Le Guide du Nouveau
“Committer”Projet de Documentation de FreeBSDSeptembre 19991999Projet de Documentation de FreeBSD$FreeBSD$Nouveau “committer”,
bienvenue dans l'équipe de développement de FreeBSD !L'objectif de cette documentation est de vous orienter sur la
façon d'utiliser CVS sur la machine d'archive centrale de FreeBSD. Il
est présumé que vous avez déjà une connaissance de base de CVS,
quoique des informations de référence, des guides et Questions
Fréquemment Posées soient disponibles à l'adresse :
http://www.cyclic.com/cyclic-pages/books.htmlBonne chance, et bienvenue à bord !
&trans.a.haby;
Détails d'organisationMachine d'archive principalefreefall.FreeBSD.orgMachine d'archive internationale pour les codes de
cryptographieinternat.FreeBSD.orgMéthode de connexion&man.ssh.1;Répertoire CVSROOT/home/ncvsRépertoire CVSROOT pour la version internationale
des codes de cryptographie/home/cvs.cryptAdministrateurs des archives CVS
principales&a.jdp; et &a.peter; ainsi que &a.asami; pour
ports/Administrateur des archives CVS pour la version
internationale des codes de cryptographie&a.markm;Liste de diffusioncvs-committers@FreeBSD.orgEtiquettes CVS importantesRELENG_3 (3.x-STABLE), HEAD (-CURRENT)Il vous est demandé d'utiliser &man.ssh.1; ou &man.telnet.1;
et Kerberos 5 pour vous connecter aux machines d'archive. Ces méthodes
sont globalement plus sûres qu'un simple &man.telnet.1; ou
&man.rlogin.1; parce que la négociation de l'authentification est
cryptée. Par défaut &man.ssh.1; crypte toute la session. Les utilitaires
disponibles &man.ssh-agent.1; et &man.scp.1; sont aussi bien plus
pratiques. Si vous ne connaissez pas &man.ssh.1;, reportez-vous à la
.Opérations CVSLes opérations CVS se font habituellement en se connectant à
freefall, vérifiant que votre variable d'environnement
CVSROOT est bien positionnée à
/home/ncvs, et en effectuant les opérations
d'extraction (check-out) et de mise à
jour (check-in) nécessaires. Si vous
avez quelque chose de entièrement nouveau à ajouter (un nouveau logiciel
porté, du source d'origine externe, etc.), il existe une procédure
appelée easy-import qui facilite cette opération. Elle
ajoute automagiquement une entrée pour le nouveau module, fait ce qu'il
faut via cvs import, etc. – exécutez-la sans
arguments et elle vous demandera tout ce qu'elle a besoin de
savoir.Si vous avez la pratique de CVS à distance et vous considérez
relativement opérationnel sur CVS en général, vous pouvez aussi effectuer
les opérations CVS directement depuis votre machine avec une copie
local à jour des sources. N'oubliez cependant pas de positionner
CVS_RSH à ssh de façon à
utiliser un moyen de transmission sécurisé et fiable. D'une autre côté,
si vous ne savez pas ce que cela veut dire, tenez-vous en s'il vous
plaît à la méthode qui consiste à vous connecter à
freefall et mettre en place vos modifications avec
&man.patch.1;.Si vous avez à utiliser les opérations add et
delete pour faire en fait une opération
mv, il faut une copie sur l'archive plutôt que votre
commande CVS add suivie d'un
delete. Dans ce cas, un Administrateur CVS copiera le(s) fichier(s)
là où il(s) doi(ven)t aller et vous avertira une fois qu'il l'aura fait.
