>L'adresse IP externe correspondant au client sur
		le réseau local.</entry>
	    </row>
	  </tbody>
	</tgroup>
      </informaltable>

      <para>Dans l'exemple, les arguments passés &agrave; la
	commande seraient:</para>

      <programlisting>-redirect_address 192.168.0.2 128.1.1.2
-redirect_address 192.168.0.3 128.1.1.3</programlisting>

      <para>Comme pour l'option <option>-redirect_port</option>, ces
	options peuvent être placées dans l'option
	<literal>natd_flags=""</literal> du fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename>, ou passées par l'intermédiaire d'un fichier de configuration.  Avec la redirection
	d'adresse, il n'y a pas besoin de redirection de ports puisque
	toutes les données reçues sur une IP
	particulière sont redirigées.</para>

      <para>Les adresses IP sur la machine
	<application>natd</application> doivent être active et
	pointer sur l'interface externe.  Consultez la page de manuel
	&man.rc.conf.5; pour cela.</para>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-plip">
    <title>IP sur liaison parallèle (PLIP)</title>

    <indexterm><primary>PLIP</primary></indexterm>
    <indexterm>
      <primary>IP sur liaison parallèle</primary>
      <see>PLIP</see>
    </indexterm>

    <para>PLIP nous permet d'utiliser le protocole TCP/IP entre ports
      parallèles.  C'est utile sur des machines sans cartes
      réseaux, ou pour effectuer une installation sur
      ordinateur portable.  Dans cette section nous aborderons:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>La fabrication d'un câble parallèle
	  (&ldquo;laplink&rdquo;).</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>La connexion de deux ordinateurs via PLIP.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <sect2 id="network-create-parallel-cable">
      <title>Fabriquer un câble parallèle</title>

      <para>Vous pouvez acheter un câble parallèle
	auprès de la plupart des vendeurs de matériel
	informatique.  Si ce n'est pas le cas, ou désirez
	savoir comment est fait un tel câble, le tableau suivant
	montre comment en faire un &agrave; partir d'un câble
	parallèle d'imprimante.</para>

      <table frame="none">
	<title>Câblage d'un câble parallèle pour
	  réseau</title>

	<tgroup cols="5">
	  <thead>
	    <row>
	      <entry>A-name</entry>

	      <entry>A-End</entry>

	      <entry>B-End</entry>

	      <entry>Descr.</entry>

	      <entry>Post/Bit</entry>
	    </row>
	  </thead>

	  <tbody>
	    <row>
	      <entry><literallayout>DATA0
-ERROR</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>2
15</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>15
2</literallayout></entry>

	      <entry>Data</entry>

	      <entry><literallayout>0/0x01
1/0x08</literallayout></entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><literallayout>DATA1
+SLCT</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>3
13</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>13
3</literallayout></entry>

	      <entry>Data</entry>

	      <entry><literallayout>0/0x02
1/0x10</literallayout></entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><literallayout>DATA2
+PE</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>4
12</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>12
4</literallayout></entry>

	      <entry>Data</entry>

	      <entry><literallayout>0/0x04
1/0x20</literallayout></entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><literallayout>DATA3
-ACK</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>5
10</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>10
5</literallayout></entry>

	      <entry>Strobe</entry>

	      <entry><literallayout>0/0x08
1/0x40</literallayout></entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><literallayout>DATA4
BUSY</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>6
11</literallayout></entry>

	      <entry><literallayout>11
6</literallayout></entry>

	      <entry>Data</entry>

	      <entry><literallayout>0/0x10
1/0x80</literallayout></entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry>GND</entry>

	      <entry>18-25</entry>

	      <entry>18-25</entry>

	      <entry>GND</entry>

	      <entry>-</entry>
	    </row>
	  </tbody>
	</tgroup>
      </table>
    </sect2>

    <sect2 id="network-plip-setup">
      <title>Configurer PLIP</title>

      <para>Tout d'abord procurez-vous un câble
	&ldquo;laplink&rdquo;.  Vérifiez ensuite que les deux
	ordinateurs disposent d'un noyau avec le support pour le
	pilote de périphérique &man.lpt.4;.</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>grep lp /var/run/dmesg.boot</userinput>
lpt0: &lt;Printer&gt; on ppbus0
lpt0: Interrupt-driven port</screen>

      <para>Le port parallèle doit fonctionner sous interruption,
	sous &os;&nbsp;4.X vous devriez avoir une ligne semblable
	&agrave; la ligne suivante dans le fichier de configuration du
	noyau:</para>

