doc/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/disks/chapter.sgml
Marc Fonvieille 214d49591f MFen:
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2007-08-23 09:37:01 +00:00

4869 lines
197 KiB
Text
Executable file

<!--
The FreeBSD Documentation Project
The FreeBSD French Documentation Project
$FreeBSD$
Original revision: 1.277
-->
<chapter id="disks">
<title>Stockage des donn&eacute;es</title>
&trans.a.fonvieille;
<sect1 id="disks-synopsis">
<title>Synopsis</title>
<para>Ce chapitre couvre l'utilisation des disques sous FreeBSD.
Cela comprend les disques m&eacute;moire, les disques r&eacute;seau,
les p&eacute;riph&eacute;riques standards de stockage
SCSI/IDE, et les p&eacute;riph&eacute;riques utilisant
l'interface USB.</para>
<para>Apr&egrave;s la lecture de ce chapitre, vous
conna&icirc;trez:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>La terminologie qu'utilise FreeBSD pour d&eacute;crire
l'organisation des donn&eacute;es sur un disque physique (les
partitions et les tranches).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment ajouter des disques durs suppl&eacute;mentaires sur
votre syst&egrave;me.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer &os; pour l'utilisation de
p&eacute;riph&eacute;riques de stockage USB.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer des syst&egrave;mes de fichiers virtuels,
comme les disques m&eacute;moires.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment utiliser les quotas pour limiter l'usage de
l'espace disque.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment chiffrer des disques pour les s&eacute;curiser
contre les attaques.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment cr&eacute;er et graver des CDs et DVDs sous
FreeBSD.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les diff&eacute;rents supports disponibles pour les
sauvegardes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment utiliser les programmes de sauvegarde
disponibles sous FreeBSD.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment faire des sauvegardes sur disquettes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Ce que sont les <quote>snapshots</quote>
(instantan&eacute;s) de syst&egrave;mes de fichiers et
comment les utiliser efficacement.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Avant de lire ce chapitre, vous devrez:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Savoir comment configurer et installer un nouveau noyau
&os; (<xref linkend="kernelconfig">).</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</sect1>
<sect1 id="disks-naming">
<title>Noms des p&eacute;riph&eacute;riques</title>
<para>Ce qui suit est une liste des p&eacute;riph&eacute;riques
de stockage physiques, et des noms de p&eacute;riph&eacute;riques
associ&eacute;s.</para>
<table id="disk-naming-physical-table" frame="none">
<title>Conventions de nom pour les disques physiques</title>
<tgroup cols="2">
<thead>
<row>
<entry>Type de disque</entry>
<entry>Nom du p&eacute;riph&eacute;rique</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry>Disques durs IDE</entry>
<entry><literal>ad</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de CDROMs IDE</entry>
<entry><literal>acd</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Disques durs SCSI et p&eacute;riph&eacute;riques de
stockage USB</entry>
<entry><literal>da</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de CDROMs SCSI</entry>
<entry><literal>cd</literal></entry>
</row>
<row>
<entry><literal>mcd</literal> pour les CD-ROMs Mitsumi,
<literal>scd</literal> pour les CD-ROMs Sony
</entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de disquette</entry>
<entry><literal>fd</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de bande SCSI</entry>
<entry><literal>sa</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Lecteurs de bande IDE</entry>
<entry><literal>ast</literal></entry>
</row>
<row>
<entry>Disques flash</entry>
<entry><literal>fla</literal> pour les
p&eacute;riph&eacute;riques Flash &diskonchip;</entry>
</row>
<row>
<entry>Disques RAID</entry>
<entry><literal>aacd</literal> pour l'AdvancedRAID &adaptec;,
<literal>mlxd</literal> et <literal>mlyd</literal>
pour les &mylex;,
<literal>amrd</literal> le &megaraid; d'AMI,
<literal>idad</literal> pour le Smart RAID de Compaq,
<literal>twed</literal> pour le &tm.3ware; RAID.</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</table>
</sect1>
<sect1 id="disks-adding">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>David</firstname>
<surname>O'Brien</surname>
<contrib>Contribution originale de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- 26 Apr 1998 -->
</sect1info>
<title>Ajouter des disques</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>ajout</secondary>
</indexterm>
<para>Supposons que nous voulions ajouter un second disque SCSI
&agrave; une machine qui n'a pour l'instant qu'un seul disque.
Commen&ccedil;ons par arr&ecirc;ter l'ordinateur et installer le disque
en suivant les instructions donn&eacute;es par le constructeur de
l'ordinateur, du contr&ocirc;leur et du disque. Comme il y a de
nombreuses fa&ccedil;on de proc&eacute;der, ces d&eacute;tails
d&eacute;passent le cadre de ce document.</para>
<para>Ouvrons maintenant une session sous le compte
<username>root</username>. Apr&egrave;s avoir install&eacute; le disque,
consultez le fichier <filename>/var/run/dmesg.boot</filename>
pour v&eacute;rifier que le nouveau disque a &eacute;t&eacute;
reconnu. Dans notre exemple, le disque que nous venons
d'ajouter sera le p&eacute;riph&eacute;rique
<devicename>da1</devicename> et nous le monterons sur le
r&eacute;pertoire <filename>/1</filename> (si vous ajoutez
un disque IDE, le nom de p&eacute;riph&eacute;rique sera
<devicename>ad1</devicename>).</para>
<indexterm><primary>partitions</primary></indexterm>
<indexterm><primary>tranches</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary><command>fdisk</command></primary>
</indexterm>
<para>&os; tourne sur des ordinateurs compatibles IBM-PC,
il doit tenir compte des partitions PC BIOS. Ces derni&egrave;res
sont diff&eacute;rentes des partitions BSD traditionnelles.
Un disque PC peut avoir jusqu'&agrave; quatre partitions. Si le
disque va &ecirc;tre r&eacute;serv&eacute; uniquement &agrave; FreeBSD,
vous pouvez utiliser le mode <emphasis>d&eacute;di&eacute;</emphasis>.
Sinon, FreeBSD devra utiliser une des partitions PC BIOS.
FreeBSD appelle les partitions PC BIOS
<emphasis>tranches</emphasis> (&ldquo;slices&rdquo;) pour
les distinguer des partitions BSD traditionnelles.
Vous pouvez aussi des tranches sur un disque d&eacute;di&eacute;
&agrave; FreeBSD, mais utilis&eacute; sur une machine o&ugrave;
un autre syst&egrave;me d'exploitation est &eacute;galement
install&eacute;. C'est une bonne mani&egrave;re pour
&eacute;viter de perturber l'utilitaire <command>fdisk</command>
des autres syst&egrave;me d'exploitation diff&eacute;rents de
&os;.</para>
<para>Dans le cas d'une tranche, le disque ajout&eacute; deviendra
le p&eacute;riph&eacute;rique <filename>/dev/da1s1e</filename>.
Ce qui se lit: disque SCSI, num&eacute;ro d'unit&eacute; 1 (second disque
SCSI), tranche 1 (partition PC BIOS 1), et partition BSD
<filename>e</filename>. Dans le cas du mode d&eacute;di&eacute;,
le disque sera ajout&eacute; en tant que
<filename>/dev/da1e</filename>.</para>
<para>En raison de l'utilisation d'entiers cod&eacute;s sur 32
bits pour stocker le nombre de secteurs, &man.bsdlabel.8;
est
limit&eacute; &agrave; 2^32-1 secteurs par disque ou 2TB dans la
plupart des cas. Le format &man.fdisk.8; n'autorise pas de
secteur au del&agrave; de 2^32-1 et une largeur de plus de
2^32-1, limitant donc les partitions &agrave; 2TB et les disques
&agrave; 4TB en g&eacute;n&eacute;ral. Le format
&man.sunlabel.8; est limit&eacute; &agrave; 2^32-1 secteur par
partition et 8 partitions pour un total de 16TB d'espace. Pour
des disques plus importants, les partitions &man.gpt.8; peuvent
&ecirc;tre utilis&eacute;es.</para>
<sect2>
<title>Utiliser &man.sysinstall.8;</title>
<indexterm>
<primary><application>sysinstall</application></primary>
<secondary>ajout de disque</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>su</primary>
</indexterm>
<procedure>
<step>
<title>Naviguer dans <application>sysinstall</application></title>
<para>Vous pouvez utiliser <command>sysinstall</command>
et ses menus simples d'emploi pour partitionner et
libeller le nouveau disque. Ouvrez une session sous
le compte super-utilisateur <username>root</username> ou
utilisez la commande &man.su.1;. Lancez
<command>sysinstall</command> et s&eacute;lectionnez
<guimenuitem>Configure</guimenuitem>. A l'int&eacute;rieur
du menu <guimenuitem>FreeBSD Configuration
Menu</guimenuitem>, descendez et s&eacute;lectionnez l'option
<guimenuitem>Fdisk</guimenuitem>.</para>
</step>
<step>
<title>L'&eacute;diteur de partition
<application>fdisk</application></title>
<para>Une fois dans l'utilitaire <application>fdisk</application>,
nous pouvons taper <keycap>A</keycap> pour utiliser tout
le disque pour FreeBSD. Lorsque l'on vous demande si vous
voulez garder la possibilit&eacute; de pouvoir coop&eacute;rer avec
d'autres syst&egrave;mes d'exploitation (&ldquo;remain
cooperative with any future possible operating
systems&rdquo;), r&eacute;pondez par l'affirmative
(<literal>YES</literal>). Enregistrez les modifications
sur le disque avec <keycap>W</keycap>. Quittez maintenant
l'&eacute;diteur <application>fdisk</application> en tapant
<keycap>q</keycap>. La prochaine question concernera le
secteur de d&eacute;marrage (&ldquo;Master Boot Record&rdquo;).
Comme vous ajoutez un disque &agrave; un syst&egrave;me
d&eacute;j&agrave; op&eacute;rationnel, choisissez
<guibutton>None</guibutton>.</para>
</step>
<step>
<title>L'&eacute;diteur de label du disque</title>
<indexterm><primary>partitions BSD</primary></indexterm>
<para>Ensuite, vous devez quitter puis relancer
<application>sysinstall</application>. Suivez les
instructions pr&eacute;c&eacute;dentes, en choisissant cette fois
l'option <guimenuitem>Label</guimenuitem>. Vous entrerez
dans l'&eacute;diteur de label du disque (<literal>Disk Label
Editor</literal>). C'est l&agrave; que vous allez cr&eacute;er
les partitions BSD traditionnelles. Un disque peut avoir
jusqu'&agrave; huit partitions, libell&eacute;es de
<literal>a</literal> &agrave; <literal>h</literal>. Certains
de ces labels ont des significations particuli&egrave;res.
La partition <literal>a</literal> est la partition racine
(<filename>/</filename>). Seul votre disque syst&egrave;me
(e.g., celui &agrave; partir duquel vous d&eacute;marrez)
doit avoir une partition <literal>a</literal>. La
partition <literal>b</literal> est utilis&eacute;e pour la
pagination, vous pouvez avoir plusieurs disques avec des
partitions de pagination. La partition
<literal>c</literal> d&eacute;signe la totalit&eacute; du
disque en mode d&eacute;di&eacute;, ou toute la tranche
FreeBSD dans le cas contraire. Les autres partitions sont
&agrave; usage g&eacute;n&eacute;ral.</para>
<para>L'&eacute;diteur de label de
<application>sysinstall</application> d&eacute;finit par
d&eacute;faut
la partition <literal>e</literal> comme premi&egrave;re partition
qui n'est ni racine, ni de pagination. Dans l'&eacute;diteur
de label, cr&eacute;ez un seul syst&egrave;me de fichiers avec
l'option <keycap>C</keycap>. Quand on vous demande si ce sera un
syst&egrave;me de fichiers (FS) ou une partition de pagination,
choisissez <literal>FS</literal> et indiquez un point de
montage (e.g., <filename>/mnt</filename>). Lorsque vous
ajoutez un disque sur un syst&egrave;me d&eacute;j&agrave;
install&eacute;, <application>sysinstall</application> ne
cr&eacute;era
pas d'entr&eacute;es dans <filename>/etc/fstab</filename>, donc
le nom que vous donnez au point de montage n'a pas
d'importance.</para>
<para>Vous pouvez maintenant &eacute;crire le nouveau label sur
le disque et y cr&eacute;er un syst&egrave;me de fichiers.
Faites-le en tapant <keycap>W</keycap>. Ignorez les
erreurs de <application>sysinstall</application>
disant que la nouvelle partition ne peut &ecirc;tre
mont&eacute;e. Quittez maintenant l'&eacute;diteur de label et
<application>sysinstall</application>.</para>
</step>
<step>
<title>Derni&egrave;re &eacute;tape</title>
<para>La derni&egrave;re &eacute;tape consiste &agrave; &eacute;diter
le fichier <filename>/etc/fstab</filename> pour y
ajouter une entr&eacute;e pour votre nouveau disque.</para>
</step>
</procedure>
</sect2>
<sect2>
<title>Utiliser les utilitaires en ligne de commande</title>
<sect3>
<title>Utiliser les tranches &mdash; &ldquo;slices&rdquo;</title>
<para>Cette configuration permettra de faire fonctionner
correctement votre disque dure avec d'autres syst&egrave;mes
d'exploitation qui pourraient &ecirc;tre install&eacute;
sur votre machine, et ne perturbera pas les utilitaires
<command>fdisk</command> de ces autres syst&egrave;mes
d'exploitation. C'est la m&eacute;thode recommand&eacute;e
pour l'installation de nouveau disques. N'utilisez le mode
<emphasis>d&eacute;di&eacute;</emphasis> que si vous avez une bonne
raison de le faire!</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/da1 bs=1k count=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>fdisk -BI da1</userinput> #Initialize your new disk
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -B -w da1s1 auto</userinput> #Label it.
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -e da1s1</userinput> # Edit the disklabel just created and add any partitions.
&prompt.root; <userinput>mkdir -p /1</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/da1s1e</userinput> # Repeat this for every partition you created.