Le but de la copie dans les archives est de conserver l'historique des
modifications, la journalisation. Le Projet FreeBSD accorde une grande
importance à l'historique du projet que CVS nous permet de
conserver.Conventions et TraditionsLes Administrateurs CVS (Peter Wemm et John Polstra) sont les
propriétaires des archives CVS et sont responsables de
chaque et de toute modification directe de
celles-ci pour mise au propre ou rectification d'erreur CVS dûe à un
committer. Personne d'autre ne doit
intervenir directement sur les archives. Si vous faites un fausse
manipulation, une importation incorrecte ou vous trompez d'étiquette
par exemple, n'essayez pas de la
rectifier vous-même ! Envoyez immédiatement un courrier
électronique ou téléphonez à John ou Peter et expliquez leur le
problème. Satoshi Asami est aussi Administrateur CVS pour la partie
ports/ de l'arborescence. Mark Murray est
l'administrateur des archives internationales pour les logiciels de
cryptographie, en Afrique du Sud.Si vous êtes nouveau committer, la
première chose à faire est de vous ajouter vous-même à la liste des
développeurs (section 28.2) du Manuel de Référence. Extraire le manuel
de référence et ajouter une entrée à la liste est relativement facile,
mais c'est néanmoins un bon test initial de vos compétences CVS. Si
vous pouvez le faire, vous n'aurez probablement pas de problèmes par
la suite.L'étape suivante consiste à vous présenter aux autres
committers, sans quoi ils n'auront aucune
idée de qui vous êtes et à quoi vous travaillez. Il n'est pas
nécessaire de rédiger une biographie exhaustive, un paragraphe ou deux
suffiront, pour dire qui vous êtes et à quoi vous comptez travailler sur
FreeBSD. Envoyez-les par courrier électronique à
cvs-committers@FreeBSD.org et vous serez prêt à commencer
à travailler !N'oubliez pas aussi de vous connecter à
hub.FreeBSD.org et de vous y créez un fichier
/var/forward/utilisateur
(où utilisateur est votre nom d'utilisateur),
qui contienne votre adresse de courrier électronique principale où vous
souhaitez que le courrier électronique adressé à
votre_nom_d_utilisateur@FreeBSD.org vous soit
redirigé. Les boîtes aux lettres vraiment volumineuses qui demeurent en
en permanence sur hub sont souvent
accidentellement tronquées sans avertissement, redirigez
donc votre courrier, ou lisez-le, et vous ne le perdrez pas.Tous les nouveaux committers ont un
mentor qui leur est assigné les premiers mois. Votre mentor est plus ou
moins chargé de vous expliquer tout ce que vous ne comprenez pas bien et
est aussi responsable de ce que vous faites à vos débuts. Si vous faites
une soumission erronée, c'est votre mentor qui sera ennuyé et vous
devriez probablement vous fixer comme ligne de conduite de faire passer
vos premières soumissions par lui avant de les intégrer aux
archives.Toutes les soumissions doivent être intégrées d'abord à
-CURRENT, avant d'aller dans
-STABLE. Aucune nouvelle fonctionnalité ou
modification à haut risque ne devrait être intégrée à la branche
-STABLE.Relations entre développeursSi vous travaillez directement sur votre propre code ou sur du code
dont il est bien établi que vous avez la responsabilité, il n'est
probablement pas nécessaire de valider ce que vous allez faire avec
d'autres développeurs avant de soumettre du code. Si vous trouvez un
bogue dans un module qui est manifestement orphelin (il y en a
malheureusement quelques uns), cela s'y applique aussi. Si, au
contraire, vous vous apprêtez à modifier quelque chose qui est
activement maintenu par quelqu'un d'autre (ce n'est qu'en surveillant
la &a.cvsall; que vous pourrez vous faire une idée de ce qu'il l'est et
de ce qui ne l'est pas), envisagez alors de lui envoyer vos
modifications, tout comme vous l'auriez fait quand vous n'étiez pas
committer. Pour les logiciels portés,
vous devriez contacter la personne listée comme
MAINTAINER dans le Makefile.
Pour le reste des archives, si vous n'êtes pas sûr de qui maintient
effectivement tel ou tel module, il peut être utile de passer en revue
le résultat de cvs log pour voir qui a soumis des
modifications dans le passé. Si vous ne trouvez personne, ou si la
personne en charge montre un désintérêt pour la partie en question,
allez-y et faites vos modifications.Si vous avez pour une raison ou une autre des doutes à propos d'une
soumission que vous envisagez, faites-la d'abord examiner par
-hackers avant de l'intégrer. Il vaut mieux que l'on
vous fasse des remarques alors, qu'une fois qu'elle fera partie des
archives CVS. S'il vous arrive de soumettre quelque chose qui soulève
une controverse, envisagez éventuellement de faire marche arrière
en attendant que la question soit réglée. N'oubliez pas – avec
CVS, vous pourrez toujours remettre votre modification en
service.GNATSLe Projet FreeBSD utilise GNATS pour
enregistrer les rapports de bogues et les demandes de modification. Si
vous effectuez une correction ou une modification décrite dans un
PR - Problem Report, rapport
d'anomalie - GNATS, veillez à
utiliser
edit-pr numéro_de_pr
sur freefall pour le fermer. L'usage veut aussi que
vous preniez le temps de fermer les rapports ayant trait à vos
soumission, le cas échéant. Vous pouvez aussi utiliser vous-même
&man.send-pr.1; pour proposer les modifications dont vous pensez qu'il
faut les probablement les faire, après une revue plus extensive par
les autres participants.Vous trouverez plus d'informations sur
GNATS aux adresses suivantes :http://www.cs.utah.edu/csinfo/texinfo/gnats/gnats.htmlhttp://www.FreeBSD.org/support.htmlhttp://www.FreeBSD.org/send-pr.html&man.send-pr.1;Who's WhoEn dehors de Peter Wemm et John Polstra, les administrateurs des
archives, il y a d'autres membres du Projet FreeBSD que vous
rencontrerez probablement dans votre nouvelle fonction de
committer. Rapidement, et en aucun
cas exhaustivement, ce sont :&a.asami;Est le responsable du catalogue des logiciels portés, ce qui
signifie qu'il a le pouvoir de décision en ce qui concerne toute
modification aux logiciels portés et à leurs macros-instructions
de compilation. Il est aussi responsable la gestion des gels du
code entre deux versions.&a.bde;Est l'Obersturmbahnfuhrer de la
Police du Style. Quand vous soumettez quelque chose que vous
auriez pu faire mieux, Bruce sera là pour vous le signaler.