      <programlisting>device ppc0 at isa? irq 7</programlisting>

      <para>Sous &os;&nbsp;5.X, le fichier
	<filename>/boot/device.hints</filename> devrait contenir les
	lignes suivantes:</para>

      <programlisting>hint.ppc.0.at="isa"
hint.ppc.0.irq="7"</programlisting>

      <para>Ensuite vérifiez si le fichier de configuration du
	noyau contient une ligne <literal>device plip</literal>
	ou si le module <filename>plip.ko</filename> est chargé.
	Dans les deux cas l'interface réseau parallèle
	devrait apparaître quand vous utilisez la
	commande &man.ifconfig.8;:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0</userinput>
plip0: flags=8810&lt;POINTOPOINT,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500</screen>

      <para>Branchez le câble &ldquo;laplink&rdquo; sur les
	interfaces parallèles des deux ordinateurs.</para>

      <para>Configurez les paramètres de l'interface
	réseau des deux côtés en tant que
	<username>root</username>.  Par exemple, si vous voulez
	connecter la machine <hostid>host1</hostid>
	avec la machine <hostid>host2</hostid>:</para>

      <programlisting>                 host1 &lt;-----&gt; host2
IP Address    10.0.0.1      10.0.0.2</programlisting>

      <para>Configurez l'interface sur <hostid>host1</hostid> en tapant:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0 10.0.0.1 10.0.0.2</userinput></screen>

      <para>Configurez l'interface sur <hostid>host2</hostid> en tapant:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0 10.0.0.2 10.0.0.1</userinput></screen>

      <para>Vous devriez avoir maintenant une connexion qui
	fonctionne.  Veuillez consulter les pages de manuel &man.lp.4;
	et &man.lpt.4; pour plus de détails.</para>

      <para>Vous devriez également ajouter les deux noms de
	machines dans le fichier
	<filename>/etc/hosts</filename>:</para>

      <programlisting>127.0.0.1               localhost.my.domain localhost
10.0.0.1                host1.my.domain host1
10.0.0.2                host2.my.domain</programlisting>

      <para>Pour vérifier le bon fonctionnement de la connexion,
	aller sur les deux machines et effectuez un &ldquo;ping&rdquo;
	vers l'autre machine.  Par exemple, sur
	<hostid>host1</hostid>:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0</userinput>
plip0: flags=8851&lt;UP,POINTOPOINT,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
        inet 10.0.0.1 --&gt; 10.0.0.2 netmask 0xff000000
&prompt.root; <userinput>netstat -r</userinput>
Routing tables

Internet:
Destination        Gateway          Flags     Refs     Use      Netif Expire
host2              host1              UH          0       0       plip0
&prompt.root; <userinput>ping -c 4 host2</userinput>
PING host2 (10.0.0.2): 56 data bytes
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=0 ttl=255 time=2.774 ms
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=1 ttl=255 time=2.530 ms
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=2 ttl=255 time=2.556 ms
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=3 ttl=255 time=2.714 ms

--- host2 ping statistics ---
4 packets transmitted, 4 packets received, 0% packet loss
round-trip min/avg/max/stddev = 2.530/2.643/2.774/0.103 ms</screen>
    </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-ipv6">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Aaron</firstname>
	  <surname>Kaplan</surname>
	  <contrib>Ecrit original de </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Tom</firstname>
	  <surname>Rhodes</surname>
	  <contrib>Restructuré et ajouté par </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Brad</firstname>
	  <surname>Davis</surname>
	  <contrib>Complété par </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>

    <title>IPv6</title>

    <para>L'IPv6 (également connu sous le nom de IPng &ldquo;IP
      nouvelle génération&rdquo;) est la nouvelle
      version du très célèbre protocole IP (aussi
      connu sous le nom d'<acronym>IPv4</acronym>).  Comme les autres
      systèmes BSD, &os; utilise l'implémentation IPv6
      KAME.  Votre système &os; est donc
      fourni avec tout ce dont vous aurez besoin pour tester l'IPv6.
      Cette section se concentre sur la configuration et l'utilisation
      d'IPv6.</para>

