doc/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/disks/chapter.xml
2019-05-26 15:38:06 +00:00

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The FreeBSD Documentation Project
The FreeBSD French Documentation Project
$FreeBSD$
Original revision: 1.277
-->
<chapter xmlns="http://docbook.org/ns/docbook" xmlns:xlink="http://www.w3.org/1999/xlink" version="5.0" xml:id="disks">
<title>Stockage des données</title>
&trans.a.fonvieille;
<sect1 xml:id="disks-synopsis">
<title>Synopsis</title>
<para>Ce chapitre couvre l'utilisation des disques sous FreeBSD.
Cela comprend les disques mémoire, les disques réseau,
les périphériques standards de stockage
SCSI/IDE, et les périphériques utilisant
l'interface USB.</para>
<para>Après la lecture de ce chapitre, vous
connaîtrez:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>La terminologie qu'utilise FreeBSD pour décrire
l'organisation des données sur un disque physique (les
partitions et les tranches).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment ajouter des disques durs supplémentaires sur
votre système.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer &os; pour l'utilisation de
périphériques de stockage USB.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer des systèmes de fichiers virtuels,
comme les disques mémoires.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment utiliser les quotas pour limiter l'usage de
l'espace disque.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment chiffrer des disques pour les sécuriser
contre les attaques.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment créer et graver des CDs et DVDs sous
FreeBSD.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les différents supports disponibles pour les
sauvegardes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment utiliser les programmes de sauvegarde
disponibles sous FreeBSD.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment faire des sauvegardes sur disquettes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Ce que sont les <quote>snapshots</quote>
(instantanés) de systèmes de fichiers et
comment les utiliser efficacement.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Avant de lire ce chapitre, vous devrez:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Savoir comment configurer et installer un nouveau noyau
&os; (<xref linkend="kernelconfig"/>).</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</sect1>
<sect1 xml:id="disks-naming">
<title>Noms des périphériques</title>
<para>Ce qui suit est une liste des périphériques
de stockage physiques, et des noms de périphériques
associés.</para>
<table xml:id="disk-naming-physical-table" frame="none">
<title>Conventions de nom pour les disques physiques</title>
<tgroup cols="2">
<thead>
<row>
<entry>Type de disque</entry>
<entry>Nom du périphérique</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry>Disques durs IDE</entry>
<entry><literal>ad</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de CDROMs IDE</entry>
<entry><literal>acd</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Disques durs SCSI et périphériques de
stockage USB</entry>
<entry><literal>da</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de CDROMs SCSI</entry>
<entry><literal>cd</literal></entry>
</row>
<row>
<entry><literal>mcd</literal> pour les CD-ROMs Mitsumi,
<literal>scd</literal> pour les CD-ROMs Sony
</entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de disquette</entry>
<entry><literal>fd</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de bande SCSI</entry>
<entry><literal>sa</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de bande IDE</entry>
<entry><literal>ast</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Disques flash</entry>
<entry><literal>fla</literal> pour les
périphériques Flash &diskonchip;</entry>
</row>
<row>
<entry>Disques RAID</entry>
<entry><literal>aacd</literal> pour l'AdvancedRAID &adaptec;,
<literal>mlxd</literal> et <literal>mlyd</literal>
pour les &mylex;,
<literal>amrd</literal> le &megaraid; d'AMI,
<literal>idad</literal> pour le Smart RAID de Compaq,
<literal>twed</literal> pour le &tm.3ware; RAID.</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</table>
</sect1>
<sect1 xml:id="disks-adding">
<info><title>Ajouter des disques</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>David</firstname><surname>O'Brien</surname></personname><contrib>Contribution originale de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>ajout</secondary>
</indexterm>
<para>Supposons que nous voulions ajouter un second disque SCSI
&agrave; une machine qui n'a pour l'instant qu'un seul disque.
Commençons par arrêter l'ordinateur et installer le disque
en suivant les instructions données par le constructeur de
l'ordinateur, du contrôleur et du disque. Comme il y a de
nombreuses façon de procéder, ces détails
dépassent le cadre de ce document.</para>
<para>Ouvrons maintenant une session sous le compte
<systemitem class="username">root</systemitem>. Après avoir installé le disque,
consultez le fichier <filename>/var/run/dmesg.boot</filename>
pour vérifier que le nouveau disque a été
reconnu. Dans notre exemple, le disque que nous venons
d'ajouter sera le périphérique
<filename>da1</filename> et nous le monterons sur le
répertoire <filename>/1</filename> (si vous ajoutez
un disque IDE, le nom de périphérique sera
<filename>ad1</filename>).</para>
<indexterm><primary>partitions</primary></indexterm>
<indexterm><primary>tranches</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary><command>fdisk</command></primary>
</indexterm>
<para>&os; tourne sur des ordinateurs compatibles IBM-PC,
il doit tenir compte des partitions PC BIOS. Ces dernières
sont différentes des partitions BSD traditionnelles.
Un disque PC peut avoir jusqu'&agrave; quatre partitions. Si le
disque va être réservé uniquement &agrave; FreeBSD,
vous pouvez utiliser le mode <emphasis>dédié</emphasis>.
Sinon, FreeBSD devra utiliser une des partitions PC BIOS.
FreeBSD appelle les partitions PC BIOS
<emphasis>tranches</emphasis> (&ldquo;slices&rdquo;) pour
les distinguer des partitions BSD traditionnelles.
Vous pouvez aussi des tranches sur un disque dédié
&agrave; FreeBSD, mais utilisé sur une machine où
un autre système d'exploitation est également
installé. C'est une bonne manière pour
éviter de perturber l'utilitaire <command>fdisk</command>
des autres système d'exploitation différents de
&os;.</para>
<para>Dans le cas d'une tranche, le disque ajouté deviendra
le périphérique <filename>/dev/da1s1e</filename>.
Ce qui se lit: disque SCSI, numéro d'unité 1 (second disque
SCSI), tranche 1 (partition PC BIOS 1), et partition BSD
<filename>e</filename>. Dans le cas du mode dédié,
le disque sera ajouté en tant que
<filename>/dev/da1e</filename>.</para>
<para>En raison de l'utilisation d'entiers codés sur 32
bits pour stocker le nombre de secteurs, &man.bsdlabel.8;
est
limité &agrave; 2^32-1 secteurs par disque ou 2TB dans la
plupart des cas. Le format &man.fdisk.8; n'autorise pas de
secteur au del&agrave; de 2^32-1 et une largeur de plus de
2^32-1, limitant donc les partitions &agrave; 2TB et les disques
&agrave; 4TB en général. Le format
&man.sunlabel.8; est limité &agrave; 2^32-1 secteur par
partition et 8 partitions pour un total de 16TB d'espace. Pour
des disques plus importants, les partitions &man.gpt.8; peuvent
être utilisées.</para>
<sect2>
<title>Utiliser &man.sysinstall.8;</title>
<indexterm>
<primary><application>sysinstall</application></primary>
<secondary>ajout de disque</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>su</primary>
</indexterm>
<procedure>
<step>
<title>Naviguer dans <application>sysinstall</application></title>
<para>Vous pouvez utiliser <command>sysinstall</command>
et ses menus simples d'emploi pour partitionner et
libeller le nouveau disque. Ouvrez une session sous
le compte super-utilisateur <systemitem class="username">root</systemitem> ou
utilisez la commande &man.su.1;. Lancez
<command>sysinstall</command> et sélectionnez
<guimenuitem>Configure</guimenuitem>. A l'intérieur
du menu <guimenuitem>FreeBSD Configuration
Menu</guimenuitem>, descendez et sélectionnez l'option
<guimenuitem>Fdisk</guimenuitem>.</para>
</step>
<step>
<title>L'éditeur de partition
<application>fdisk</application></title>
<para>Une fois dans l'utilitaire <application>fdisk</application>,
nous pouvons taper <keycap>A</keycap> pour utiliser tout
le disque pour FreeBSD. Lorsque l'on vous demande si vous
voulez garder la possibilité de pouvoir coopérer avec
d'autres systèmes d'exploitation (&ldquo;remain
cooperative with any future possible operating
systems&rdquo;), répondez par l'affirmative
(<literal>YES</literal>). Enregistrez les modifications
sur le disque avec <keycap>W</keycap>. Quittez maintenant
l'éditeur <application>fdisk</application> en tapant
<keycap>q</keycap>. La prochaine question concernera le
secteur de démarrage (&ldquo;Master Boot Record&rdquo;).
Comme vous ajoutez un disque &agrave; un système
déj&agrave; opérationnel, choisissez
<guibutton>None</guibutton>.</para>
</step>
<step>
<title>L'éditeur de label du disque</title>
<indexterm><primary>partitions BSD</primary></indexterm>
<para>Ensuite, vous devez quitter puis relancer
<application>sysinstall</application>. Suivez les
instructions précédentes, en choisissant cette fois
l'option <guimenuitem>Label</guimenuitem>. Vous entrerez
dans l'éditeur de label du disque (<literal>Disk Label
Editor</literal>). C'est l&agrave; que vous allez créer
les partitions BSD traditionnelles. Un disque peut avoir
jusqu'&agrave; huit partitions, libellées de
<literal>a</literal> &agrave; <literal>h</literal>. Certains
de ces labels ont des significations particulières.
La partition <literal>a</literal> est la partition racine
(<filename>/</filename>). Seul votre disque système
(e.g., celui &agrave; partir duquel vous démarrez)
doit avoir une partition <literal>a</literal>. La
partition <literal>b</literal> est utilisée pour la
pagination, vous pouvez avoir plusieurs disques avec des
partitions de pagination. La partition
<literal>c</literal> désigne la totalité du
disque en mode dédié, ou toute la tranche
FreeBSD dans le cas contraire. Les autres partitions sont
&agrave; usage général.</para>
<para>L'éditeur de label de
<application>sysinstall</application> définit par
défaut
la partition <literal>e</literal> comme première partition
qui n'est ni racine, ni de pagination. Dans l'éditeur
de label, créez un seul système de fichiers avec
l'option <keycap>C</keycap>. Quand on vous demande si ce sera un
système de fichiers (FS) ou une partition de pagination,
choisissez <literal>FS</literal> et indiquez un point de
montage (e.g., <filename>/mnt</filename>). Lorsque vous
ajoutez un disque sur un système déj&agrave;
installé, <application>sysinstall</application> ne
créera
pas d'entrées dans <filename>/etc/fstab</filename>, donc
le nom que vous donnez au point de montage n'a pas
d'importance.</para>
<para>Vous pouvez maintenant écrire le nouveau label sur
le disque et y créer un système de fichiers.
Faites-le en tapant <keycap>W</keycap>. Ignorez les
erreurs de <application>sysinstall</application>
disant que la nouvelle partition ne peut être
montée. Quittez maintenant l'éditeur de label et
<application>sysinstall</application>.</para>
</step>
<step>
<title>Dernière étape</title>
<para>La dernière étape consiste &agrave; éditer
le fichier <filename>/etc/fstab</filename> pour y
ajouter une entrée pour votre nouveau disque.</para>
</step>
</procedure>
</sect2>
<sect2>
<title>Utiliser les utilitaires en ligne de commande</title>
<sect3>
<title>Utiliser les tranches &mdash; &ldquo;slices&rdquo;</title>
<para>Cette configuration permettra de faire fonctionner
correctement votre disque dure avec d'autres systèmes
d'exploitation qui pourraient être installé
sur votre machine, et ne perturbera pas les utilitaires
<command>fdisk</command> de ces autres systèmes
d'exploitation. C'est la méthode recommandée
pour l'installation de nouveau disques. N'utilisez le mode
<emphasis>dédié</emphasis> que si vous avez une bonne
raison de le faire!</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/da1 bs=1k count=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>fdisk -BI da1</userinput> #Initialize your new disk
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -B -w da1s1 auto</userinput> #Label it.
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -e da1s1</userinput> # Edit the disklabel just created and add any partitions.
&prompt.root; <userinput>mkdir -p /1</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/da1s1e</userinput> # Repeat this for every partition you created.
&prompt.root; <userinput>mount /dev/da1s1e /1</userinput> # Mount the partition(s)
&prompt.root; <userinput>vi /etc/fstab</userinput> # Add the appropriate entry/entries to your <filename>/etc/fstab</filename>.</screen>
<para>Si vous avez un disque IDE, remplacez <filename>da</filename>
par <filename>ad</filename>.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Mode dédié</title>
<indexterm><primary>OS/2</primary></indexterm>
<para>Si le nouveau disque n'est pas destiné a être
partagé avec un autre système d'exploitation, vous
pouvez utiliser le mode <emphasis>dédié</emphasis>.
Rappelez-vous que ce mode peut perturber les systèmes
d'exploitation Microsoft; cependant, ils ne toucheront pas
au disque. &os2; d'IBM, au contraire,
&ldquo;s'approprie&rdquo; toute partition qu'il trouve et ne
reconnaît pas.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/da1 bs=1k count=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -Bw da1 auto</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -e da1</userinput> # create the `e' partition
&prompt.root; <userinput>newfs -d0 /dev/da1e</userinput>
&prompt.root; <userinput>mkdir -p /1</userinput>
&prompt.root; <userinput>vi /etc/fstab</userinput> # add an entry for /dev/da1e
&prompt.root; <userinput>mount /1</userinput></screen>
<para>Un autre méthode est:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/da1 count=2</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel /dev/da1 | bsdlabel -BR da1 /dev/stdin</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/da1e</userinput>
&prompt.root; <userinput>mkdir -p /1</userinput>
&prompt.root; <userinput>vi /etc/fstab</userinput> # add an entry for /dev/da1e
&prompt.root; <userinput>mount /1</userinput></screen>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="raid">
<title>RAID</title>
<sect2 xml:id="raid-soft">
<title>RAID logiciel</title>
<sect3 xml:id="ccd">
<info><title>Configuration du pilote de disque concaténé
(CCD &mdash; &ldquo;Concatenated Disk Driver&rdquo;)</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Christopher</firstname><surname>Shumway</surname></personname><contrib>Travail original de </contrib></author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Jim</firstname><surname>Brown</surname></personname><contrib>Révisé par </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm><primary>RAID</primary><secondary>Logiciel</secondary></indexterm>
<indexterm>
<primary>RAID</primary><secondary>CCD</secondary>
</indexterm>
<para>Quand il est question du choix d'une solution de
stockage de masse les critères de choix les plus
importants &agrave; considérer sont la vitesse, la
fiabilité, et le
coût. Il est plutôt rare de pouvoir réunir
ces trois critères; normalement un
périphérique de stockage rapide et fiable est
coûteux, et pour diminuer les coûts la
vitesse ou la fiabilité doivent
être sacrifiées.</para>
<para>A la conception du système décrit plus bas,
le coût a été choisi comme facteur
le plus important, suivi de la vitesse, et enfin
la fiabilité. La vitesse de transfert des données
est limitée par le réseau. Et tandis que la
fiabilité est très importante, le disque CCD
décrit ci-dessous est destiné au stockage de
données en ligne qui sont déj&agrave;
complètement sauvegardées sur CD-Rs et qui
peuvent être facilement remplacées.</para>
<para>Définir vos propres besoins est la première
étape dans le choix d'une solution de stockage
de masse. Si vos critères de choix privilégient
la vitesse ou la fiabilité par rapport au coût,
votre solution diférera du système décrit dans
cette section.</para>
<sect4 xml:id="ccd-installhw">
<title>Installation du matériel</title>
<para>En plus du disque système IDE, trois
disques Western Digital de 30Go, 5400 trs/min IDE
forment le coeur du disque CCD décrit ci-dessous
donnant approximativement 90Go de stockage en ligne.
La solution idéale serait d'avoir
pour chaque disque IDE son propre câble et
contrôleur IDE, mais pour minimiser les coûts,
des contrôleur IDE supplémentaires n'ont pas
été utilisés. Aussi, les disques ont
été configuré de telle façon que chaque
contrôleur IDE ait un disque maître et un disque
esclave.</para>
<para>Au redémarrage, le BIOS a été
configuré pour détecter automatiquement
les disques attachés. FreeBSD les a d'ailleurs
détectés au redémarrage:</para>
<programlisting>ad0: 19574MB &lt;WDC WD205BA&gt; [39770/16/63] at ata0-master UDMA33
ad1: 29333MB &lt;WDC WD307AA&gt; [59598/16/63] at ata0-slave UDMA33
ad2: 29333MB &lt;WDC WD307AA&gt; [59598/16/63] at ata1-master UDMA33
ad3: 29333MB &lt;WDC WD307AA&gt; [59598/16/63] at ata1-slave UDMA33</programlisting>
<note><para>Si FreeBSD ne détecte pas les disques,
assurez-vous que vous avez correctement placé les
cavaliers. La plupart des disques IDE disposent
également d'un cavalier &ldquo;Cable Select&rdquo;.
Ce n'est <emphasis>pas</emphasis> le cavalier de
configuration maître/esclave. Consultez la
documentation du disque pour identifier le cavalier
correct.</para></note>
<para>Ensuite, réfléchissez sur la manière
de les intégrer au système de fichiers.
Vous devriez faire des recherches sur &man.vinum.8;
(<xref linkend="vinum-vinum"/>) et &man.ccd.4;. Dans
cette configuration particulière, &man.ccd.4; a
été choisi.</para>
</sect4>
<sect4 xml:id="ccd-setup">
<title>Configuration du CCD</title>
<para>Le pilote &man.ccd.4; vous permet de prendre
plusieurs disques identiques et les concaténer
en un seul système de fichiers logique. Afin
d'utiliser &man.ccd.4;, vous avez besoin
d'un noyau avec le support &man.ccd.4;.
Ajoutez la ligne suivante &agrave; votre fichier de
configuration de noyau, recompilez, et installez
le noyau:</para>
<programlisting>device ccd</programlisting>
<para>Le support &man.ccd.4; peut
également chargé sous la forme d'un module
noyau.</para>
<para>Pour configurer &man.ccd.4;,
vous devez tout d'abord utiliser &man.bsdlabel.8;
pour labéliser les disques:</para>
<programlisting>bsdlabel -w ad1 auto
bsdlabel -w ad2 auto
bsdlabel -w ad3 auto</programlisting>
<para>Cela a créé un label de disque
<filename>ad1c</filename>,
<filename>ad2c</filename> et
<filename>ad3c</filename> qui s'étend sur
l'intégralité du disque.</para>
<para>L'étape suivante est de modifier le type de label de
disque. Vous pouvez utiliser &man.bsdlabel.8; pour
éditer les disques:</para>
<programlisting>bsdlabel -e ad1
bsdlabel -e ad2
bsdlabel -e ad3</programlisting>
<para>Cela ouvre le label de disque actuel de chaque
disque dans l'éditeur fixé par la variable
d'environnement <envar>EDITOR</envar>,
généralement, &man.vi.1;.</para>
<para>Un label de disque non modifié ressemblera
&agrave; quelque chose comme ceci:</para>
<programlisting>8 partitions:
# size offset fstype [fsize bsize bps/cpg]
c: 60074784 0 unused 0 0 0 # (Cyl. 0 - 59597)</programlisting>
<para>Ajoutez une nouvelle partition
<literal>e</literal> pour être utilisé par
&man.ccd.4;. Cela peut être une copie de la
partition <literal>c</literal> mais le type de système
de fichiers (<option>fstype</option>) doit être
<userinput>4.2BSD</userinput>. Le label de disque devait
ressembler &agrave;:</para>
<programlisting>8 partitions:
# size offset fstype [fsize bsize bps/cpg]
c: 60074784 0 unused 0 0 0 # (Cyl. 0 - 59597)
e: 60074784 0 4.2BSD 0 0 0 # (Cyl. 0 - 59597)</programlisting>
</sect4>
<sect4 xml:id="ccd-buildingfs">
<title>Création du système de fichiers</title>
<para>Maintenant que tous les disques sont labélisés,
vous devez construire le &man.ccd.4;. Pour cela,
utilisez &man.ccdconfig.8;, avec des options semblables
&agrave; ce qui suit:</para>
<programlisting>ccdconfig ccd0<co xml:id="co-ccd-dev"/> 32<co xml:id="co-ccd-interleave"/> 0<co xml:id="co-ccd-flags"/> /dev/ad1e<co xml:id="co-ccd-devs"/> /dev/ad2e /dev/ad3e</programlisting>
<para>L'utilisation et la signification de chaque option
est données ci-dessous:</para>
<calloutlist>
<callout arearefs="co-ccd-dev">
<para>Le premier argument est le périphérique
&agrave; configurer, dans ce cas,
<filename>/dev/ccd0c</filename>. La partie
<filename>/dev/</filename> est optionnelle.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-ccd-interleave">
<para>L'entrelacement (&ldquo;interleave&rdquo;) du
système de fichiers. L'entrelacement définit
la taille d'une bande de blocs disque, de 512 octets
chacune normalement. Donc un entrelacement de 32
serait d'une largeur de 16384 octets.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-ccd-flags">
<para>Paramètres pour &man.ccdconfig.8;. Si vous
désirez activer les miroirs disque, vous pouvez
spécifier un indicateur &agrave; cet endroit. Cette
configuration ne fournit pas de miroir pour
&man.ccd.4;, aussi l'indicateur est a 0
(zéro).</para>
</callout>
<callout arearefs="co-ccd-devs">
<para>Les derniers arguments de &man.ccdconfig.8;
sont les périphériques &agrave; placer dans
le disque concaténé. Utilisez le chemin
complet pour chaque périphérique.</para>
</callout>
</calloutlist>
<para>Après avoir utilisé &man.ccdconfig.8; le
&man.ccd.4; est configuré. Un système de fichiers
peut être créé. Consultez la page de manuel de
&man.newfs.8; pour les options disponibles, ou lancez
simplement:</para>
<programlisting>newfs /dev/ccd0c</programlisting>
</sect4>
<sect4 xml:id="ccd-auto">
<title>Automatiser la procédure</title>
<para>Généralement, vous voudrez monter le
&man.ccd.4; &agrave; chaque redémarrage. Pour cela,
vous devez le configurer avant toute chose.