&prompt.root; <userinput>mount /dev/da1s1e /1</userinput> # Mount the partition(s)
&prompt.root; <userinput>vi /etc/fstab</userinput> # Add the appropriate entry/entries to your <filename>/etc/fstab</filename>.</screen>
<para>Si vous avez un disque IDE, remplacez <filename>da</filename>
par <filename>ad</filename>.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Mode d&eacute;di&eacute;</title>
<indexterm><primary>OS/2</primary></indexterm>
<para>Si le nouveau disque n'est pas destin&eacute; a &ecirc;tre
partag&eacute; avec un autre syst&egrave;me d'exploitation, vous
pouvez utiliser le mode <emphasis>d&eacute;di&eacute;</emphasis>.
Rappelez-vous que ce mode peut perturber les syst&egrave;mes
d'exploitation Microsoft; cependant, ils ne toucheront pas
au disque. &os2; d'IBM, au contraire,
&ldquo;s'approprie&rdquo; toute partition qu'il trouve et ne
reconna&icirc;t pas.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/da1 bs=1k count=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -Bw da1 auto</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -e da1</userinput> # create the `e' partition
&prompt.root; <userinput>newfs -d0 /dev/da1e</userinput>
&prompt.root; <userinput>mkdir -p /1</userinput>
&prompt.root; <userinput>vi /etc/fstab</userinput> # add an entry for /dev/da1e
&prompt.root; <userinput>mount /1</userinput></screen>
<para>Un autre m&eacute;thode est:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=/dev/da1 count=2</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel /dev/da1 | bsdlabel -BR da1 /dev/stdin</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/da1e</userinput>
&prompt.root; <userinput>mkdir -p /1</userinput>
&prompt.root; <userinput>vi /etc/fstab</userinput> # add an entry for /dev/da1e
&prompt.root; <userinput>mount /1</userinput></screen>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="raid">
<title>RAID</title>
<sect2 id="raid-soft">
<title>RAID logiciel</title>
<sect3 id="ccd">
<sect3info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Christopher</firstname>
<surname>Shumway</surname>
<contrib>Travail original de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Jim</firstname>
<surname>Brown</surname>
<contrib>R&eacute;vis&eacute; par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect3info>
<indexterm><primary>RAID</primary><secondary>Logiciel</secondary></indexterm>
<indexterm>
<primary>RAID</primary><secondary>CCD</secondary>
</indexterm>
<title>Configuration du pilote de disque concat&eacute;n&eacute;
(CCD &mdash; &ldquo;Concatenated Disk Driver&rdquo;)</title>
<para>Quand il est question du choix d'une solution de
stockage de masse les crit&egrave;res de choix les plus
importants &agrave; consid&eacute;rer sont la vitesse, la
fiabilit&eacute;, et le
co&ucirc;t. Il est plut&ocirc;t rare de pouvoir r&eacute;unir
ces trois crit&egrave;res; normalement un
p&eacute;riph&eacute;rique de stockage rapide et fiable est
co&ucirc;teux, et pour diminuer les co&ucirc;ts la
vitesse ou la fiabilit&eacute; doivent
&ecirc;tre sacrifi&eacute;es.</para>
<para>A la conception du syst&egrave;me d&eacute;crit plus bas,
le co&ucirc;t a &eacute;t&eacute; choisi comme facteur
le plus important, suivi de la vitesse, et enfin
la fiabilit&eacute;. La vitesse de transfert des donn&eacute;es
est limit&eacute;e par le r&eacute;seau. Et tandis que la
fiabilit&eacute; est tr&egrave;s importante, le disque CCD
d&eacute;crit ci-dessous est destin&eacute; au stockage de
donn&eacute;es en ligne qui sont d&eacute;j&agrave;
compl&egrave;tement sauvegard&eacute;es sur CD-Rs et qui
peuvent &ecirc;tre facilement remplac&eacute;es.</para>
<para>D&eacute;finir vos propres besoins est la premi&egrave;re
&eacute;tape dans le choix d'une solution de stockage
de masse. Si vos crit&egrave;res de choix privil&eacute;gient
la vitesse ou la fiabilit&eacute; par rapport au co&ucirc;t,
votre solution dif&eacute;rera du syst&egrave;me d&eacute;crit dans
cette section.</para>
<sect4 id="ccd-installhw">
<title>Installation du mat&eacute;riel</title>
<para>En plus du disque syst&egrave;me IDE, trois
disques Western Digital de 30Go, 5400 trs/min IDE
forment le coeur du disque CCD d&eacute;crit ci-dessous
donnant approximativement 90Go de stockage en ligne.
La solution id&eacute;ale serait d'avoir
pour chaque disque IDE son propre c&acirc;ble et
contr&ocirc;leur IDE, mais pour minimiser les co&ucirc;ts,
des contr&ocirc;leur IDE suppl&eacute;mentaires n'ont pas
&eacute;t&eacute; utilis&eacute;s. Aussi, les disques ont
&eacute;t&eacute; configur&eacute; de telle fa&ccedil;on que chaque
contr&ocirc;leur IDE ait un disque ma&icirc;tre et un disque
esclave.</para>
<para>Au red&eacute;marrage, le BIOS a &eacute;t&eacute;
configur&eacute; pour d&eacute;tecter automatiquement
les disques attach&eacute;s. FreeBSD les a d'ailleurs
d&eacute;tect&eacute;s au red&eacute;marrage:</para>
<programlisting>ad0: 19574MB &lt;WDC WD205BA&gt; [39770/16/63] at ata0-master UDMA33
ad1: 29333MB &lt;WDC WD307AA&gt; [59598/16/63] at ata0-slave UDMA33
ad2: 29333MB &lt;WDC WD307AA&gt; [59598/16/63] at ata1-master UDMA33
ad3: 29333MB &lt;WDC WD307AA&gt; [59598/16/63] at ata1-slave UDMA33</programlisting>
<note><para>Si FreeBSD ne d&eacute;tecte pas les disques,
assurez-vous que vous avez correctement plac&eacute; les
cavaliers. La plupart des disques IDE disposent
&eacute;galement d'un cavalier &ldquo;Cable Select&rdquo;.
Ce n'est <emphasis>pas</emphasis> le cavalier de
configuration ma&icirc;tre/esclave. Consultez la
documentation du disque pour identifier le cavalier
correct.</para></note>
<para>Ensuite, r&eacute;fl&eacute;chissez sur la mani&egrave;re
de les int&eacute;grer au syst&egrave;me de fichiers.
Vous devriez faire des recherches sur &man.vinum.8;
(<xref linkend="vinum-vinum">) et &man.ccd.4;. Dans
cette configuration particuli&egrave;re, &man.ccd.4; a
&eacute;t&eacute; choisi.</para>
</sect4>
<sect4 id="ccd-setup">
<title>Configuration du CCD</title>
<para>Le pilote &man.ccd.4; vous permet de prendre
plusieurs disques identiques et les concat&eacute;ner
en un seul syst&egrave;me de fichiers logique. Afin
d'utiliser &man.ccd.4;, vous avez besoin
d'un noyau avec le support &man.ccd.4;.
Ajoutez la ligne suivante &agrave; votre fichier de
configuration de noyau, recompilez, et installez
le noyau:</para>
<programlisting>device ccd</programlisting>
<para>Le support &man.ccd.4; peut
&eacute;galement charg&eacute; sous la forme d'un module
noyau.</para>
<para>Pour configurer &man.ccd.4;,
vous devez tout d'abord utiliser &man.bsdlabel.8;
pour lab&eacute;liser les disques:</para>
<programlisting>bsdlabel -w ad1 auto
bsdlabel -w ad2 auto
bsdlabel -w ad3 auto</programlisting>
<para>Cela a cr&eacute;&eacute; un label de disque
<devicename>ad1c</devicename>,
<devicename>ad2c</devicename> et
<devicename>ad3c</devicename> qui s'&eacute;tend sur
l'int&eacute;gralit&eacute; du disque.</para>
<para>L'&eacute;tape suivante est de modifier le type de label de
disque. Vous pouvez utiliser &man.bsdlabel.8; pour
&eacute;diter les disques:</para>
<programlisting>bsdlabel -e ad1
bsdlabel -e ad2
bsdlabel -e ad3</programlisting>
<para>Cela ouvre le label de disque actuel de chaque
disque dans l'&eacute;diteur fix&eacute; par la variable
d'environnement <envar>EDITOR</envar>,
g&eacute;n&eacute;ralement, &man.vi.1;.</para>
<para>Un label de disque non modifi&eacute; ressemblera
&agrave; quelque chose comme ceci:</para>
<programlisting>8 partitions:
# size offset fstype [fsize bsize bps/cpg]
c: 60074784 0 unused 0 0 0 # (Cyl. 0 - 59597)</programlisting>
<para>Ajoutez une nouvelle partition
<literal>e</literal> pour &ecirc;tre utilis&eacute; par
&man.ccd.4;. Cela peut &ecirc;tre une copie de la
partition <literal>c</literal> mais le type de syst&egrave;me
de fichiers (<option>fstype</option>) doit &ecirc;tre
<userinput>4.2BSD</userinput>. Le label de disque devait
ressembler &agrave;:</para>
<programlisting>8 partitions:
# size offset fstype [fsize bsize bps/cpg]
c: 60074784 0 unused 0 0 0 # (Cyl. 0 - 59597)
e: 60074784 0 4.2BSD 0 0 0 # (Cyl. 0 - 59597)</programlisting>
</sect4>
<sect4 id="ccd-buildingfs">
<title>Cr&eacute;ation du syst&egrave;me de fichiers</title>
<para>Maintenant que tous les disques sont lab&eacute;lis&eacute;s,
vous devez construire le &man.ccd.4;. Pour cela,
utilisez &man.ccdconfig.8;, avec des options semblables
&agrave; ce qui suit:</para>
<programlisting>ccdconfig ccd0<co id="co-ccd-dev"> 32<co id="co-ccd-interleave"> 0<co id="co-ccd-flags"> /dev/ad1e<co id="co-ccd-devs"> /dev/ad2e /dev/ad3e</programlisting>
<para>L'utilisation et la signification de chaque option
est donn&eacute;es ci-dessous:</para>
<calloutlist>
<callout arearefs="co-ccd-dev">
<para>Le premier argument est le p&eacute;riph&eacute;rique
&agrave; configurer, dans ce cas,
<filename>/dev/ccd0c</filename>. La partie
<filename>/dev/</filename> est optionnelle.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-ccd-interleave">
<para>L'entrelacement (&ldquo;interleave&rdquo;) du
syst&egrave;me de fichiers. L'entrelacement d&eacute;finit
la taille d'une bande de blocs disque, de 512 octets
chacune normalement. Donc un entrelacement de 32
serait d'une largeur de 16384 octets.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-ccd-flags">
<para>Param&egrave;tres pour &man.ccdconfig.8;. Si vous
d&eacute;sirez activer les miroirs disque, vous pouvez
sp&eacute;cifier un indicateur &agrave; cet endroit. Cette
configuration ne fournit pas de miroir pour
&man.ccd.4;, aussi l'indicateur est a 0
(z&eacute;ro).</para>
</callout>
<callout arearefs="co-ccd-devs">
<para>Les derniers arguments de &man.ccdconfig.8;
sont les p&eacute;riph&eacute;riques &agrave; placer dans
le disque concat&eacute;n&eacute;. Utilisez le chemin
complet pour chaque p&eacute;riph&eacute;rique.</para>
</callout>
</calloutlist>
<para>Apr&egrave;s avoir utilis&eacute; &man.ccdconfig.8; le
&man.ccd.4; est configur&eacute;. Un syst&egrave;me de fichiers
peut &ecirc;tre cr&eacute;&eacute;. Consultez la page de manuel de
&man.newfs.8; pour les options disponibles, ou lancez
simplement:</para>
<programlisting>newfs /dev/ccd0c</programlisting>
</sect4>
<sect4 id="ccd-auto">
<title>Automatiser la proc&eacute;dure</title>
<para>G&eacute;n&eacute;ralement, vous voudrez monter le
&man.ccd.4; &agrave; chaque red&eacute;marrage. Pour cela,
vous devez le configurer avant toute chose.
Ecrivez votre configuration actuelle dans
<filename>/etc/ccd.conf</filename> en utilisant la
commande suivante:</para>
<programlisting>ccdconfig -g &gt; /etc/ccd.conf</programlisting>
<para>Lors du d&eacute;marrage, la proc&eacute;dure
<command>/etc/rc</command> ex&eacute;cute
<command>ccdconfig -C</command> si
<filename>/etc/ccd.conf</filename> existe. Cela configure
automatiquement le &man.ccd.4; de fa&ccedil;on
&agrave; pouvoir &ecirc;tre mont&eacute;.</para>
<note><para>Si vous d&eacute;marrez en mode mono-utilisateur,
avant que vous ne puissiez monter le &man.ccd.4;, vous
devez utiliser la commande suivante pour configurer
l'unit&eacute;:</para>
<programlisting>ccdconfig -C</programlisting>
</note>
<para>Pour monter automatiquement le &man.ccd.4;
placez une entr&eacute;es pour le &man.ccd.4; dans
<filename>/etc/fstab</filename>, il sera ainsi mont&eacute;
au d&eacute;marrage:</para>
<programlisting>/dev/ccd0c /media ufs rw 2 2</programlisting>
</sect4>
</sect3>
<sect3 id="vinum">
<title>Le gestionnaire de volume Vinum</title>
<indexterm><primary>RAID</primary><secondary>Logiciel</secondary></indexterm>
<indexterm>
<primary>RAID</primary>
<secondary>Vinum</secondary>
</indexterm>
<para>Le gestionnaire de volume Vinum est un pilote
de p&eacute;riph&eacute;rique de gestion de disques
virtuels. Il s&eacute;pare le disque mat&eacute;riel de l'interface
de p&eacute;riph&eacute;rique bloc et organise les donn&eacute;es
de telle fa&ccedil;on qu'il en r&eacute;sulte une am&eacute;lioration
de la flexibilit&eacute;, des performances et de la
fiabilit&eacute;, compar&eacute; &agrave; la vision
traditionnelle sous forme partitionn&eacute;e du stockage
disque. &man.vinum.8; impl&eacute;mente les mod&egrave;les
RAID-0, RAID-1 et RAID-5, individuellement ou
combin&eacute;s.</para>
<para>Voir le <xref linkend="vinum-vinum"> pour plus
d'information au sujet de &man.vinum.8;.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2 id="raid-hard">
<title>RAID Mat&eacute;riel</title>
<indexterm>
<primary>RAID</primary>
<secondary>Mat&eacute;riel</secondary>
</indexterm>
<para>FreeBSD supporte &eacute;galement de nombreux contr&ocirc;leurs
<acronym>RAID</acronym>. Ces p&eacute;riph&eacute;riques
peuvent contr&ocirc;ler un syst&egrave;me <acronym>RAID</acronym>
sans n&eacute;cessiter l'utilisation d'un logiciel sp&eacute;cifique
pour &os; pour g&eacute;rer l'unit&eacute;.</para>
<para>En utilisant son propre <acronym>BIOS</acronym>, la carte
contr&ocirc;le la plupart des op&eacute;rations disque. Ce qui
suit est une description rapide d'une configuration utilisant
un contr&ocirc;leur Promise <acronym>IDE</acronym> <acronym>RAID</acronym>.