    <para>Au début des années 90, on a pris conscience
      de la diminution rapide de l'espace d'adresses IPv4.  Etant
      donné le taux d'expansion de l'Internet, deux
      problèmes majeurs apparaissaient:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Le manque d'adresses.  Aujourd'hui ce n'est plus
	  vraiment un problème puisque les espaces d'adresses
	  privées RFC1918 (<hostid role="ipaddr">10.0.0.0/8</hostid>,
	  <hostid role="ipaddr">172.16.0.0/12</hostid>, et
	  <hostid role="ipaddr">192.168.0.0/16</hostid>) et la
	  translation d'adresses (<acronym>NAT</acronym>) sont
	  utilisés.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Les tables des routeurs devenaient trop importantes.
	  C'est toujours un problème actuellement.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <para>L'IPv6 remédie &agrave; ces problèmes
      et &agrave; de nombreux autres:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Espace d'adressage sur 128 bits.  Ou plus
	  précisément, il y a 340 282 366 920 938 463 463
	  374 607 431 768 211 456 adresses disponibles.  Cela
	  équivaut &agrave; approximativement 6.67 * 10^27
	  adresses IPv6 par kilomètre-carré de surface de
	  notre planète.</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Les routeurs ne stockeront que des regroupements
	  d'adresses dans leurs tables de routage réduisant donc
	  l'espace moyen d'une table de routage &agrave; 8192
	  entrées.</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <para>IPv6 présente également de nombreuses autres
      intéressantes fonctionnalités telles que:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>L'autoconfiguration des adresses (<ulink
	  url="http://www.ietf.org/rfc/rfc2462.txt">RFC2462</ulink>)</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Adresses unicast (&ldquo;une parmi
	  plusieurs&rdquo;)</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Adresses multicast (multidestinataires)
	  obligatoires</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>IPsec (protocole de sécurité IP)</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Struture d'entête simplifiée</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para><acronym>IP</acronym> mobile</para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para>Mécanismes de transition IPv6-vers-IPv4</para>
      </listitem>
    </itemizedlist>


    <para>Pour plus d'informations consultez les
      références suivantes:</para>

    <itemizedlist>
      <listitem>
	<para>Généralités sur l'IPv6 &agrave;
	  <ulink url="http://playground.sun.com/pub/ipng/html/ipng-main.html">playground.sun.com</ulink></para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para><ulink url="http://www.kame.net">KAME.net</ulink></para>
      </listitem>

      <listitem>
	<para><ulink url="http://www.6bone.net">6bone.net</ulink></para>
      </listitem>
    </itemizedlist>

    <sect2>
      <title>Les adresses IPv6</title>

      <para>Il existe différent types d'adresses IPv6: unicast,
	anycast et multicast.</para>

      <para>Les adresses unicast (mono-destinataire) sont les adresses
	classiques.  Un paquet envoyé &agrave; une adresse
	unicast arrive &agrave; l'interface correspondant &agrave;
	l'adresse.</para>

      <para>Les adresses anycast ne sont normalement pas distinguables
	des adresses unicast mais correspondent &agrave; un groupe
	d'interfaces.  Un paquet destiné &agrave; une adresse
	anycast arrivera &agrave; l'interface la plus proche (en terme
	d'unité de distance du protocole de routage).  Les
	adresses anycast devraient n'être utilisées que
	par les routeurs.</para>

      <para>Les adresses multicast identifient un groupe d'interfaces.
	Un paquet destiné &agrave; une adresse multicast
	arrivera sur toutes les interfaces appartenant au groupe
	multicast.</para>

	<note>
	  <para>L'adresse de diffusion IPv4
	    (généralement <hostid
	    role="ipaddr">xxx.xxx.xxx.255</hostid>) est exprimée
	    par des adresses multicast en IPv6.</para>
	</note>

      <table frame="none">
	<title>Adresses IPv6 réservées</title>

	<tgroup cols="4">
	  <thead>
	    <row>
	      <entry>Adresse IPv6</entry>
	      <entry>Longueur du préfixe (bits)</entry>
	      <entry>Description</entry>
	      <entry>Notes</entry>
	    </row>
	  </thead>