Ecrivez votre configuration actuelle dans
<filename>/etc/ccd.conf</filename> en utilisant la
commande suivante:</para>
<programlisting>ccdconfig -g &gt; /etc/ccd.conf</programlisting>
<para>Lors du démarrage, la procédure
<command>/etc/rc</command> exécute
<command>ccdconfig -C</command> si
<filename>/etc/ccd.conf</filename> existe. Cela configure
automatiquement le &man.ccd.4; de façon
&agrave; pouvoir être monté.</para>
<note><para>Si vous démarrez en mode mono-utilisateur,
avant que vous ne puissiez monter le &man.ccd.4;, vous
devez utiliser la commande suivante pour configurer
l'unité:</para>
<programlisting>ccdconfig -C</programlisting>
</note>
<para>Pour monter automatiquement le &man.ccd.4;
placez une entrées pour le &man.ccd.4; dans
<filename>/etc/fstab</filename>, il sera ainsi monté
au démarrage:</para>
<programlisting>/dev/ccd0c /media ufs rw 2 2</programlisting>
</sect4>
</sect3>
<sect3 xml:id="vinum">
<title>Le gestionnaire de volume Vinum</title>
<indexterm><primary>RAID</primary><secondary>Logiciel</secondary></indexterm>
<indexterm>
<primary>RAID</primary>
<secondary>Vinum</secondary>
</indexterm>
<para>Le gestionnaire de volume Vinum est un pilote
de périphérique de gestion de disques
virtuels. Il sépare le disque matériel de l'interface
de périphérique bloc et organise les données
de telle façon qu'il en résulte une amélioration
de la flexibilité, des performances et de la
fiabilité, comparé &agrave; la vision
traditionnelle sous forme partitionnée du stockage
disque. &man.vinum.8; implémente les modèles
RAID-0, RAID-1 et RAID-5, individuellement ou
combinés.</para>
<para>Voir le <xref linkend="vinum-vinum"/> pour plus
d'information au sujet de &man.vinum.8;.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2 xml:id="raid-hard">
<title>RAID Matériel</title>
<indexterm>
<primary>RAID</primary>
<secondary>Matériel</secondary>
</indexterm>
<para>FreeBSD supporte également de nombreux contrôleurs
<acronym>RAID</acronym>. Ces périphériques
peuvent contrôler un système <acronym>RAID</acronym>
sans nécessiter l'utilisation d'un logiciel spécifique
pour &os; pour gérer l'unité.</para>
<para>En utilisant son propre <acronym>BIOS</acronym>, la carte
contrôle la plupart des opérations disque. Ce qui
suit est une description rapide d'une configuration utilisant
un contrôleur Promise <acronym>IDE</acronym> <acronym>RAID</acronym>.
Quand cette carte est installée et le système
redémarré, une invite s'affichera posant quelques
questions. Suivez les instructions &agrave; l'écran
pour atteindre l'écran de configuration de la carte.
A partir de l&agrave;, vous avez la possibilité de combiner
tous les disques attachés. En faisant cela, les
disques apparaîtront sous la forme d'un unique disque
sous FreeBSD. D'autres niveaux <acronym>RAID</acronym>
peuvent être configurés en conséquence.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Reconstruire une unité ATA RAID1</title>
<para>FreeBSD vous permet de remplacer &agrave; chaud
un disque défectueux dans une unité. Cela doit
être fait avant redémarrage.</para>
<para>Vous verrez probablement dans
<filename>/var/log/messages</filename> ou dans la sortie de
&man.dmesg.8; quelque chose comme:</para>
<programlisting>ad6 on monster1 suffered a hard error.
ad6: READ command timeout tag=0 serv=0 - resetting
ad6: trying fallback to PIO mode
ata3: resetting devices .. done
ad6: hard error reading fsbn 1116119 of 0-7 (ad6 bn 1116119; cn 1107 tn 4 sn 11)
status=59 error=40
ar0: WARNING - mirror lost</programlisting>
<para>En utilisant &man.atacontrol.8;, recherchez
de plus amples informations:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol list</userinput>
ATA channel 0:
Master: no device present
Slave: acd0 &lt;HL-DT-ST CD-ROM GCR-8520B/1.00&gt; ATA/ATAPI rev 0
ATA channel 1:
Master: no device present
Slave: no device present
ATA channel 2:
Master: ad4 &lt;MAXTOR 6L080J4/A93.0500&gt; ATA/ATAPI rev 5
Slave: no device present
ATA channel 3:
Master: ad6 &lt;MAXTOR 6L080J4/A93.0500&gt; ATA/ATAPI rev 5
Slave: no device present
&prompt.root; <userinput>atacontrol status ar0</userinput>
ar0: ATA RAID1 subdisks: ad4 ad6 status: DEGRADED</screen>
<procedure>
<step>
<para>Vous devrez détacher le canal ATA avec le
disque défectueux de façon &agrave; pouvoir
le retirer sans risque:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol detach ata3</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Remplacer le disque.</para>
</step>
<step>
<para>Rattacher le canal ATA:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol attach ata3</userinput>
Master: ad6 &lt;MAXTOR 6L080J4/A93.0500&gt; ATA/ATAPI rev 5
Slave: no device present</screen>
</step>
<step>
<para>Rajouter le disque de rechange &agrave;
l'unité:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol addspare ar0 ad6</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Recontruire l'unité:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol rebuild ar0</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Il est possible de contrôler l'avancée de
la procédure en utilisant la commande
suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dmesg | tail -10</userinput>
[output removed]
ad6: removed from configuration
ad6: deleted from ar0 disk1
ad6: inserted into ar0 disk1 as spare
&prompt.root; <userinput>atacontrol status ar0</userinput>
ar0: ATA RAID1 subdisks: ad4 ad6 status: REBUILDING 0% completed</screen>
</step>
<step>
<para>Attendre jusqu'&agrave; la fin de cette opération.</para>
</step>
</procedure>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="usb-disks">
<info><title>Périphériques de stockage USB</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Marc</firstname><surname>Fonvieille</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>USB</primary>
<secondary>disques</secondary>
</indexterm>
<para>De nombreuses solutions de stockage externes utilisent, de
nos jours, le bus série universel (&ldquo;Universal
Serial Bus&rdquo;&mdash;USB): disques durs, clés USB,
graveurs de CDs, etc. &os; fournit un support pour ces
périphériques.</para>
<sect2>
<title>Configuration</title>
<para>Le pilote de périphériques USB de stockage
de masse, &man.umass.4;, fournit le support pour les
périphériques de stockage USB. Si vous utilisez
le noyau <filename>GENERIC</filename>, vous n'avez rien
&agrave; modifier &agrave; votre configuration. Si vous
utilisez un noyau personnalisé, assurez-vous que les
lignes suivantes sont présentent dans votre fichier de
configuration du noyau:</para>
<programlisting>device scbus
device da
device pass
device uhci
device ohci
device usb
device umass</programlisting>
<para>Le pilote &man.umass.4; utilise le sous-système
SCSI pour accéder aux périphériques de
stockage USB, votre périphérique USB sera vu par
le système comme étant un
périphérique SCSI. En fonction du
contrôleur USB présent sur votre carte
mère, vous n'avez besoin qu'une des lignes
<literal>device uhci</literal> et <literal>device
ohci</literal>, cependant avoir les deux lignes dans votre
configuration du noyau est sans danger. N'oubliez pas de
compiler et d'installer le nouveau noyau si vous y avez
effectué des modifications.</para>
<note>
<para>Si votre périphérique USB est un graveur
de CD ou de DVD, le pilote de périphérique SCSI
CD-ROM, &man.cd.4;, doit être ajouté au noyau via
la ligne:</para>
<programlisting>device cd</programlisting>
<para>Puisque le graveur est vu comme un disque SCSI, le
pilote &man.atapicam.4; ne devrait pas être
employé dans la configuration du noyau.</para>
</note>
<para>Le support pour les contrôleurs USB 2.0 est fourni
avec &os; vous devez cependant ajouter:</para>
<programlisting>device ehci</programlisting>
<para>&agrave; votre fichier de configuration pour
bénéficier du support USB 2.0. Notez que les
pilotes &man.uhci.4; et &man.ohci.4; sont toujours
nécessaires si vous désirez le support de l'USB
1.X.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Test de la configuration</title>
<para>La configuration est prête &agrave; être
testée: branchez votre périphérique USB,
et dans le tampon des messages du système
(&man.dmesg.8;), le disque devrait apparaître de cette
manière:</para>
<screen>umass0: USB Solid state disk, rev 1.10/1.00, addr 2
GEOM: create disk da0 dp=0xc2d74850
da0 at umass-sim0 bus 0 target 0 lun 0
da0: &lt;Generic Traveling Disk 1.11&gt; Removable Direct Access SCSI-2 device
da0: 1.000MB/s transfers
da0: 126MB (258048 512 byte sectors: 64H 32S/T 126C)</screen>
<para>Bien évidement, le modèle, le fichier
spécial de périphérique
(<filename>da0</filename>) et d'autres détails
peuvent être différents en fonction de votre
configuration.</para>
<para>Comme le périphérique USB est vu comme
étant un périphérique SCSI, la commande
<command>camcontrol</command> peut être employée
pour lister les périphériques de stockage USB
attachés au système:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>camcontrol devlist</userinput>
&lt;Generic Traveling Disk 1.11&gt; at scbus0 target 0 lun 0 (da0,pass0)</screen>
<para>Si le disque dispose d'un système de fichiers, vous
devriez pouvoir le monter. La <xref linkend="disks-adding"/>
vous aidera &agrave; formater et créer des partitions
sur le disque USB si nécessaire.</para>
<para>Pour rendre ce périphérique montable par un
utilisateur normal, un certain nombre de paramétrages
sont nécessaires. Tout d'abord, les entrées de
périphériques qui sont créées lors
de la connexion d'un périphérique USB doivent
être accessibles &agrave; l'utilisateur. Une solution
est de faire en sorte que tous les utilisateurs de ces
périphériques soient membres du groupe
<systemitem class="groupname">operator</systemitem>. Cela se fait &agrave; l'aide
de &man.pw.8;. Ensuite, quand ces entrées de
périphériques sont créées, le
groupe <systemitem class="groupname">operator</systemitem> doit pouvoir y
accéder en lecture et en écriture. Pour cela,
les lignes suivantes sont ajoutées &agrave;
<filename>/etc/devfs.rules</filename>:</para>
<programlisting>[localrules=1]
add path 'da*' mode 0660 group operator</programlisting>
<note>
<para>S'il y a déj&agrave; des disques SCSI dans le
système, on doit procéder
légèrement différemment. Par exemple,
si le système contient déj&agrave; des disques
<filename>da0</filename> &agrave;
<filename>da2</filename> attachés au
système, changez la seconde ligne pour:</para>
<programlisting>add path 'da[3-9]*' mode 0660 group operator</programlisting>
<para>Les disques déj&agrave; présents
n'appartiendront pas au groupe
<systemitem class="groupname">operator</systemitem>.</para>
</note>
<para>Vous devez également activer votre ensemble de
règles &man.devfs.rules.5; dans votre fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>devfs_system_ruleset="localrules"</programlisting>
<para>Le noyau doit être ensuite configuré pour
autoriser les utilisateurs habituels &agrave; monter des
systèmes de fichiers. La méthode la plus simple
est d'ajouter la ligne suivante au fichier
<filename>/etc/sysctl.conf</filename>:</para>
<programlisting>vfs.usermount=1</programlisting>
<para>Notez que ce paramétrage ne prendra effet qu'au
prochain redémarrage. Il est également possible
d'utiliser &man.sysctl.8; pour fixer cette variable.</para>
<para>La dernière étape est de créer un
répertoire où le système de fichiers sera
monté. Ce répertoire doit appartenir &agrave;
l'utilisateur qui montera le système de fichiers. Une
méthode adaptée et la création par
<systemitem class="username">root</systemitem> d'un sous-répertoire
<filename>/mnt/$USER</filename>
appartenant &agrave; l'utilisateur en question (remplacez
<replaceable>$USER</replaceable> par le nom d'utilisateur de
cet utilisateur):</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkdir /mnt/$USER</userinput>
&prompt.root; <userinput>chown $USER:$USER /mnt/$USER</userinput></screen>
<para>Supposez qu'une clé USB soit branchée et
qu'un périphérique
<filename>/dev/da0s1</filename> apparaît. Comme ce type
de périphériques est en général
livré préformaté avec un système
de fichiers de type FAT, on pourra le monter de cette
manière:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>mount -t msdosfs -m 644 -M 755 /dev/da0s1 /mnt/$USER</userinput></screen>
<para>Si vous débranchez le périphérique
(le disque doit être démonté auparavant),
vous devriez voir dans les messages du système quelque
chose comme:</para>
<screen>umass0: at uhub0 port 1 (addr 2) disconnected
(da0:umass-sim0:0:0:0): lost device
(da0:umass-sim0:0:0:0): removing device entry
GEOM: destroy disk da0 dp=0xc2d74850
umass0: detached</screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Lectures supplémentaires</title>
<para>En plus des sections <link linkend="disks-adding">Ajouter
des disques</link> et <link linkend="mount-unmount">Monter et
démonter des systèmes de fichiers</link>, la
lecture de différentes pages de manuel peut être
également utile: &man.umass.4;, &man.camcontrol.8;, et
&man.usbdevs.8;.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="creating-cds">
<info><title>Création et utilisation de supports optiques
(CDs)</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Mike</firstname><surname>Meyer</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>création</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<para>Les CDs se différencient des disques conventionnels
par de nombreuses caractéristiques. Au départ, ils
n'étaient pas inscriptible par l'utilisateur. Ils sont
conçu pour être lut de façon continue sans
délai
pour déplacer la tête de lecture entre les pistes.
Ils sont également plus facile &agrave; déplacer
entre systèmes que les supports de même taille
&agrave; cette époque.</para>
<para>Les CDs possèdent des pistes, mais cela fait
référence &agrave; un ensemble de données
qui peuvent être lues de façon continue et non pas
&agrave; une particularité physique du disque. Pour produire
un CD sous FreeBSD, il faut préparer les fichiers
de données qui vont constituer les pistes sur le CD, puis
écrire les pistes sur le CD.</para>
<indexterm><primary>ISO 9660</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>systèmes de fichiers</primary>
<secondary>ISO 9660</secondary>
</indexterm>
<para>Le système de fichiers ISO 9660 a été
conçu pour gérer ces différences.
Malheureusement il incorpore
des limites du système de fichiers qui semblaient normale
alors. Mais heureusement, il fournit un mécanisme
d'extension qui permet au CDs proprement gravés de passer
outre ces limites tout en restant lisibles par les systèmes
qui ne supportent pas ces extensions.</para>
<indexterm>
<primary><package>sysutils/cdrtools</package></primary>
</indexterm>
<para>Le logiciel <package>sysutils/cdrtools</package>
comprend &man.mkisofs.8;, un programme que vous pouvez
utiliser pour produire un fichier de données
contenant un système de fichiers ISO 9660. Il dispose
d'options pour le support de diverses extensions, et est
décrit ci-dessous.</para>
<indexterm>
<primary>graveur de CD</primary>
<secondary>ATAPI</secondary>
</indexterm>
<para>L'outil a utiliser pour graver un CD varie en fonction du
type de graveur de CD: ATAPI ou autre. Les graveurs ATAPI
utilisent le programme <command>burncd</command> qui fait partie
du système de base. Les graveurs SCSI ou USB devraient
utiliser l'utilitaire <command>cdrecord</command> du logiciel porté
<package>sysutils/cdrtools</package> port.
Il est également possible d'utiliser
<command>cdrecord</command>
et d'autres outils pour lecteurs SCSI sur du matériel
ATAPI avec le <link linkend="atapicam">module
ATAPI/CAM</link>.</para>
<para>Si vous voulez un programme de gravure de CD avec une
interface graphique, vous devriez jeter un oeil &agrave;
<application>X-CD-Roast</application> ou
<application>K3b</application>. Ces outils sont disponibles
sous une version pré-compilée ou &agrave; partir
des logiciels portés <package>sysutils/xcdroast</package> et <package>sysutils/k3b</package>.
<application>X-CD-Roast</application> et
<application>K3b</application> nécessitent le <link linkend="atapicam">module ATAPI/CAM</link> avec des
périphériques ATAPI.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="mkisofs">
<title>mkisofs</title>
<para>L'utilitaire &man.mkisofs.8;, qui fait partie du logiciel
porté <package>sysutils/cdrtools</package>,
produit un système de fichiers ISO 9660 qui est une image de
l'arborescence des répertoires dans un système de fichiers
&unix;. L'utilisation la plus simple est:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkisofs -o fichierimage.iso /chemin/vers/arborescence</userinput></screen>
<indexterm>
<primary>systèmes de fichiers</primary>
<secondary>ISO 9660</secondary>
</indexterm>
<para>Cette commande créera un
<replaceable>fichierimage.iso</replaceable> contenant un
système de fichiers ISO 9660 qui est une copie de
l'arborescence
<replaceable>/chemin/vers/arborescence</replaceable>.
Durant le processus de création, les noms de fichiers
seront modifiés de façon &agrave; respecter les
limitations de la norme ISO 9660, et rejettera les fichiers ayant
des noms non acceptables pour un système de fichiers
ISO.</para>
<indexterm>
<primary>systèmes de fichiers</primary>
<secondary>HFS</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>systèmes de fichiers</primary>
<secondary>Joliet</secondary>
</indexterm>
<para>De nombreuses options sont disponibles pour passer
outre ces restrictions. En particulier, <option>-R</option>
qui autorise les extensions Rock Ridge communes aux systèmes
&unix;, <option>-J</option> qui active les extensions Joliet
utilisées par les systèmes Microsoft, et
<option>-hfs</option> peut être utilisé pour créer
des systèmes de fichiers HFS utilisés par &macos;.</para>
<para>Pour des CDs qui sont destinés &agrave; n'être
utilisé que sur des systèmes &os;, l'option
<option>-U</option> peut être utilisée pour
désactiver toutes les restrictions au niveau des noms de
fichiers. Quand elle est utilisée avec l'option
<option>-R</option>, cela produit une image de système de
fichiers qui est identique &agrave; l'arborescence &os; d'origine,
cependant ce système de fichiers pourra violer la norme ISO
9660 de nombreuses façon.</para>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>création d'un CDROM bootable</secondary>
</indexterm>
<para>La dernière option d'usage général est l'option
<option>-b</option>. Elle est utilisée pour indiquer
l'emplacement de l'image de démarrage &agrave; utiliser dans
la création d'un CD démarrable <quote>El Torito</quote>.