Quand cette carte est install&eacute;e et le syst&egrave;me
red&eacute;marr&eacute;, une invite s'affichera posant quelques
questions. Suivez les instructions &agrave; l'&eacute;cran
pour atteindre l'&eacute;cran de configuration de la carte.
A partir de l&agrave;, vous avez la possibilit&eacute; de combiner
tous les disques attach&eacute;s. En faisant cela, les
disques appara&icirc;tront sous la forme d'un unique disque
sous FreeBSD. D'autres niveaux <acronym>RAID</acronym>
peuvent &ecirc;tre configur&eacute;s en cons&eacute;quence.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Reconstruire une unit&eacute; ATA RAID1</title>
<para>FreeBSD vous permet de remplacer &agrave; chaud
un disque d&eacute;fectueux dans une unit&eacute;. Cela doit
&ecirc;tre fait avant red&eacute;marrage.</para>
<para>Vous verrez probablement dans
<filename>/var/log/messages</filename> ou dans la sortie de
&man.dmesg.8; quelque chose comme:</para>
<programlisting>ad6 on monster1 suffered a hard error.
ad6: READ command timeout tag=0 serv=0 - resetting
ad6: trying fallback to PIO mode
ata3: resetting devices .. done
ad6: hard error reading fsbn 1116119 of 0-7 (ad6 bn 1116119; cn 1107 tn 4 sn 11)
status=59 error=40
ar0: WARNING - mirror lost</programlisting>
<para>En utilisant &man.atacontrol.8;, recherchez
de plus amples informations:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol list</userinput>
ATA channel 0:
Master: no device present
Slave: acd0 &lt;HL-DT-ST CD-ROM GCR-8520B/1.00&gt; ATA/ATAPI rev 0
ATA channel 1:
Master: no device present
Slave: no device present
ATA channel 2:
Master: ad4 &lt;MAXTOR 6L080J4/A93.0500&gt; ATA/ATAPI rev 5
Slave: no device present
ATA channel 3:
Master: ad6 &lt;MAXTOR 6L080J4/A93.0500&gt; ATA/ATAPI rev 5
Slave: no device present
&prompt.root; <userinput>atacontrol status ar0</userinput>
ar0: ATA RAID1 subdisks: ad4 ad6 status: DEGRADED</screen>
<procedure>
<step>
<para>Vous devrez d&eacute;tacher le canal ATA avec le
disque d&eacute;fectueux de fa&ccedil;on &agrave; pouvoir
le retirer sans risque:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol detach ata3</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Remplacer le disque.</para>
</step>
<step>
<para>Rattacher le canal ATA:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol attach ata3</userinput>
Master: ad6 &lt;MAXTOR 6L080J4/A93.0500&gt; ATA/ATAPI rev 5
Slave: no device present</screen>
</step>
<step>
<para>Rajouter le disque de rechange &agrave;
l'unit&eacute;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol addspare ar0 ad6</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Recontruire l'unit&eacute;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atacontrol rebuild ar0</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Il est possible de contr&ocirc;ler l'avanc&eacute;e de
la proc&eacute;dure en utilisant la commande
suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dmesg | tail -10</userinput>
[output removed]
ad6: removed from configuration
ad6: deleted from ar0 disk1
ad6: inserted into ar0 disk1 as spare
&prompt.root; <userinput>atacontrol status ar0</userinput>
ar0: ATA RAID1 subdisks: ad4 ad6 status: REBUILDING 0% completed</screen>
</step>
<step>
<para>Attendre jusqu'&agrave; la fin de cette op&eacute;ration.</para>
</step>
</procedure>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="usb-disks">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Marc</firstname>
<surname>Fonvieille</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- Jul 2004 -->
</sect1info>
<title>P&eacute;riph&eacute;riques de stockage USB</title>
<indexterm>
<primary>USB</primary>
<secondary>disques</secondary>
</indexterm>
<para>De nombreuses solutions de stockage externes utilisent, de
nos jours, le bus s&eacute;rie universel (&ldquo;Universal
Serial Bus&rdquo;&mdash;USB): disques durs, cl&eacute;s USB,
graveurs de CDs, etc. &os; fournit un support pour ces
p&eacute;riph&eacute;riques.</para>
<sect2>
<title>Configuration</title>
<para>Le pilote de p&eacute;riph&eacute;riques USB de stockage
de masse, &man.umass.4;, fournit le support pour les
p&eacute;riph&eacute;riques de stockage USB. Si vous utilisez
le noyau <filename>GENERIC</filename>, vous n'avez rien
&agrave; modifier &agrave; votre configuration. Si vous
utilisez un noyau personnalis&eacute;, assurez-vous que les
lignes suivantes sont pr&eacute;sentent dans votre fichier de
configuration du noyau:</para>
<programlisting>device scbus
device da
device pass
device uhci
device ohci
device usb
device umass</programlisting>
<para>Le pilote &man.umass.4; utilise le sous-syst&egrave;me
SCSI pour acc&eacute;der aux p&eacute;riph&eacute;riques de
stockage USB, votre p&eacute;riph&eacute;rique USB sera vu par
le syst&egrave;me comme &eacute;tant un
p&eacute;riph&eacute;rique SCSI. En fonction du
contr&ocirc;leur USB pr&eacute;sent sur votre carte
m&egrave;re, vous n'avez besoin qu'une des lignes
<literal>device uhci</literal> et <literal>device
ohci</literal>, cependant avoir les deux lignes dans votre
configuration du noyau est sans danger. N'oubliez pas de
compiler et d'installer le nouveau noyau si vous y avez
effectu&eacute; des modifications.</para>
<note>
<para>Si votre p&eacute;riph&eacute;rique USB est un graveur
de CD ou de DVD, le pilote de p&eacute;riph&eacute;rique SCSI
CD-ROM, &man.cd.4;, doit &ecirc;tre ajout&eacute; au noyau via
la ligne:</para>
<programlisting>device cd</programlisting>
<para>Puisque le graveur est vu comme un disque SCSI, le
pilote &man.atapicam.4; ne devrait pas &ecirc;tre
employ&eacute; dans la configuration du noyau.</para>
</note>
<para>Le support pour les contr&ocirc;leurs USB 2.0 est fourni
avec &os; vous devez cependant ajouter:</para>
<programlisting>device ehci</programlisting>
<para>&agrave; votre fichier de configuration pour
b&eacute;n&eacute;ficier du support USB 2.0. Notez que les
pilotes &man.uhci.4; et &man.ohci.4; sont toujours
n&eacute;cessaires si vous d&eacute;sirez le support de l'USB
1.X.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Test de la configuration</title>
<para>La configuration est pr&ecirc;te &agrave; &ecirc;tre
test&eacute;e: branchez votre p&eacute;riph&eacute;rique USB,
et dans le tampon des messages du syst&egrave;me
(&man.dmesg.8;), le disque devrait appara&icirc;tre de cette
mani&egrave;re:</para>
<screen>umass0: USB Solid state disk, rev 1.10/1.00, addr 2
GEOM: create disk da0 dp=0xc2d74850
da0 at umass-sim0 bus 0 target 0 lun 0
da0: &lt;Generic Traveling Disk 1.11&gt; Removable Direct Access SCSI-2 device
da0: 1.000MB/s transfers
da0: 126MB (258048 512 byte sectors: 64H 32S/T 126C)</screen>
<para>Bien &eacute;videment, le mod&egrave;le, le fichier
sp&eacute;cial de p&eacute;riph&eacute;rique
(<devicename>da0</devicename>) et d'autres d&eacute;tails
peuvent &ecirc;tre diff&eacute;rents en fonction de votre
configuration.</para>
<para>Comme le p&eacute;riph&eacute;rique USB est vu comme
&eacute;tant un p&eacute;riph&eacute;rique SCSI, la commande
<command>camcontrol</command> peut &ecirc;tre employ&eacute;e
pour lister les p&eacute;riph&eacute;riques de stockage USB
attach&eacute;s au syst&egrave;me:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>camcontrol devlist</userinput>
&lt;Generic Traveling Disk 1.11&gt; at scbus0 target 0 lun 0 (da0,pass0)</screen>
<para>Si le disque dispose d'un syst&egrave;me de fichiers, vous
devriez pouvoir le monter. La <xref linkend="disks-adding">
vous aidera &agrave; formater et cr&eacute;er des partitions
sur le disque USB si n&eacute;cessaire.</para>
<para>Pour rendre ce p&eacute;riph&eacute;rique montable par un
utilisateur normal, un certain nombre de param&eacute;trages
sont n&eacute;cessaires. Tout d'abord, les entr&eacute;es de
p&eacute;riph&eacute;riques qui sont cr&eacute;&eacute;es lors
de la connexion d'un p&eacute;riph&eacute;rique USB doivent
&ecirc;tre accessibles &agrave; l'utilisateur. Une solution
est de faire en sorte que tous les utilisateurs de ces
p&eacute;riph&eacute;riques soient membres du groupe
<groupname>operator</groupname>. Cela se fait &agrave; l'aide
de &man.pw.8;. Ensuite, quand ces entr&eacute;es de
p&eacute;riph&eacute;riques sont cr&eacute;&eacute;es, le
groupe <groupname>operator</groupname> doit pouvoir y
acc&eacute;der en lecture et en &eacute;criture. Pour cela,
les lignes suivantes sont ajout&eacute;es &agrave;
<filename>/etc/devfs.rules</filename>:</para>
<programlisting>[localrules=1]
add path 'da*' mode 0660 group operator</programlisting>
<note>
<para>S'il y a d&eacute;j&agrave; des disques SCSI dans le
syst&egrave;me, on doit proc&eacute;der
l&eacute;g&egrave;rement diff&eacute;remment. Par exemple,
si le syst&egrave;me contient d&eacute;j&agrave; des disques
<devicename>da0</devicename> &agrave;
<devicename>da2</devicename> attach&eacute;s au
syst&egrave;me, changez la seconde ligne pour:</para>
<programlisting>add path 'da[3-9]*' mode 0660 group operator</programlisting>
<para>Les disques d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sents
n'appartiendront pas au groupe
<groupname>operator</groupname>.</para>
</note>
<para>Vous devez &eacute;galement activer votre ensemble de
r&egrave;gles &man.devfs.rules.5; dans votre fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>devfs_system_ruleset="localrules"</programlisting>
<para>Le noyau doit &ecirc;tre ensuite configur&eacute; pour
autoriser les utilisateurs habituels &agrave; monter des
syst&egrave;mes de fichiers. La m&eacute;thode la plus simple
est d'ajouter la ligne suivante au fichier
<filename>/etc/sysctl.conf</filename>:</para>
<programlisting>vfs.usermount=1</programlisting>
<para>Notez que ce param&eacute;trage ne prendra effet qu'au
prochain red&eacute;marrage. Il est &eacute;galement possible
d'utiliser &man.sysctl.8; pour fixer cette variable.</para>
<para>La derni&egrave;re &eacute;tape est de cr&eacute;er un
r&eacute;pertoire o&ugrave; le syst&egrave;me de fichiers sera
mont&eacute;. Ce r&eacute;pertoire doit appartenir &agrave;
l'utilisateur qui montera le syst&egrave;me de fichiers. Une
m&eacute;thode adapt&eacute;e et la cr&eacute;ation par
<username>root</username> d'un sous-r&eacute;pertoire
<filename>/mnt/<replaceable>$USER</replaceable></filename>
appartenant &agrave; l'utilisateur en question (remplacez
<replaceable>$USER</replaceable> par le nom d'utilisateur de
cet utilisateur):</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkdir /mnt/$USER</userinput>
&prompt.root; <userinput>chown <replaceable>$USER</replaceable>:<replaceable>$USER</replaceable> /mnt/<replaceable>$USER</replaceable></userinput></screen>
<para>Supposez qu'une cl&eacute; USB soit branch&eacute;e et
qu'un p&eacute;riph&eacute;rique
<filename>/dev/da0s1</filename> appara&icirc;t. Comme ce type
de p&eacute;riph&eacute;riques est en g&eacute;n&eacute;ral
livr&eacute; pr&eacute;format&eacute; avec un syst&egrave;me
de fichiers de type FAT, on pourra le monter de cette
mani&egrave;re:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>mount -t msdosfs -m 644 -M 755 /dev/da0s1 /mnt/<replaceable>$USER</replaceable></userinput></screen>
<para>Si vous d&eacute;branchez le p&eacute;riph&eacute;rique
(le disque doit &ecirc;tre d&eacute;mont&eacute; auparavant),
vous devriez voir dans les messages du syst&egrave;me quelque
chose comme:</para>
<screen>umass0: at uhub0 port 1 (addr 2) disconnected
(da0:umass-sim0:0:0:0): lost device
(da0:umass-sim0:0:0:0): removing device entry
GEOM: destroy disk da0 dp=0xc2d74850
umass0: detached</screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Lectures suppl&eacute;mentaires</title>
<para>En plus des sections <link linkend="disks-adding">Ajouter
des disques</link> et <link linkend="mount-unmount">Monter et
d&eacute;monter des syst&egrave;mes de fichiers</link>, la
lecture de diff&eacute;rentes pages de manuel peut &ecirc;tre
&eacute;galement utile: &man.umass.4;, &man.camcontrol.8;, et
&man.usbdevs.8;.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="creating-cds">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Mike</firstname>
<surname>Meyer</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
<!-- mwm@mired.org -->
</author>
</authorgroup>
<!-- Apr 2001 -->
</sect1info>
<title>Cr&eacute;ation et utilisation de supports optiques
(CDs)</title>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>cr&eacute;ation</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<para>Les CDs se diff&eacute;rencient des disques conventionnels
par de nombreuses caract&eacute;ristiques. Au d&eacute;part, ils
n'&eacute;taient pas inscriptible par l'utilisateur. Ils sont
con&ccedil;u pour &ecirc;tre lut de fa&ccedil;on continue sans
d&eacute;lai
pour d&eacute;placer la t&ecirc;te de lecture entre les pistes.