	  <tbody>
	    <row>
	      <entry><hostid role="ip6addr">::</hostid></entry>
	      <entry>128 bits</entry>
	      <entry>non-spécifiée</entry>
	      <entry>similaire &agrave; <hostid
		role="ipaddr">0.0.0.0</hostid> sous IPv4</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid role="ip6addr">::1</hostid></entry>
	      <entry>128 bits</entry>
	      <entry>adresse de boucle</entry>
	      <entry>similaire &agrave; <hostid
		role="ipaddr">127.0.0.1</hostid> sous IPv4</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid
		role="ip6addr">::00:xx:xx:xx:xx</hostid></entry>
	      <entry>96 bits</entry>
	      <entry>IPv4 encapsulé</entry>
	      <entry>Les 32 bits de poids faible sont l'adresse IPv4.
		Egalement appelée &ldquo;adresse IPv6 compatible
		IPv4&rdquo;.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid
		role="ip6addr">::ff:xx:xx:xx:xx</hostid></entry>
	      <entry>96 bits</entry>
	      <entry>adresse IPv6 mappée IPv4</entry>
	      <entry>Les 32 bits de poids faible sont l'adresse IPv4.
		Destinées aux machines ne supportant pas
		l'IPv6.</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid role="ip6addr">fe80::</hostid> - <hostid
		role="ip6addr">feb::</hostid></entry>
	      <entry>10 bits</entry>
	      <entry>lien-local</entry>
	      <entry>similaire &agrave; l'interface de boucle sous
		IPv4</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid role="ip6addr">fec0::</hostid> - <hostid
		role="ip6addr">fef::</hostid></entry>
	      <entry>10 bits</entry>
	      <entry>site-local</entry>
	      <entry>&nbsp;</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid role="ip6addr">ff::</hostid></entry>
	      <entry>8 bits</entry>
	      <entry>multicast</entry>
	      <entry>&nbsp;</entry>
	    </row>

	    <row>
	      <entry><hostid role="ip6addr">001</hostid> (base
		2)</entry>
	      <entry>3 bits</entry>
	      <entry>unicast globale</entry>
	      <entry>Toutes les adresses unicast globales sont
		assignées &agrave; partir de ce pool.  Les trois
		premiers bits de l'adresse sont
		&ldquo;001&rdquo;.</entry>
	    </row>
	  </tbody>
	</tgroup>
      </table>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Lecture des adresses IPv6</title>

      <para>La forme canonique est représentée suivant
	le schéma: <hostid
	role="ip6addr">x:x:x:x:x:x:x:x</hostid>, où chaque
	&ldquo;x&rdquo; est une valeur héxadécimale sur
	16 bits.  Par exemple <hostid
	role="ip6addr">FEBC:A574:382B:23C1:AA49:4592:4EFE:9982</hostid></para>

      <para>Souvent dans une adresse on aura de longues sous-parties
	constituées de zéros, une telle
	sous-partie peut être abrégée par
	&ldquo;::&rdquo;.  Les trois <quote>0</quote>s de poids fort
	de chaque quartet hexadécimal peuvent également être omis.
	Par exemple <hostid
	role="ip6addr">fe80::1</hostid> correspond &agrave; la forme
	canonique <hostid
	role="ip6addr">fe80:0000:0000:0000:0000:0000:0000:0001</hostid>.</para>

      <para>Une troisième forme est d'écrire les
	derniers 32 bits dans le style IPv4 bien connu
	(décimal) avec des points &ldquo;.&rdquo; comme
	séparateurs.  Par exemple <hostid
	role="ip6addr">2002::10.0.0.1</hostid> correspond &agrave; la
	représentation canonique (hexadécimale) <hostid
	role="ip6addr">2002:0000:0000:0000:0000:0000:0a00:0001</hostid>
	qui est &agrave; son tour équivalente &agrave;
	l'écriture <hostid
	role="ip6addr">2002::a00:1</hostid>.</para>

      <para>Maintenant le lecteur devrait être en mesure de
	comprendre ce qui suit:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig</userinput></screen>

      <programlisting>rl0: flags=8943&lt;UP,BROADCAST,RUNNING,PROMISC,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
         inet 10.0.0.10 netmask 0xffffff00 broadcast 10.0.0.255
         inet6 fe80::200:21ff:fe03:8e1%rl0 prefixlen 64 scopeid 0x1
         ether 00:00:21:03:08:e1
         media: Ethernet autoselect (100baseTX )
         status: active</programlisting>

      <para><hostid
	role="ip6addr">fe80::200:21ff:fe03:8e1%rl0</hostid> est une
	adresse de lien local configurée automatiquement.  Elle
	est générée &agrave; partir de l'adresse MAC dans le cas de
	l'autoconfiguration.</para>

      <para>Pour plus d'informations sur la structure des adresses
	IPv6 consultez la <ulink
	url="http://www.ietf.org/rfc/rfc3513.txt">RFC3513</ulink>.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Se connecter</title>

      <para>Actuellement, il y a quatre façons de se connecter
	&agrave; des machines et des réseaux utilisant
	l'IPv6:</para>