Cette option prend en argument le chemin vers une image
de démarrage &agrave; partir de la racine de l'arborescence
qui va être copiée sur le CD. Par défaut,
&man.mkisofs.8; créé une image ISO dans un mode
appelé <quote>émulation de disquette</quote>, et
s'attend donc &agrave; une image de démarrage de 1200,
1440 ou 2880&nbsp;Ko en taille. Certains chargeurs, comme
celui utilisé par les disques d'installation de &os;,
n'utilisent pas ce mode d'émulation, dans ce cas
l'option <option>-no-emul-boot</option> devrait être
utilisée. Aussi, si
<filename>/tmp/monboot</filename> contient un système &os;
avec une image de démarrage dans
<filename>/tmp/monboot/boot/cdboot</filename>, vous pourrez
produire l'image d'un système de fichiers ISO 9660 dans
<filename>/tmp/bootable.iso</filename> de cette façon:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkisofs -R -no-emul-boot -b boot/cdboot -o /tmp/bootable.iso /tmp/monboot</userinput></screen>
<para>Cela étant fait, si vous avez le pilote
<filename>md</filename> configuré
dans votre noyau, vous pouvez monter le système de fichiers
avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f /tmp/bootable.iso -u 0</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount -t cd9660 /dev/md0 /mnt</userinput></screen>
<para>A ce moment vous pouvez vérifier que
<filename>/mnt</filename> et <filename>/tmp/monboot</filename>
sont identique.</para>
<para>Il existe de nombreuses autres options que vous pouvez
utiliser avec &man.mkisofs.8;
pour régler finement son comportement. En particulier: les
modifications d'une organisation ISO 9660 et la création de
disques Joliet et HFS. Voir la page de manuel &man.mkisofs.8;
pour plus de détails.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="burncd">
<title>burncd</title>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>gravure</secondary>
</indexterm>
<para>Si vous disposez d'un graveur de CD ATAPI, vous pouvez
utiliser la commande <command>burncd</command> pour graver
une image ISO sur un CD. <command>burncd</command> fait
partie du système de base, installé sous
<filename>/usr/sbin/burncd</filename>. Son utilisation est
très simple, car il dispose de peu d'options:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>burncd -f cddevice data fichierimage.iso fixate</userinput></screen>
<para>Gravera une copie de
<replaceable>fichierimage.iso</replaceable> sur
<replaceable>cddevice</replaceable>. Le périphérique par
défaut est <filename>/dev/acd0</filename>. Consultez
&man.burncd.8; pour les options pour fixer la vitesse
d'écriture, éjecter le CD après gravure, et graver
des données audios.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="cdrecord">
<title>cdrecord</title>
<para>Si vous n'avez pas de graveur de CD ATAPI, vous devrez
utiliser <command>cdrecord</command> pour graver vos CDs.
<command>cdrecord</command> ne fait pas partie du système de
base; vous devez l'installer soit &agrave; partir du logiciel
porté <package>sysutils/cdrtools</package>
ou de la version pré-compilée appropriée.
Des modifications du système de base peuvent provoquer
le dysfonctionnement des versions binaires de ce programme,
et donner lieu &agrave; une production de &ldquo;dessous de
bouteille&rdquo;. Vous devrez par conséquent soit
mettre &agrave; jour le logiciel porté quand vous mettez
&agrave; jour votre système, soit si vous <link linkend="stable">suivez la branche -STABLE</link>, mettre
&agrave; jour le logiciel porté lorsqu'une nouvelle
version est disponible.</para>
<para>Bien que <command>cdrecord</command> dispose de
nombreuses options, l'usage de base est même plus simple
qu'avec <command>burncd</command>. La gravure d'une image
ISO 9660 se fait avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cdrecord dev=device fichierimage.iso</userinput></screen>
<para>La partie délicate dans l'utilisation de
<command>cdrecord</command> est la recherche de la valeur &agrave;
utiliser pour l'option <option>dev</option>. Pour déterminer
le bon paramètre &agrave; utiliser, utilisez l'indicateur
<option>-scanbus</option> de <command>cdrecord</command>,
qui produira des résultats du type:</para>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>gravure</secondary>
</indexterm>
<screen>&prompt.root; <userinput>cdrecord -scanbus</userinput>
Cdrecord-Clone 2.01 (i386-unknown-freebsd7.0) Copyright (C) 1995-2004 J&ouml;rg Schilling
Using libscg version 'schily-0.1'
scsibus0:
0,0,0 0) 'SEAGATE ' 'ST39236LW ' '0004' Disk
0,1,0 1) 'SEAGATE ' 'ST39173W ' '5958' Disk
0,2,0 2) *
0,3,0 3) 'iomega ' 'jaz 1GB ' 'J.86' Removable Disk
0,4,0 4) 'NEC ' 'CD-ROM DRIVE:466' '1.26' Removable CD-ROM
0,5,0 5) *
0,6,0 6) *
0,7,0 7) *
scsibus1:
1,0,0 100) *
1,1,0 101) *
1,2,0 102) *
1,3,0 103) *
1,4,0 104) *
1,5,0 105) 'YAMAHA ' 'CRW4260 ' '1.0q' Removable CD-ROM
1,6,0 106) 'ARTEC ' 'AM12S ' '1.06' Scanner
1,7,0 107) *</screen>
<para>Cela donne la valeur <option>dev</option> appropriée
pour les périphériques listés.
Recherchez votre graveur de
CD dans la liste, et utilisez les trois chiffres séparés
par une virgule comme valeur pour <option>dev</option>.
Dans notre cas le périphérique de gravure est 1,5,0, donc
l'entrée appropriée serait <option>dev=1,5,0</option>.
Il existe des manières plus simple de spécifier
cette valeur, consultez la page de manuel &man.cdrecord.1;
pour des détails.
C'est également la documentation &agrave;
consulter pour des informations sur la gravure de pistes
audios, le contrôle de la vitesse, et d'autres
choses.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="duplicating-audiocds">
<title>Dupliquer des CDs Audio</title>
<para>Vous pouvez dupliquer un CD audio en effectuant
l'extraction des données audio du CD vers un ensemble de
fichiers, puis graver ces fichiers sur un CD vierge. Le
processus est légèrement différent entre
lecteurs ATAPI et SCSI.</para>
<procedure>
<title>Lecteurs SCSI</title>
<step>
<para>Utiliser <command>cdda2wav</command> pour effectuer
l'extraction audio.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>cdda2wav -v255 -D2,0 -B -Owav</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Utiliser <command>cdrecord</command> pour graver les
fichiers <filename>.wav</filename>.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>cdrecord -v dev=2,0 -dao -useinfo *.wav</userinput></screen>
<para>Assurez-vous que <replaceable>2,0</replaceable> est
choisi correctement, comme décrit dans
<xref linkend="cdrecord"/>.</para>
</step>
</procedure>
<procedure>
<title>Lecteurs ATAPI</title>
<step>
<para>Le pilote CD ATAPI rend disponible chaque piste
sous la forme
<filename>/dev/acddtnn</filename>,
<replaceable>d</replaceable> est le numéro de
lecteur, et <replaceable>nn</replaceable> est le numéro
de la piste écrit sur deux digits décimaux.
Donc la première piste sur le premier
lecteur est <filename>/dev/acd0t01</filename>, la
seconde est <filename>/dev/acd0t02</filename>, la
troisième <filename>/dev/acd0t03</filename>, et
ainsi de suite.</para>
<para>Assurez-vous que les fichiers appropriés existent
sous <filename>/dev</filename>. Si ces entrées
sont absentes, forcez le système &agrave; lire le
disque &agrave; nouveau:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0 of=/dev/null count=1</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Extraire chaque piste en utilisant &man.dd.1;.
Vous devez également préciser une taille de
bloc durant l'extraction des fichiers.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0t01 of=piste1.cdr bs=2352</userinput>
&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0t02 of=piste2.cdr bs=2352</userinput>
...
</screen>
</step>
<step>
<para>Graver les fichiers récupérés en utilisant
<command>burncd</command>. Vous devez spécifier que ce
sont des fichiers audio, et que <command>burncd</command>
devra fermer le disque une fois terminé.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>burncd -f /dev/acd0 audio piste1.cdr piste2.cdr ... fixate</userinput></screen>
</step>
</procedure>
</sect2>
<sect2 xml:id="imaging-cd">
<title>Dupliquer des CDs de données</title>
<para>vous pouvez copier un CD de données vers un
fichier image équivalent au fichier créé avec
&man.mkisofs.8;, et
vous pouvez l'utiliser pour dupliquer n'importe quel CD de
données. L'exemple présenté ici suppose
que votre lecteur de CDROM est les périphérique
<filename>acd0</filename>. Remplacez-le avec le
périphérique correct.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0 of=fichier.iso bs=2048</userinput></screen>
<para>Vous disposez maintenant d'une image, vous pouvez la
graver comme décrit plus haut.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="mounting-cd">
<title>Utiliser des CDs de données</title>
<para>Maintenant que vous avez créé une CDROM de
données standard, vous voulez probablement le monter et lire
les données présentes. Par défaut,
&man.mount.8; suppose que le système de fichier &agrave;
monter est de type <literal>UFS</literal>. Si vous essayez
quelque chose comme:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>vous obtiendrez une erreur du type <errorname>Incorrect
super block</errorname>, et pas de montage. Le CDROM n'est
pas un système de fichiers de type <literal>UFS</literal>,
aussi toute tentative de montage de ce type échouera.
Vous devez juste préciser &agrave; &man.mount.8; que le
système de fichiers est du type <literal>ISO9660</literal>, et
tout fonctionnera. Cela se fait en spécifiant l'option
<option>-t cd9660</option> option &agrave; &man.mount.8;.
Par exemple, si vous désirez monter un CDROM, contenu
dans le lecteur <filename>/dev/cd0</filename>, sous
<filename>/mnt</filename>, vous devrez exécuter:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount -t cd9660 /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>Notez que votre nom de lecteur
(<filename>/dev/cd0</filename> dans cet exemple) pourra
être différent, en fonction de l'interface
utilisée par votre lecteur de CDROM. De plus l'option
<option>-t cd9660</option> ne fait qu'exécuter la commande
&man.mount.cd9660.8;. L'exemple précédent pourrait
être réduit &agrave;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount_cd9660 /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>Vous pouvez généralement utiliser
des CDROMs de données de n'importe quelle provenance de
cette façon. Les disques avec certaines extensions
ISO 9660 pourront se comporter de façon étrange,
cependant. Par exemple, les disques Joliet conservent
tous les noms de fichiers en utilisant des caractères
Unicodes sur 2 octets. Le noyau &os; ne comprend pas
l'Unicode, mais le pilote CD9660 de &os; est en mesure de
convertir au vol les caractères Unicode. Si des
caractères non-anglais apparaissent sous la forme de
points d'interrogation, vous devrez préciser la table
de caractères locale que vous utilisez avec l'option
<option>-C</option>. Pour plus d'information, consultez la
page de manuel &man.mount.cd9660.8;.</para>
<note>
<para>Pour pouvoir effectuer cette conversion de
caractères &agrave; l'aide de l'option
<option>-C</option>, le module
<filename>cd9660_iconv.ko</filename> devra être
chargé. Cela peut être fait soit en ajoutant
au fichier <filename>loader.conf</filename> la ligne:</para>
<programlisting>cd9660_iconv_load="YES"</programlisting>
<para>puis en redémarrant la machine, soit en chargeant
directement le module avec &man.kldload.8;.</para>
</note>
<para>Occasionnellement, vous pourrez obtenir le message
<errorname>Device not configured</errorname>
(périphérique non configuré)
lors d'une tentative de montage
d'un CDROM. Cela veut généralement dire que le
lecteur de CDROM pense qu'il n'y a pas de disque dans le
lecteur, ou que le lecteur n'est pas visible sur le bus.
Cela peut demander plusieurs secondes &agrave; un lecteur de
CDROM de s'apercevoir qu'il a été chargé,
soyez donc patient.</para>
<para>Parfois, un lecteur de CDROM SCSI peut être manquant
parce qu'il n'a pas eu suffisamment de temps pour répondre
&agrave; la réinitialisation du bus. Si vous avez un lecteur
de CDROM SCSI, veuillez ajouter l'option suivante &agrave;
la configuration de votre noyau et <link linkend="kernelconfig-building">recompiler votre
noyau</link>.</para>
<programlisting>options SCSI_DELAY=15000</programlisting>
<para>Ceci demande &agrave; votre bus SCSI une pause de 15 seconds
au démarrage, pour donner &agrave; votre lecteur de CDROM une chance
de répondre la réinitialisation du bus.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="rawdata-cd">
<title>Graver des CDs de données brutes</title>
<para>Il est possible de graver directement un fichier sur CD,
sans créer de système de fichiers ISO 9660.
Certaines personnes le font dans le cas de sauvegardes.
Cela est beaucoup plus rapide que de graver un CD
standard:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>burncd -f /dev/acd1 -s 12 data archive.tar.gz fixate</userinput></screen>
<para>Afin de récupérer les données gravées
sur un tel CD, vous devez lire les données &agrave;
partir du fichier spécial de périphériques
en mode caractère:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar xzvf /dev/acd1</userinput></screen>
<para>Vous ne pouvez monter ce disque comme vous le feriez avec
un CDROM classique. Un tel CDROM ne pourra être lu
sous un autre système d'exploitation en dehors de &os;.
Si vous voulez être en mesure de monter le CD, ou
d'en partager les données avec un autre système
d'exploitation, vous devez utiliser
&man.mkisofs.8; comme
décrit plus haut.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="atapicam">
<info><title>Utilisation du pilote de périphérique
ATAPI/CAM</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Marc</firstname><surname>Fonvieille</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>graveur de CD</primary>
<secondary>pilote ATAPI/CAM</secondary>
</indexterm>
<para>Ce pilote permet d'accéder aux périphériques
ATAPI (lecteurs de CD-ROM, graveurs CD-RW, lecteur de DVD etc...)
par l'intermédiaire du sous-système SCSI, et
autorise l'utilisation d'applications comme <package>sysutils/cdrdao</package> ou
&man.cdrecord.1;.</para>
<para>Pour utiliser ce pilote, vous devrez ajouter la ligne
suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>atapicam_load="YES"</programlisting>
<para>puis redémarrez votre machine.</para>
<note>
<para>Si vous préférez compiler en statique dans le noyau
le support &man.atapicam.4;, vous devrez ajouter au fichier
de configuration du noyau la ligne:</para>
<programlisting>device atapicam</programlisting>
<para>Vous avez également besoin des lignes suivantes dans
votre fichier de configuration:</para>
<programlisting>device ata
device scbus
device cd
device pass</programlisting>
<para>qui devraient être déj&agrave;
présentes. Puis recompilez, installez votre nouveau
noyau, et enfin redémarrez votre machine.</para>
</note>
<para>Lors du démarrage, votre
graveur devrait apparaître, comme suit:</para>
<screen>acd0: CD-RW &lt;MATSHITA CD-RW/DVD-ROM UJDA740&gt; at ata1-master PIO4
cd0 at ata1 bus 0 target 0 lun 0
cd0: &lt;MATSHITA CDRW/DVD UJDA740 1.00&gt; Removable CD-ROM SCSI-0 device
cd0: 16.000MB/s transfers
cd0: Attempt to query device size failed: NOT READY, Medium not present - tray closed</screen>
<para>Le lecteur doit être accessible via le nom de
périphérique <filename>/dev/cd0</filename>,
par exemple pour monter un CD-ROM sous
<filename>/mnt</filename>, tapez juste ce qui suit:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount -t cd9660 /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>En tant que <systemitem class="username">root</systemitem>, vous pouvez
exécuter la commande suivante pour obtenir l'adresse SCSI du
graveur:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>camcontrol devlist</userinput>
&lt;MATSHITA CDRW/DVD UJDA740 1.00&gt; at scbus1 target 0 lun 0 (pass0,cd0)</screen>
<para>Donc <literal>1,0,0</literal> sera l'adresse SCSI &agrave;
utiliser avec &man.cdrecord.1; et tout autre application
SCSI.</para>
<para>Pour plus d'information concernant ATAPI/CAM et le
système SCSI, consultez les pages de manuel
&man.atapicam.4; et &man.cam.4;.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="creating-dvds">
<info><title>Création et utilisation de supports optiques
(DVDs)</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Marc</firstname><surname>Fonvieille</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib></author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Andy</firstname><surname>Polyakov</surname></personname><contrib>Avec l'aide de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>gravure</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<para>Comparé au CD, le DVD est la
génération technologique suivante de support
optique de stockage de données. Un DVD peut contenir
plus de données qu'un CD et est de nos jour le standard
pour la publication de vidéos.</para>
<para>Cinq formats physiques enregistrables peuvent être
définis pour ce que nous appellerons un DVD
enregistrable:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>DVD-R: Ce fut le premier format DVD enregistrable
disponible. La norme DVD-R est définie par le
<link xlink:href="http://www.dvdforum.com/forum.shtml">Forum
DVD</link>. Ce format n'est pas
réinscriptible.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD-RW: C'est la version réinscriptible du
standard DVD-R. Un DVD-RW peut supporter environ 1000
réécritures.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD-RAM: C'est également un format
réinscriptible supporté par le Forum DVD.
Un DVD-RAM peut être vu comme un disque dur
extractible. Cependant, ce support n'est pas compatible
avec la plupart des lecteurs DVD-ROM et DVD-Vidéo;
seuls quelques graveurs de DVDs supportent le
DVD-RAM. Consultez la <xref linkend="creating-dvd-ram"/>
pour plus d'information sur l'utilisation d'un
DVD-RAM.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD+RW: C'est un format réinscriptible
défini par l' <link xlink:href="http://www.dvdrw.com/">Alliance DVD+RW</link>. Un
DVD+RW supporte environ 1000
réécritures.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD+R: Ce format est la version
non-réinscriptible du format DVD+RW.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Un DVD enregistrable simple couche peut contenir
jusqu'&agrave; 4&nbsp;700&nbsp;000&nbsp;000&nbsp;octets ce qui
équivaut en fait &agrave; 4.38&nbsp;Go ou 4485&nbsp;Mo
(1 kilo-octet représente 1024 octets).</para>
<note>
<para>Une différence doit être faite entre un
support physique et son application. Par exemple un
DVD-Vidéo est une organisation de fichiers
particulière qui peut être écrite sur n'importe
quel type de DVD enregistrable: DVD-R, DVD+R, DVD-RW etc.
Avant de choisir le type de support, vous devez vous assurer
que le graveur et le lecteur de DVD-Vidéo (lecteur de
salon ou un lecteur de DVD-ROM sur un micro-ordinateur) sont
compatibles avec le support.</para></note>
</sect2>
<sect2>
<title>Configuration</title>
<para>Le programme &man.growisofs.1; sera utilisé pour
effectuer la gravure des DVDs. Cette commande fait partie des
utilitaires <application>dvd+rw-tools</application> (<package>sysutils/dvd+rw-tools</package>). Les outils
<application>dvd+rw-tools</application> supportent l'ensemble
des supports DVD.</para>
<para>Ces utilitaires utilisent le sous-système SCSI pour
accéder aux périphériques, par
conséquent le <link linkend="atapicam">support
ATAPI/CAM</link> doit être ajouté &agrave; votre
noyau. Si votre graveur utilise l'interface USB, cet ajout
est inutile et vous devriez lire la <xref linkend="usb-disks"/>
sur la configuration de périphériques
USB.</para>
<para>Vous devez également activer l'accès aux
périphériques ATAPI par DMA, cela peut
être fait en ajoutant la ligne suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>hw.ata.atapi_dma="1"</programlisting>
<para>Avant de tenter d'utiliser les utilitaires
<application>dvd+rw-tools</application> vous devriez consulter
les <link xlink:href="http://fy.chalmers.se/~appro/linux/DVD+RW/hcn.html">notes
de compatibilité matérielle des
dvd+rw-tools</link> pour des informations concernant votre
graveur de DVDs.</para>
<note>
<para>Si vous désirez une interface graphique, vous
devriez jeter un oeil &agrave; <application>K3b</application>
(<package>sysutils/k3b</package>) qui offre
une interface conviviale &agrave; &man.growisofs.1; et
&agrave; d'autres outils de gravure.</para>
</note>
</sect2>
<sect2>
<title>Graver des DVDs de données</title>
<para>La commande &man.growisofs.1; est une interface &agrave;
<link linkend="mkisofs">mkisofs</link>, elle invoquera
&man.mkisofs.8; pour la création du système de
fichiers et effectuera la gravure des données sur le
DVD. Cela signifie que vous n'avez pas besoin de créer
une image des données avant le processus de
gravure.</para>
<para>Pour écrire les données du répertoire
<filename>/path/to/data</filename>, utilisez
la commande suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -dvd-compat -Z /dev/cd0 -J -R /path/to/data</userinput></screen>
<para>Les options <option>-J -R</option> sont passées
&agrave; &man.mkisofs.8; pour la création du
système de fichiers (dans le cas présent: un
système de fichiers ISO 9660 avec les extensions Joliet
et Rock Ridge), consultez la page de manuel de &man.mkisofs.8;
pour plus de détails.</para>
<para>L'option <option>-Z</option> est utilisée pour la
session d'écriture initiale dans tous les cas:
multi-sessions ou pas. Le périphérique
correspondant au graveur, <replaceable>/dev/cd0</replaceable>,
doit être adapté en fonction de votre
configuration. Le paramètre
<option>-dvd-compat</option> provoquera la fermeture du
disque, rien ne pourra être écrit &agrave; la
suite de l'enregistrement. En retour cela devrait donner lieu &agrave;
une plus grande compatibilité avec les lecteurs de
DVD-ROMs.</para>
<para>Il est également possible de graver une image de
système de fichiers, par exemple pour graver l'image
<replaceable>imagefile.iso</replaceable>, nous
lancerons:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -dvd-compat -Z /dev/cd0=imagefile.iso</userinput></screen>
<para>La vitesse d'écriture devrait être
détectée et positionnée automatiquement
en fonction du support et du graveur utilisé. Si vous
voulez forcer la vitesse de gravure, utilisez le
paramètre <option>-speed=</option>. Pour plus
d'informations, lisez la page de manuel de
&man.growisofs.1;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Graver un DVD-Vidéo</title>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD-Video</secondary>
</indexterm>
<para>Un DVD-Vidéo est un système de fichiers
particulier basé sur les spécifications IS0 9660
et micro-UDF (M-UDF). Le DVD-Vidéo présente
également une arborescence de données
spécifique, c'est la raison pour laquelle vous devez
utiliser un programme particulier tel que <package>multimedia/dvdauthor</package> pour créer
le DVD.</para>
<para>Si vous disposez déj&agrave; d'une image du
système de fichiers du DVD-Vidéo, gravez-la de
la même façon que pour une autre image,
reportez-vous aux sections précédentes pour un
exemple. Si vous avez réalisé vous-même
l'arborescence du DVD et que le résultat est dans, par
exemple, le répertoire <filename>/path/to/video</filename>, la commande
suivante devrait être utilisée pour graver le
DVD-Vidéo:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z /dev/cd0 -dvd-video /path/to/video</userinput></screen>
<para>L'option <option>-dvd-video</option> sera passée
&agrave; &man.mkisofs.8; et lui demandera de créer un
système de fichiers de DVD-Vidéo. De plus,
l'option <option>-dvd-video</option> implique l'option
<option>-dvd-compat</option> de &man.growisofs.1;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Utiliser un DVD+RW</title>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD+RW</secondary>
</indexterm>
<para>Contrairement &agrave; un CD-RW, un DVD+RW vierge doit
être formaté avant la première
utilisation. Le programme &man.growisofs.1; s'en chargera
automatiquement quand cela sera nécessaire, ce qui est la
méthode <emphasis>recommandée</emphasis>. Cependant vous
pouvez utiliser la commande <command>dvd+rw-format</command>
pour formater le DVD+RW:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format /dev/cd0</userinput></screen>
<para>Vous devez effectuer cette opération qu'une seule
fois, gardez &agrave; l'esprit que seuls des DVD+RW vierges
doivent être formatés. Ensuite vous pouvez
graver le DVD+RW de la manière vue dans les sections
précédentes.</para>
<para>Si vous voulez graver de nouvelles données (graver
un système de fichiers totalement nouveau et pas juste
ajouter des données) sur un DVD+RW, vous n'avez pas
besoin de l'effacer, vous avez juste &agrave;
récrire sur l'enregistrement
précédent (en effectuant une nouvelle session
initiale), comme ceci:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z /dev/cd0 -J -R /path/to/newdata</userinput></screen>
<para>Le format DVD+RW offre la possibilité d'ajouter
facilement des données &agrave; un enregistrement
précédent. L'opération consiste &agrave;
fusionner une nouvelle session avec la session existante, ceci
n'est pas une gravure multisession, &man.growisofs.1;
<emphasis>augmentera</emphasis> le système de fichiers
ISO 9660 présent sur le disque.</para>
<para>Par exemple, si nous voulons ajouter des données
&agrave; notre DVD+RW précédent, nous devons
utiliser cela:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -M /dev/cd0 -J -R /path/to/nextdata</userinput></screen>
<para>Les mêmes options de &man.mkisofs.8;
utilisées lors de la gravure de la session initiale
doivent être &agrave; nouveau utilisées lors des
écritures ultérieures.</para>
<note>
<para>Vous pouvez ajouter l'option
<option>-dvd-compat</option> si vous désirez une
meilleure compatibilité avec les lecteurs de DVD-ROM.