Ils sont &eacute;galement plus facile &agrave; d&eacute;placer
entre syst&egrave;mes que les supports de m&ecirc;me taille
&agrave; cette &eacute;poque.</para>
<para>Les CDs poss&egrave;dent des pistes, mais cela fait
r&eacute;f&eacute;rence &agrave; un ensemble de donn&eacute;es
qui peuvent &ecirc;tre lues de fa&ccedil;on continue et non pas
&agrave; une particularit&eacute; physique du disque. Pour produire
un CD sous FreeBSD, il faut pr&eacute;parer les fichiers
de donn&eacute;es qui vont constituer les pistes sur le CD, puis
&eacute;crire les pistes sur le CD.</para>
<indexterm><primary>ISO 9660</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>syst&egrave;mes de fichiers</primary>
<secondary>ISO 9660</secondary>
</indexterm>
<para>Le syst&egrave;me de fichiers ISO 9660 a &eacute;t&eacute;
con&ccedil;u pour g&eacute;rer ces diff&eacute;rences.
Malheureusement il incorpore
des limites du syst&egrave;me de fichiers qui semblaient normale
alors. Mais heureusement, il fournit un m&eacute;canisme
d'extension qui permet au CDs proprement grav&eacute;s de passer
outre ces limites tout en restant lisibles par les syst&egrave;mes
qui ne supportent pas ces extensions.</para>
<indexterm>
<primary><filename role="package">sysutils/cdrtools</filename></primary>
</indexterm>
<para>Le logiciel <filename role="package">sysutils/cdrtools</filename>
comprend &man.mkisofs.8;, un programme que vous pouvez
utiliser pour produire un fichier de donn&eacute;es
contenant un syst&egrave;me de fichiers ISO 9660. Il dispose
d'options pour le support de diverses extensions, et est
d&eacute;crit ci-dessous.</para>
<indexterm>
<primary>graveur de CD</primary>
<secondary>ATAPI</secondary>
</indexterm>
<para>L'outil a utiliser pour graver un CD varie en fonction du
type de graveur de CD: ATAPI ou autre. Les graveurs ATAPI
utilisent le programme <command><link
linkend="burncd">burncd</link></command> qui fait partie
du syst&egrave;me de base. Les graveurs SCSI ou USB devraient
utiliser l'utilitaire <command><link
linkend="cdrecord">cdrecord</link></command> du logiciel port&eacute;
<filename role="package">sysutils/cdrtools</filename> port.
Il est &eacute;galement possible d'utiliser
<command><link linkend="cdrecord">cdrecord</link></command>
et d'autres outils pour lecteurs SCSI sur du mat&eacute;riel
ATAPI avec le <link linkend="atapicam">module
ATAPI/CAM</link>.</para>
<para>Si vous voulez un programme de gravure de CD avec une
interface graphique, vous devriez jeter un oeil &agrave;
<application>X-CD-Roast</application> ou
<application>K3b</application>. Ces outils sont disponibles
sous une version pr&eacute;-compil&eacute;e ou &agrave; partir
des logiciels port&eacute;s <filename
role="package">sysutils/xcdroast</filename> et <filename
role="package">sysutils/k3b</filename>.
<application>X-CD-Roast</application> et
<application>K3b</application> n&eacute;cessitent le <link
linkend="atapicam">module ATAPI/CAM</link> avec des
p&eacute;riph&eacute;riques ATAPI.</para>
</sect2>
<sect2 id="mkisofs">
<title>mkisofs</title>
<para>L'utilitaire &man.mkisofs.8;, qui fait partie du logiciel
port&eacute; <filename role="package">sysutils/cdrtools</filename>,
produit un syst&egrave;me de fichiers ISO 9660 qui est une image de
l'arborescence des r&eacute;pertoires dans un syst&egrave;me de fichiers
&unix;. L'utilisation la plus simple est:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkisofs -o <replaceable>fichierimage.iso</replaceable> <replaceable>/chemin/vers/arborescence</replaceable></userinput></screen>
<indexterm>
<primary>syst&egrave;mes de fichiers</primary>
<secondary>ISO 9660</secondary>
</indexterm>
<para>Cette commande cr&eacute;era un
<replaceable>fichierimage.iso</replaceable> contenant un
syst&egrave;me de fichiers ISO 9660 qui est une copie de
l'arborescence
<replaceable>/chemin/vers/arborescence</replaceable>.
Durant le processus de cr&eacute;ation, les noms de fichiers
seront modifi&eacute;s de fa&ccedil;on &agrave; respecter les
limitations de la norme ISO 9660, et rejettera les fichiers ayant
des noms non acceptables pour un syst&egrave;me de fichiers
ISO.</para>
<indexterm>
<primary>syst&egrave;mes de fichiers</primary>
<secondary>HFS</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>syst&egrave;mes de fichiers</primary>
<secondary>Joliet</secondary>
</indexterm>
<para>De nombreuses options sont disponibles pour passer
outre ces restrictions. En particulier, <option>-R</option>
qui autorise les extensions Rock Ridge communes aux syst&egrave;mes
&unix;, <option>-J</option> qui active les extensions Joliet
utilis&eacute;es par les syst&egrave;mes Microsoft, et
<option>-hfs</option> peut &ecirc;tre utilis&eacute; pour cr&eacute;er
des syst&egrave;mes de fichiers HFS utilis&eacute;s par &macos;.</para>
<para>Pour des CDs qui sont destin&eacute;s &agrave; n'&ecirc;tre
utilis&eacute; que sur des syst&egrave;mes &os;, l'option
<option>-U</option> peut &ecirc;tre utilis&eacute;e pour
d&eacute;sactiver toutes les restrictions au niveau des noms de
fichiers. Quand elle est utilis&eacute;e avec l'option
<option>-R</option>, cela produit une image de syst&egrave;me de
fichiers qui est identique &agrave; l'arborescence &os; d'origine,
cependant ce syst&egrave;me de fichiers pourra violer la norme ISO
9660 de nombreuses fa&ccedil;on.</para>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>cr&eacute;ation d'un CDROM bootable</secondary>
</indexterm>
<para>La derni&egrave;re option d'usage g&eacute;n&eacute;ral est l'option
<option>-b</option>. Elle est utilis&eacute;e pour indiquer
l'emplacement de l'image de d&eacute;marrage &agrave; utiliser dans
la cr&eacute;ation d'un CD d&eacute;marrable <quote>El Torito</quote>.
Cette option prend en argument le chemin vers une image
de d&eacute;marrage &agrave; partir de la racine de l'arborescence
qui va &ecirc;tre copi&eacute;e sur le CD. Par d&eacute;faut,
&man.mkisofs.8; cr&eacute;&eacute; une image ISO dans un mode
appel&eacute; <quote>&eacute;mulation de disquette</quote>, et
s'attend donc &agrave; une image de d&eacute;marrage de 1200,
1440 ou 2880&nbsp;Ko en taille. Certains chargeurs, comme
celui utilis&eacute; par les disques d'installation de &os;,
n'utilisent pas ce mode d'&eacute;mulation, dans ce cas
l'option <option>-no-emul-boot</option> devrait &ecirc;tre
utilis&eacute;e. Aussi, si
<filename>/tmp/monboot</filename> contient un syst&egrave;me &os;
avec une image de d&eacute;marrage dans
<filename>/tmp/monboot/boot/cdboot</filename>, vous pourrez
produire l'image d'un syst&egrave;me de fichiers ISO 9660 dans
<filename>/tmp/bootable.iso</filename> de cette fa&ccedil;on:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkisofs -R -no-emul-boot -b boot/cdboot -o /tmp/bootable.iso /tmp/monboot</userinput></screen>
<para>Cela &eacute;tant fait, si vous avez le pilote
<devicename>md</devicename> configur&eacute;
dans votre noyau, vous pouvez monter le syst&egrave;me de fichiers
avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f /tmp/bootable.iso -u 0</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount -t cd9660 /dev/md0 /mnt</userinput></screen>
<para>A ce moment vous pouvez v&eacute;rifier que
<filename>/mnt</filename> et <filename>/tmp/monboot</filename>
sont identique.</para>
<para>Il existe de nombreuses autres options que vous pouvez
utiliser avec &man.mkisofs.8;
pour r&eacute;gler finement son comportement. En particulier: les
modifications d'une organisation ISO 9660 et la cr&eacute;ation de
disques Joliet et HFS. Voir la page de manuel &man.mkisofs.8;
pour plus de d&eacute;tails.</para>
</sect2>
<sect2 id="burncd">
<title>burncd</title>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>gravure</secondary>
</indexterm>
<para>Si vous disposez d'un graveur de CD ATAPI, vous pouvez
utiliser la commande <command>burncd</command> pour graver
une image ISO sur un CD. <command>burncd</command> fait
partie du syst&egrave;me de base, install&eacute; sous
<filename>/usr/sbin/burncd</filename>. Son utilisation est
tr&egrave;s simple, car il dispose de peu d'options:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>burncd -f <replaceable>cddevice</replaceable> data <replaceable>fichierimage.iso</replaceable> fixate</userinput></screen>
<para>Gravera une copie de
<replaceable>fichierimage.iso</replaceable> sur
<replaceable>cddevice</replaceable>. Le p&eacute;riph&eacute;rique par
d&eacute;faut est <filename>/dev/acd0</filename>. Consultez
&man.burncd.8; pour les options pour fixer la vitesse
d'&eacute;criture, &eacute;jecter le CD apr&egrave;s gravure, et graver
des donn&eacute;es audios.</para>
</sect2>
<sect2 id="cdrecord">
<title>cdrecord</title>
<para>Si vous n'avez pas de graveur de CD ATAPI, vous devrez
utiliser <command>cdrecord</command> pour graver vos CDs.
<command>cdrecord</command> ne fait pas partie du syst&egrave;me de
base; vous devez l'installer soit &agrave; partir du logiciel
port&eacute; <filename role="package">sysutils/cdrtools</filename>
ou de la version pr&eacute;-compil&eacute;e appropri&eacute;e.
Des modifications du syst&egrave;me de base peuvent provoquer
le dysfonctionnement des versions binaires de ce programme,
et donner lieu &agrave; une production de &ldquo;dessous de
bouteille&rdquo;. Vous devrez par cons&eacute;quent soit
mettre &agrave; jour le logiciel port&eacute; quand vous mettez
&agrave; jour votre syst&egrave;me, soit si vous <link
linkend="stable">suivez la branche -STABLE</link>, mettre
&agrave; jour le logiciel port&eacute; lorsqu'une nouvelle
version est disponible.</para>
<para>Bien que <command>cdrecord</command> dispose de
nombreuses options, l'usage de base est m&ecirc;me plus simple
qu'avec <command>burncd</command>. La gravure d'une image
ISO 9660 se fait avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cdrecord dev=<replaceable>device</replaceable> <replaceable>fichierimage.iso</replaceable></userinput></screen>
<para>La partie d&eacute;licate dans l'utilisation de
<command>cdrecord</command> est la recherche de la valeur &agrave;
utiliser pour l'option <option>dev</option>. Pour d&eacute;terminer
le bon param&egrave;tre &agrave; utiliser, utilisez l'indicateur
<option>-scanbus</option> de <command>cdrecord</command>,
qui produira des r&eacute;sultats du type:</para>
<indexterm>
<primary>CDROMs</primary>
<secondary>gravure</secondary>
</indexterm>
<screen>&prompt.root; <userinput>cdrecord -scanbus</userinput>
Cdrecord-Clone 2.01 (i386-unknown-freebsd7.0) Copyright (C) 1995-2004 J&ouml;rg Schilling
Using libscg version 'schily-0.1'
scsibus0:
0,0,0 0) 'SEAGATE ' 'ST39236LW ' '0004' Disk
0,1,0 1) 'SEAGATE ' 'ST39173W ' '5958' Disk
0,2,0 2) *
0,3,0 3) 'iomega ' 'jaz 1GB ' 'J.86' Removable Disk
0,4,0 4) 'NEC ' 'CD-ROM DRIVE:466' '1.26' Removable CD-ROM
0,5,0 5) *
0,6,0 6) *
0,7,0 7) *
scsibus1:
1,0,0 100) *
1,1,0 101) *
1,2,0 102) *
1,3,0 103) *
1,4,0 104) *
1,5,0 105) 'YAMAHA ' 'CRW4260 ' '1.0q' Removable CD-ROM
1,6,0 106) 'ARTEC ' 'AM12S ' '1.06' Scanner
1,7,0 107) *</screen>
<para>Cela donne la valeur <option>dev</option> appropri&eacute;e
pour les p&eacute;riph&eacute;riques list&eacute;s.