Remerciez-le qu'il y ait quelqu'un pour le faire.&a.dg;Est notre architecte principal et superviseur du système de
gestion de la mémoire virtuelle. Si vous envisagez une
modification de ce système, voyez cela avec David. Si vous êtes
pris dans une discussion âpre et insoluble avec un autre
participant à propos d'une modification envisagée (ce qui,
heureusement, ne se produit pas souvent), il peut aussi
occasionnellement être nécessaire de demander alors à David
de mettre sa casquette d'Architecte Principal et de prendre la
décision finale.&a.jkh;Est le responsable des versions. Il a la charge de définir les
dates butées et de superviser le processus de mise en place de la
nouvelle version. Pendant les gels du code, il a aussi le pouvoir
de décision sur toutes les modifications sur la branche de code
qui est en cours de finalisation. S'il y a quelque chose que vous
voudriez voir reporter de -CURRENT dans
-STABLE (quelqu'intérêt que cela puisse avoir à
un moment donné), c'est aussi la personne à qui il faut en
parler.&a.markm;Mark est le responsable des archives CVS internationales pour
le code de cryptographie, sur
internat.FreeBSD.org en Afrique du Sud.Mark supervise la plupart du code de cryptographie ; si
vous vous y envisagez des mises à jour, parlez-en s'il vous plaît
d'abord à Mark.&a.steve;Steve est le responsable non officiel de
/usr/src/bin. S'il y a quelque chose
d'important que vous voudriez y voir, vous devriez probablement
envisager d'abord cela avec Steve. Il est aussi administrateur des
“Problem Report”, en
coopération avec &a.phk;.&a.brian;Maintient officiellement
/usr/bin/ppp et
LPD.&a.wollman;Si vous avez besoin d'un conseil sur des points obscurs du
code réseau ou n'êtes pas certain d'une modification que vous
envisagez à ce sous-système, c'est avec Garrett qu'il faut en
discuter.Introduction rapide à SSHMettez à jour et installez le logiciel porté
ssh dans
/usr/ports/security/ssh (il faut une version
1.2.25 ou postérieure).Veillez à exécuter &man.ssh-agent.1; avant toute autre
application. Les utilisateurs de X, par
exemple, le font habituellement depuis leur fichier
.xsession ou
.xinitrc. Reportez-vous à &man.ssh-agent.1;
pour plus de détails.Générez une paire de clés avec &man.ssh-keygen.1;. Ces clés
seront créées dans le répertoire
$HOME/.ssh.Copiez votre clé publique
($HOME/.ssh/identity.pub)
dans le fichier authorized_keys de votre
répertoire utilisateur sur freefall
(i.e.
$HOME/.ssh/authorized_keys).
Vous devriez maintenant pouvoir utiliser &man.ssh-add.1; pour vous
authentifier à chaque début de session. Il vous demandera la phrase clé
pour votre clé privée, et l'enregistrera via votre agent
d'authentification (&man.ssh-agent.1;) de façon à ce que vous n'ayez
plus à la retaper à chaque fois.Testez en faisant quelque chose du style : ssh
freefall.FreeBSD.org ls /usr.Pour plus d'informations, reportez-vous à
/usr/ports/security/ssh, &man.ssh.1;,
&man.ssh-agent.1;, &man.scp.1;, et &man.ssh-keygen.1;.Régles à Suivre par les Committers
FreeBSDRespectez les autres
committers.Discutez de toute modification importante
avant intégration.Respectez les responsables de la maintenance s'il y en a de
définis par la variable MAINTAINER du
Makefile ou dans le fichier
MAINTAINER au premier niveau de
l'arborescence.N'intervenez jamais directement sur les archives. Demandez au
reponsable de ces archives de le faire.Toute modification controversée doit, si le responsable de
la maintenance ou l'Architecte Principal le demande, être annulée
jusqu'à ce que la discussion soit terminée. Les modifications pour
des questions de sécurité peuvent être effectuées par l'Officier de
Sécurité, malgré les souhaits d'un responsable de la
maintenance.Les modifications doivent être faites dans
-current avant d'être reportées dans
-stable sauf autorisation expresse du
responsable des versions ou si elles ne s'appliquent pas à
-current. Toute modification non triviale ni
urgente doit rester au moins trois jours dans
-current pour être testée suffisamment avant
d'être reportée. Le responsable des versions a les mêmes
prérogatives sur la branche -stable que celles
décrites, pour ce qui concerne l'Architecte Principal, par le règle
#5.Ne vous disputez pas publiquement avec les autres
committers ; cela fait mauvais
effet. Si vous êtes en “profond” désaccord sur un point,
n'en discutez qu'en privé.Respectez tous les gels du code et lisez régulièrement la liste
de diffusion pour les committers pour
savoir quand il y en a.En cas de doute sur une procédure, renseignez-vous
d'abord !Testez vos modifications avant de les intégrer.Comme indiqué, enfreindre l'un de ces règles peut entraîner une
suspension provisoire, et, en cas de récidive, une suppression
permanente des privilèges de committers.