Dans le cas d'un DVD+RW cela ne vous empêchera pas de
rajouter des données par la suite.</para>
</note>
<para>Si pour une quelconque raison vous voulez vraiment
effacer le disque, faites ce qui suit:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z /dev/cd0=/dev/zero</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Utiliser un DVD-RW</title>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD-RW</secondary>
</indexterm>
<para>Un DVD-RW accepte deux formats de disque: le format
séquentiel incrémental et le format
&ldquo;restricted overwrite&rdquo;. Par défaut les
disques DVD-RW sont fournis sous le format
séquentiel.</para>
<para>Un DVD-RW vierge peut être directement gravé
sans le besoin d'une opération de formatage
préalable, cependant un DVD-RW non-vierge au format
séquentiel doit être effacé avant de
pouvoir y écrire une nouvelle session initiale.</para>
<para>Pour effacer un DVD-RW en mode séquentiel,
exécutez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format -blank=full /dev/cd0</userinput></screen>
<note>
<para>Une opération d'effacement complète
(<option>-blank=full</option>) prendra environ une heure avec
un support 1x. Un effacement rapide peut être
effectué en utilisant l'option <option>-blank</option>
si le DVD-RW est destiné &agrave; être
enregistré suivant le mode d'écriture
Disk-At-Once (DAO). Pour écrire le DVD-RW suivant le
mode DAO, utilisez la commande:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -use-the-force-luke=dao -Z /dev/cd0=imagefile.iso</userinput></screen>
<para>L'option <option>-use-the-force-luke=dao</option> ne
devrait pas être nécessaire puisque
&man.growisofs.1; tente de détecter les supports
effacés rapidement et engage une écriture
DAO.</para>
<para>En fait le mode &ldquo;restricted overwrite&rdquo;
devrait être utilisé avec tout DVD-RW, ce
format est plus flexible que le format séquentiel
incrémental par défaut.</para>
</note>
<para>Pour écrire des données sur un DVD-RW en
mode séquentiel, utilisez les mêmes instructions
que pour tout autre format de DVD:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z /dev/cd0 -J -R /path/to/data</userinput></screen>
<para>Si vous voulez ajouter des données &agrave; votre
enregistrement précédent, vous devrez utiliser
la commande <option>-M</option> de &man.growisofs.1;.
Cependant, si vous effectuez un ajout de données sur un
DVD-RW en mode séquentiel, une nouvelle session sera
créée sur le disque avec pour résultat de
donner naissance &agrave; un disque multi-sessions.</para>
<para>Un DVD-RW dans le format &ldquo;restricted
overwrite&rdquo; n'a pas besoin d'être effacé
avant une nouvelle session initiale, vous avez juste &agrave;
récrire sur le disque avec l'option
<option>-Z</option>, ceci est similaire &agrave; un DVD+RW.
Il est également possible d'augmenter un système
de fichiers ISO 9660 existant écrit sur le disque de la
même manière que pour un DVD+RW en utilisant
l'option <option>-M</option>. Le résultat sera un DVD
avec une seule session.</para>
<para>Pour faire passer un DVD-RW dans le format
&ldquo;restricted overwrite&rdquo;, la commande suivante doit
être utilisée:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format /dev/cd0</userinput></screen>
<para>Pour revenir au format séquentiel, utilisez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format -blank=full /dev/cd0</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Multi-sessions</title>
<para>Très peu de lecteurs de DVD-ROMs
supportent les DVDs multi-sessions, ils ne
liront, dans le meilleur des cas, que la première
session. Les DVD+R, DVD-R et DVD-RW en mode séquentiel
peuvent accepter de multiples sessions, la notion de multiples
sessions n'existe pas pour les formats DVD+RW et DVD-RW en
mode &ldquo;restricted overwrite&rdquo;.</para>
<para>Utiliser la commande suivante après une session
initiale (non fermée) sur un DVD+R, DVD-R, ou DVD-RW en
mode séquentiel, ajoutera une nouvelle session sur le
disque:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -M /dev/cd0 -J -R /path/to/nextdata</userinput></screen>
<para>L'utilisation de cette ligne de commande avec un DVD+RW ou
un DVD-RW en mode &ldquo;restricted overwrite&rdquo; aura pour
effet d'ajouter les données en fusionnant la nouvelle session
avec celle déj&agrave; présente. Le résultat sera un disque
mono-session. C'est la méthode utilisée pour ajouter des
données sur ces médias après une écriture initiale.</para>
<note>
<para>De l'espace sur le médium est utilisé
entre chaque session pour la fin et le début des
sessions. Par conséquent, tout ajout de données
devrait se faire suivant une quantité importante de
données pour optimiser l'espace sur le disque. Le
nombre de sessions est limité &agrave; 154 pour un
DVD+R, environ 2000 pour un DVD-R, et 127 pour un DVD+R
double couche.</para>
</note>
</sect2>
<sect2>
<title>Pour plus d'informations</title>
<para>Pour obtenir plus d'informations sur un DVD, la commande
<command>dvd+rw-mediainfo
/dev/cd0</command> peut être
exécutée avec le disque dans le lecteur.</para>
<para>Plus d'informations sur les utilitaires
<application>dvd+rw-tools</application> peuvent être
trouvées dans la page de manuel de &man.growisofs.1;,
sur le <link xlink:href="http://fy.chalmers.se/~appro/linux/DVD+RW/">site Web de
dvd+rw-tools</link> et dans les archives de la <link xlink:href="http://lists.debian.org/cdwrite/">liste de diffusion
cdwrite</link>.</para>
<note>
<para>La sortie de la commande
<command>dvd+rw-mediainfo</command> sur le résultat
de la gravure ou le disque posant problème est
obligatoire avec tout rapport de problème. Sans
cette sortie, il sera quasiment impossible de vous
aider.</para>
</note>
</sect2>
<sect2 xml:id="creating-dvd-ram">
<title>Utiliser un disque DVD-RAM</title>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD-RAM</secondary>
</indexterm>
<sect3>
<title>Configuration</title>
<para>Les graveurs de DVD-RAM sont fournis soit avec une
interface SCSI soit une interface ATAPI. Dans le cas des
périphériques ATAPI, l'accès DMA doit
être activé, cela peut être fait en
ajoutant la ligne suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>hw.ata.atapi_dma="1"</programlisting>
</sect3>
<sect3>
<title>Préparer le disque</title>
<para>Comme précisé dans l'introduction de cette
section, un DVD-RAM peut être vu comme un disque dur
extractible. Comme tout autre disque dur le DVD-RAM doit
être <quote>préparé</quote> avant la
première utilisation. Dans l'exemple,
l'intégralité de l'espace sur le disque sera
utilisé par un système de fichiers UFS2
standard:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/acd0 count=2</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -Bw acd0</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/acd0</userinput></screen>
<para>Le périphérique DVD
<filename>acd0</filename> doit être modifié
en fonction de la configuration.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Utiliser le disque</title>
<para>Une fois les opérations précédentes
effectuées sur le DVD-RAM, il peut être
monté comme un disque dur classique:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/acd0 /mnt</userinput></screen>
<para>Après cela, on pourra lire et écrire sur
le DVD-RAM.</para>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="floppies">
<info><title>Création et utilisation de disquettes</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Julio</firstname><surname>Merino</surname></personname><contrib>Travail original de </contrib></author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Martin</firstname><surname>Karlsson</surname></personname><contrib>Réécrit par </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<para>Sauvegarder des données sur disquette est
parfois utile, par exemple quand on a pas d'autre
support de stockage amovible de disponible ou quand on
doit transférer de petites quantités de
données sur un autre ordinateur.</para>
<para>Cette section expliquera comment utiliser des disquettes
sous &os;. Elle couvrira principalement le formatage et
l'utilisation de disquettes DOS de 3.5pouces, mais les
concepts exposés sont identiques pour d'autres formats
de disquettes.</para>
<sect2>
<title>Formater des disquettes</title>
<sect3>
<title>Le périphérique</title>
<para>On accède aux disquettes par l'intermédiaire
d'entrées dans <filename>/dev</filename>, comme
pour tout autre périphérique. Pour
accéder directement &agrave; la disquette, utilisez
simplement
<filename>/dev/fdN</filename>.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Le formatage</title>
<para>Une disquette doit subir un formatage bas niveau avant
d'être utilisable. Il est généralement
réalisé par le constructeur, mais le formatage est
une bonne manière de contrôler
l'intégrité du support. Bien qu'il soit possible de
forcer une plus grande (ou plus petite) capacité,
1440Ko est celle pour laquelle sont conçues la plupart
des disquettes.</para>
<para>Pour effectuer un formatage bas niveau d'une disquette
vous devez utiliser &man.fdformat.1;. L'utilitaire
attend le nom du périphérique en argument.</para>
<para>Notez tout message d'erreur, sachant que cela peut aider
&agrave; déterminer si la disquette est bonne ou
défectueuse.</para>
<sect4>
<title>Formatage des disquettes</title>
<para>Utilisez un des périphériques
<filename>/dev/fdN.size</filename>,
pour formater la disquette. Insérez une disquette
3.5pouces dans votre lecteur et tapez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/usr/sbin/fdformat -f 1440 /dev/fd0</userinput></screen>
</sect4>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Le label de disque</title>
<para>Après le formatage bas niveau du disque, vous
devrez y placer un label de disque. Ce label sera
détruit plus tard, mais il est nécessaire au
système pour déterminer par la suite la taille
et la géométrie du disque.</para>
<para>Le nouveau label de disque prendra l'intégralité
du disque, et contiendra l'information correcte sur la
géométrie de la disquette.
Les différentes géométries possibles pour le label
sont listées dans
<filename>/etc/disktab</filename>.</para>
<para>Vous pouvez maintenant exécuter &man.bsdlabel.8;
de la façon suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/bsdlabel -B -w /dev/fd0 fd1440</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Le système de fichiers</title>
<para>La disquette est maintenant fin prête pour un
formatage haut niveau. Cette opération placera un nouveau
système de fichiers sur la disquette, qui permettra
&agrave; &os; d'écrire et de lire sur le disque.
Après la création du nouveau système
de fichiers, le label disque est détruit, aussi
si vous désirez reformater le disque, vous devrez
recréer le label de disque &agrave; nouveau.</para>
<para>Le système de fichiers de la disquette peut
soit être de l'UFS soit utiliser le système FAT.
Le système FAT est généralement un meilleur choix
pour les disquettes.</para>
<para>Pour placer un nouveau système de fichier sur la
disquette faites ceci:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/newfs_msdos /dev/fd0</userinput></screen>
<para>La disquette est maintenant prête &agrave;
être utilisée.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Utilisation de la disquette</title>
<para>Pour utiliser la disquette, montez-la avec
&man.mount.msdosfs.8;. On peut également utiliser
<package>emulators/mtools</package> du
catalogue des logiciels portés.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="backups-tapebackups">
<title>Créer et utiliser les bandes magnétiques</title>
<indexterm><primary>bande magnétique</primary></indexterm>
<para>Les principaux types de bandes sont les 4mm, 8mm, QIC, les
mini-cartouches et les DLTs.</para>
<sect2 xml:id="backups-tapebackups-4mm">
<title>Bandes 4mm (DDS: &ldquo;Digital Data Storage&rdquo;)</title>
<indexterm>
<primary>bande magnétique</primary>
<secondary>bandes DDS (4mm)</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>bande magnétique</primary>
<secondary>bandes QIC</secondary>
</indexterm>
<para>Les bandes 4mm sont en train de remplacer les bandes QIC
comme le format usuel de sauvegarde pour les stations de
travail. Cette tendance s'est accélérée
quand Conner a racheté Archive, un des leaders de la
fabrication des lecteurs QIC, et a arrêté la
production de ces derniers. Les lecteurs 4mm sont petits et
silencieux mais n'ont pas la réputation de fiabilité des
lecteurs 8mm. Les cartouches sont moins coûteuse et plus
petites (3 x 2 x 0.5 pouces, 76 x 51 x 12 mm) que les
cartouches 8mm. Les cartouches 4mm, tout comme les 8mm, ont
une durée de vie faible car elles utilisent un
procédé de lecture/écriture en
hélice.</para>
<para>Le débit de ces lecteurs va de ~150&nbsp;Ko/s
&agrave; ~500&nbsp;Ko/s au maximum. Leur capacité de varie de
1.3&nbsp;Go &agrave; 2.0&nbsp;Go. La compression matérielle,
disponible sur la plupart des lecteurs, double
approximativement leur capacité.
Les unités multi-lecteurs peuvent avoir jusqu'&agrave; 6 lecteurs
dans une seule tour avec changement automatique de bande. La
capacité totale atteint 240&nbsp;Go.</para>
<para>Le standard DDS-3 supporte maintenant des capacités de
bande jusqu'&agrave; 12&nbsp;Go (ou 24&nbsp;Go
compressés).</para>
<para>Les lecteurs 4mm, comme les lecteurs 8mm, utilisent un
procédé de lecture/écriture en hélice. Tous
les avantages et les inconvénients de ce procédé
s'appliquent aux deux types de lecteurs.</para>
<para>Les bandes doivent être changées après
2000 utilisations ou 100 sauvegardes complètes.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="backups-tapebackups-8mm">
<title>Bandes 8mm (Exabyte)</title>
<indexterm>
<primary>bande magnétique</primary>
<secondary>Bandes Exabyte (8mm)</secondary>
</indexterm>
<para>Les unités de bandes 8mm sont les lecteurs de bandes
SCSI les plus courant; c'est le meilleur choix de bandes
amovibles. Presque chaque site dispose d'une unité Exabyte
2&nbsp;Go 8mm. Les lecteurs 8mm sont fiables, pratiques et
silencieux. Les cartouches sont bon marché et d'encombrement
faible (4.8 x 3.3 x 0.6 pouces; 122 x 84 x 15 mm). Un des
inconvénients de la bande 8mm est la durée de
vie relativement courte des bandes et des têtes de lectures
en raison de la grande vitesse de défilement de la bande
devant les têtes.</para>
<para>Leur débit va de ~250&nbsp;Ko/s &agrave; ~500&nbsp;Ko/s.
Leur capacité commence &agrave; 300&nbsp;Mo jusqu'&agrave;
7&nbsp;Go.
La compression matérielle, disponible sur la plupart des
lecteurs, double approximativement la capacité. Ces lecteurs
sont disponibles sous forme d'unité simple ou multiple
accueillant 6 lecteurs et 120 bandes. Les bandes sont
changées automatiquement par l'unité. Ils peuvent
gérer une capacité de stockage de plus de
840&nbsp;Go.</para>
<para>Le lecteur Exabyte &ldquo;Mammoth&rdquo; supporte
12&nbsp;Go sur une seule bande (24&nbsp;Go compressé)
et coûte approximativement le double d'un lecteur
classique.</para>
<para>L'enregistrement des données sur la bande utilise
un procédé en hélice, les têtes
sont positionnées en biais par rapport &agrave; la bande
(environ 6 degrés). La bande fait un angle de 270
degrés avec le cylindre sur lequel se trouvent les têtes.
Ce cylindre tourne en même temps que la bande défile. Il
en résulte donc une grande densité de données
et des pistes très serrées qui vont de biais
d'un bord &agrave; l'autre de la bande.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="backups-tapebackups-qic">
<title>QIC</title>
<indexterm>
<primary>bande magnétique</primary>
<secondary>QIC-150</secondary>
</indexterm>
<para>Les bandes et les lecteurs QIC-150 sont, peut-être, le
format le plus courant. Les lecteurs QIC sont les moins
chers des supports de sauvegarde &ldquo;sérieux&rdquo;.
Leur inconvénient par contre est le coût des bandes.
Les bandes QIC sont chères comparées aux bandes 8mm ou
4mm, jusqu'&agrave; 5 fois le coût au Go. Mais, si une
demi-douzaine de bandes vous suffit, le format QIC peut
être le bon choix. QIC est le format le
<emphasis>plus</emphasis> répandu. Chaque site dispose d'un
lecteur QIC d'une densité ou d'une autre. C'est l&agrave;
la difficulté, il existe de nombreuses densités pour
des bandes physiquement semblables (parfois même identiques).
Les lecteurs QIC ne sont pas silencieux. Ces lecteurs se
positionnent bruyamment avant d'enregistrer des données et
ont les entend clairement lors de lecture, écriture ou
recherche. Les bandes QIC sont volumineuses: 6&nbsp;x 4&nbsp;x 0.7
pouces (152&nbsp;x 102&nbsp;x 17 mm).</para>
<para>Leur débit va de ~150&nbsp;Ko/s &agrave; ~500&nbsp;Ko/s.
Leur capacité varie de 40&nbsp;Mo &agrave; 15&nbsp;Go. La
compression matérielle est disponible sur de nombreux lecteurs
récents. Les lecteurs QIC sont de moins en moins utilisés,
ils sont supplantés par les lecteurs DAT.</para>
<para>Les données sont enregistrées sur des pistes
sur la bande.
Les pistes sont parallèles &agrave; la bande et vont d'une
extrémité &agrave; l'autre. Le nombre de piste, et
par conséquent la largeur des pistes, varie avec la
capacité de la bande. La plupart des nouveaux lecteurs
fournissent au moins une compatibilité descendante en
lecture (mais aussi en écriture). Le format QIC a une
bonne réputation de sécurité des données
(la mécanique est plus simple et plus robuste que les lecteurs
&agrave; système en hélice).</para>
<para>Les bandes devraient être changée
après 5000 sauvegardes.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="backups-tapebackups-dlt">
<title>DLT</title>
<indexterm>
<primary>bande magnétique</primary>
<secondary>DLT</secondary>
</indexterm>
<para>Les DLT ont le taux de transfert le plus élevé
de tous les types de lecteurs décrits ici. La bande
d'1/2" (12.5mm) est contenue dans une seule cartouche
(4 x 4 x 1 pouces; 100 x 100 x 25 mm). La cartouche est
munie d'une trappe basculante le long d'un côté de la
cartouche. Le lecteur ouvre cette trappe pour saisir l'amorce
de la bande. Cette amorce comporte une découpe ovale que le
lecteur utilise pour &ldquo;crocheter&rdquo; la bande.