Recherchez votre graveur de
CD dans la liste, et utilisez les trois chiffres s&eacute;par&eacute;s
par une virgule comme valeur pour <option>dev</option>.
Dans notre cas le p&eacute;riph&eacute;rique de gravure est 1,5,0, donc
l'entr&eacute;e appropri&eacute;e serait <option>dev=1,5,0</option>.
Il existe des mani&egrave;res plus simple de sp&eacute;cifier
cette valeur, consultez la page de manuel &man.cdrecord.1;
pour des d&eacute;tails.
C'est &eacute;galement la documentation &agrave;
consulter pour des informations sur la gravure de pistes
audios, le contr&ocirc;le de la vitesse, et d'autres
choses.</para>
</sect2>
<sect2 id="duplicating-audiocds">
<title>Dupliquer des CDs Audio</title>
<para>Vous pouvez dupliquer un CD audio en effectuant
l'extraction des donn&eacute;es audio du CD vers un ensemble de
fichiers, puis graver ces fichiers sur un CD vierge. Le
processus est l&eacute;g&egrave;rement diff&eacute;rent entre
lecteurs ATAPI et SCSI.</para>
<procedure>
<title>Lecteurs SCSI</title>
<step>
<para>Utiliser <command>cdda2wav</command> pour effectuer
l'extraction audio.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>cdda2wav -v255 -D2,0 -B -Owav</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Utiliser <command>cdrecord</command> pour graver les
fichiers <filename>.wav</filename>.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>cdrecord -v dev=<replaceable>2,0</replaceable> -dao -useinfo *.wav</userinput></screen>
<para>Assurez-vous que <replaceable>2,0</replaceable> est
choisi correctement, comme d&eacute;crit dans
<xref linkend="cdrecord">.</para>
</step>
</procedure>
<procedure>
<title>Lecteurs ATAPI</title>
<step>
<para>Le pilote CD ATAPI rend disponible chaque piste
sous la forme
<filename>/dev/acd<replaceable>d</replaceable>t<replaceable>nn</replaceable></filename>,
o&ugrave; <replaceable>d</replaceable> est le num&eacute;ro de
lecteur, et <replaceable>nn</replaceable> est le num&eacute;ro
de la piste &eacute;crit sur deux digits d&eacute;cimaux.
Donc la premi&egrave;re piste sur le premier
lecteur est <filename>/dev/acd0t01</filename>, la
seconde est <filename>/dev/acd0t02</filename>, la
troisi&egrave;me <filename>/dev/acd0t03</filename>, et
ainsi de suite.</para>
<para>Assurez-vous que les fichiers appropri&eacute;s existent
sous <filename>/dev</filename>. Si ces entr&eacute;es
sont absentes, forcez le syst&egrave;me &agrave; lire le
disque &agrave; nouveau:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0 of=/dev/null count=1</userinput></screen>
</step>
<step>
<para>Extraire chaque piste en utilisant &man.dd.1;.
Vous devez &eacute;galement pr&eacute;ciser une taille de
bloc durant l'extraction des fichiers.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0t01 of=piste1.cdr bs=2352</userinput>
&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0t02 of=piste2.cdr bs=2352</userinput>
...
</screen>
</step>
<step>
<para>Graver les fichiers r&eacute;cup&eacute;r&eacute;s en utilisant
<command>burncd</command>. Vous devez sp&eacute;cifier que ce
sont des fichiers audio, et que <command>burncd</command>
devra fermer le disque une fois termin&eacute;.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>burncd -f <replaceable>/dev/acd0</replaceable> audio piste1.cdr piste2.cdr <replaceable>...</replaceable> fixate</userinput></screen>
</step>
</procedure>
</sect2>
<sect2 id="imaging-cd">
<title>Dupliquer des CDs de donn&eacute;es</title>
<para>vous pouvez copier un CD de donn&eacute;es vers un
fichier image &eacute;quivalent au fichier cr&eacute;&eacute; avec
&man.mkisofs.8;, et
vous pouvez l'utiliser pour dupliquer n'importe quel CD de
donn&eacute;es. L'exemple pr&eacute;sent&eacute; ici suppose
que votre lecteur de CDROM est les p&eacute;riph&eacute;rique
<devicename>acd0</devicename>. Remplacez-le avec le
p&eacute;riph&eacute;rique correct.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/acd0 of=fichier.iso bs=2048</userinput></screen>
<para>Vous disposez maintenant d'une image, vous pouvez la
graver comme d&eacute;crit plus haut.</para>
</sect2>
<sect2 id="mounting-cd">
<title>Utiliser des CDs de donn&eacute;es</title>
<para>Maintenant que vous avez cr&eacute;&eacute; une CDROM de
donn&eacute;es standard, vous voulez probablement le monter et lire
les donn&eacute;es pr&eacute;sentes. Par d&eacute;faut,
&man.mount.8; suppose que le syst&egrave;me de fichier &agrave;
monter est de type <literal>UFS</literal>. Si vous essayez
quelque chose comme:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>vous obtiendrez une erreur du type <errorname>Incorrect
super block</errorname>, et pas de montage. Le CDROM n'est
pas un syst&egrave;me de fichiers de type <literal>UFS</literal>,
aussi toute tentative de montage de ce type &eacute;chouera.
Vous devez juste pr&eacute;ciser &agrave; &man.mount.8; que le
syst&egrave;me de fichiers est du type <literal>ISO9660</literal>, et
tout fonctionnera. Cela se fait en sp&eacute;cifiant l'option
<option>-t cd9660</option> option &agrave; &man.mount.8;.
Par exemple, si vous d&eacute;sirez monter un CDROM, contenu
dans le lecteur <filename>/dev/cd0</filename>, sous
<filename>/mnt</filename>, vous devrez ex&eacute;cuter:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount -t cd9660 /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>Notez que votre nom de lecteur
(<filename>/dev/cd0</filename> dans cet exemple) pourra
&ecirc;tre diff&eacute;rent, en fonction de l'interface
utilis&eacute;e par votre lecteur de CDROM. De plus l'option
<option>-t cd9660</option> ne fait qu'ex&eacute;cuter la commande
&man.mount.cd9660.8;. L'exemple pr&eacute;c&eacute;dent pourrait
&ecirc;tre r&eacute;duit &agrave;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount_cd9660 /dev/cd0 /mnt</userinput></screen>
<para>Vous pouvez g&eacute;n&eacute;ralement utiliser
des CDROMs de donn&eacute;es de n'importe quelle provenance de
cette fa&ccedil;on. Les disques avec certaines extensions
ISO 9660 pourront se comporter de fa&ccedil;on &eacute;trange,
cependant. Par exemple, les disques Joliet conservent
tous les noms de fichiers en utilisant des caract&egrave;res
Unicodes sur 2 octets. Le noyau &os; ne comprend pas
l'Unicode, mais le pilote CD9660 de &os; est en mesure de
convertir au vol les caract&egrave;res Unicode. Si des
caract&egrave;res non-anglais apparaissent sous la forme de
points d'interrogation, vous devrez pr&eacute;ciser la table
de caract&egrave;res locale que vous utilisez avec l'option
<option>-C</option>. Pour plus d'information, consultez la
page de manuel &man.mount.cd9660.8;.</para>
<note>
<para>Pour pouvoir effectuer cette conversion de
caract&egrave;res &agrave; l'aide de l'option
<option>-C</option>, le module
<filename>cd9660_iconv.ko</filename> devra &ecirc;tre
charg&eacute;. Cela peut &ecirc;tre fait soit en ajoutant
au fichier <filename>loader.conf</filename> la ligne:</para>
<programlisting>cd9660_iconv_load="YES"</programlisting>
<para>puis en red&eacute;marrant la machine, soit en chargeant
directement le module avec &man.kldload.8;.</para>
</note>
<para>Occasionnellement, vous pourrez obtenir le message
<errorname>Device not configured</errorname>
(p&eacute;riph&eacute;rique non configur&eacute;)
lors d'une tentative de montage
d'un CDROM. Cela veut g&eacute;n&eacute;ralement dire que le
lecteur de CDROM pense qu'il n'y a pas de disque dans le
lecteur, ou que le lecteur n'est pas visible sur le bus.
Cela peut demander plusieurs secondes &agrave; un lecteur de
CDROM de s'apercevoir qu'il a &eacute;t&eacute; charg&eacute;,
soyez donc patient.</para>
<para>Parfois, un lecteur de CDROM SCSI peut &ecirc;tre manquant
parce qu'il n'a pas eu suffisamment de temps pour r&eacute;pondre
&agrave; la r&eacute;initialisation du bus. Si vous avez un lecteur
de CDROM SCSI, veuillez ajouter l'option suivante &agrave;
la configuration de votre noyau et <link
linkend="kernelconfig-building">recompiler votre
noyau</link>.</para>
<programlisting>options SCSI_DELAY=15000</programlisting>
<para>Ceci demande &agrave; votre bus SCSI une pause de 15 seconds
au d&eacute;marrage, pour donner &agrave; votre lecteur de CDROM une chance
de r&eacute;pondre la r&eacute;initialisation du bus.</para>
</sect2>
<sect2 id="rawdata-cd">
<title>Graver des CDs de donn&eacute;es brutes</title>
<para>Il est possible de graver directement un fichier sur CD,
sans cr&eacute;er de syst&egrave;me de fichiers ISO 9660.
Certaines personnes le font dans le cas de sauvegardes.
Cela est beaucoup plus rapide que de graver un CD
standard:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>burncd -f /dev/acd1 -s 12 data archive.tar.gz fixate</userinput></screen>
<para>Afin de r&eacute;cup&eacute;rer les donn&eacute;es grav&eacute;es
sur un tel CD, vous devez lire les donn&eacute;es &agrave;
partir du fichier sp&eacute;cial de p&eacute;riph&eacute;riques
en mode caract&egrave;re:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar xzvf /dev/acd1</userinput></screen>
<para>Vous ne pouvez monter ce disque comme vous le feriez avec
un CDROM classique. Un tel CDROM ne pourra &ecirc;tre lu
sous un autre syst&egrave;me d'exploitation en dehors de &os;.
Si vous voulez &ecirc;tre en mesure de monter le CD, ou
d'en partager les donn&eacute;es avec un autre syst&egrave;me
d'exploitation, vous devez utiliser
&man.mkisofs.8; comme
d&eacute;crit plus haut.</para>
</sect2>
<sect2 id="atapicam">
<sect2info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Marc</firstname>
<surname>Fonvieille</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect2info>
<indexterm>
<primary>graveur de CD</primary>
<secondary>pilote ATAPI/CAM</secondary>
</indexterm>
<title>Utilisation du pilote de p&eacute;riph&eacute;rique
ATAPI/CAM</title>
<para>Ce pilote permet d'acc&eacute;der aux p&eacute;riph&eacute;riques
ATAPI (lecteurs de CD-ROM, graveurs CD-RW, lecteur de DVD etc...)
par l'interm&eacute;diaire du sous-syst&egrave;me SCSI, et
autorise l'utilisation d'applications comme <filename
role="package">sysutils/cdrdao</filename> ou
&man.cdrecord.1;.</para>
<para>Pour utiliser ce pilote, vous devrez ajouter la ligne
suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>atapicam_load="YES"</programlisting>
<para>puis red&eacute;marrez votre machine.</para>
<note>
<para>Si vous pr&eacute;f&eacute;rez compiler en statique dans le noyau
le support &man.atapicam.4;, vous devrez ajouter au fichier
de configuration du noyau la ligne:</para>
<programlisting>device atapicam</programlisting>
<para>Vous avez &eacute;galement besoin des lignes suivantes dans
votre fichier de configuration:</para>
<programlisting>device ata
device scbus
device cd
device pass</programlisting>
<para>qui devraient &ecirc;tre d&eacute;j&agrave;
pr&eacute;sentes. Puis recompilez, installez votre nouveau
noyau, et enfin red&eacute;marrez votre machine.</para>
</note>
<para>Lors du d&eacute;marrage, votre
graveur devrait appara&icirc;tre, comme suit:</para>
<screen>acd0: CD-RW &lt;MATSHITA CD-RW/DVD-ROM UJDA740&gt; at ata1-master PIO4
cd0 at ata1 bus 0 target 0 lun 0
cd0: &lt;MATSHITA CDRW/DVD UJDA740 1.00&gt; Removable CD-ROM SCSI-0 device
cd0: 16.000MB/s transfers
cd0: Attempt to query device size failed: NOT READY, Medium not present - tray closed</screen>
<para>Le lecteur doit &ecirc;tre accessible via le nom de
p&eacute;riph&eacute;rique <filename>/dev/cd0</filename>,
par exemple pour monter un CD-ROM sous
<filename>/mnt</filename>, tapez juste ce qui suit:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount -t cd9660 <replaceable>/dev/cd0</replaceable> /mnt</userinput></screen>
<para>En tant que <username>root</username>, vous pouvez
ex&eacute;cuter la commande suivante pour obtenir l'adresse SCSI du
graveur:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>camcontrol devlist</userinput>
&lt;MATSHITA CDRW/DVD UJDA740 1.00&gt; at scbus1 target 0 lun 0 (pass0,cd0)</screen>
<para>Donc <literal>1,0,0</literal> sera l'adresse SCSI &agrave;
utiliser avec &man.cdrecord.1; et tout autre application
SCSI.</para>
<para>Pour plus d'information concernant ATAPI/CAM et le
syst&egrave;me SCSI, consultez les pages de manuel
&man.atapicam.4; et &man.cam.4;.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="creating-dvds">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Marc</firstname>
<surname>Fonvieille</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Andy</firstname>
<surname>Polyakov</surname>
<contrib>Avec l'aide de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- Feb 2004 -->
</sect1info>
<title>Cr&eacute;ation et utilisation de supports optiques
(DVDs)</title>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>gravure</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<para>Compar&eacute; au CD, le DVD est la
g&eacute;n&eacute;ration technologique suivante de support
optique de stockage de donn&eacute;es. Un DVD peut contenir
plus de donn&eacute;es qu'un CD et est de nos jour le standard
pour la publication de vid&eacute;os.</para>
<para>Cinq formats physiques enregistrables peuvent &ecirc;tre
d&eacute;finis pour ce que nous appellerons un DVD
enregistrable:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>DVD-R: Ce fut le premier format DVD enregistrable
disponible. La norme DVD-R est d&eacute;finie par le
<ulink url="http://www.dvdforum.com/forum.shtml">Forum
DVD</ulink>. Ce format n'est pas
r&eacute;inscriptible.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD-RW: C'est la version r&eacute;inscriptible du
standard DVD-R. Un DVD-RW peut supporter environ 1000
r&eacute;&eacute;critures.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD-RAM: C'est &eacute;galement un format
r&eacute;inscriptible support&eacute; par le Forum DVD.