Trois membres ou plus de l'équipe de base, ou l'Architecte Principal et
un autre membre de l'équipe de base, peuvent, s'ils en sont d'accord,
suspendre temporairement ces privilèges jusqu'à ce que l'ensemble de
-core examine la question. En cas
d'urgence (un committer
endommageant les archives), une suspension provisoire peut aussi être
décidée par l'un des administrateurs des archives ou tout autre membre
de l'équipe de base qui se trouve être réveillé à ce moment-là. Seule la
totalité de l'équipe de base peut suspendre pour une durée importante
les droits d'un committer, ou les
retirer définitivement, cette dernière mesure n'étant en général prise
qu'après consultation avec les
committers. Le but de cette règle n'est
pas de faire de l'équipe de base une bande de dictateurs cruels qui
puissent disposer des committers comme de
cannettes vides, mais d'avoir une sorte de fusible pour le projet. Si
quelqu'un est sévèrement incontrôlable, il est important de pouvoir
réagir immédiatement, au lieu d'être paralysé par la discussion. Dans
tous les cas, le committers dont les
privilèges sont suspendus a le droit d'être “entendu”, c'est
à ce moment-là qu'il est décidé de la durée totale de la suspension. Il
peut aussi demander un révision de la décision après 30 jours et tous
les 30 jours ensuite (à moins que la durée totale de la suspension soit
inférieure à 30 jours). Quelqu'un à qui les privilèges ont été
définitivement retiré peut demander que son cas soit revu après 6 mois.
La procédure de révision est strictement
informelle, et, dans tous les cas, l'équipe de base se
réserve le droit de prendre en compte ou d'ignorer les demandes de
révision, si elle pense que sa décision initiale était la bonne.Pour toutes les autres aspects du fonctionnement du projet, l'équipe
de base est un sous-ensemble des
committers et est soumise aux
même règles. Ce n'est pas parce que quelqu'un
appartient à l'équipe de base qu'il est dispensé de suivre les
instructions que l'on vient de donner, les “pouvoirs
spéciaux” de l'équipe de base ne sont effectifs que lorsqu'elle
agit en tant que groupe, pas individuellement.
Individuellement, nous sommes tous d'abord des
committers et ensuite seulement membres
de l'équipe de base.DétailsRespectez les autres
committers.Cela signifie que vous devez traiter les autres
committers en tant que groupe de
co-développeurs qu'ils sont en fait. Malgré nos tentatives
occasionnelles pour prouver le contraire, on ne devient pas
committer en étant stupide et
rien n'est plus irritant que d'être traité comme tel par un de vos
collaborateurs. Que nous apprécions toujours quelqu'un d'autre
ou pas (chacun a ses jours sans), nous devons malgré tout toujours
traiter les autres avec respect, sans quoi
c'est toute l'organisation de l'équipe qui se désagrège
rapidement.Etre capable de travailler ensemble à long terme est le plus
grand atout du projet, bien plus important que n'importe quel
série de modifications du code, et transformer les discussions à
propos du code en disputes qui affectent notre capacité à
travailler harmonieusement ensemble à long terme n'en vaut
vraiment pas la peine, quelque justification que l'on puisse
imaginer.Pour respecter cette règle, n'envoyez pas de courrier
électronique quand vous êtes en colère et ne vous comportez en
outre pas de façon à paraître inutilement agressif aux autres.