La bobine d'entraînement est située dans le lecteur.
Tous les autres types de cartouches décrits ici (les bandes 9
pistes sont la seule exception) ont les bobines
de stockage et d'entraînement dans la cartouche
elle-même.</para>
<para>Leur débit est d'environ 1.5&nbsp;Mo/s, trois fois celui
des lecteurs 4mm, 8mm, ou QIC. La capacité d'une bande varie
de 10&nbsp;Go &agrave; 20&nbsp;Go pour une unité simple. Les
lecteurs sont disponibles en unités multi-bandes avec
changeurs et multi-lecteurs contenant de 5 &agrave; 900 bandes et 1
&agrave; 20 lecteurs, fournissant une capacité de stockage
allant de 50&nbsp;Go &agrave; 9&nbsp;TO.</para>
<para>Avec la compression, le format DLT type IV supporte
jusqu'&agrave; une capacité de 70&nbsp;Go.</para>
<para>Les données sont enregistrées sur la bande
sur des pistes parallèles &agrave; la direction de
défilement (comme
pour les bandes QIC). Deux pistes sont écrites
&agrave; la fois. La durée de vie des têtes de
lecture/écriture est relativement longue; une fois que la
bande s'arrête, il n'y a pas de déplacement des
têtes par rapport &agrave; la bande.</para>
</sect2>
<sect2>
<title xml:id="backups-tapebackups-ait">AIT</title>
<indexterm>
<primary>bande magnétique</primary>
<secondary>AIT</secondary>
</indexterm>
<para>AIT est le nouveau format de Sony, il peut supporter
jusqu'&agrave; 50&nbsp;Go par bande (avec compression). Les bandes
contiennent un circuit mémoire qui contient un index du
contenu de la bande. Cet index peut être lu rapidement par le
lecteur pour déterminer l'emplacement de fichiers sur la
bande, au lieu des nombreuses minutes nécessaires aux autres
types de bande. Des programmes comme
<application>SAMS:Alexandria</application> peuvent
contrôler quarante ou plus ensemble de bandes AIT,
communiquant directement avec le circuit mémoire de la
bande pour en afficher le contenu &agrave; l'écran,
déterminer quels fichiers ont été
sauvegardé sur quelle bande,
localiser la bonne bande, la charger, et en restaurer les
données.</para>
<para>Les ensembles de ce type reviennent aux alentour des 20000
dollars, les rendant inaccessibles &agrave; l'amateur
éclairé.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Utiliser une bande neuve pour la première fois</title>
<para>La première fois que vous essayez de lire ou d'écrire
sur une bande vierge, l'opération échoue. Les messages
affichés par la console devraient être du type:</para>
<screen>sa0(ncr1:4:0): NOT READY asc:4,1
sa0(ncr1:4:0): Logical unit is in process of becoming ready</screen>
<para>La bande ne contient pas de bloc d'identification (bloc
numéro 0). Tous les lecteurs QIC depuis l'adoption du
standard QIC-525 écrivent un bloc d'identification sur la
bande. Il y a alors deux solutions:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para><command>mt fsf 1</command> fait écrire au lecteur un
bloc d'identification sur la bande.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Utiliser le bouton en face avant pour éjecter la
bande.</para>
<para>Ré-insérer la bande et utiliser &man.dump.8; pour
écrire dessus.</para>
<para>&man.dump.8; produira l'erreur <errorname>DUMP: End of tape
detected</errorname> et la console affichera: <errorname>HARDWARE
FAILURE info:280 asc:80,96</errorname>.</para>
<para>Rembobiner la bande avec:
<command>mt rewind</command>.</para>
<para>Les manipulations ultérieures sur la bande
fonctionneront.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="backups-floppybackups">
<title>Sauvegardes sur disquettes</title>
<sect2 xml:id="floppies-using">
<title>Puis-je utiliser des disquettes pour la sauvegarde
des mes données?</title>
<indexterm><primary>disquettes de sauvegarde</primary></indexterm>
<indexterm><primary>disquettes</primary></indexterm>
<para>Les disquettes ne sont pas des supports adaptés &agrave; la
réalisation de sauvegardes étant
donné que:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Le support n'est pas fiable, spécialement
sur de longues périodes de temps.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les opérations de sauvegarde et de restauration
sont très lentes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Elles ont une capacité très
limitée (le jour où l'on pourra sauvegarder
l'intégralité d'un disque dur sur une douzaine de
disquette n'est pas encore arrivé).</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Cependant, si vous n'avez pas d'autres méthodes
pour sauvegarder vos données alors les disquettes
sont mieux que pas de sauvegardes du tout.</para>
<para>Si vous devez utiliser les disquettes, alors assurez-vous
que vous en utiliser des disquettes de bonne qualité.
Les disquettes qui traînent sur le bureau depuis quelques
années sont un mauvais choix. Idéalement utilisez de
des disquettes neuves en provenance d'un fabricant
renommé.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="floppies-creating">
<title>Alors, comment je sauvegarde mes données
sur disquettes?</title>
<para>La meilleur façon de sauvegarder sur disquette est
d'utiliser la commande &man.tar.1; avec l'option
<option>-M</option> (volume multiple), qui autorise
la répartition des sauvegardes sur plusieurs
disquettes.</para>
<para>Pour sauvegarder tous les fichiers du répertoire
courant et des sous-répertoires (en tant que
<systemitem class="username">root</systemitem>):</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar Mcvf /dev/fd0 *</userinput></screen>
<para>Quand la première disquette est pleine &man.tar.1;
vous réclamera d'introduire le volume suivant (parce
que &man.tar.1; est indépendant du support il parle en
terme de volume; dans notre contexte cela signifie
disquette).</para>
<screen>Prepare volume #2 for /dev/fd0 and hit return:</screen>
<para>Cette opération est répétée
(avec incrémentation du numéro de volume)
jusqu'&agrave; ce que les fichiers spécifiés soient
sauvegardés.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="floppies-compress">
<title>Puis-je sauvegarder mes sauvegardes?</title>
<indexterm>
<primary><command>tar</command></primary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary><command>gzip</command></primary>
</indexterm>
<indexterm><primary>compression</primary></indexterm>
<para>Malheureusement, &man.tar.1; ne permettra pas
l'utilisation de l'option <option>-z</option> pour
les archives multi-volumes. Vous pourrez, bien sûr,
utiliser &man.gzip.1; sur tous les fichiers, les archiver
avec &man.tar.1; sur disquettes, puis décompresser les
fichiers avec &man.gunzip.1;!</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="floppies-restoring">
<title>Comment puis-je restaurer mes sauvegardes?</title>
<para>Pour restaurer une archive complète utiliser:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar Mxvf /dev/fd0</userinput></screen>
<para>Vous pouvez utiliser deux manières pour restaurer
uniquement certains fichiers. Tout d'abord, vous pouvez
commencer avec la première disquette et utiliser:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar Mxvf /dev/fd0 nomdufichier</userinput></screen>
<para>&man.tar.1; vous demandera d'insérer les disquettes
suivantes jusqu'&agrave; trouver le fichier recherché.</para>
<para>Alternativement, si vous savez sur quelle disquette
le fichier se trouve alors vous pouvez simplement insérer
cette disquette et utiliser la commande précédente.
Notez que si le premier fichier sur la disquette est la suite
d'un fichier de la précédente disquette alors
&man.tar.1; vous avertira qu'il ne peut le restaurer,
même si vous ne le voulez pas!</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="backup-strategies">
<info><title>Stratégies de sauvegarde</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Lowell</firstname><surname>Gilbert</surname></personname><contrib>Travail original de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<para>La première chose a faire lors de la mise en place
d'un plan de sauvegarde est de s'assurer que l'ensemble des
problèmes suivants sera couvert:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Panne d'un disque</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Suppression accidentelle de fichiers</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Corruption aléatoire de fichiers</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Destruction complète de la machine (par exemple
suite &agrave; un incendie), avec destruction des sauvegardes
stockées sur le même site.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Il est parfaitement possible que certains systèmes
utilisent une technique différente pour chacun des
problèmes évoqués ci-dessus. En dehors des
systèmes personnels avec des données peu
importantes, il est peu probable qu'une seule technique puisse
répondre &agrave; l'ensemble de ces risques.</para>
<para>Quelques-unes des techniques &agrave; notre disposition
sont:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Des archives de tout le système,
sauvegardées sur un support fiable et &agrave;
l'extérieur du site. C'est une protection
réelle contre tous les problèmes
précédemment cités, mais cette
méthode est lente et peu pratique lors des
restaurations. Vous pouvez conserver des copies de ces
sauvegardes sur site et/ou en ligne, mais il y aura toujours
des difficultés lors de la restauration des fichiers,
en particulier pour les utilisateurs sans droits.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Instantané de systèmes de fichiers. Cet
outil n'est vraiment utile que dans le cas d'une suppression
accidentelle de fichiers, mais il l'est
<emphasis>vraiment</emphasis> dans ce cas; de plus cette
méthode est rapide et simple &agrave; employer.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Copies de l'intégralité des
systèmes de fichiers et/ou des disques (par une
utilisation régulière de &man.rsync.1; sur
l'intégralité de la machine par exemple). C'est
le procédé en général le plus
utile dans le cas des réseaux avec des besoins
spécifiques. Dans le cas d'une protection contre les
pannes disques, cette méthode est normalement
inférieure &agrave; un système
<acronym>RAID</acronym>. Pour la restauration de fichiers
supprimés accidentellement, c'est comparable aux
instantanés <acronym>UFS</acronym>, c'est plus une
question de préférence.</para>
</listitem>
<listitem>
<para><acronym>RAID</acronym>. Réduit ou évite
les périodes où le système est
inutilisable quand un disque tombe en panne. Avec
l'inconvénient d'avoir &agrave; faire face &agrave; des
pannes disques plus fréquentes (parce que vous utilisez
plus de disques), mais avec cependant une moindre
urgence.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Le contrôle des empreintes de fichiers.
L'utilitaire &man.mtree.8; est très utile dans ce cas.
Bien que cela ne soit pas une technique de sauvegarde des
données, ce contrôle aidera &agrave; garantir que
vous serez averti quand vous devrez ressortir vos sauvegardes.
C'est tout particulièrement important dans le cas de
sauvegardes hors site, et ces empreintes devraient être
vérifiées régulièrement.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Il est relativement simple de trouver d'autres solutions,
nombreuses sont celles qui sont des variations des techniques
présentées ci-dessus. Des besoins
spécifiques conduiront généralement
&agrave; des solutions spécifiques (par exemple
sauvegarder une base de données durant son utilisation
demande une étape intermédiaire spécifique
au logiciel de base de données). L'important est de
connaître les dangers contre lesquels vous désirez
vous protéger, et comment vous ferez face &agrave; chacun
d'entre eux.</para>
</sect1>
<sect1 xml:id="backup-basics">
<title>Sauvegardes</title>
<para>Les trois principaux programmes de sauvegarde sont:
&man.dump.8;, &man.tar.1;, et &man.cpio.1;.</para>
<sect2>
<title>Dump et Restore</title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary>dump / restore</secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary><command>dump</command></primary></indexterm>
<indexterm><primary><command>restore</command></primary></indexterm>
<para>&man.dump.8; et &man.restore.8; sont les programmes de
sauvegarde traditionnels d'&unix;. Ils opèrent sur le disque
comme sur une suite de blocs disque, en dessous du niveau
d'abstraction que constituent les fichiers, liens et
répertoires créés par les systèmes de
fichiers. Le programme &man.dump.8; sauvegarde
l'intégralité d'un système de
fichiers d'un périphérique. Il est incapable
de sauvegarder seulement une partie d'un système
de fichiers ou une arborescence de répertoires
s'étalant sur plus d'un système de fichiers.
Le programme &man.dump.8; n'écrit pas de fichiers ou
des répertoires sur la bande, mais écrit
plutôt les blocs de données brutes dont sont
constitués les fichiers et les répertoires.</para>
<note>
<para>Si vous utilisez &man.dump.8; sur votre répertoire
racine, vous ne sauvegarderez pas
<filename>/home</filename>, <filename>/usr</filename> ou
beaucoup d'autres répertoires puisque que ces derniers
sont généralement des points de montages pour
d'autres systèmes de fichiers ou des liens symboliques
vers ces systèmes de fichiers.</para>
</note>
<para>L'utilitaire &man.dump.8; a quelques particularités
datant de ses débuts sous la version 6 d'AT&amp;T UNIX (circa
1975). Les paramètres par défaut conviennent aux bandes
9 pistes (6250&nbsp;bpi), et non aux supports &agrave; haute
densité d'aujourd'hui (jusqu'&agrave; 62182&nbsp;ftpi).
Il faut surcharger ces valeurs par défaut sur la ligne
de commande pour utiliser la capacité des bandes
actuelles.</para>
<indexterm><primary><filename>.rhosts</filename></primary></indexterm>
<para>Il est également possible de sauvegarder les
données par l'intermédiaire d'un réseau sur un
lecteur de bande se trouvant sur une autre ordinateur
&agrave; l'aide des commandes <command>rdump</command> et
<command>rrestore</command>.
Ces deux programmes utilisent &man.rcmd.3; et &man.ruserok.3;
pour accéder &agrave; l'unité de bandes distante.
Cependant, l'utilisateur effectuant une sauvegarde doit
être présent dans le fichier <filename>.rhosts</filename>
sur la machine distante. Les arguments de &man.rdump.8; et
&man.rrestore.8; doivent être compatibles avec une
utilisation sur la machine distante. Quand on sauvegarde
une machine FreeBSD sur un lecteur Exabyte installé sur
un ordinateur Sun appelé <systemitem>komodo</systemitem>,
utilisez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/rdump 0dsbfu 54000 13000 126 komodo:/dev/nsa8 /dev/da0a 2&gt;&amp;1</userinput></screen>
<para>Attention: il y a des conséquences pour la
sécurité &agrave; utiliser l'authentification
<filename>.rhosts</filename>. Evaluez soigneusement votre
situation.</para>
<para>Il est également possible d'utiliser &man.dump.8; et
&man.restore.8; d'une façon plus sécurisée sur
&man.ssh.1;.</para>
<example>
<title>Utiliser &man.dump.8; sur <application>ssh</application></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/dump -0uan -f - /usr | gzip -2 | ssh -c blowfish \
targetuser@targetmachine.example.com dd of=/mybigfiles/dump-usr-l0.gz</userinput></screen>
</example>
<para>Ou en utilisant une fonction interne de
<command>dump</command>, positionner la variable
d'environnement <envar>RSH</envar>:</para>
<example>
<title>Utiliser <command>dump</command> sur <application>ssh</application>
avec la variable <envar>RSH</envar> positionnée</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>RSH=/usr/bin/ssh /sbin/dump -0uan -f targetuser@targetmachine.example.com:/dev/sa0 /usr</userinput></screen>
</example>
</sect2>
<sect2>
<title><command>tar</command></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><command>tar</command></secondary>
</indexterm>
<para>Le programme &man.tar.1; date aussi de la Version 6
d'AT&amp;T UNIX (circa 1975). &man.tar.1; travaille en
coopération avec le système de fichiers; il
permet d'écrire
des fichiers et des répertoires sur bandes.
&man.tar.1; ne supporte pas toutes les options permises
par &man.cpio.1;, mais ne demande pas
l'inhabituelle concaténation de commandes qu'utilise
&man.cpio.1;</para>
<indexterm><primary><command>tar</command></primary></indexterm>
<para>Sous &os;&nbsp;5.3 et versions suivantes, GNU
<command>tar</command> et la version par défaut
<command>bsdtar</command> sont disponibles. La version GNU
peut être invoquée avec la commande
<command>gtar</command>. Elle supporte les sauvegardes sur
des périphériques distants et cela
avec la même syntaxe que &man.rdump.8;. Pour sauvegarder avec
&man.tar.1; sur une unité Exabyte connectée sur une machine
Sun appelée <systemitem>komodo</systemitem>, utilisez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/usr/bin/gtar cf komodo:/dev/nsa8 . 2&gt;&amp;1</userinput></screen>
<para>La même opération peut être
effectuée avec <command>bsdtar</command> en utilisant
un tuyau et &man.rsh.1; pour
envoyer les données sur un lecteur de bande distant:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar cf - . | rsh hostname dd of=tape-device obs=20b</userinput></screen>
<para>Si vous êtes inquiet au sujet de la sécurité
de sauvegardes par réseau, vous devriez utiliser la
commande &man.ssh.1; &agrave; la place de &man.rsh.1;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title><command>cpio</command></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><command>cpio</command></secondary>
</indexterm>
<para>&man.cpio.1; est le programme &unix; original pour l'échange
de fichiers par bandes magnétiques. &man.cpio.1; dispose
d'options (parmi beaucoup d'autres) pour intervertir les
octets, utiliser de nombreux différents formats, et envoyer
les données &agrave; d'autres programmes. Cette dernière
caractéristique fait de &man.cpio.1; un excellent choix pour
les supports d'installation. &man.cpio.1; ne sait pas
parcourir une arborescence de répertoires et il faut lui
passer la liste des fichiers via
<filename>stdin</filename>.</para>
<indexterm><primary><command>cpio</command></primary></indexterm>
<para>&man.cpio.1; ne supporte pas les sauvegardes par le
réseau. Vous pouvez utiliser un tuyau et &man.rsh.1; pour
envoyer les données sur un lecteur de bande distant:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>for f in directory_list; do</userinput>
<userinput>find $f &gt;&gt; backup.list</userinput>
<userinput>done</userinput>
&prompt.root; <userinput>cpio -v -o --format=newc &lt; backup.list | ssh user@host "cat &gt; backup_device"</userinput></screen>
<para><replaceable>directory_list</replaceable> est la liste
des répertoires que vous désirez sauvegarder,
<replaceable>user</replaceable>@<replaceable>host</replaceable>
est l'ensemble utilisateur/nom de machine qui effectuera les
sauvegardes, et <replaceable>backup_device</replaceable>
représente l'unité où seront écrites les sauvegardes
(e.g., <filename>/dev/nsa0</filename>).</para>
</sect2>
<sect2>
<title><command>pax</command></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><command>pax</command></secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary><command>pax</command></primary></indexterm>
<indexterm><primary>POSIX</primary></indexterm>
<indexterm><primary>IEEE</primary></indexterm>
<para>&man.pax.1; est la réponse IEEE/&posix; &agrave;
&man.tar.1; et &man.cpio.1;. Au fil des ans
les différentes versions de &man.tar.1; et &man.cpio.1;
sont devenues légèrement incompatibles. Aussi,
plutôt que de batailler pour les standardiser entièrement,
&posix; a défini un nouvel utilitaire d'archivage. &man.pax.1;
tente de lire et d'écrire nombre des divers formats
&man.tar.1; et &man.cpio.1;, en plus de ses propres nouveaux
formats. Son ensemble de commandes ressemble plus &agrave; celui
de &man.cpio.1; qu'&agrave; celui de &man.tar.1;.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="backups-programs-amanda">
<title><application>Amanda</application></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><application>Amanda</application></secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary><application>Amanda</application></primary></indexterm>
<!-- Remove link until <port> tag is available -->
<para><application>Amanda</application> (Advanced Maryland
Network Disk Archiver&mdash;Système Avancé d'Archivage
de Disques en Réseau du Maryland) est un système
d'archivage
client/serveur plutôt qu'un simple programme. Un serveur
<application>Amanda</application> archivera sur une seule
unité de bandes un nombre quelconque d'ordinateurs disposant
de clients <application>Amanda</application> et un accès
réseau au serveur <application>Amanda</application>.
Un problème classique sur les sites qui ont de nombreux
disques volumineux est que le temps nécessaire pour
sauvegarder directement les données sur la bande dépasse
le temps alloué &agrave; cette tâche.
<application>Amanda</application> résout ce problème.
<application>Amanda</application> peut utiliser un
&ldquo;disque intermédiaire&rdquo; pour sauvegarder plusieurs
systèmes de fichiers &agrave; la fois.
<application>Amanda</application> des &ldquo;jeux
d'archive&rdquo;: un ensemble de bandes utilisé pour une
période donnée pour créer une sauvegarde
complète de tous les systèmes de fichiers listé
dans le fichier de configuration d'<application>Amanda</application>.
Le &ldquo;jeu d'archive&rdquo; contient également les
sauvegardes nocturnes incrémentales (ou
différentielles) de tous les systèmes de fichiers.