      <itemizedlist>
	<listitem>
	  <para>Rejoindre le réseau expérimental
	    6bone</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Obtenir un réseau IPv6 auprès de votre
	  fournisseur d'accès.  Contactez votre fournisseur
	  d'accès Internet pour plus d'informations.</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Utilisation d'un tunnel 6-vers-4 (<ulink
	    url="http://www.ietf.org/rfc/rfc3068.txt">RFC3068</ulink>)</para>
	</listitem>

	<listitem>
	  <para>Utilisation du logiciel porté <filename
	    role="package">net/freenet6</filename> si vous utilisez
	    une connexion par modem.</para>
	</listitem>
      </itemizedlist>

      <para>Ici nous ne parlerons que de la manière de se
	connecter au réseau 6bone puisque cela semble
	être aujourd'hui la méthode de connexion la plus
	populaire.</para>

      <para>Consultez tout d'abord le site <ulink
	url="http://www.6bone.net/">6bone</ulink> et recherchez une
	connexion 6bone proche de vous.  Contactez le responsable et
	avec un peu de chance on vous donnera les instructions
	&agrave; suivre pour configurer votre connexion.
	Généralement cela implique la mise en place d'un
	tunnel GRE (gif).</para>

      <para>Voici un exemple typique de configuration d'un tunnel
	&man.gif.4;:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0 create</userinput>
&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0</userinput>
gif0: flags=8010&lt;POINTOPOINT,MULTICAST&gt; mtu 1280
&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0 tunnel <replaceable>MON_ADR_IPv4 MON_ADR_IPv4_ASSIGNEE_A_LAUTRE_BOUT_DU_TUNNEL</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0 inet6 alias <replaceable>MON_ADR_IPv6_ASSIGNEE_A_LEXTREMITE_DU_TUNNEL MON_ADR_IPv6_ASSIGNEE_A_LAUTRE_BOUT_DU_TUNNEL</replaceable></userinput></screen>

      <para>Remplacez les mots en majuscules par les informations que
	vous avez reçues du point d'accès 6bone.</para>

      <para>Ceci établit le tunnel.  Vérifiez si le
	tunnel fonctionne en utilisant &man.ping6.8; sur l'adresse
	<hostid role="ip6addr">ff02::1%gif0</hostid>.  Vous devriez
	récevoir les réponses aux requêtes
	ping.</para>

      <note>
	<para>Au cas où vous seriez intrigué par
	  l'adresse <hostid role="ip6addr">ff02:1%gif0</hostid>, sachez
	  que c'est une adresse multicast.  <literal>%gif0</literal>
	  précise que l'adresse multicast de l'interface
	  <devicename>gif0</devicename> doit être utilisée.
	  Puisque nous utilisons <command>ping</command> sur une adresse
	  multicast, l'autre bout du tunnel devrait également
	  répondre.</para>
      </note>

      <para>Désormais, la mise en place d'une route vers votre
	lien 6bone devrait être relativement directe:</para>

      <screen>&prompt.root; <userinput>route add -inet6 default -interface gif0</userinput>
&prompt.root; <userinput>ping6 -n <replaceable>MON_LIEN_MONTANT</replaceable></userinput></screen>

      <screen>&prompt.root; <userinput>traceroute6 www.jp.FreeBSD.org</userinput>
(3ffe:505:2008:1:2a0:24ff:fe57:e561) from 3ffe:8060:100::40:2, 30 hops max, 12 byte packets
     1  atnet-meta6  14.147 ms  15.499 ms  24.319 ms
     2  6bone-gw2-ATNET-NT.ipv6.tilab.com  103.408 ms  95.072 ms *
     3  3ffe:1831:0:ffff::4  138.645 ms  134.437 ms  144.257 ms
     4  3ffe:1810:0:6:290:27ff:fe79:7677  282.975 ms  278.666 ms  292.811 ms
     5  3ffe:1800:0:ff00::4  400.131 ms  396.324 ms  394.769 ms
     6  3ffe:1800:0:3:290:27ff:fe14:cdee  394.712 ms  397.19 ms  394.102 ms</screen>

      <para>La sortie pourra être différente d'une
	machine &agrave; une autre.  Maintenant vous devriez
	être en mesure d'atteindre le site IPv6 <ulink
	url="http://www.kame.net">www.kame.net</ulink> et de voir la
	tortue dansante &mdash; et cela si vous disposez d'un
	navigateur supportant l'IPv6 comme <filename
	role="package">www/mozilla</filename>,
	<application>Konqueror</application> qui fait partie du
	logiciel <filename role="package">x11/kdebase3</filename>,
	ou <filename role="package">www/epiphany</filename>.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>DNS dans le monde IPv6</title>