Un DVD-RAM peut &ecirc;tre vu comme un disque dur
extractible. Cependant, ce support n'est pas compatible
avec la plupart des lecteurs DVD-ROM et DVD-Vid&eacute;o;
seuls quelques graveurs de DVDs supportent le
DVD-RAM. Consultez la <xref linkend="creating-dvd-ram">
pour plus d'information sur l'utilisation d'un
DVD-RAM.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD+RW: C'est un format r&eacute;inscriptible
d&eacute;fini par l' <ulink
url="http://www.dvdrw.com/">Alliance DVD+RW</ulink>. Un
DVD+RW supporte environ 1000
r&eacute;&eacute;critures.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>DVD+R: Ce format est la version
non-r&eacute;inscriptible du format DVD+RW.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Un DVD enregistrable simple couche peut contenir
jusqu'&agrave; 4&nbsp;700&nbsp;000&nbsp;000&nbsp;octets ce qui
&eacute;quivaut en fait &agrave; 4.38&nbsp;Go ou 4485&nbsp;Mo
(1 kilo-octet repr&eacute;sente 1024 octets).</para>
<note>
<para>Une diff&eacute;rence doit &ecirc;tre faite entre un
support physique et son application. Par exemple un
DVD-Vid&eacute;o est une organisation de fichiers
particuli&egrave;re qui peut &ecirc;tre &eacute;crite sur n'importe
quel type de DVD enregistrable: DVD-R, DVD+R, DVD-RW etc.
Avant de choisir le type de support, vous devez vous assurer
que le graveur et le lecteur de DVD-Vid&eacute;o (lecteur de
salon ou un lecteur de DVD-ROM sur un micro-ordinateur) sont
compatibles avec le support.</para></note>
</sect2>
<sect2>
<title>Configuration</title>
<para>Le programme &man.growisofs.1; sera utilis&eacute; pour
effectuer la gravure des DVDs. Cette commande fait partie des
utilitaires <application>dvd+rw-tools</application> (<filename
role="package">sysutils/dvd+rw-tools</filename>). Les outils
<application>dvd+rw-tools</application> supportent l'ensemble
des supports DVD.</para>
<para>Ces utilitaires utilisent le sous-syst&egrave;me SCSI pour
acc&eacute;der aux p&eacute;riph&eacute;riques, par
cons&eacute;quent le <link linkend="atapicam">support
ATAPI/CAM</link> doit &ecirc;tre ajout&eacute; &agrave; votre
noyau. Si votre graveur utilise l'interface USB, cet ajout
est inutile et vous devriez lire la <xref linkend="usb-disks">
sur la configuration de p&eacute;riph&eacute;riques
USB.</para>
<para>Vous devez &eacute;galement activer l'acc&egrave;s aux
p&eacute;riph&eacute;riques ATAPI par DMA, cela peut
&ecirc;tre fait en ajoutant la ligne suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>hw.ata.atapi_dma="1"</programlisting>
<para>Avant de tenter d'utiliser les utilitaires
<application>dvd+rw-tools</application> vous devriez consulter
les <ulink
url="http://fy.chalmers.se/~appro/linux/DVD+RW/hcn.html">notes
de compatibilit&eacute; mat&eacute;rielle des
dvd+rw-tools</ulink> pour des informations concernant votre
graveur de DVDs.</para>
<note>
<para>Si vous d&eacute;sirez une interface graphique, vous
devriez jeter un oeil &agrave; <application>K3b</application>
(<filename role="package">sysutils/k3b</filename>) qui offre
une interface conviviale &agrave; &man.growisofs.1; et
&agrave; d'autres outils de gravure.</para>
</note>
</sect2>
<sect2>
<title>Graver des DVDs de donn&eacute;es</title>
<para>La commande &man.growisofs.1; est une interface &agrave;
<link linkend="mkisofs">mkisofs</link>, elle invoquera
&man.mkisofs.8; pour la cr&eacute;ation du syst&egrave;me de
fichiers et effectuera la gravure des donn&eacute;es sur le
DVD. Cela signifie que vous n'avez pas besoin de cr&eacute;er
une image des donn&eacute;es avant le processus de
gravure.</para>
<para>Pour &eacute;crire les donn&eacute;es du r&eacute;pertoire
<filename class="directory">/path/to/data</filename>, utilisez
la commande suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -dvd-compat -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable> -J -R <replaceable>/path/to/data</replaceable></userinput></screen>
<para>Les options <option>-J -R</option> sont pass&eacute;es
&agrave; &man.mkisofs.8; pour la cr&eacute;ation du
syst&egrave;me de fichiers (dans le cas pr&eacute;sent: un
syst&egrave;me de fichiers ISO 9660 avec les extensions Joliet
et Rock Ridge), consultez la page de manuel de &man.mkisofs.8;
pour plus de d&eacute;tails.</para>
<para>L'option <option>-Z</option> est utilis&eacute;e pour la
session d'&eacute;criture initiale dans tous les cas:
multi-sessions ou pas. Le p&eacute;riph&eacute;rique
correspondant au graveur, <replaceable>/dev/cd0</replaceable>,
doit &ecirc;tre adapt&eacute; en fonction de votre
configuration. Le param&egrave;tre
<option>-dvd-compat</option> provoquera la fermeture du
disque, rien ne pourra &ecirc;tre &eacute;crit &agrave; la
suite de l'enregistrement. En retour cela devrait donner lieu &agrave;
une plus grande compatibilit&eacute; avec les lecteurs de
DVD-ROMs.</para>
<para>Il est &eacute;galement possible de graver une image de
syst&egrave;me de fichiers, par exemple pour graver l'image
<replaceable>imagefile.iso</replaceable>, nous
lancerons:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -dvd-compat -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable>=<replaceable>imagefile.iso</replaceable></userinput></screen>
<para>La vitesse d'&eacute;criture devrait &ecirc;tre
d&eacute;tect&eacute;e et positionn&eacute;e automatiquement
en fonction du support et du graveur utilis&eacute;. Si vous
voulez forcer la vitesse de gravure, utilisez le
param&egrave;tre <option>-speed=</option>. Pour plus
d'informations, lisez la page de manuel de
&man.growisofs.1;.</para>
</sect2>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD-Video</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Graver un DVD-Vid&eacute;o</title>
<para>Un DVD-Vid&eacute;o est un syst&egrave;me de fichiers
particulier bas&eacute; sur les sp&eacute;cifications IS0 9660
et micro-UDF (M-UDF). Le DVD-Vid&eacute;o pr&eacute;sente
&eacute;galement une arborescence de donn&eacute;es
sp&eacute;cifique, c'est la raison pour laquelle vous devez
utiliser un programme particulier tel que <filename
role="package">multimedia/dvdauthor</filename> pour cr&eacute;er
le DVD.</para>
<para>Si vous disposez d&eacute;j&agrave; d'une image du
syst&egrave;me de fichiers du DVD-Vid&eacute;o, gravez-la de
la m&ecirc;me fa&ccedil;on que pour une autre image,
reportez-vous aux sections pr&eacute;c&eacute;dentes pour un
exemple. Si vous avez r&eacute;alis&eacute; vous-m&ecirc;me
l'arborescence du DVD et que le r&eacute;sultat est dans, par
exemple, le r&eacute;pertoire <filename
class="directory">/path/to/video</filename>, la commande
suivante devrait &ecirc;tre utilis&eacute;e pour graver le
DVD-Vid&eacute;o:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable> -dvd-video <replaceable>/path/to/video</replaceable></userinput></screen>
<para>L'option <option>-dvd-video</option> sera pass&eacute;e
&agrave; &man.mkisofs.8; et lui demandera de cr&eacute;er un
syst&egrave;me de fichiers de DVD-Vid&eacute;o. De plus,
l'option <option>-dvd-video</option> implique l'option
<option>-dvd-compat</option> de &man.growisofs.1;.</para>
</sect2>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD+RW</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Utiliser un DVD+RW</title>
<para>Contrairement &agrave; un CD-RW, un DVD+RW vierge doit
&ecirc;tre format&eacute; avant la premi&egrave;re
utilisation. Le programme &man.growisofs.1; s'en chargera
automatiquement quand cela sera n&eacute;cessaire, ce qui est la
m&eacute;thode <emphasis>recommand&eacute;e</emphasis>. Cependant vous
pouvez utiliser la commande <command>dvd+rw-format</command>
pour formater le DVD+RW:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format <replaceable>/dev/cd0</replaceable></userinput></screen>
<para>Vous devez effectuer cette op&eacute;ration qu'une seule
fois, gardez &agrave; l'esprit que seuls des DVD+RW vierges
doivent &ecirc;tre format&eacute;s. Ensuite vous pouvez
graver le DVD+RW de la mani&egrave;re vue dans les sections
pr&eacute;c&eacute;dentes.</para>
<para>Si vous voulez graver de nouvelles donn&eacute;es (graver
un syst&egrave;me de fichiers totalement nouveau et pas juste
ajouter des donn&eacute;es) sur un DVD+RW, vous n'avez pas
besoin de l'effacer, vous avez juste &agrave;
r&eacute;crire sur l'enregistrement
pr&eacute;c&eacute;dent (en effectuant une nouvelle session
initiale), comme ceci:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable> -J -R <replaceable>/path/to/newdata</replaceable></userinput></screen>
<para>Le format DVD+RW offre la possibilit&eacute; d'ajouter
facilement des donn&eacute;es &agrave; un enregistrement
pr&eacute;c&eacute;dent. L'op&eacute;ration consiste &agrave;
fusionner une nouvelle session avec la session existante, ceci
n'est pas une gravure multisession, &man.growisofs.1;
<emphasis>augmentera</emphasis> le syst&egrave;me de fichiers
ISO 9660 pr&eacute;sent sur le disque.</para>
<para>Par exemple, si nous voulons ajouter des donn&eacute;es
&agrave; notre DVD+RW pr&eacute;c&eacute;dent, nous devons
utiliser cela:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -M <replaceable>/dev/cd0</replaceable> -J -R <replaceable>/path/to/nextdata</replaceable></userinput></screen>
<para>Les m&ecirc;mes options de &man.mkisofs.8;
utilis&eacute;es lors de la gravure de la session initiale
doivent &ecirc;tre &agrave; nouveau utilis&eacute;es lors des
&eacute;critures ult&eacute;rieures.</para>
<note>
<para>Vous pouvez ajouter l'option
<option>-dvd-compat</option> si vous d&eacute;sirez une
meilleure compatibilit&eacute; avec les lecteurs de DVD-ROM.
Dans le cas d'un DVD+RW cela ne vous emp&ecirc;chera pas de
rajouter des donn&eacute;es par la suite.</para>
</note>
<para>Si pour une quelconque raison vous voulez vraiment
effacer le disque, faites ce qui suit:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable>=<replaceable>/dev/zero</replaceable></userinput></screen>
</sect2>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD-RW</secondary>
</indexterm>
<sect2>
<title>Utiliser un DVD-RW</title>
<para>Un DVD-RW accepte deux formats de disque: le format
s&eacute;quentiel incr&eacute;mental et le format
&ldquo;restricted overwrite&rdquo;. Par d&eacute;faut les
disques DVD-RW sont fournis sous le format
s&eacute;quentiel.</para>
<para>Un DVD-RW vierge peut &ecirc;tre directement grav&eacute;
sans le besoin d'une op&eacute;ration de formatage
pr&eacute;alable, cependant un DVD-RW non-vierge au format
s&eacute;quentiel doit &ecirc;tre effac&eacute; avant de
pouvoir y &eacute;crire une nouvelle session initiale.</para>
<para>Pour effacer un DVD-RW en mode s&eacute;quentiel,
ex&eacute;cutez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format -blank=full <replaceable>/dev/cd0</replaceable></userinput></screen>
<note>
<para>Une op&eacute;ration d'effacement compl&egrave;te
(<option>-blank=full</option>) prendra environ une heure avec
un support 1x. Un effacement rapide peut &ecirc;tre
effectu&eacute; en utilisant l'option <option>-blank</option>
si le DVD-RW est destin&eacute; &agrave; &ecirc;tre
enregistr&eacute; suivant le mode d'&eacute;criture
Disk-At-Once (DAO). Pour &eacute;crire le DVD-RW suivant le
mode DAO, utilisez la commande:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -use-the-force-luke=dao -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable>=<replaceable>imagefile.iso</replaceable></userinput></screen>
<para>L'option <option>-use-the-force-luke=dao</option> ne
devrait pas &ecirc;tre n&eacute;cessaire puisque
&man.growisofs.1; tente de d&eacute;tecter les supports
effac&eacute;s rapidement et engage une &eacute;criture
DAO.</para>
<para>En fait le mode &ldquo;restricted overwrite&rdquo;
devrait &ecirc;tre utilis&eacute; avec tout DVD-RW, ce
format est plus flexible que le format s&eacute;quentiel
incr&eacute;mental par d&eacute;faut.</para>
</note>
<para>Pour &eacute;crire des donn&eacute;es sur un DVD-RW en
mode s&eacute;quentiel, utilisez les m&ecirc;mes instructions
que pour tout autre format de DVD:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -Z <replaceable>/dev/cd0</replaceable> -J -R <replaceable>/path/to/data</replaceable></userinput></screen>
<para>Si vous voulez ajouter des donn&eacute;es &agrave; votre
enregistrement pr&eacute;c&eacute;dent, vous devrez utiliser
la commande <option>-M</option> de &man.growisofs.1;.