Pour restaurer une système de fichiers endommagé,
il faut la sauvegarde complète la plus récente et
les sauvegardes incrémentales.</para>
<para>Le fichier de configuration permet un contrôle en finesse
des sauvegardes et du trafic réseau
qu'<application>Amanda</application> génère.
<application>Amanda</application> utilisera n'importe quel des
programmes de sauvegarde décrits plus haut pour écrire les
données sur bande. <application>Amanda</application> est
disponible sous forme de logiciel porté ou de logiciel
pré-compilé, il n'est pas installé
par défaut.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Ne rien faire</title>
<para>&ldquo;Ne rien faire&rdquo; n'est pas un logiciel, mais
c'est la stratégie de sauvegarde la plus utilisée.
Il n'y a aucun investissement initial. Il n'y a pas de de
planification des sauvegardes &agrave; suivre. Juste dire non. Si
quelque chose arrive &agrave; vos données, souriez et
débrouillez-vous!</para>
<para>Si votre temps et vos données ne valent pas grand chose,
alors &ldquo;Ne rien faire&rdquo; est le programme de
sauvegarde le mieux adapté &agrave; votre ordinateur.
Mais prenez garde, &unix; est un outil utile, et vous pouvez vous rendre
compte au bout de six mois que vous disposez d'une collection
de fichiers qui vous sont utiles.</para>
<para>&ldquo;Ne rien faire&rdquo; est la bonne méthode de
sauvegarde pour <filename>/usr/obj</filename> et les autres
répertoires qui peuvent facilement être
recréés par votre ordinateur. Un exemple est les
fichiers qui constituent la version HTML ou &postscript; de ce manuel.
Ces fichiers ont été générés
&agrave; partir de fichiers SGML.
Faire des sauvegardes des fichiers HTML ou &postscript; n'est
pas nécessaire. Les fichiers source SGML sont
sauvegardés régulièrement.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Quel est le meilleur programme de sauvegarde?</title>
<indexterm>
<primary>LISA</primary>
</indexterm>
<para>&man.dump.8; <emphasis>Point.</emphasis> Elizabeth D. Zwicky
a soumis &agrave; rude épreuve tous les programmes de
sauvegarde dont nous avons parlé. Le choix de &man.dump.8;
s'impose pour préserver toutes vos données et les
particularités des systèmes de fichiers &unix;. Elizabeth
a créé des systèmes de fichiers avec une grande
variété de particularités inhabituelles (et
quelques unes pas tellement inhabituelles) et a testé chacun des
programmes en faisant une sauvegarde et une restauration de ces
systèmes de fichiers. Parmi les spécificités
testées: fichiers avec des trous, fichiers avec des trous
et des blocs de caractères &ldquo;null&rdquo;, fichiers
dont les noms comportent des caractères inhabituels,
les fichiers illisibles ou impossible &agrave; modifier, les
périphériques, fichiers dont la taille change pendant
la sauvegarde, fichiers créés ou détruits en cours
de sauvegarde et bien plus. Elle a présenté les
résultats de ces tests au LISA V en Octobre 1991.
Voir les <link xlink:href="http://berdmann.dyndns.org/zwicky/testdump.doc.html">tests
d'endurance des programmes de sauvegarde et
d'archivage</link>.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Procédure de restauration d'urgence</title>
<sect3>
<title>Avant le désastre</title>
<para>Il y a quatre étapes &agrave; mettre en oeuvre en
prévision d'un désastre éventuel.</para>
<indexterm>
<primary><command>bsdlabel</command></primary>
</indexterm>
<para>Tout d'abord, imprimez le label de chacun de vos disques
(par exemple <command>bsdlabel da0 | lpr</command>), votre table
des systèmes de fichiers (<filename>/etc/fstab</filename>)
et tous les messages de démarrage, en deux
exemplaires.</para>
<indexterm><primary>disquette de reprise
d'urgence</primary></indexterm>
<para>Deuxièmement, vérifiez que vos disquettes de
démarrage et de reprise d'urgence
(<filename>boot.flp</filename> et <filename>fixit.flp</filename>)
incluent tous vos périphériques. La méthode
la plus simple pour vérifier est de redémarrer avec la
disquette de démarrage dans le lecteur et contrôler
les messages de démarrage. Si tous vos
périphériques
sont listés et opérationnels, passez &agrave; la
troisième étape.</para>
<para>Sinon, vous devez créer deux disquettes de démarrage
sur-mesure avec un noyau qui puisse monter tous vos disques et
accéder &agrave; votre unité de bandes. Ces disquettes
doivent contenir: &man.fdisk.8;, &man.bsdlabel.8;,
&man.newfs.8;, &man.mount.8;, et le programme de sauvegarde
que vous utilisez. L'édition de liens de ces programmes
doit être statique. Si vous utilisez &man.dump.8;, la
disquette doit contenir &man.restore.8;.</para>
<para>Troisièmement, faites régulièrement des
sauvegardes sur bandes. Toutes les modifications
effectuées après votre dernière sauvegarde
peuvent irrémédiablement perdues. Protégez
vos bandes de sauvegarde en écriture.</para>
<para>Quatrièmement, testez les disquettes (soit
<filename>boot.flp</filename> et <filename>fixit.flp</filename>
soit les deux disquettes sur-mesure que vous avez
créées &agrave; la seconde étape) et vos
bandes de sauvegarde. Prenez note de la procédure.
Conservez ces notes avec la disquette de démarrage, les
impressions et les bandes de sauvegarde. Vous serez si
préoccupé quand vous devrez restaurer que ces notes
peuvent vous éviter de détruire vos bandes de sauvegarde
(Comment? Au lieu de <command>tar xvf /dev/sa0</command>,
vous pourriez taper accidentellement
<command>tar cvf /dev/sa0</command>, ce qui écraserait votre
bande de sauvegarde).</para>
<para>Par mesure de sécurité, créez une
disquette de démarrage et deux bandes de sauvegarde
&agrave; chaque fois. Conservez-les dans un lieu
éloigné. Un endroit éloigné n'est
PAS le sous-sol du
même bâtiment. Un certain nombre de compagnies du World
Trade Center l'ont appris &agrave; leurs dépends. Un endroit
éloigné doit être physiquement
séparé de vos ordinateurs
et de vos disques par une distance significative.</para>
<example>
<title>Procédure de création d'une disquette
de démarrage</title>
<programlisting><![CDATA[#!/bin/sh
#
# create a restore floppy
#
# format the floppy
#
PATH=/bin:/sbin:/usr/sbin:/usr/bin
fdformat -q fd0
if [ $? -ne 0 ]
then
echo "Bad floppy, please use a new one"
exit 1
fi
# place boot blocks on the floppy
#
bsdlabel -w -B /dev/fd0c fd1440
#
# newfs the one and only partition
#
newfs -t 2 -u 18 -l 1 -c 40 -i 5120 -m 5 -o space /dev/fd0a
#
# mount the new floppy
#
mount /dev/fd0a /mnt
#
# create required directories
#
mkdir /mnt/dev
mkdir /mnt/bin
mkdir /mnt/sbin
mkdir /mnt/etc
mkdir /mnt/root
mkdir /mnt/mnt # for the root partition
mkdir /mnt/tmp
mkdir /mnt/var
#
# populate the directories
#
if [ ! -x /sys/compile/MINI/kernel ]
then
cat &lt;&lt; EOM
The MINI kernel does not exist, please create one.
Here is an example config file:
#
# MINI - A kernel to get FreeBSD onto a disk.
#
machine "i386"
cpu "I486_CPU"
ident MINI
maxusers 5
options INET # needed for _tcp _icmpstat _ipstat
# _udpstat _tcpstat _udb
options FFS #Berkeley Fast File System
options FAT_CURSOR #block cursor in syscons or pccons
options SCSI_DELAY=15 #Be pessimistic about Joe SCSI device
options NCONS=2 #1 virtual consoles
options USERCONFIG #Allow user configuration with -c XXX
config kernel root on da0 swap on da0 and da1 dumps on da0
device isa0
device pci0
device fdc0 at isa? port "IO_FD1" bio irq 6 drq 2 vector fdintr
device fd0 at fdc0 drive 0
device ncr0
device scbus0
device sc0 at isa? port "IO_KBD" tty irq 1 vector scintr
device npx0 at isa? port "IO_NPX" irq 13 vector npxintr
device da0
device da1
device da2
device sa0
pseudo-device loop # required by INET
pseudo-device gzip # Exec gzipped a.out's
EOM
exit 1
fi
cp -f /sys/compile/MINI/kernel /mnt
gzip -c -best /sbin/init > /mnt/sbin/init
gzip -c -best /sbin/fsck > /mnt/sbin/fsck
gzip -c -best /sbin/mount > /mnt/sbin/mount
gzip -c -best /sbin/halt > /mnt/sbin/halt
gzip -c -best /sbin/restore > /mnt/sbin/restore
gzip -c -best /bin/sh > /mnt/bin/sh
gzip -c -best /bin/sync > /mnt/bin/sync
cp /root/.profile /mnt/root
cp -f /dev/MAKEDEV /mnt/dev
chmod 755 /mnt/dev/MAKEDEV
chmod 500 /mnt/sbin/init
chmod 555 /mnt/sbin/fsck /mnt/sbin/mount /mnt/sbin/halt
chmod 555 /mnt/bin/sh /mnt/bin/sync
chmod 6555 /mnt/sbin/restore
#
# create the devices nodes
#
cd /mnt/dev
./MAKEDEV std
./MAKEDEV da0
./MAKEDEV da1
./MAKEDEV da2
./MAKEDEV sa0
./MAKEDEV pty0
cd /
#
# create minimum file system table
#
cat &lt; /mnt/etc/fstab &lt;&lt;EOM
/dev/fd0a / ufs rw 1 1
EOM
#
# create minimum passwd file
#
cat &lt; /mnt/etc/passwd &lt;&lt;EOM
root:*:0:0:Charlie &amp;:/root:/bin/sh
EOM
cat &lt; /mnt/etc/master.passwd &lt;&lt;EOM
root::0:0::0:0:Charlie &amp;:/root:/bin/sh
EOM
chmod 600 /mnt/etc/master.passwd
chmod 644 /mnt/etc/passwd
/usr/sbin/pwd_mkdb -d/mnt/etc /mnt/etc/master.passwd
#
# umount the floppy and inform the user
#
/sbin/umount /mnt
echo "The floppy has been unmounted and is now ready."]]></programlisting>
</example>
</sect3>
<sect3>
<title>Après le désastre</title>
<para>La question cruciale est: votre matériel a-t-il
survécu? Vous avez régulièrement fait des
sauvegardes, vous n'avez donc pas besoin de vous
inquiéter pour les fichiers et les programmes.</para>
<para>Si le matériel a subi des dégâts, remplacez
tout d'abord ce qui a été endommagé
avant de tenter d'utiliser l'ordinateur.</para>
<para>Si votre matériel est en état, contrôlez
vos disquettes. Si vous utilisez une disquette de démarrage
personnalisée, démarrez en mode mono-utilisateur (tapez
<literal>-s</literal> &agrave; l'invite <prompt>boot:</prompt>).
Sautez le paragraphe suivant.</para>
<para>Si vous utilisez les disquettes <filename>boot.flp</filename>
et <filename>fixit.flp</filename>, continuez &agrave; lire.
Mettre la disquette <filename>boot.flp</filename> dans le
premier lecteur et démarrez l'ordinateur. Le menu
d'installation d'origine s'affiche &agrave; l'écran.
Choisissez
l'option <guimenuitem>Fixit--Repair mode with CDROM or
floppy.</guimenuitem>. Insérez la disquette
<filename>fixit.flp</filename> quand on vous la demande.
&man.restore.8; et les autres programmes dont vous avez
besoin sont situés dans le répertoire
<filename>/mnt2/rescue</filename>
(<filename>/mnt2/stand</filename> pour les
versions de &os; antérieures &agrave; la 5.2).</para>
<para>Restaurez chaque système de fichiers
séparément.</para>
<indexterm>
<primary><command>mount</command></primary>
</indexterm>
<indexterm><primary>partition racine</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary><command>bsdlabel</command></primary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary><command>newfs</command></primary>
</indexterm>
<para>Essayez &man.mount.8; (e.g. <command>mount /dev/da0a
/mnt</command>) sur la partition racine de votre premier
disque. Si le label du disque est endommagé, utilisez
&man.bsdlabel.8; pour repartitionner et libeller le disque
conformément au label que vous avez imprimé et mis
de côté. Utilisez &man.newfs.8; pour recréer
les systèmes de fichiers. Remontez la partition racine
de la disquette en lecture/écriture (<command>mount -u -o rw
/mnt</command>). Utilisez votre programme de restauration
et vos bandes de sauvegardes pour restaurer les données
de ce système de fichiers (e.g. <command>restore vrf
/dev/sa0</command>). Démontez le système de fichiers
(e.g. <command>umount /mnt</command>). Répétez
l'opération pour chacun des systèmes de fichiers
endommagés.</para>
<para>Une fois que le système fonctionne &agrave; nouveau,
faites une sauvegarde sur de nouvelles bandes. Ce qui
a causé la panne ou la perte de données peut se
reproduire. Une heure de perdue maintenant peut vous
épargner d'autres ennuis plus tard.</para>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="disks-virtual">
<info><title>Systèmes de fichiers réseaux, en mémoire
et sauvegardés sur fichier</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Marc</firstname><surname>Fonvieille</surname></personname><contrib>Réorganisée et augmentée par </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm><primary>disques virtuels</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>virtuels</secondary>
</indexterm>
<para>En plus des disques que vous introduisez physiquement
dans votre ordinateur: disquettes, CD, disques durs, et ainsi
de suite; d'autres formes de disques sont gérées
par &os; &mdash; les <firstterm>disques
virtuels</firstterm>.</para>
<indexterm><primary>NFS</primary></indexterm>
<indexterm><primary>Coda</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>mémoire</secondary>
</indexterm>
<para>Ceux-ci comprennent les systèmes de fichiers
réseaux comme le <link linkend="network-nfs">NFS</link>
et Coda, les systèmes de fichiers en mémoire et
les systèmes de fichiers sauvegardé dans un
fichier.</para>
<para>En fonction de la version de &os; que vous utilisez,
vous devrez utiliser des outils différents pour la
création et l'utilisation de systèmes de fichiers
en mémoire ou sauvegardé dans un
fichier.</para>
<note>
<para>Utilisez &man.devfs.5; pour
allouer de façon transparente pour l'utilisateur
les fichiers spéciaux de périphériques.</para>
</note>
<sect2 xml:id="disks-mdconfig">
<title>Système de fichiers sauvegardé dans un fichier</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>système de fichiers sauvegardé dans un
fichier</secondary>
</indexterm>
<para>L'utilitaire &man.mdconfig.8; est utilisé pour
configurer et activer les disques mémoires,
&man.md.4;, sous &os;. Pour utiliser
&man.mdconfig.8;, vous devez charger le module &man.md.4;
ou en ajouter le support dans votre fichier de configuration
du noyau:</para>
<programlisting>device md</programlisting>
<para>La commande &man.mdconfig.8; supporte trois sortes
de disques virtuels en mémoire: les disques mémoire
alloués avec &man.malloc.9;, les disques mémoires
utilisant un fichier ou l'espace de pagination comme
espace disque. Une des utilisations possibles est
le montage d'images de disquettes ou de CDs conservées
sous forme de fichier.</para>
<para>Pour monter l'image d'un système de fichiers:</para>
<example>
<title>Utilisation de <command>mdconfig</command> pour monter
une image d'un système de fichiers</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f diskimage -u 0</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount /dev/md0 /mnt</userinput></screen>
</example>
<para>Pour créer l'image d'un nouveau système de
fichiers avec &man.mdconfig.8;:</para>
<example>
<title>Création d'un nouveau disque sauvegardé sur
fichier avec <command>mdconfig</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=newimage bs=1k count=5k</userinput>
5120+0 records in
5120+0 records out
&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f newimage -u 0</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -w md0 auto</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs md0a</userinput>
/dev/md0a: 5.0MB (10224 sectors) block size 16384, fragment size 2048
using 4 cylinder groups of 1.25MB, 80 blks, 192 inodes.
super-block backups (for fsck -b #) at:
160, 2720, 5280, 7840
&prompt.root; <userinput>mount /dev/md0a /mnt</userinput>
&prompt.root; <userinput>df /mnt</userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md0a 4710 4 4330 0% /mnt</screen>
</example>
<para>Si vous ne préciser pas de numéro d'unité
avec l'option <option>-u</option>, &man.mdconfig.8;
utilisera le mécanisme d'allocation automatique
de &man.md.4; pour sélectionner un
périphérique libre.
Le nom de l'unité allouée s'affichera sur
la sortie standard comme par exemple
<filename>md4</filename>. Pour plus de détails concernant
&man.mdconfig.8;, référez-vous &agrave; la page de
manuel.</para>
<para>L'outil &man.mdconfig.8; est très utile, cependant
son utilisation demande de nombreuses lignes de commandes
pour créer un système de fichiers sauvegardé
sur fichier. &os; vient avec un outil appelé
&man.mdmfs.8;, ce programme configure un disque &man.md.4;
en utilisant &man.mdconfig.8;, y ajoute dessus un
système de fichiers UFS en utilisant &man.newfs.8;, et le
monte avec &man.mount.8;. Par exemple, si vous désirez
créer et monter la même image de système de
fichiers que précédemment, tapez simplement ce
qui suit:</para>
<example>
<title>Création et montage d'un disque sauvegardé
sur fichier avec <command>mdmfs</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=newimage bs=1k count=5k</userinput>
5120+0 records in
5120+0 records out
&prompt.root; <userinput>mdmfs -F newimage -s 5m md0 /mnt</userinput>
&prompt.root; <userinput>df /mnt</userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md0 4718 4 4338 0% /mnt</screen>
</example>
<para>Si vous utilisez l'option <option>md</option> sans
numéro d'unité, &man.mdmfs.8; utilisera la fonction
automatique de sélection d'unité de &man.md.4; pour
choisir un périphérique non utilisé. Pour
plus de détails au sujet de &man.mdmfs.8;,
référez-vous &agrave; la page de manuel.</para>
</sect2>
<sect2 xml:id="disks-md-freebsd5">
<title>Système de fichiers en mémoire</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>système de fichiers en mémoire</secondary>
</indexterm>
<para>Pour un système de fichiers en mémoire la
<quote>sauvegarde sur l'espace de pagination</quote> devrait
être normalement utilisée. Utiliser l'espace de
pagination ne signifie pas que le disque en mémoire
sera par défaut sur l'espace de pagination, mais
plutôt que le disque mémoire sera alloué
sur une zone de mémoire qui pourra être
sauvegardée sur l'espace de pagination si
nécessaire. Il est également possible de
créer un disque en mémoire dont la
mémoire est allouée &agrave; l'aide de
&man.malloc.9;, mais ce type de configuration, tout
particulièrement dans le cas de disques de grande
taille, peut donner lieu &agrave; une panique du
système si le noyau se trouve &agrave; cours de
mémoire.</para>
<example>
<title>Création d'un disque mémoire avec
<command>mdconfig</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t swap -s 5m -u 1</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs -U md1</userinput>
/dev/md1: 5.0MB (10240 sectors) block size 16384, fragment size 2048
using 4 cylinder groups of 1.27MB, 81 blks, 192 inodes.
with soft updates
super-block backups (for fsck -b #) at:
160, 2752, 5344, 7936
&prompt.root; <userinput>mount /dev/md1 /mnt</userinput>
&prompt.root; <userinput>df /mnt</userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md1 4718 4 4338 0% /mnt</screen>
</example>
<example>
<title>Création d'un disque mémoire avec
<command>mdmfs</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdmfs -s 5m md2 /mnt</userinput>
&prompt.root; <userinput>df /mnt</userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md2 4846 2 4458 0% /mnt</screen>
</example>
</sect2>
<sect2>
<title>Détacher un disque mémoire du système</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>détacher un disque mémoire</secondary>
</indexterm>
<para>Quand un système de fichiers en mémoire ou
sauvegardé dans un fichier n'est pas utilisé,
vous devriez rendre au système toutes les ressources.
La première chose &agrave; faire est de démonter le
système de fichiers, ensuite utiliser &man.mdconfig.8;
pour détacher le disque du système et rendre les
ressources.</para>
<para>Par exemple pour détacher et libérer
toutes les ressources utilisées par
<filename>/dev/md4</filename>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -d -u 4</userinput></screen>
<para>Il est possible d'afficher des informations
sur les périphériques &man.md.4; configurés
en utilisant la commande <command>mdconfig
-l</command>.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="snapshots">
<info><title>Instantané (&ldquo;Snapshot&rdquo;) d'un système de fichiers</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Tom</firstname><surname>Rhodes</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>Instantané de système de fichiers</primary>
<secondary>Snapshot</secondary>
</indexterm>
<para>&os; en association avec les
<link linkend="soft-updates">Soft Updates</link> offre une
nouvelle caractéristique: les instantanés de
systèmes de fichiers (&ldquo;file system
snapshots&rdquo;).</para>
<para>Les instantanés permettent &agrave; un utilisateur de
créer des images d'un système de fichiers
précis, et de les traiter comme un fichier.