      <para>A l'origine, il existait deux types d'enregistrement DNS
	pour l'IPv6.  L'organisme IETF a déclaré
	obsolète l'enregistrement A6.  Les enregistrements AAAA
	sont aujourd'hui le standard.</para>

      <para>L'utilisation des enregistrements AAAA est assez direct.
	Assignez votre nom de machine &agrave; la nouvelle adresse
	IPv6 que vous venez d'obtenir en ajoutant:</para>

      <programlisting>MYHOSTNAME           AAAA    MYIPv6ADDR</programlisting>

      <para>&agrave; votre fichier de zone DNS primaire.  Dans le cas
	où vous ne gérez pas vos propres zones
	<acronym>DNS</acronym> contactez le responsable de votre
	<acronym>DNS</acronym>.  Les versions actuelles de
	<application>bind</application> (version 8.3 et 9) et <filename role="package">dns/djbdns</filename> (avec le correctif IPv6) supportent
	les enregistrements AAAA.</para>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Effectuer les changements nécessaires dans le
	fichier <filename>/etc/rc.conf</filename></title>

      <sect3>
	<title>Paramétrage du client IPv6</title>

	<para>Ces paramètres vous permettront de configurer une
	  machine qui sera sur votre réseau local et sera un
	  client, non pas un routeur.  Pour que &man.rtsol.8;
	  configure automatiquement votre interface réseau au
	  démarrage tout ce dont vous avez besoin d'ajouter
	  est:</para>

	<programlisting>ipv6_enable="YES"</programlisting>

	<para>Pour assigner une adresse IP statique telle que <hostid
	  role="ip6addr">2001:471:1f11:251:290:27ff:fee0:2093</hostid>,
	  &agrave; votre interface <devicename>fxp0</devicename>,
	  ajoutez:</para>

	<programlisting>ipv6_ifconfig_fxp0="2001:471:1f11:251:290:27ff:fee0:2093"</programlisting>

	<para>Pour assigner le routeur par défaut <hostid
	  role="ip6addr">2001:471:1f11:251::1</hostid>, ajoutez ce qui
	  suit au fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

	<programlisting>ipv6_defaultrouter="2001:471:1f11:251::1"</programlisting>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Paramétrage d'un routeur/passerelle IPv6</title>

	<para>Ceci vous aidera &agrave; mettre en oeuvre les
	  instructions que votre fournisseur de tunnel, tel que <ulink
	  url="http://www.6bone.net/">6bone</ulink>, vous a
	  donné et &agrave; les convertir en paramètres
	  qui seront conservés &agrave; chaque
	  démarrage.  Pour rétablir votre tunnel au
	  démarrage, utilisez quelque chose comme ce qui suit
	  dans le fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

	<para>Listez les interfaces génériques de tunnel
	  qui seront configurées, par exemple
	  <devicename>gif0</devicename>:</para>

	<programlisting>gif_interfaces="gif0"</programlisting>

	<para>Pour configurer l'interface avec une adresse
	  (extrémité) locale
	  <replaceable>MY_IPv4_ADDR</replaceable> vers une adresse
	  (extrémité) distante
	  <replaceable>REMOTE_IPv4_ADDR</replaceable>:</para>

	<programlisting>gifconfig_gif0="<replaceable>MY_IPv4_ADDR REMOTE_IPv4_ADDR</replaceable>"</programlisting>

	<para>Pour utiliser l'adresse IPv6 que l'on vous a
	  assigné en vue d'être utilisée pour
	  votre extrémité du tunnel IPv6,
	  ajoutez:</para>

	<programlisting>ipv6_ifconfig_gif0="<replaceable>MY_ASSIGNED_IPv6_TUNNEL_ENDPOINT_ADDR</replaceable>"</programlisting>

	<para>Ensuite tout ce qu'il reste &agrave; faire est de
	  définir la route par défaut pour l'IPv6.
	  C'est l'autre extrémité du tunnel IPv6:</para>

	<programlisting>ipv6_defaultrouter="<replaceable>MY_IPv6_REMOTE_TUNNEL_ENDPOINT_ADDR</replaceable>"</programlisting>
      </sect3>