Commencez par vous calmer et réfléchissez à la manière la plus
efficace de convaincre l(es) autre(s) personne(s) de la justesse
de votre point de vue. Ne partez pas sur les chapeaux de roues
pour vous sentir simplement immédiatement mieux au prix d'une
dispute à long terme. Non seulement c'est une mauvaise
“gestion des ressources”, mais les responsables du
projet sanctionneront sévèrement les manifestations d'agressivité
publiques et répétées, jusqu'à suspendre ou vous retirer
définitivement vos privilèges de
committer. Ce n'est pas une chose
qu'ils aiment le moins du monde faire, mais l'unité est la
priorité. Aucune dose de code ou de judicieux conseils ne s'y
mesure.Discutez de toute modification importante
avant intégration.Ce n'est pas dans les archives CVS que les modifications
doivent être intégrées pour validation ou discussion, cela doit
se faire d'abord sur les listes de discussion et être intégré
ensuite lorsqu'on est arrivé à quelque chose qui approche du
consensus. Cela ne signifie pas que vous deviez demander la
permission avant de corriger chaque erreur évidente de syntaxe ou
d'orthographe dans une page de manuel, mais simplement que vous
devriez essayer de sentir quand vous envisagez une modification
qui n'est pas aussi triviale et qui demande à être discutée au
préalable. Les gens n'ont rien contre les modifications
d'envergure si le résultat en est quelque chose de nettement
meilleur que ce qu'ils avaient auparavant, mais ils n'aiment pas
être surpris par ces modifications. La
meilleure façon de vous assurer que vous allez dans le bon sens et
de faire valider votre code par un ou plusieurs autres
committers.En cas de doute, demandez une validation !Respectez les responsables de la maintenance, s'il y en
a.De nombreuses parties de FreeBSD n'“appartiennent”
à personne, c'est-à-dire qu'il n'y aura personne pour pousser de
hauts cris si vous faites des modifications sur “leur”
terrain, mais il vaut mieux s'en assurer d'abord. Une de nos
convention est de mettre une ligne indiquant qui maintient dans le
Makefile du paquetage ou de la
sous-arborescence activement maintenue par une ou plusieurs
personnes voyez http://www.FreeBSD.org/handbook/policies.html
pour plus d'information à ce sujet. Quand il y a plusieurs
personnes qui maintiennent une même section de code, les
soumissions d'une de ces personnes sur ces sections doivent être
revues par au moins une des autres personnes qui la maintiennent.
Dans le cas où l'attribution n'est pas claire,
vous pouvez aussi consulter les messages de CVS pour les
fichiers concernés, pour voir si quelqu'un a travaillé dessus
récemment ou travaille de façon prédominante sur ce
domaine.Il y a d'autres parties de FreeBSD qui sont contrôlées par
quelqu'un qui gère tout un domaine de l'évolution de FreeBSD,
l'internationalisation ou le réseau par exemple. Reportez-vous à
http://www.FreeBSD.org/handbook/staff-who.html
pour avoir plus d'informations à ce sujet.N'intervenez jamais directement sur les archives. Demandez à
un responsable des archives de le faire.C'est assez clair - vous n'avez pas le droit de
faire de modifications directement sur les archives, point. En cas
de difficultés, adressez-vous à l'un des responsables des
archives en envoyant un courrier électronique à
cvs@FreeBSD.org et attendez qu'ils corrigent le
problème et vous relancent. N'essayez pas de régler le problème
vous-même !Si vous envisagez de supprimer un étiquette ou d'en mettre une
nouvelle, ou bien d'importer du code sur nouvelle branche, il vous
sera peut-être utile de demander d'abord un avis. Nombreux sont
ceux qui se trompent en faisant cela les premières fois et cela
aboutit à la modification de nombreux fichiers et irrite les
utilisateurs de CVSup/CTM qui recoivent
tout à coup de nombreuses mises à jour inutiles.Toute modification controversée doit, si le responsable de
la maintenance ou l'Architecte Principal le demande, être annulée
jusqu'à ce que la discussion soit terminée. Les modifications pour
des questions de sécurité peuvent être effectuées par l'Officier
de Sécurité, malgré les souhaits d'un responsable de la
maintenance.Ce peut être dur à avaler en cas de conflit (quand chaque
partie est bien sûr convaincue qu'elle a raison) mais CVS permet
d'éviter de prolonger la dispute, il est bien plus facile de
revenir sur les modifications, d'attendre que tout le monde se
calme et d'essayer de voir quelle est la meilleure solution.
S'il s'avère que la modification était la bonne chose à faire,
elle peut-être facilement remise en service. Dans le cas contraire,
les utilisateurs n'auront pas eu à subir l'évolution erronée le
temps que tout le monde ait débattu de sa pertinence. Il est très
rare que l'on ait à revenir sur des modifications archivées, parce
que la discussion met la plupart du temps en évidence les
interventions controversés ou non justifiées avant même qu'elles
n'aient été intégrées, mais dans les rares cas où cela se produit,
il faut revenir en arrière sans discuter de façon à ce que l'on
puisse immédiatement examiner s'il y avait erreur ou non.Les modifications doivent être faites dans
-current avant d'être reportées dans
-stable sauf autorisation expresse du
responsable des versions ou si elles ne s'appliquent pas à
-current. Toute modification non triviale ni
urgente doit rester au moins trois jours dans
-current pour être testée suffisamment avant
d'être reportée. Le responsable des versions a les mêmes
prérogatives sur la branche -stable que celles
décrites, pour ce qui concerne l'Architecte Principal, par le règle
#5C'est un autre point sans appel parce que c'est
l'ingénieur de version qui est en dernier lieu responsable (et
encaisse les coups) si une modification s'avère mal fondée.