Les instantanés doivent être créés
dans le système de fichiers sur lequel on veut effectuer
l'opération, et un utilisateur ne pourra pas créer
plus de 20 instantanés par système de fichiers.
Les instantanés actifs sont enregistrés dans le
superbloc, ils sont donc conservés durant les
opérations de démontage et de remontage lors des
redémarrages du système. Quand un instantané
n'est plus requis, il peut être supprimé avec
la commande standard &man.rm.1;. Les instantanés peuvent
être supprimés dans n'importe quel ordre,
cependant tout l'espace utilisé pourra ne pas
être &agrave; nouveau disponible car un autre instantané
réclamera éventuellement les blocs
libérés.</para>
<para>L'indicateur inaltérable <option>snapshot</option>
est positionné lors de la création initiale de
l'instantané. La commande &man.unlink.1; fait une
exception pour les fichiers d'instantanés puisqu'elle
autorise leur suppression.</para>
<para>Les instantanés sont créés avec la commande
&man.mount.8;. Pour placer un instantané de
<filename>/var</filename> dans le fichier
<filename>/var/snapshot/snap</filename> utilisez la commande
suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount -u -o snapshot /var/snapshot/snap /var</userinput></screen>
<para>Alternativement, vous pouvez utiliser &man.mksnap.ffs.8;
pour créer un instantané:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mksnap_ffs /var /var/snapshot/snap</userinput></screen>
<para>Les fichiers d'instantanés peuvent être
localisés sur un système de fichiers (e.g.
<filename>/var</filename>) en utilisant la
commande &man.find.1;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>find /var -flags snapshot</userinput></screen>
<para>Une fois un instantané créé, ce dernier
pourra avoir de nombreux usages:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Certains administrateurs utiliseront un instantané
pour des besoins de sauvegarde, car l'instantané
peut être transféré sur CD ou bande.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Un contrôle d'intégrité du système fichiers,
&man.fsck.8;, pourra être effectué sur
l'instantané. En supposant que le système de
fichiers était propre quand il a été
monté, vous devriez toujours obtenir un résultat
positif (et non différent). C'est essentiellement
que effectue le processus de &man.fsck.8; en tâche
de fond (&ldquo;background &man.fsck.8;&rdquo;).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Lancer l'utilitaire &man.dump.8; sur l'instantané.
Une image cohérente du système de fichiers avec
les paramètres temporels de l'instantané
sera produite.
&man.dump.8; peut également &agrave; partir d'un
instantané, créer une image et puis supprimer
l'instantané en une seule fois en utilisant l'indicateur
<option>-L</option> dans la ligne de commande.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Monter l'instantané comme une image figée
du système de fichiers. Pour monter l'instantané
<filename>/var/snapshot/snap</filename> lancer:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f /var/snapshot/snap -u 4</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount -r /dev/md4 /mnt</userinput></screen>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Vous pouvez maintenant parcourir l'arborescence de
votre système de fichiers <filename>/var</filename>
figé monter sous <filename>/mnt</filename>.
Tout sera au départ dans le même état que lors de la
création de l'instantané. La seule exception est que les
instantanés antérieurs apparaîtront
sous la forme de fichiers vides. Quand l'utilisation d'un
instantané est terminée, il peut être
démonté avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>umount /mnt</userinput>
&prompt.root; <userinput>mdconfig -d -u 4</userinput></screen>
<para>Pour plus d'informations sur les
<option>softupdates</option> et les instantanés de
systèmes de fichiers, et également de la documentation
technique, vous pouvez consulter le site Web de
Marshall Kirk McKusick &agrave; l'adresse
<uri xlink:href="http://www.mckusick.com/">http://www.mckusick.com/</uri></para>
</sect1>
<sect1 xml:id="quotas">
<title>Quotas d'utilisation des disques</title>
<indexterm>
<primary>accounting</primary>
<secondary>espace disque</secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary>quotas disque</primary></indexterm>
<para>Les quotas sont une option du système d'exploitation
qui vous permet de limiter la quantité d'espace disque
et/ou le nombre de fichiers auxquels ont droit un utilisateur
ou tous les utilisateurs d'un même groupe, sur un système
de fichiers donné. On les utilise la plupart du temps
sur les systèmes en temps partagé où il est
souhaitable de limiter la quantité de ressources allouée
&agrave; un utilisateur ou &agrave; un groupe. Cela évitera qu'un
utilisateur ou un groupe d'utilisateur consomme tout l'espace
disque.</para>
<sect2>
<title>Configurer votre système pour pouvoir utiliser
les quotas d'utilisation des disques</title>
<para>Avant d'essayer de mettre en place des quotas disque, il
est nécessaire de s'assurer que le noyau est configuré
pour les quotas. Cela se fait en ajoutant la ligne suivante
dans votre fichier de configuration du noyau:</para>
<programlisting>options QUOTA</programlisting>
<para>Cette option n'est pas activée par défaut dans le
noyau <filename>GENERIC</filename> de base, vous devrez donc
configurer, compiler et installer un noyau sur-mesure pour
utiliser les quotas disque. Reportez-vous au chapitre <xref linkend="kernelconfig"/> pour plus d'informations sur la
configuration du noyau.</para>
<para>Ensuite vous devrez activer les quotas disques dans le
fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>. Pour cela, ajoutez
la ligne:</para>
<programlisting>enable_quotas="YES"</programlisting>
<indexterm>
<primary>quotas disque</primary>
<secondary>contrôle</secondary>
</indexterm>
<para>Pour un contrôle plus fin des quotas au démarrage
du système, il existe une variable supplémentaire de
configuration. Normalement au démarrage,
l'intégrité des quotas sur chaque système de
fichiers est vérifiée par le programme
&man.quotacheck.8;. Ce programme s'assure que les données
de la base de données des quotas correspondent bien aux
données présentes sur le système de
fichiers. C'est un processus consommateur en temps qui
affectera considérablement la durée de
démarrage du système. Si vous désirez passer
cette étape, une variable dans
<filename>/etc/rc.conf</filename> est prévue &agrave; cet
effet:</para>
<programlisting>check_quotas="NO"</programlisting>
<para>Vous devez enfin éditer le fichier
<filename>/etc/fstab</filename> pour activer les quotas
système de fichiers par système de fichiers. C'est
l&agrave; que vous pouvez soit activer les quotas par utilisateur ou
par groupe soit les pour les deux sur tous vos systèmes
de fichiers.</para>
<para>Pour activer les quotas par utilisateur sur un système
de fichiers, ajouter l'option <option>userquota</option>
dans le champ d'options sur l'entrée de
<filename>/etc/fstab</filename> pour le système de fichiers
sur lequel vous voulez activer les quotas. Par
exemple:</para>
<programlisting>/dev/da1s2g /home ufs rw,userquota 1 2</programlisting>
<para>De même, pour activer les quotas par groupe, utilisez
l'option <option>groupquota</option> &agrave; la place de
<option>userquota</option>. Pour activer &agrave; la fois les quotas
par utilisateur et par groupe, modifiez l'entrée de la
façon suivante:</para>
<programlisting>/dev/da1s2g /home ufs rw,userquota,groupquota 1 2</programlisting>
<para>Par défaut, les fichiers où sont définis les
quotas dans le répertoire racine du système de fichiers
sous les noms <filename>quota.user</filename> et
<filename>quota.group</filename>, respectivement pour les
quotas utilisateur et les quotas par groupe. Consultez
la page de manuel &man.fstab.5; pour plus d'information.
Bien que la page de manuel &man.fstab.5; indique que vous
pouvez spécifier un autre emplacement pour ces fichiers,
cela n'est pas recommandé parce que les divers utilitaires
qui gèrent les quotas ne semblent pas les prendre correctement
en compte.</para>
<para>A ce point vous devriez redémarrer votre système
avec votre nouveau noyau. La procédure
<filename>/etc/rc</filename> exécutera automatiquement les
commandes nécessaires pour créer les fichiers de quotas
initiaux pour tous les quotas que vous avez définis
dans <filename>/etc/fstab</filename>, vous n'avez donc pas
besoin de créer &agrave; la main de fichiers de
quotas vides.</para>
<para>Vous ne devriez pas avoir &agrave; exécuter les
commandes &man.quotacheck.8;, &man.quotaon.8;, ou
&man.quotaoff.8; manuellement. Cependant, vous pouvez lire
leur page de manuel pour vous familiariser avec leur
rôle.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Définir les quotas</title>
<indexterm>
<primary>quotas disque</primary>
<secondary>limites</secondary>
</indexterm>
<para>Une fois que vous avez activé les quotas sur votre
système, assurez-vous que cela fonctionne correctement.
Une manière simple de le faire est
d'exécuter:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>quota -v</userinput></screen>
<para>Vous devriez obtenir une ligne résumant l'utilisation
disque avec les quotas actuellement définis pour chaque
système de fichiers sur lesquels il y a des quotas.</para>
<para>Vous êtes maintenant prêt &agrave; définir les
quotas avec la commande &man.edquota.8;.</para>
<para>Vous disposez de différentes options pour instaurer
les quotas d'espace disque alloué &agrave; un utilisateur
ou &agrave; un groupe, et le nombre de fichiers qu'ils peuvent
créer. Vous pouvez baser les limitations sur l'espace disque
alloué (quotas en nombre de blocs) ou sur le nombre de
fichiers (quotas en inode) ou les deux. Ces options
peuvent être divisées en deux catégories: les
limites strictes ou souples.</para>
<indexterm><primary>limite stricte</primary></indexterm>
<para>Une limite stricte ne peut être dépassée.
Une fois qu'un utilisateur atteint sa limite stricte, il
ne pourra plus rien allouer sur le système de fichiers
en question. Par exemple, si l'utilisateur a droit &agrave; une
limite stricte de 500&nbsp;Ko sur un système de fichiers et en
utilise 490&nbsp; Ko, il ne pourra allouer que 10&nbsp;Ko
supplémentaires. Une tentative d'allouer 11&nbsp;Ko
échouerait.</para>
<indexterm><primary>limite souple</primary></indexterm>
<para>Une limite souple peut être dépassée
pour une période de temps restreinte. C'est ce que l'on
appelle le délai de grâce, qui est d'une semaine
par défaut. Si un utilisateur dépasse cette limite
au del&agrave; du délai de grâce, cette limite
devient stricte, et plus aucune allocation ne sera possible.
Quand l'utilisateur redescend en dessous de la limite souple,
le délai de grâce est &agrave; nouveau
réaccordé.</para>
<para>Ce qui suit est un exemple de ce que vous pourrez voir
en utilisant la commande &man.edquota.8;. Quand vous invoquez
la commande &man.edquota.8;, vous vous retrouvez dans
l'éditeur défini par la variable d'environnement
<envar>EDITOR</envar>, ou sous <application>vi</application>
si la variable d'environnement <envar>EDITOR</envar> n'est
pas positionnée, ce qui vous permet d'éditer les
quotas.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>edquota -u test</userinput></screen>
<programlisting>Quotas for user test:
/usr: kbytes in use: 65, limits (soft = 50, hard = 75)
inodes in use: 7, limits (soft = 50, hard = 60)
/usr/var: kbytes in use: 0, limits (soft = 50, hard = 75)
inodes in use: 0, limits (soft = 50, hard = 60)</programlisting>
<para>Vous verrez normalement deux lignes pour chaque système
de fichiers sur lequel il y a des quotas. Une ligne pour
les quotas de blocs, et une autre pour la limite d'inode.
Modifiez simplement les valeurs que vous voulez mettre &agrave; jour.
Par exemple, pour augmenter la limite de blocs accordée
&agrave; cet utilisateur de 50 pour la limite souple et de 75 pour la
limite stricte &agrave; 500 pour la limite souple et 600 pour la
limite stricte, modifiez:</para>
<programlisting>/usr: kbytes in use: 65, limits (soft = 50, hard = 75)</programlisting>
<para>en:</para>
<programlisting>/usr: kbytes in use: 65, limits (soft = 500, hard = 600)</programlisting>
<para>Les nouveaux quotas seront en service dès que vous
quitterez l'éditeur.</para>
<para>Il est parfois souhaitable de définir des quotas
pour une plage d'UIDs (identifiants utilisateur). Cela
peut être réalisé avec l'option
<option>-p</option> de la commande &man.edquota.8;.
Définissez d'abord les quotas pour un seul utilisateur, et
puis exécutez
<command>edquota -p protouser startuid-enduid</command>.
Par exemple, si l'utilisateur <systemitem class="username">test</systemitem>
dispose des quotas désirés, la commande suivante peut
être utilisée pour appliquer ces quotas pour les UIDs
de 10000 &agrave; 19999:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>edquota -p test 10000-19999</userinput></screen>
<para>Pour plus d'informations consultez la page de manuel
&man.edquota.8;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Consulter les quotas et l'utilisation des disques</title>
<indexterm>
<primary>quotas disque</primary>
<secondary>contrôle</secondary>
</indexterm>
<para>Vous pouvez soit utiliser la commande &man.quota.1;
soit la commande &man.repquota.8; pour consulter les quotas
et l'utilisation des disques. La commande &man.quota.1;
peut être employée pour connaître
les quotas et l'utilisation des disques pour un utilisateur et
un groupe. Un utilisateur ne peut consulter que ses propres
quotas et ceux d'un groupe auquel il appartient. Seul le
super-utilisateur peut consulter les quotas et l'usage disque
de tous les utilisateurs et groupes. La commande
&man.repquota.8; permet d'obtenir un résumé de tous
les quotas et l'utilisation disque pour les systèmes
de fichiers sur lesquels il y a des quotas.</para>
<para>Ce qui suit est un extrait de la sortie de la commande
<command>quota -v</command> pour un utilisateur pour lequel
on a défini des quotas sur deux systèmes de
fichiers.</para>
<programlisting>Disk quotas for user test (uid 1002):
Filesystem usage quota limit grace files quota limit grace
/usr 65* 50 75 5days 7 50 60
/usr/var 0 50 75 0 50 60</programlisting>
<indexterm><primary>délai de grâce</primary></indexterm>
<para>Sur le système de fichiers <filename>/usr</filename>
dans l'exemple ci-dessus, l'utilisateur occupe 15&nbsp;Ko de
plus que la limite de 50&nbsp;Ko qui lui est allouée et
dispose d'un délai de grâce de 5 jours. Notez
l'astérisque <literal>*</literal> qui indique que
l'utilisateur dépasse actuellement son quota.</para>
<para>Normalement les systèmes de fichiers sur lesquels
l'utilisateur n'occupe pas d'espace n'apparaissent pas
dans la sortie de la commande &man.quota.1;, même s'il a des
quotas sur ces systèmes de fichiers. L'option
<option>-v</option> listera ces systèmes de fichiers, comme
<filename>/usr/var</filename> dans l'exemple ci-dessus.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Quotas avec NFS</title>
<indexterm><primary>NFS</primary></indexterm>
<para>Les quotas sont gérés par le sous-système
de gestion des quotas sur le serveur NFS. Le démon
&man.rpc.rquotad.8; fournit les informations sur les quotas
&agrave; la commande &man.quota.1; des clients NFS, permettant
aux utilisateurs sur ces machines de consulter l'utilisation
des quotas qui leur sont alloués.</para>
<para>Activez <command>rpc.rquotad</command> dans
<filename>/etc/inetd.conf</filename> de la façon
suivante:</para>
<programlisting>rquotad/1 dgram rpc/udp wait root /usr/libexec/rpc.rquotad rpc.rquotad</programlisting>
<para>Puis redémarrez <command>inetd</command>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kill -HUP `cat /var/run/inetd.pid`</userinput></screen>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="disks-encrypting">
<info><title>Chiffrer les partitions d'un disque</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Lucky</firstname><surname>Green</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib><affiliation>
<address><email>shamrock@cypherpunks.to</email></address>
</affiliation></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>chiffrement</secondary></indexterm>
<para>&os; offre d'excellentes protections contre un accès
non autorisé aux données par l'intermédiaire du
réseau. Les permissions sur les fichiers et le contrôle
d'accès obligatoire &mdash; &ldquo;Mandatory Access
Control&rdquo; (MAC) (voir <xref linkend="mac"/>) empêchent
l'accès aux données pour des tiers non autorisés
quand le système d'exploitation est actif et l'ordinateur en
fonctionnement. Cependant, des permissions renforcés
sont inutiles si l'attaquant a un accès physique &agrave;
un ordinateur et peut simplement déplacer le disque dur
sur un autre système pour copier et analyser les
données sensibles.</para>
<para>Indépendamment de la manière dont une personne
malveillante s'est
trouvé en possession d'un disque dur ou a arrêté
un ordinateur, le <application>chiffrage de disque basé
sur GEOM (gbde)</application> (&ldquo;GEOM Based Disk
Encryption&rdquo;) et le système de chiffrage
<command>geli</command> de &os; sont en mesure de
protéger les données des systèmes de
fichiers contre des attaquants très motivés et aux
ressources importantes. A la différence des
méthodes de chiffrage lourdes qui chiffrent uniquement
les fichiers individuels, <application>gbde</application> et
<command>geli</command> chiffrent de manière transparente
l'intégralité du système de fichiers.
Aucun texte en clair ne touche les plateaux du disque.</para>
<sect2>
<title>Chiffrage des disques avec
<application>gbde</application></title>
<procedure>
<step>
<title>Devenir <systemitem class="username">root</systemitem></title>
<para>La configuration de <application>gbde</application>
requiert les privilèges du super-utilisateur.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>su -</userinput>
Password:</screen>
</step>
<step>
<title>Ajouter le support &man.gbde.4; au fichier de
configuration du noyau</title>
<para>Ajoutez la ligne suivante &agrave; votre fichier de
configuration du noyau:</para>
<para><literal>options GEOM_BDE</literal></para>
<para>Recompilez le noyau comme décrit dans <xref linkend="kernelconfig"/>.</para>
<para>Redémarrez avec le nouveau noyau.</para>
</step>
<step>
<para>Au lieu de recompiler le noyau, on peut utiliser
<command>kldload</command> pour charger le support
&man.gbde.4;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kldload geom_bde</userinput></screen>
</step>
</procedure>
<sect3>
<title>Préparation du disque dur chiffré</title>
<para>L'exemple suivant suppose que vous ajoutez un nouveau
disque dur &agrave; votre système et qui contiendra une
seule partition chiffrée. Cette partition sera
montée sous <filename>/private</filename>.
<application>gbde</application> peut également être
utilisé pour chiffrer les répertoires
<filename>/home</filename> et <filename>/var/mail</filename>,
mais cela demande une configuration plus complexe qui
dépasse le cadre de cette introduction.</para>
<procedure>
<step>
<title>Ajouter le nouveau disque</title>
<para>Installez le nouveau disque comme expliqué dans
<xref linkend="disks-adding"/>. Pour les besoins de cet
exemple, une nouvelle partition disque a été
ajoutée en tant que <filename>/dev/ad4s1c</filename>.
Les périphériques du type
<filename>/dev/ad0s1*</filename>
représentent les partitions &os; standards sur le
système exemple.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ls /dev/ad*</userinput>
/dev/ad0 /dev/ad0s1b /dev/ad0s1e /dev/ad4s1
/dev/ad0s1 /dev/ad0s1c /dev/ad0s1f /dev/ad4s1c
/dev/ad0s1a /dev/ad0s1d /dev/ad4</screen>
</step>
<step>
<title>Créer un répertoire pour héberger
les fichiers de verrouillage de GBDE</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkdir /etc/gbde</userinput></screen>
<para>Le fichier de verrouillage de
<application>gbde</application> contient l'information
nécessaire &agrave; <application>gbde</application> pour
accéder aux partitions chiffrées. Sans accès
au fichier de verrouillage,
<application>gbde</application> sera incapable de
déchiffrer les données contenues sur la partition
chiffrée sans une aide manuelle significative ce
qui n'est pas supporté par le logiciel. Chaque
partition chiffrée utilise un fichier de verrouillage
propre.</para>
</step>
<step>
<title>Initialiser la partition gbde</title>
<para>Une partition <application>gbde</application>
doit être initialisée avant d'être utilisable.
Cette initialisation doit être effectuée une seule
fois:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde init /dev/ad4s1c -i -L /etc/gbde/ad4s1c</userinput></screen>
<para>&man.gbde.8; lancera votre éditeur, vous permettant
de fixer diverses options de configuration dans un
gabarit. Pour une utilisation de UFS1 ou UFS2, fixez
l'option <literal>sector_size</literal> &agrave;
2048:</para>
<programlisting>$<!-- This is not the space you are looking
for-->FreeBSD: src/sbin/gbde/template.txt,v 1.1 2002/10/20 11:16:13 phk Exp $
#
# La taille d'un secteur est la plus petite unité de donnée
# qui peut être lue ou écrite.
# Une valeur trop petite diminue les performances et l'espace
# disponible.
# Une valeur trop grande peut empêcher des systèmes de
# fichiers de fonctionner correctement. 512 est la valeur minimale
# et sans risque. Pour l'UFS, utiliser la taille d'un fragment
#
sector_size = 2048
[...]