      <sect3>
	<title>Paramétrage d'un tunnel IPv6</title>

	<para>Si le serveur doit router de l'IPv6 entre votre
	  réseau et le reste du monde, le paramètre
	  suivant sera également nécessaire dans votre
	  fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

	<programlisting>ipv6_gateway_enable="YES"</programlisting>
      </sect3>
    </sect2>

    <sect2>
      <title>Annonce du routeur et auto-configuration</title>

      <para>Cette section vous aidera &agrave; configurer
	&man.rtadvd.8; pour l'annonce de la route IPv6 par
	défaut.</para>

      <para>Pour activer &man.rtadvd.8;, vous devrez ajouter ce qui
	suit &agrave; votre fichier
	<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>

      <programlisting>rtadvd_enable="YES"</programlisting>

      <para>Il est important que vous indiquiez l'interface sur
	laquelle le routeur IPv6 sera sollicité.  Par exemple
	pour que &man.rtadvd.8; utilise
	<devicename>fxp0</devicename>:</para>

      <programlisting>rtadvd_interfaces="fxp0"</programlisting>

      <para>Nous devons maintenant créer le fichier de
	configuration <filename>/etc/rtadvd.conf</filename>.  Voici un
	exemple:</para>

      <programlisting>fxp0:\
	:addrs#1:addr="2001:471:1f11:246::":prefixlen#64:tc=ether:</programlisting>

      <para>Remplacez <devicename>fxp0</devicename> avec l'interface
	que vous allez utiliser.</para>

      <para>Ensuite remplacez <hostid
	role="ip6addr">2001:471:1f11:246::</hostid> avec votre
	préfixe.</para>

      <para>Si vous êtes un sous-réseau <hostid
	role="netmask">/64</hostid> dédié, il ne sera
	pas nécessaire de modifier quelque chose d'autre.
	Sinon, vous devrez modifier <literal>prefixlen#</literal> avec
	la valeur correcte.</para>
   </sect2>
  </sect1>

  <sect1 id="network-atm">
    <sect1info>
      <authorgroup>
	<author>
	  <firstname>Harti</firstname>
	  <surname>Brandt</surname>
	  <contrib>Contribution de </contrib>
	</author>
      </authorgroup>
    </sect1info>

    <title>ATM (<quote>Asynchronous Transfer Mode</quote>)</title>

    <sect2>
      <title>Configuration IP conventionnelle sur ATM (PVCs)</title>

      <para>L'IP conventionnelle sur ATM (&ldquo;Classical IP over
	ATM&rdquo;&mdash;<acronym>CLIP</acronym>) est la
	méthode la plus simple pour utiliser ATM
	(Asynchronous Transfer Mode) avec l'IP.
	Elle peut être utilisée en mode non
	connecté (&ldquo;Switched Virtual
	Connections&rdquo;&mdash;SVCs) et en mode connecté
	(&ldquo;Permanent Virtual Connections&rdquo;&mdash;PVCs).
	Cette section décrit comment configurer un
	réseau basé sur les PVCs.</para>

      <sect3>
	<title>Configurations en réseau maillé</title>

	<para>La première méthode de configuration
	  <acronym>CLIP</acronym> avec des PVCs est de connecter entre
	  elles chaque machine du réseau par
	  l'intermédiaire d'une PVC dédiée.  Bien
	  que cela soit simple &agrave; configurer, cela tend &agrave;
	  devenir impraticable avec un nombre important de machines.
	  Notre exemple suppose que nous avons quatre machines sur le
	  réseau, chacune connectée au réseau
	  <acronym role="Asynchronous Transfer Mode">ATM</acronym>
	  &agrave; l'aide d'une carte réseau <acronym
	  role="Asynchronous Transfer Mode">ATM</acronym>.  La
	  première étape est d'établir le plan
	  des adresses IP et des connexions <acronym
	  role="Asynchronous Transfer Mode">ATM</acronym> entre machines.  Nous
	  utilisons le plan suivant:</para>

	<informaltable frame="none" pgwide="1">
	  <tgroup cols="2">
	    <colspec colwidth="1*"/>
	    <colspec colwidth="1*"/>
	    <thead>
	      <row>
		<entry>Machine</entry>
		<entry>Adresse IP</entry>
	      </row>
	    </thead>

	    <tbody>
	      <row>
		<entry><hostid>hostA</hostid></entry>
		<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.1</hostid></entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostB</hostid></entry>
		<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.2</hostid></entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostC</hostid></entry>
		<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.3</hostid></entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostD</hostid></entry>
		<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.4</hostid></entry>
	      </row>
	    </tbody>
	  </tgroup>
	</informaltable>