Respectez s'il vous plaît cette règle et coopérez totalement
avec le responsable des versions pour ce qui concerne la branche
-stable. La gestion de la branche
-stable peut parfois paraître excessivement
conservatrice à un observateur occasionnel, mais rappelez vous que
c'est le principe même de -stable et que
-current suit d'autres règles. Il n'y a aucune
raison d'avoir une branche -current si toutes
les modifications vont immédiatement dans
-stable, sans pouvoir d'abord être testées par
les développeurs de -current, laissez donc
passer un peu de temps avant de les reporter dans
-stable, à moins que la modification ne soit
critique, urgente, ou suffisamment triviale pour rendre tout
test ultérieur superflu (correction d'orthographe dans les pages
de manuel, de bogue flagrant ou de faute de frappe, etc.) En
d'autres termes, faites preuve de bon sens.Ne vous disputez pas publiquement avec les autres
committers ; cela fait mauvais
effet. Si vous êtes en “profond” désaccord sur un point,
n'en discutez qu'en privé.Le projet a une image publique à conserver et cette image est
très importante pour nous tous, en particulier si nous voulons
continuer à attirer de nouveaux membres. Il y aura des situations
où, malgré tous les efforts de chacun pour rester mesurés,
certains perdront leur calme et laisserons leur colère s'exprimer,
et le mieux que nous puissions faire est d'essayer d'en minimiser
les effets jusqu'à ce que chacun se soit de nouveau calmé. Cela
signifie que vous ne devez ni laisser exprimer votre colère en
public, ni faire suivre de courriers privés sur des listes ou des
alias publics. Ce que les gens se disent entre eux est souvent
moins édulcoré que ce qu'ils disent en public, et ce type
d'échange n'y a donc pas sa place - cela ne peut
qu'envenimer une situation déjà regrettable. Si la personne qui
vous adresse des reproches prend au moins la précaution de le
faire en privé, ayez vous aussi la correction de le garder pour
vous. Si vous estimez avoir été injustement traité par un autre
développeur et que cela vous soucie, parlez-en à l'équipe de base
plutôt qu'en public. Nous ferons de notre mieux pour jouer les
médiateurs et ramener les choses au raisonnable. Quand la
discussion a trait à une modifications de code et que les
participants n'arrivent apparemment pas à se mettre d'accord,
l'équipe de base peut désigner une troisième partie ayant l'accord
mutuel pour résoudre le problème. Les autres personnes impliquées
doivent alors accepter de se plier aux décisions de cette
troisième partie.Respectez tous les gels du code et lisez régulièrement la
liste de diffusion pour les
committers pour savoir quand il y
en a.Soumettre des modifications pendant un gel du code est
vraiment une grave erreur et l'on attend des
committers qu'ils se tiennent au
courant de ce qui se passe avant de se remanifester après une
longue absence et soumettre 10 Mo de code accumulés pendant ce
temps. Les gens qui se comportent régulièrement de cette façon
verront leurs privilèges de
committers suspendus jusqu'à leur
retour du Joyeux Camp de Rééducation de FreeBSD que nous gérons
au Gröenland.En cas de doute sur une procédure, renseignez-vous
d'abord !De nombreuses erreurs sont commises parce que quelqu'un est
pressé et estime qu'il sait quelle est la meilleure façon de
faire quelque chose. Il y a des bonnes chances que vous ne sachiez
en fait pas comment faire ce que vous n'avez encore jamais fait et
que vous ayez vraiment besoin de demander d'abord sans quoi vous
allez vous mettre publiquement dans l'embarras. Il n'y a aucune
honte à demander “Comment diable fait-on cela ?”,
nous savons déjà que vous êtes quelqu'un d'intelligent, sans quoi
vous ne seriez pas
committer.Testez vos modifications avant de les intégrer.Cela peut paraître évident, mais si c'était vraiment le cas,