</programlisting>
<para>&man.gbde.8; vous demandera de taper deux fois
la phrase d'authentification qui devra être
utilisée pour sécuriser les données. La
phrase d'authentification doit être la même
dans les deux cas. La capacité de
<application>gbde</application> &agrave; protéger
vos données dépend de la qualité de la
phrase d'authentification que vous avez choisie.
<footnote>
<para>Pour des conseils sur comment choisir une
phrase d'authentification sécurisée et facile
&agrave; retenir, consultez le site Web <link xlink:href="http://world.std.com/~reinhold/diceware.html">Diceware
Passphrase</link>.</para></footnote></para>
<para>La commande <command>gbde init</command> crée
un fichier de verrouillage pour votre partition
<application>gbde</application> qui dans cet exemple est
stocké sous <filename>/etc/gbde/ad4s1c</filename>.</para>
<caution>
<para>Les fichiers de verrouillage de
<application>gbde</application>
<emphasis>doivent</emphasis> être conservés de
pair avec le contenu des partitions chiffrées.
Alors que la suppression seule d'un fichier de
verrouillage ne peut empêcher une personne
déterminée de déchiffrer une partition
<application>gbde</application>, sans le fichier
de verrouillage, le propriétaire légitime sera
incapable d'accéder aux données de la partition
chiffrée sans beaucoup de travail ce qui est
totalement non supporté par
&man.gbde.8; et son concepteur.</para>
</caution>
</step>
<step>
<title>Attacher la partition chiffrée au noyau</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde attach /dev/ad4s1c -l /etc/gbde/ad4s1c</userinput></screen>
<para>On vous demandera de fournir la phrase
d'authentification que vous avez choisie lors de
l'initialisation de la partition chiffrée. Le
nouveau périphérique chiffré apparaîtra
dans <filename>/dev</filename> en tant que
<filename>/dev/nom_périphérique.bde</filename>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ls /dev/ad*</userinput>
/dev/ad0 /dev/ad0s1b /dev/ad0s1e /dev/ad4s1
/dev/ad0s1 /dev/ad0s1c /dev/ad0s1f /dev/ad4s1c
/dev/ad0s1a /dev/ad0s1d /dev/ad4 /dev/ad4s1c.bde</screen>
</step>
<step>
<title>Créer un système de fichiers
sur le périphérique chiffré</title>
<para>Une fois que le périphérique chiffré
a été attaché au noyau, vous pouvez créer
un système de fichiers sur le périphérique.
Pour créer un système de fichiers sur le
périphérique, utilisez &man.newfs.8;.
Puisqu'il est plus rapide d'initialiser un nouveau
système de fichiers UFS2 qu'un nouveau système
UFS1, l'utilisation de &man.newfs.8; avec l'option
<option>-O2</option> est recommandé.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>newfs -U -O2 /dev/ad4s1c.bde</userinput></screen>
<note>
<para>La commande &man.newfs.8; peut être effectuée
sur une partition <application>gbde</application>
attachée qui est identifiée par une extension
<filename>*.bde</filename>
au niveau du nom de périphérique.</para>
</note>
</step>
<step>
<title>Monter la partition chiffrée</title>
<para>Créez un point de montage pour le système
de fichiers chiffré.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkdir /private</userinput></screen>
<para>Montez le système de fichiers chiffré.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/ad4s1c.bde /private</userinput></screen>
</step>
<step>
<title>Vérifiez que le système de fichiers
chiffré est disponible</title>
<para>Le système de fichiers chiffré devrait
être visible par &man.df.1; et prêt &agrave;
être utilisé:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>df -H</userinput>
Filesystem Size Used Avail Capacity Mounted on
/dev/ad0s1a 1037M 72M 883M 8% /
/devfs 1.0K 1.0K 0B 100% /dev
/dev/ad0s1f 8.1G 55K 7.5G 0% /home
/dev/ad0s1e 1037M 1.1M 953M 0% /tmp
/dev/ad0s1d 6.1G 1.9G 3.7G 35% /usr
/dev/ad4s1c.bde 150G 4.1K 138G 0% /private</screen>
</step>
</procedure>
</sect3>
<sect3>
<title>Montage des systèmes de fichiers chiffrés</title>
<para>Après chaque démarrage, tout système
de fichiers chiffré doit être rattaché
au noyau, contrôlé pour les erreurs, et monté,
avant que les systèmes de fichiers ne puissent être
utilisés. Les commandes nécessaires doivent être
exécutées en tant que
<systemitem class="username">root</systemitem>.</para>
<procedure>
<step>
<title>Attacher la partition gdbe au noyau</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde attach /dev/ad4s1c -l /etc/gbde/ad4s1c</userinput></screen>
<para>On vous demandera de fournir la phrase
d'authentification que vous avez choisie lors de
l'initialisation de la partition <application>gbde</application> chiffrée.</para>
</step>
<step>
<title>Contrôler les erreurs du système de fichiers</title>
<para>Puisque les systèmes de fichiers chiffrés
ne peuvent être encore listés dans le fichier
<filename>/etc/fstab</filename> pour un montage
automatique, on doit donc contrôler les systèmes de
fichiers pour d'éventuelles erreurs en exécutant
manuellement &man.fsck.8; avant le montage.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>fsck -p -t ffs /dev/ad4s1c.bde</userinput></screen>
</step>
<step>
<title>Monter le système de fichiers chiffré</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/ad4s1c.bde /private</userinput></screen>
<para>Le système de fichiers est maintenant
disponible &agrave; l'utilisation.</para>
</step>
</procedure>
<sect4>
<title>Montage automatique de partitions chiffrées</title>
<para>Il est possible de créer une procédure pour
automatiquement attacher, contrôler, et monter une
partition chiffrée, mais pour des raisons de
sécurité la procédure ne devrait pas contenir le
mot de passe &man.gbde.8;. A la place, il est recommandé
que de telles procédures soient exécutées
manuellement tout en fournissant le mot de passe via la
console ou &man.ssh.1;.</para>
<para>Comme autre possibilité, une procédure
<filename>rc.d</filename> est fournie. Des arguments
peuvent être passés &agrave; cette
procédure par l'intermédiaire de
&man.rc.conf.5;,, par exemple:</para>
<programlisting>gbde_autoattach_all="YES"
gbde_devices="ad4s1c"</programlisting>
<para>Cela impose la saisie de la phrase d'authentification
<application>gbde</application> au démarrage.
Après avoir entré la phrase d'authentification
correctement, la partition chiffrée
<application>gbde</application> sera montée
automatiquement. Cela peut être très utile
quand <application>gbde</application> est utilisé sur
des ordinateurs portables.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Les protections cryptographiques utilisées
par gbde</title>
<para>&man.gbde.8; chiffre la partie utile des secteurs en
utilisant le chiffrage AES 128 bits en mode CBC. Chaque
secteur sur le disque est chiffré avec une clé AES
différente. Pour plus d'informations sur l'architecture
cryptographique de <application>gbde</application>, y
compris comment les clés pour chaque secteur sont
des dérivés de la phrase d'authentification
donnée par l'utilisateur, voir la page de manuel
&man.gbde.4;.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Problèmes de compatibilité</title>
<para>&man.sysinstall.8; est incompatible avec
les périphériques
<application>gbde</application>-chiffrés. Tous les
périphériques
<filename>*.bde</filename>
doivent être détachés du noyau
avant de lancer &man.sysinstall.8; ou ce dernier plantera
durant son processus initial de recherche des
périphériques. Pour détacher le
périphérique chiffré utilisé dans notre
exemple, utilisez la commande suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde detach /dev/ad4s1c</userinput></screen>
<para>Notez également qu'étant donné
que &man.vinum.4; n'utilise pas le sous-système
&man.geom.4;, vous ne pouvez utiliser
<application>gbde</application> avec des volumes
<application>vinum</application>.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2 xml:id="disks-encrypting-geli">
<info><title>Chiffrage des disques avec
<command>geli</command></title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Daniel</firstname><surname>Gerzo</surname></personname><contrib>Contribution de </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<para>Depuis &os; 6.0, une nouvelle classe GEOM pour le
chiffrage des données est disponible:
<command>geli</command>. Cette classe est
développée par &a.pjd;. L'outil
<command>geli</command> est différent de
<command>gbde</command>; il offre des fonctionnalités
différentes et utilise une méthode
différente pour chiffrer les données.</para>
<para>Les caractéristiques les plus importantes de
&man.geli.8; sont:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Utilisation du système &man.crypto.9; &mdash;
quand du matériel destiné au chiffrement est
disponible dans la machine, <command>geli</command>
l'utilisera automatiquement.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Support de plusieurs algorithmes de chiffrement
(actuellement AES, Blowfish, et 3DES).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre le chiffrage de la partition racine. La
phrase d'authentification utilisée pour
accéder &agrave; la partition racine
chiffrée sera demandée au démarrage
du système.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre l'emploi de deux clés
indépendantes (par exemple une <quote>clé
utilisateur</quote> et une <quote>clé
entreprise</quote>).</para>
</listitem>
<listitem>
<para><command>geli</command> est rapide&mdash;il effectue
un simple chiffrement de secteur &agrave; secteur.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre la sauvegarde et la restauration des
clés principales. Quand un utilisateur doit
détruire ses clés, il sera possible
d'accéder &agrave; nouveau aux données en
restaurant les clés &agrave; partir de la
sauvegarde.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre d'attacher un disque avec une clé
aléatoire &agrave; usage unique &mdash; utile pour
les partitions de pagination et les systèmes de
fichiers temporaires.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Plus de caractéristiques concernant
<command>geli</command> peuvent être trouvées
dans la page de manuel de &man.geli.8;.</para>
<para>Les points suivants décriront comment activer le
support pour <command>geli</command> dans le noyau &os; et
expliqueront comment créer et utiliser un
<emphasis>provider</emphasis> (ou partition) chiffré
<command>geli</command>.</para>
<para>Afin de pouvoir employer <command>geli</command>, vous
devez utiliser &os; 6.0-RELEASE ou une version
ultérieure. Les privilèges du super-utilisateur
seront également nécessaire puisque il faudra
effectuer des modifications au niveau du noyau.</para>
<procedure>
<step>
<title>Ajouter le support <command>geli</command> au
noyau</title>
<para>Ajoutez les lignes suivantes au fichier de
configuration du noyau:</para>
<programlisting>options GEOM_ELI
device crypto</programlisting>
<para>Recompilez le noyau comme décrit dans la <xref linkend="kernelconfig"/>.</para>
<para>Sinon, le module <command>geli</command> peut
être chargé au démarrage. Ajoutez la
ligne suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>geom_eli_load="YES"</programlisting>
<para>Le système &man.geli.8; devrait
désormais être supporté par le
noyau.</para>
</step>
<step>
<title>Générer la clé
principale</title>
<para>L'exemple suivant décrira la méthode
pour générer un fichier clé qui sera
utilisé comme partie de la clé principale
pour le <emphasis>provider</emphasis> chiffré
monté sous le répertoire <filename>/private</filename>. Le fichier
clé fournira des données aléatoires
qui seront employées pour chiffrer la clé
principale. La clé principale sera
également protégée par une phrase
d'authentification. La taille des secteurs du
<emphasis>provider</emphasis> sera de 4Ko. De plus, sera
décrit comment attacher au système le
<emphasis>provider</emphasis> geli, créer un
système de fichiers dessus, utiliser ce
système de fichiers et enfin comment le
détacher.</para>
<para>Il est recommandé d'utiliser une taille de
secteur plus grande (comme 4Ko) pour de meilleures
performances.</para>
<para>La clé principale sera protégée
avec une phrase d'authentification et la source de
données pour le fichier clé sera
<filename>/dev/random</filename>. La taille des secteurs
de <filename>/dev/da2.eli</filename>, partition que nous
appelons <emphasis>provider</emphasis>, sera de
4Ko.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/random of=/root/da2.key bs=64 count=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>geli init -s 4096 -K /root/da2.key /dev/da2</userinput>
Enter new passphrase:
Reenter new passphrase:</screen>
<para>Il n'est pas obligatoire d'utiliser la phrase
d'authentification et le fichier clé; chacune de
ces méthodes de sécurisation de la
clé principale peut être utilisée
séparément.</para>
<para>Si &agrave; la place du fichier clé un
<quote>-</quote> est passé, l'entrée
standard sera utilisée. Cet exemple montre comment
on peut utiliser plus d'un fichier clé:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cat keyfile1 keyfile2 keyfile3 | geli init -K - /dev/da2</userinput></screen>
</step>
<step>
<title>Attacher le <emphasis>provider</emphasis> avec la
clé générée</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>geli attach -k /root/da2.key /dev/da2</userinput>
Enter passphrase:</screen>
<para>Le nouveau périphérique sera appelé
<filename>/dev/da2.eli</filename>.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ls /dev/da2*</userinput>
/dev/da2 /dev/da2.eli</screen>
</step>
<step>
<title>Créer le nouveau système de
fichiers</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/random of=/dev/da2.eli bs=1m</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/da2.eli</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount /dev/da2.eli /private</userinput></screen>
<para>Le système de fichiers chiffré devrait
être maintenant visible par &man.df.1; et disponible
&agrave; l'utilisation:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>df -H</userinput>
Filesystem Size Used Avail Capacity Mounted on
/dev/ad0s1a 248M 89M 139M 38% /
/devfs 1.0K 1.0K 0B 100% /dev
/dev/ad0s1f 7.7G 2.3G 4.9G 32% /usr
/dev/ad0s1d 989M 1.5M 909M 0% /tmp
/dev/ad0s1e 3.9G 1.3G 2.3G 35% /var
/dev/da2.eli 150G 4.1K 138G 0% /private</screen>
</step>
<step>
<title>Démonter et détacher le
<emphasis>provider</emphasis></title>
<para>Une fois l'utilisation de la partition chiffrée
achevée et que la partition <filename>/private</filename> n'est plus
nécessaire, il est prudent de penser &agrave;
démonter et détacher la partition
<command>geli</command> chiffrée:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>umount /private</userinput>
&prompt.root; <userinput>geli detach da2.eli</userinput></screen>
</step>
</procedure>
<para>Plus d'information sur l'utilisation de &man.geli.8;
peut être trouvée dans sa page de
manuel.</para>
<sect3>
<title>Utiliser la procédure <filename>rc.d</filename>
de <filename>geli</filename></title>
<para>La commande <filename>geli</filename> est fournie avec
une procédure <filename>rc.d</filename> qui peut
être employée pour simplifier l'utilisation de
<command>geli</command>. Un exemple de configuration de
<command>geli</command> &agrave; l'aide de &man.rc.conf.5;
sera:</para>
<programlisting>geli_devices="da2"
geli_da2_flags="-p -k /root/da2.key"</programlisting>
<para>Ces lignes configureront <filename>/dev/da2</filename>
comme <emphasis>provider</emphasis> <command>geli</command>
avec une clé principale
<filename>/root/da2.key</filename>, de plus
<command>geli</command> n'utilisera pas de phrase
d'authentification pour attacher le
<emphasis>provider</emphasis> (notez que ceci n'est
utilisable que si l'option <option>-P</option> a
été passée durant la phase
<literal>geli init</literal>). Le système
détachera du noyau le <emphasis>provider</emphasis>
<command>geli</command> avant l'arrêt du
système.</para>
<para>Plus d'information sur la configuration du
système <filename>rc.d</filename> est fournie dans la
section <link linkend="configtuning-rcd">rc.d</link> de ce
Manuel.</para>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 xml:id="swap-encrypting">
<info><title>Chiffrage de l'espace de pagination</title>
<authorgroup>
<author><personname><firstname>Christian</firstname><surname>Brüffer</surname></personname><contrib>Ecrit par </contrib></author>
</authorgroup>
</info>
<indexterm>
<primary>espace de pagination</primary>
<secondary>chiffrage</secondary>
</indexterm>
<para>Sous &os;, le chiffrement de l'espace de pagination est
simple &agrave; mettre en place et est possible depuis &os;
5.3-RELEASE. En fonction de la version de &os; utilisée,
différentes options sont disponibles et la configuration
peut légèrement varier. Depuis &os; 6.0-RELEASE,
les systèmes de chiffrage &man.gbde.8; ou &man.geli.8;
peuvent être utilisé &agrave; cet effet. Avec les
versions antérieures, seul &man.gbde.8; est disponible.
Les deux systèmes utilisent la procédure <link linkend="configtuning-rcd">rc.d</link> nommée
<filename>encswap</filename>.</para>
<para>La section précédente, <link linkend="disks-encrypting">Chiffrer les partitions d'un
disque</link>, contient une courte explication sur les
différents systèmes de chiffrage.</para>
<sect2>
<title>Pourquoi l'espace de pagination devrait être
chiffré?</title>
<para>Comme pour le chiffrage des partitions d'un disque,
chiffrer l'espace de pagination a pour but la protection des
informations sensibles. Imaginez une application qui, par
exemple, traite des mots de passe. Tant que ces mots de passe
résident en mémoire tout va pour le mieux.
Cependant, si le système d'exploitation commence
&agrave; transférer des pages mémoires vers
l'espace de pagination en vue de libérer de la
mémoire pour d'autres applications, les mots de passe
peuvent être écrits en clair sur les plateaux du
disque et seront faciles &agrave; récupérer par
une personne malveillante. Chiffrer l'espace de pagination
peut être une solution contre ce scénario.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Préparation</title>
<note>
<para>Pour le reste de cette section,
<filename>ad0s1b</filename> sera la partition
réservée &agrave; l'espace de
pagination.</para>
</note>
<para>Jusqu'ici l'espace de pagination n'a jamais
été chiffré. Il est fort possible qu'il
y ait déj&agrave; des mots de passe ou toute autre
donnée sensible de présents en clair sur les
plateaux du disque. Afin d'y remédier, les
données de la partition de pagination doivent
être écrasées avec des données
aléatoires:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/random of=/dev/ad0s1b bs=1m</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Chiffrer de l'espace de pagination avec
&man.gbde.8;</title>
<para>Si &os; 6.0-RELEASE ou une version plus récente est
utilisée, le suffixe <literal>.bde</literal> doit
être ajouté au nom de périphérique
sur la ligne du fichier <filename>/etc/fstab</filename>
correspondant &agrave; cet espace de pagination:</para>
<programlisting># Device Mountpoint FStype Options Dump Pass#
/dev/ad0s1b.bde none swap sw 0 0</programlisting>
<para>Pour les systèmes antérieurs &agrave; &os;
6.0-RELEASE, la ligne suivante doit également
être ajoutée &agrave;
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>gbde_swap_enable="YES"</programlisting>
</sect2>
<sect2>
<title>Chiffrage de l'espace de pagination avec
&man.geli.8;</title>
<para>La procédure pour le chiffrage de l'espace de
pagination avec &man.geli.8; est similaire &agrave; celle pour
l'utilisation de &man.gbde.8;. Le suffixe
<literal>.eli</literal> doit être ajouté au nom
de périphérique sur la ligne du fichier
<filename>/etc/fstab</filename> correspondant &agrave; cet
espace de pagination:</para>
<programlisting># Device Mountpoint FStype Options Dump Pass#
/dev/ad0s1b.eli none swap sw 0 0</programlisting>
<para>Par défaut, &man.geli.8; utilise l'algorithme
<acronym>AES</acronym> avec une longueur de clé de
256bits.</para>
<para>Les valeurs par défaut peuvent être
modifiées en utilisant l'option
<literal>geli_swap_flags</literal> dans le fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>. La ligne suivante demande
&agrave; la procédure rc.d <filename>encswap</filename>
de créer des partitions de pagination en utilisant
l'algorithme Blowfish avec une clé de 128 bits de
longueur, une taille de secteur de 4 kilo-octets et avec
l'option <quote>detach on last close</quote> (détacher
après démontage de la partition)
activée:</para>
<programlisting>geli_swap_flags="-a blowfish -l 128 -s 4096 -d"</programlisting>
<para>Veuillez vous référer &agrave; la
description de la commande <command>onetime</command> dans la
page de manuel &man.geli.8; pour une liste des options
possibles.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Vérifier que cela fonctionne</title>
<para>Une fois que le système a été
redémarré, le fonctionnement correct de l'espace
de pagination peut être vérifié en
utilisant la commande <command>swapinfo</command>.</para>
<para>Si &man.gbde.8; est utilisé:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>swapinfo</userinput>
Device 1K-blocks Used Avail Capacity
/dev/ad0s1b.bde 542720 0 542720 0%</screen>
<para>Si &man.geli.8; est utilisé:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>swapinfo</userinput>
Device 1K-blocks Used Avail Capacity
/dev/ad0s1b.eli 542720 0 542720 0%</screen>
</sect2>
</sect1>
</chapter>