Cependant, si vous effectuez un ajout de donn&eacute;es sur un
DVD-RW en mode s&eacute;quentiel, une nouvelle session sera
cr&eacute;&eacute;e sur le disque avec pour r&eacute;sultat de
donner naissance &agrave; un disque multi-sessions.</para>
<para>Un DVD-RW dans le format &ldquo;restricted
overwrite&rdquo; n'a pas besoin d'&ecirc;tre effac&eacute;
avant une nouvelle session initiale, vous avez juste &agrave;
r&eacute;crire sur le disque avec l'option
<option>-Z</option>, ceci est similaire &agrave; un DVD+RW.
Il est &eacute;galement possible d'augmenter un syst&egrave;me
de fichiers ISO 9660 existant &eacute;crit sur le disque de la
m&ecirc;me mani&egrave;re que pour un DVD+RW en utilisant
l'option <option>-M</option>. Le r&eacute;sultat sera un DVD
avec une seule session.</para>
<para>Pour faire passer un DVD-RW dans le format
&ldquo;restricted overwrite&rdquo;, la commande suivante doit
&ecirc;tre utilis&eacute;e:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format <replaceable>/dev/cd0</replaceable></userinput></screen>
<para>Pour revenir au format s&eacute;quentiel, utilisez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dvd+rw-format -blank=full <replaceable>/dev/cd0</replaceable></userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Multi-sessions</title>
<para>Tr&egrave;s peu de lecteurs de DVD-ROMs
supportent les DVDs multi-sessions, ils ne
liront, dans le meilleur des cas, que la premi&egrave;re
session. Les DVD+R, DVD-R et DVD-RW en mode s&eacute;quentiel
peuvent accepter de multiples sessions, la notion de multiples
sessions n'existe pas pour les formats DVD+RW et DVD-RW en
mode &ldquo;restricted overwrite&rdquo;.</para>
<para>Utiliser la commande suivante apr&egrave;s une session
initiale (non ferm&eacute;e) sur un DVD+R, DVD-R, ou DVD-RW en
mode s&eacute;quentiel, ajoutera une nouvelle session sur le
disque:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>growisofs -M <replaceable>/dev/cd0</replaceable> -J -R <replaceable>/path/to/nextdata</replaceable></userinput></screen>
<para>L'utilisation de cette ligne de commande avec un DVD+RW ou
un DVD-RW en mode &ldquo;restricted overwrite&rdquo; aura pour
effet d'ajouter les donn&eacute;es en fusionnant la nouvelle session
avec celle d&eacute;j&agrave; pr&eacute;sente. Le r&eacute;sultat sera un disque
mono-session. C'est la m&eacute;thode utilis&eacute;e pour ajouter des
donn&eacute;es sur ces m&eacute;dias apr&egrave;s une &eacute;criture initiale.</para>
<note>
<para>De l'espace sur le m&eacute;dium est utilis&eacute;
entre chaque session pour la fin et le d&eacute;but des
sessions. Par cons&eacute;quent, tout ajout de donn&eacute;es
devrait se faire suivant une quantit&eacute; importante de
donn&eacute;es pour optimiser l'espace sur le disque. Le
nombre de sessions est limit&eacute; &agrave; 154 pour un
DVD+R, environ 2000 pour un DVD-R, et 127 pour un DVD+R
double couche.</para>
</note>
</sect2>
<sect2>
<title>Pour plus d'informations</title>
<para>Pour obtenir plus d'informations sur un DVD, la commande
<command>dvd+rw-mediainfo
<replaceable>/dev/cd0</replaceable></command> peut &ecirc;tre
ex&eacute;cut&eacute;e avec le disque dans le lecteur.</para>
<para>Plus d'informations sur les utilitaires
<application>dvd+rw-tools</application> peuvent &ecirc;tre
trouv&eacute;es dans la page de manuel de &man.growisofs.1;,
sur le <ulink
url="http://fy.chalmers.se/~appro/linux/DVD+RW/">site Web de
dvd+rw-tools</ulink> et dans les archives de la <ulink
url="http://lists.debian.org/cdwrite/">liste de diffusion
cdwrite</ulink>.</para>
<note>
<para>La sortie de la commande
<command>dvd+rw-mediainfo</command> sur le r&eacute;sultat
de la gravure ou le disque posant probl&egrave;me est
obligatoire avec tout rapport de probl&egrave;me. Sans
cette sortie, il sera quasiment impossible de vous
aider.</para>
</note>
</sect2>
<sect2 id="creating-dvd-ram">
<title>Utiliser un disque DVD-RAM</title>
<indexterm>
<primary>DVD</primary>
<secondary>DVD-RAM</secondary>
</indexterm>
<sect3>
<title>Configuration</title>
<para>Les graveurs de DVD-RAM sont fournis soit avec une
interface SCSI soit une interface ATAPI. Dans le cas des
p&eacute;riph&eacute;riques ATAPI, l'acc&egrave;s DMA doit
&ecirc;tre activ&eacute;, cela peut &ecirc;tre fait en
ajoutant la ligne suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>hw.ata.atapi_dma="1"</programlisting>
</sect3>
<sect3>
<title>Pr&eacute;parer le disque</title>
<para>Comme pr&eacute;cis&eacute; dans l'introduction de cette
section, un DVD-RAM peut &ecirc;tre vu comme un disque dur
extractible. Comme tout autre disque dur le DVD-RAM doit
&ecirc;tre <quote>pr&eacute;par&eacute;</quote> avant la
premi&egrave;re utilisation. Dans l'exemple,
l'int&eacute;gralit&eacute; de l'espace sur le disque sera
utilis&eacute; par un syst&egrave;me de fichiers UFS2
standard:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=<replaceable>/dev/acd0</replaceable> count=2</userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -Bw <replaceable>acd0</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs <replaceable>/dev/acd0</replaceable></userinput></screen>
<para>Le p&eacute;riph&eacute;rique DVD
<devicename>acd0</devicename> doit &ecirc;tre modifi&eacute;
en fonction de la configuration.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Utiliser le disque</title>
<para>Une fois les op&eacute;rations pr&eacute;c&eacute;dentes
effectu&eacute;es sur le DVD-RAM, il peut &ecirc;tre
mont&eacute; comme un disque dur classique:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount <replaceable>/dev/acd0</replaceable> <replaceable>/mnt</replaceable></userinput></screen>
<para>Apr&egrave;s cela, on pourra lire et &eacute;crire sur
le DVD-RAM.</para>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="floppies">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Julio</firstname>
<surname>Merino</surname>
<contrib>Travail original de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- 24 Dec 2001 -->
<authorgroup>
<author>
<firstname>Martin</firstname>
<surname>Karlsson</surname>
<contrib>R&eacute;&eacute;crit par </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- 27 Apr 2003 -->
</sect1info>
<title>Cr&eacute;ation et utilisation de disquettes</title>
<para>Sauvegarder des donn&eacute;es sur disquette est
parfois utile, par exemple quand on a pas d'autre
support de stockage amovible de disponible ou quand on
doit transf&eacute;rer de petites quantit&eacute;s de
donn&eacute;es sur un autre ordinateur.</para>
<para>Cette section expliquera comment utiliser des disquettes
sous &os;. Elle couvrira principalement le formatage et
l'utilisation de disquettes DOS de 3.5pouces, mais les
concepts expos&eacute;s sont identiques pour d'autres formats
de disquettes.</para>
<sect2>
<title>Formater des disquettes</title>
<sect3>
<title>Le p&eacute;riph&eacute;rique</title>
<para>On acc&egrave;de aux disquettes par l'interm&eacute;diaire
d'entr&eacute;es dans <filename>/dev</filename>, comme
pour tout autre p&eacute;riph&eacute;rique. Pour
acc&eacute;der directement &agrave; la disquette, utilisez
simplement
<filename>/dev/fd<replaceable>N</replaceable></filename>.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Le formatage</title>
<para>Une disquette doit subir un formatage bas niveau avant
d'&ecirc;tre utilisable. Il est g&eacute;n&eacute;ralement
r&eacute;alis&eacute; par le constructeur, mais le formatage est
une bonne mani&egrave;re de contr&ocirc;ler
l'int&eacute;grit&eacute; du support. Bien qu'il soit possible de
forcer une plus grande (ou plus petite) capacit&eacute;,
1440Ko est celle pour laquelle sont con&ccedil;ues la plupart
des disquettes.</para>
<para>Pour effectuer un formatage bas niveau d'une disquette
vous devez utiliser &man.fdformat.1;. L'utilitaire
attend le nom du p&eacute;riph&eacute;rique en argument.</para>
<para>Notez tout message d'erreur, sachant que cela peut aider
&agrave; d&eacute;terminer si la disquette est bonne ou
d&eacute;fectueuse.</para>
<sect4>
<title>Formatage des disquettes</title>
<para>Utilisez un des p&eacute;riph&eacute;riques
<filename>/dev/fd<replaceable>N</replaceable>.<replaceable>size</replaceable></filename>,
pour formater la disquette. Ins&eacute;rez une disquette
3.5pouces dans votre lecteur et tapez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/usr/sbin/fdformat -f 1440 /dev/fd0</userinput></screen>
</sect4>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Le label de disque</title>
<para>Apr&egrave;s le formatage bas niveau du disque, vous
devrez y placer un label de disque. Ce label sera
d&eacute;truit plus tard, mais il est n&eacute;cessaire au
syst&egrave;me pour d&eacute;terminer par la suite la taille
et la g&eacute;om&eacute;trie du disque.</para>
<para>Le nouveau label de disque prendra l'int&eacute;gralit&eacute;
du disque, et contiendra l'information correcte sur la
g&eacute;om&eacute;trie de la disquette.
Les diff&eacute;rentes g&eacute;om&eacute;tries possibles pour le label
sont list&eacute;es dans
<filename>/etc/disktab</filename>.</para>
<para>Vous pouvez maintenant ex&eacute;cuter &man.bsdlabel.8;
de la fa&ccedil;on suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/bsdlabel -B -w /dev/fd0 fd1440</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Le syst&egrave;me de fichiers</title>
<para>La disquette est maintenant fin pr&ecirc;te pour un
formatage haut niveau. Cette op&eacute;ration placera un nouveau
syst&egrave;me de fichiers sur la disquette, qui permettra
&agrave; &os; d'&eacute;crire et de lire sur le disque.
Apr&egrave;s la cr&eacute;ation du nouveau syst&egrave;me
de fichiers, le label disque est d&eacute;truit, aussi
si vous d&eacute;sirez reformater le disque, vous devrez
recr&eacute;er le label de disque &agrave; nouveau.</para>
<para>Le syst&egrave;me de fichiers de la disquette peut
soit &ecirc;tre de l'UFS soit utiliser le syst&egrave;me FAT.
Le syst&egrave;me FAT est g&eacute;n&eacute;ralement un meilleur choix
pour les disquettes.</para>
<para>Pour placer un nouveau syst&egrave;me de fichier sur la
disquette faites ceci:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/newfs_msdos /dev/fd0</userinput></screen>
<para>La disquette est maintenant pr&ecirc;te &agrave;
&ecirc;tre utilis&eacute;e.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Utilisation de la disquette</title>
<para>Pour utiliser la disquette, montez-la avec
&man.mount.msdosfs.8;. On peut &eacute;galement utiliser
<filename role="package">emulators/mtools</filename> du
catalogue des logiciels port&eacute;s.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="backups-tapebackups">
<title>Cr&eacute;er et utiliser les bandes magn&eacute;tiques</title>
<indexterm><primary>bande magn&eacute;tique</primary></indexterm>
<para>Les principaux types de bandes sont les 4mm, 8mm, QIC, les
mini-cartouches et les DLTs.</para>
<sect2 id="backups-tapebackups-4mm">
<title>Bandes 4mm (DDS: &ldquo;Digital Data Storage&rdquo;)</title>
<indexterm>
<primary>bande magn&eacute;tique</primary>
<secondary>bandes DDS (4mm)</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>bande magn&eacute;tique</primary>
<secondary>bandes QIC</secondary>
</indexterm>
<para>Les bandes 4mm sont en train de remplacer les bandes QIC
comme le format usuel de sauvegarde pour les stations de
travail. Cette tendance s'est acc&eacute;l&eacute;r&eacute;e
quand Conner a rachet&eacute; Archive, un des leaders de la
fabrication des lecteurs QIC, et a arr&ecirc;t&eacute; la
production de ces derniers. Les lecteurs 4mm sont petits et
silencieux mais n'ont pas la r&eacute;putation de fiabilit&eacute; des
lecteurs 8mm. Les cartouches sont moins co&ucirc;teuse et plus
petites (3 x 2 x 0.5 pouces, 76 x 51 x 12 mm) que les
cartouches 8mm. Les cartouches 4mm, tout comme les 8mm, ont
une dur&eacute;e de vie faible car elles utilisent un
proc&eacute;d&eacute; de lecture/&eacute;criture en
h&eacute;lice.</para>
<para>Le d&eacute;bit de ces lecteurs va de ~150&nbsp;Ko/s
&agrave; ~500&nbsp;Ko/s au maximum. Leur capacit&eacute; de varie de
1.3&nbsp;Go &agrave; 2.0&nbsp;Go. La compression mat&eacute;rielle,
disponible sur la plupart des lecteurs, double
approximativement leur capacit&eacute;.