nous ne verrions probablement pas autant de cas où les gens ne le
font manifestement pas. Si vos modifications touchent le noyau,
vérifiez que vous pouvez toujours compiler et
GENERIC et LINT. Si vos
modifications s'appliquent ailleurs, assurez-vous que vous pouvez
toujours compiler l'ensemble du système - make
world. Si vous faites vos modifications sur une branche
donnée, veillez à tester vos modifications sur une machine qui
utilise cette version du système. Si votre modifications risque
de poser des problèmes sur une autre architecture matérielle,
veillez à tester sur toutes les architectures supportées. Nous
n'avons actuellement qu'x86 et Alpha, c'est donc assez facile à
faire. Si vous avez besoin de tester sur l'AXP, votre compte sur
beast.FreeBSD.org vous permet de
compiler et tester des binaires/noyaux/etc. sur Alpha. Quand
d'autres architectures seront ajoutées à la liste des
plates-formes supportées par FreeBSD, des ressources partagées
de test seront disponibles.Autres suggestionsQuand vous intégrez des modifications de la documentation,
utilisez un correcteur orthographique avant de soumettre. Pour toutes
les documentations en SGML, vous devriez aussi vérifier que vos
directives de formatage sont valides, avec un make
lint.Pour toutes les pages de manuel en ligne, servez-vous de
manck (au catalogue des logiciels portés) sur la
page pour vérifier que toutes les références croisées et noms de
fichiers sont corrects et que les MKLINKs
appropriés sont installés.Questions Fréquemment Posées propres aux logiciels portésImporter un nouveau logicielComment faire pour importer un nouveau logiciel ?Lisez s'il vous plaît d'abord la section sur la copie des
archives.Pour importer un nouveau logiciel, le plus facile est
d'utiliser la procédure easy-import sur
freefall. Elle vous posera quelques questions
et importera directement le logiciel dans le répertoire que vous
aurez indiqué. Elle a été écrite par &a.joerg;, envoyez-lui
s'il vous plaît un courrier électronique si vous avez des
questions à propos de easy-import.Il y a une chose qu'elle ne fera pas à votre place :
ajouter le logiciel au Makefile du
répertoire de niveau supérieur (catégorie). Il faudra le faire
vous-même.Y'a-t-il d'autres choses qu'il faut que je sache quand
j'importe un nouveau logiciel ?Vérifiez votre portage, pour vous assurez qu'il compile et
que le paquetage est correctement construit. Voici ce qu'il est
recommandé de faire :&prompt.user; make install
&prompt.user; make package
&prompt.user; make deinstall
&prompt.user; pkg_add le_paquetage_que_vous_venez_de_compiler
&prompt.user; make deinstall
&prompt.user; make reinstall
&prompt.user; make packageLe chapitre
faire vous-même un
portage du Manuel de Référence vous donnera des
instructions plus détaillées.Utilisez &man.portlint.1; pour vérifier la syntaxe du
portage. Il n'est pas indispensable d'éliminer la totalité des
messages d'avertissement, mais veillez à régler les problèmes
les plus évidents.Si le logiciel porté a été soumis par quelqu'un qui n'a
jamais collaboré au projet auparavant, ajoutez le nom de cette
personne à la section Autres
Collaborateurs du Manuel de Référence.Fermez le PR, si le portage résulte d'un PR. Pour fermer un
PR, il suffit d'exécuter edit-pr
PR# sur
freefall et de modifier la valeur de la
variable state de open
en closed. On vous demandera d'entrer un
commentaire, et c'est tout.Copies des archivesQuand avons-nous besoin qu'une opération de copie soit faite
sur les archives ?Quand vous voulez importer un logiciel en rapport avec un
autre logiciel déjà archivé dans un autre répertoire, envoyez
s'il vous plaît un courrier électronique au responsable des
logiciels portés pour lui demander son avis.