	<para>Pour réaliser un réseau maillé,
	  nous avons besoin d'une connexion ATM entre chaque paire de
	  machines:</para>

	<informaltable frame="none" pgwide="1">
	  <tgroup cols="2">
	    <colspec colwidth="1*"/>
	    <colspec colwidth="1*"/>
	    <thead>
	      <row>
		<entry>Machines</entry>
		<entry>Couple VPI.VCI</entry>
	      </row>
	    </thead>

	    <tbody>
	      <row>
		<entry><hostid>hostA</hostid> - <hostid>hostB</hostid></entry>
		<entry>0.100</entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostA</hostid> - <hostid>hostC</hostid></entry>
		<entry>0.101</entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostA</hostid> - <hostid>hostD</hostid></entry>
		<entry>0.102</entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostB</hostid> - <hostid>hostC</hostid></entry>
		<entry>0.103</entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostB</hostid> - <hostid>hostD</hostid></entry>
		<entry>0.104</entry>
	      </row>

	      <row>
		<entry><hostid>hostC</hostid> - <hostid>hostD</hostid></entry>
		<entry>0.105</entry>
	      </row>
	    </tbody>
	  </tgroup>
	</informaltable>

	<para>Les valeurs VPI et VCI &agrave; chaque
	  extrémité de la connexion peuvent bien
	  évidemment être différentes, mais par
	  souci de simplicité nous supposerons quelles sont
	  identiques.  Ensuite nous devons configurer les interfaces
	  ATM sur chaque machine:</para>

	<screen>hostA&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.1 up</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.2 up</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.3 up</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.4 up</userinput></screen>

	<para>en supposant que l'interface ATM est
	  <devicename>hatm0</devicename> sur toutes les machines.
	  Maintenant les PVCs doivent être configurées
	  sur <hostid>hostA</hostid> (nous supposons qu'elles sont
	  déj&agrave; configurées sur les switches ATM,
	  vous devez consulter le manuel du switch sur comment
	  réaliser cette configuration).</para>

	<screen>hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.2 hatm0 0 100 llc/snap ubr</userinput>
hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.3 hatm0 0 101 llc/snap ubr</userinput>
hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.4 hatm0 0 102 llc/snap ubr</userinput>

hostB&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.1 hatm0 0 100 llc/snap ubr</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.3 hatm0 0 103 llc/snap ubr</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.4 hatm0 0 104 llc/snap ubr</userinput>

hostC&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.1 hatm0 0 101 llc/snap ubr</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.2 hatm0 0 103 llc/snap ubr</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.4 hatm0 0 105 llc/snap ubr</userinput>

hostD&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.1 hatm0 0 102 llc/snap ubr</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.2 hatm0 0 104 llc/snap ubr</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.3 hatm0 0 105 llc/snap ubr</userinput></screen>

	<para>Bien évidemment des contrats de trafic autres
	  qu'UBR (&ldquo;Unspecified Bit Rate&rdquo;) peuvent
	  être utilisés dès que la carte ATM les
	  supportent.  Dans ce cas le nom du contrat de trafic est
	  suivi par les paramètres du trafic.  De l'aide
	  concernant l'outil &man.atmconfig.8; peut être obtenue
	  avec:</para>

	<screen>&prompt.root; <userinput>atmconfig help natm add</userinput></screen>

	<para>ou dans la page de manuel de &man.atmconfig.8;.</para>

	<para>La même configuration peut être faite par
	  l'intermédiaire de <filename>/etc/rc.conf</filename>.
	  Pour la machine <hostid>hostA</hostid> cela ressemblerait
	  &agrave;:</para>

<programlisting>network_interfaces="lo0 hatm0"
ifconfig_hatm0="inet 192.168.173.1 up"
natm_static_routes="hostB hostC hostD"
route_hostB="192.168.173.2 hatm0 0 100 llc/snap ubr"
route_hostC="192.168.173.3 hatm0 0 101 llc/snap ubr"
route_hostD="192.168.173.4 hatm0 0 102 llc/snap ubr"</programlisting>

	<para>L'état de toutes les routes
	  <acronym>CLIP</acronym> peut être obtenu avec:</para>

	<screen>hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm show</userinput></screen>
      </sect3>
    </sect2>
  </sect1>
</chapter>