En rapport désigne ici une version
différente ou une version légèrement modifiée. En exemple, on
peut citer print/ghostscript* (versions
différentes) et x11-wm/windowmaker*
(version Anglaise et version internationalisée).Comme autre exemple, on peut citer le cas d'un logiciel porté
déplacé d'un sous-répertoire à un autre, ou d'une modification du
nom d'un répertoire parce que l'auteur a changé le nom de son
logiciel, bien qu'il dérive d'un logiciel déjà importé.Quand n'avons-nous pas besoin q'une
opération de copie soit faite sur les archives ?Quand il n'y a pas d'historique à conserver. Si un logiciel
est importé dans une catégorie erronée et immédiatement
déplacé, il suffit d'un simple cvs remove de
l'ancien suivi d'un cvs import du
nouveau.Que faut-il que je fasse ?Envoyez un courrier électronique au responsable des
logiciels portés, qui fera la copie de l'ancien emplacement vers
le nouveau. Vous en serez averti, et l'on attendra alors de vous
que vous exécutiez les opérations suivantes :cvs remove de l'ancien logiciel (si
besoin est),Correction du Makefile de niveau
supérieur (catégorie),Mise à jour de
CVSROOT/modulesSi d'autres logiciels dépendent de celui qui vient
d'être mis à jour, correction des lignes décrivant leurs
dépendances dans leurs
Makefiles,Si le logiciel a changé de catégories, modification en
conséquence de la ligne CATEGORIES du
Makefile du logiciel.Gel des logiciels portésQu'est-ce qu'un gel des logiciels
portés ?Avant livraison d'une nouvelle version, il est nécessaire de
limiter les interventions sur les archives des logiciels portés
pendant une courte période, le temps que les paquetages et la
version elle-même soient compilés. Cela pour garantir la
cohérence entre les différents composants de la version, c'est
cela que l'on appelle le gel des logiciels
portés.Combien de temps dure ce gel ?Habituellement deux à trois jours.Qu'est-ce que cela signifie pour moi ?Pendant le gel des logiciels portés, vous ne devez pas
soumettre quoi que ce soit dans l'arborescence des logiciels
portés, sauf autorisation explicite du responsable des
logiciels. Autorisation explicite correspond ici
à l'un des deux cas de figure suivants :Vous avez posé la question au responsable des logiciels,
et il vous a répondu : Allez-y,
intégrez.Le responsable des ports vous a envoyé un courrier
électronique, soit directement, soit à la liste de
diffusion, pour signaler un problème à corriger sur le
logiciel.Notez bien que vous n'êtes pas implicitement autorisé à
corriger un logiciel pendant un gel simplement parce qu'il ne
compile plus.Comment suis-je averti du début du gel des
logiciels ?Le responsable des logiciels portés enverra des messages
d'avertissement sur la &a.ports; et la &a.committers; pour
annoncer la mise en oeuvre prochaine d'une nouvelle version,
habituellement deux à trois semaines à l'avance. La date exacte
ne sera définitivement fixée que quelques jours avant. Cela
parce que le gel des logiciels doit être synchronisé avec la
mise en oeuvre de la version elle-même, et que ce n'est qu'à ce
moment-là que l'on sait exactement quand cette opération aura
lieu.Quand le gel commencera, il y aura bien sûr une nouvelle
annonce sur la &a.committers;.Comment suis-je averti de la fin du gel des
logiciels ?Quelques heures après la mise en place de la nouvelle
version, le responsable des logiciels enverra un courrier
électronique à la &a.ports; et à la &a.committers; pour annoncer
la fin du gel des logiciels. Remarquez que la finalisation de la
version n'implique pas automatiquement la fin du gel. Nous
devons nous assurer qu'un problème de dernière minute ne demande
pas de reconstruction immédiate de la version.Questions diversesComment sais-je si un logiciel porté compile correctement ou
non ?Commencez par consulter
http://bento.FreeBSD.org/~asami/errorlogs/.
Vous y trouverez les messages d'erreurs des dernières
compilations des logiciels portés sous
3-stable et
4-current.Néanmoins, il ne suffit pas qu'un logiciel n'y apparaisse
pas pour pouvoir dire qu'il compile correctement. (Une de ses
dépendances, par exemple, peut ne pas avoir compilé.) Voici les
répertoires de bento, n'hésitez pas à aller y
voir :
/a/asami/portbuild/3/errors messages d'erreur de la dernière compilation de 3-stable
/logs tous les messages de la dernière compilation de 3-stable
/packages messages d'erreur sur les paquetages de la dernière compilation 3-stable
/bak/errors messages d'erreur de la dernière compilation intégrale de 3-stable
/bak/logs tous les messages de la dernière compilation de l'intégrale de 3-stable
/bak/packages messages d'erreur sur les paquetages de la dernière compilation intégrale de 3-stable
/4/errors messages d'erreur de la dernière compilation de 4-current
/logs tous les messages de la dernière compilation de 4-current
/packages messages d'erreur sur les paquetages de la dernière compilation 4-current
/bak/errors messages d'erreur de la dernière compilation intégrale de 4-current
/bak/logs tous les messages de la dernière compilation de l'intégrale de 4-current
/bak/packages messages d'erreur sur les paquetages de la dernière compilation intégrale de 4-current
Essentiellement, si le logiciel apparaît dans
packages, ou dans
logs mais pas dans
errors, il compile correctement. (Les
répertoires errors contiennent ce que vous
voyez sur la page Web.)J'ai importé un nouveau logiciel. Dois-je l'ajouter au
fichier INDEX ?Non. Le responsable des logiciels portés regénère
l'INDEX et l'intègre régulièrement aux
archives.Y'a-t-il d'autres fichiers auxquels je ne dois pas
toucher ?Tous les fichiers immédiatement dans
ports/, et tous les fichiers des
sous-répertoires dont le nom commence par une majuscule
(Mk, Tools, etc.). Le
responsable des logiciels est particulièrement susceptible pour
ce qui touche à ports/Mk/bsd.port.mk, n'y
touchez donc pas à moins que vous ne vouliez affronter son
courroux.