Les unit&eacute;s multi-lecteurs peuvent avoir jusqu'&agrave; 6 lecteurs
dans une seule tour avec changement automatique de bande. La
capacit&eacute; totale atteint 240&nbsp;Go.</para>
<para>Le standard DDS-3 supporte maintenant des capacit&eacute;s de
bande jusqu'&agrave; 12&nbsp;Go (ou 24&nbsp;Go
compress&eacute;s).</para>
<para>Les lecteurs 4mm, comme les lecteurs 8mm, utilisent un
proc&eacute;d&eacute; de lecture/&eacute;criture en h&eacute;lice. Tous
les avantages et les inconv&eacute;nients de ce proc&eacute;d&eacute;
s'appliquent aux deux types de lecteurs.</para>
<para>Les bandes doivent &ecirc;tre chang&eacute;es apr&egrave;s
2000 utilisations ou 100 sauvegardes compl&egrave;tes.</para>
</sect2>
<sect2 id="backups-tapebackups-8mm">
<title>Bandes 8mm (Exabyte)</title>
<indexterm>
<primary>bande magn&eacute;tique</primary>
<secondary>Bandes Exabyte (8mm)</secondary>
</indexterm>
<para>Les unit&eacute;s de bandes 8mm sont les lecteurs de bandes
SCSI les plus courant; c'est le meilleur choix de bandes
amovibles. Presque chaque site dispose d'une unit&eacute; Exabyte
2&nbsp;Go 8mm. Les lecteurs 8mm sont fiables, pratiques et
silencieux. Les cartouches sont bon march&eacute; et d'encombrement
faible (4.8 x 3.3 x 0.6 pouces; 122 x 84 x 15 mm). Un des
inconv&eacute;nients de la bande 8mm est la dur&eacute;e de
vie relativement courte des bandes et des t&ecirc;tes de lectures
en raison de la grande vitesse de d&eacute;filement de la bande
devant les t&ecirc;tes.</para>
<para>Leur d&eacute;bit va de ~250&nbsp;Ko/s &agrave; ~500&nbsp;Ko/s.
Leur capacit&eacute; commence &agrave; 300&nbsp;Mo jusqu'&agrave;
7&nbsp;Go.
La compression mat&eacute;rielle, disponible sur la plupart des
lecteurs, double approximativement la capacit&eacute;. Ces lecteurs
sont disponibles sous forme d'unit&eacute; simple ou multiple
accueillant 6 lecteurs et 120 bandes. Les bandes sont
chang&eacute;es automatiquement par l'unit&eacute;. Ils peuvent
g&eacute;rer une capacit&eacute; de stockage de plus de
840&nbsp;Go.</para>
<para>Le lecteur Exabyte &ldquo;Mammoth&rdquo; supporte
12&nbsp;Go sur une seule bande (24&nbsp;Go compress&eacute;)
et co&ucirc;te approximativement le double d'un lecteur
classique.</para>
<para>L'enregistrement des donn&eacute;es sur la bande utilise
un proc&eacute;d&eacute; en h&eacute;lice, les t&ecirc;tes
sont positionn&eacute;es en biais par rapport &agrave; la bande
(environ 6 degr&eacute;s). La bande fait un angle de 270
degr&eacute;s avec le cylindre sur lequel se trouvent les t&ecirc;tes.
Ce cylindre tourne en m&ecirc;me temps que la bande d&eacute;file. Il
en r&eacute;sulte donc une grande densit&eacute; de donn&eacute;es
et des pistes tr&egrave;s serr&eacute;es qui vont de biais
d'un bord &agrave; l'autre de la bande.</para>
</sect2>
<sect2 id="backups-tapebackups-qic">
<title>QIC</title>
<indexterm>
<primary>bande magn&eacute;tique</primary>
<secondary>QIC-150</secondary>
</indexterm>
<para>Les bandes et les lecteurs QIC-150 sont, peut-&ecirc;tre, le
format le plus courant. Les lecteurs QIC sont les moins
chers des supports de sauvegarde &ldquo;s&eacute;rieux&rdquo;.
Leur inconv&eacute;nient par contre est le co&ucirc;t des bandes.
Les bandes QIC sont ch&egrave;res compar&eacute;es aux bandes 8mm ou
4mm, jusqu'&agrave; 5 fois le co&ucirc;t au Go. Mais, si une
demi-douzaine de bandes vous suffit, le format QIC peut
&ecirc;tre le bon choix. QIC est le format le
<emphasis>plus</emphasis> r&eacute;pandu. Chaque site dispose d'un
lecteur QIC d'une densit&eacute; ou d'une autre. C'est l&agrave;
la difficult&eacute;, il existe de nombreuses densit&eacute;s pour
des bandes physiquement semblables (parfois m&ecirc;me identiques).
Les lecteurs QIC ne sont pas silencieux. Ces lecteurs se
positionnent bruyamment avant d'enregistrer des donn&eacute;es et
ont les entend clairement lors de lecture, &eacute;criture ou
recherche. Les bandes QIC sont volumineuses: 6&nbsp;x 4&nbsp;x 0.7
pouces (152&nbsp;x 102&nbsp;x 17 mm).</para>
<para>Leur d&eacute;bit va de ~150&nbsp;Ko/s &agrave; ~500&nbsp;Ko/s.
Leur capacit&eacute; varie de 40&nbsp;Mo &agrave; 15&nbsp;Go. La
compression mat&eacute;rielle est disponible sur de nombreux lecteurs
r&eacute;cents. Les lecteurs QIC sont de moins en moins utilis&eacute;s,
ils sont supplant&eacute;s par les lecteurs DAT.</para>
<para>Les donn&eacute;es sont enregistr&eacute;es sur des pistes
sur la bande.
Les pistes sont parall&egrave;les &agrave; la bande et vont d'une
extr&eacute;mit&eacute; &agrave; l'autre. Le nombre de piste, et
par cons&eacute;quent la largeur des pistes, varie avec la
capacit&eacute; de la bande. La plupart des nouveaux lecteurs
fournissent au moins une compatibilit&eacute; descendante en
lecture (mais aussi en &eacute;criture). Le format QIC a une
bonne r&eacute;putation de s&eacute;curit&eacute; des donn&eacute;es
(la m&eacute;canique est plus simple et plus robuste que les lecteurs
&agrave; syst&egrave;me en h&eacute;lice).</para>
<para>Les bandes devraient &ecirc;tre chang&eacute;e
apr&egrave;s 5000 sauvegardes.</para>
</sect2>
<sect2 id="backups-tapebackups-dlt">
<title>DLT</title>
<indexterm>
<primary>bande magn&eacute;tique</primary>
<secondary>DLT</secondary>
</indexterm>
<para>Les DLT ont le taux de transfert le plus &eacute;lev&eacute;
de tous les types de lecteurs d&eacute;crits ici. La bande
d'1/2" (12.5mm) est contenue dans une seule cartouche
(4 x 4 x 1 pouces; 100 x 100 x 25 mm). La cartouche est
munie d'une trappe basculante le long d'un c&ocirc;t&eacute; de la
cartouche. Le lecteur ouvre cette trappe pour saisir l'amorce
de la bande. Cette amorce comporte une d&eacute;coupe ovale que le
lecteur utilise pour &ldquo;crocheter&rdquo; la bande.
La bobine d'entra&icirc;nement est situ&eacute;e dans le lecteur.
Tous les autres types de cartouches d&eacute;crits ici (les bandes 9
pistes sont la seule exception) ont les bobines
de stockage et d'entra&icirc;nement dans la cartouche
elle-m&ecirc;me.</para>
<para>Leur d&eacute;bit est d'environ 1.5&nbsp;Mo/s, trois fois celui
des lecteurs 4mm, 8mm, ou QIC. La capacit&eacute; d'une bande varie
de 10&nbsp;Go &agrave; 20&nbsp;Go pour une unit&eacute; simple. Les
lecteurs sont disponibles en unit&eacute;s multi-bandes avec
changeurs et multi-lecteurs contenant de 5 &agrave; 900 bandes et 1
&agrave; 20 lecteurs, fournissant une capacit&eacute; de stockage
allant de 50&nbsp;Go &agrave; 9&nbsp;TO.</para>
<para>Avec la compression, le format DLT type IV supporte
jusqu'&agrave; une capacit&eacute; de 70&nbsp;Go.</para>
<para>Les donn&eacute;es sont enregistr&eacute;es sur la bande
sur des pistes parall&egrave;les &agrave; la direction de
d&eacute;filement (comme
pour les bandes QIC). Deux pistes sont &eacute;crites
&agrave; la fois. La dur&eacute;e de vie des t&ecirc;tes de
lecture/&eacute;criture est relativement longue; une fois que la
bande s'arr&ecirc;te, il n'y a pas de d&eacute;placement des
t&ecirc;tes par rapport &agrave; la bande.</para>
</sect2>
<sect2>
<title id="backups-tapebackups-ait">AIT</title>
<indexterm>
<primary>bande magn&eacute;tique</primary>
<secondary>AIT</secondary>
</indexterm>
<para>AIT est le nouveau format de Sony, il peut supporter
jusqu'&agrave; 50&nbsp;Go par bande (avec compression). Les bandes
contiennent un circuit m&eacute;moire qui contient un index du
contenu de la bande. Cet index peut &ecirc;tre lu rapidement par le
lecteur pour d&eacute;terminer l'emplacement de fichiers sur la
bande, au lieu des nombreuses minutes n&eacute;cessaires aux autres
types de bande. Des programmes comme
<application>SAMS:Alexandria</application> peuvent
contr&ocirc;ler quarante ou plus ensemble de bandes AIT,
communiquant directement avec le circuit m&eacute;moire de la
bande pour en afficher le contenu &agrave; l'&eacute;cran,
d&eacute;terminer quels fichiers ont &eacute;t&eacute;
sauvegard&eacute; sur quelle bande,
localiser la bonne bande, la charger, et en restaurer les
donn&eacute;es.</para>
<para>Les ensembles de ce type reviennent aux alentour des 20000
dollars, les rendant inaccessibles &agrave; l'amateur
&eacute;clair&eacute;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Utiliser une bande neuve pour la premi&egrave;re fois</title>
<para>La premi&egrave;re fois que vous essayez de lire ou d'&eacute;crire
sur une bande vierge, l'op&eacute;ration &eacute;choue. Les messages
affich&eacute;s par la console devraient &ecirc;tre du type:</para>
<screen>sa0(ncr1:4:0): NOT READY asc:4,1
sa0(ncr1:4:0): Logical unit is in process of becoming ready</screen>
<para>La bande ne contient pas de bloc d'identification (bloc
num&eacute;ro 0). Tous les lecteurs QIC depuis l'adoption du
standard QIC-525 &eacute;crivent un bloc d'identification sur la
bande. Il y a alors deux solutions:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para><command>mt fsf 1</command> fait &eacute;crire au lecteur un
bloc d'identification sur la bande.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Utiliser le bouton en face avant pour &eacute;jecter la
bande.</para>
<para>R&eacute;-ins&eacute;rer la bande et utiliser &man.dump.8; pour
&eacute;crire dessus.</para>
<para>&man.dump.8; produira l'erreur <errorname>DUMP: End of tape
detected</errorname> et la console affichera: <errorname>HARDWARE
FAILURE info:280 asc:80,96</errorname>.</para>
<para>Rembobiner la bande avec:
<command>mt rewind</command>.</para>
<para>Les manipulations ult&eacute;rieures sur la bande
fonctionneront.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="backups-floppybackups">
<title>Sauvegardes sur disquettes</title>
<sect2 id="floppies-using">
<title>Puis-je utiliser des disquettes pour la sauvegarde
des mes donn&eacute;es?</title>
<indexterm><primary>disquettes de sauvegarde</primary></indexterm>
<indexterm><primary>disquettes</primary></indexterm>
<para>Les disquettes ne sont pas des supports adapt&eacute;s &agrave; la
r&eacute;alisation de sauvegardes &eacute;tant
donn&eacute; que:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Le support n'est pas fiable, sp&eacute;cialement
sur de longues p&eacute;riodes de temps.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les op&eacute;rations de sauvegarde et de restauration
sont tr&egrave;s lentes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Elles ont une capacit&eacute; tr&egrave;s
limit&eacute;e (le jour o&ugrave; l'on pourra sauvegarder
l'int&eacute;gralit&eacute; d'un disque dur sur une douzaine de
disquette n'est pas encore arriv&eacute;).</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Cependant, si vous n'avez pas d'autres m&eacute;thodes
pour sauvegarder vos donn&eacute;es alors les disquettes
sont mieux que pas de sauvegardes du tout.</para>
<para>Si vous devez utiliser les disquettes, alors assurez-vous
que vous en utiliser des disquettes de bonne qualit&eacute;.
Les disquettes qui tra&icirc;nent sur le bureau depuis quelques
ann&eacute;es sont un mauvais choix. Id&eacute;alement utilisez de
des disquettes neuves en provenance d'un fabricant
renomm&eacute;.</para>
</sect2>
<sect2 id="floppies-creating">
<title>Alors, comment je sauvegarde mes donn&eacute;es
sur disquettes?</title>
<para>La meilleur fa&ccedil;on de sauvegarder sur disquette est
d'utiliser la commande &man.tar.1; avec l'option
<option>-M</option> (volume multiple), qui autorise
la r&eacute;partition des sauvegardes sur plusieurs
disquettes.</para>
<para>Pour sauvegarder tous les fichiers du r&eacute;pertoire
courant et des sous-r&eacute;pertoires (en tant que
<username>root</username>):</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar Mcvf /dev/fd0 *</userinput></screen>
<para>Quand la premi&egrave;re disquette est pleine &man.tar.1;
vous r&eacute;clamera d'introduire le volume suivant (parce
que &man.tar.1; est ind&eacute;pendant du support il parle en
terme de volume; dans notre contexte cela signifie
disquette).</para>
<screen>Prepare volume #2 for /dev/fd0 and hit return:</screen>
<para>Cette op&eacute;ration est r&eacute;p&eacute;t&eacute;e
(avec incr&eacute;mentation du num&eacute;ro de volume)
jusqu'&agrave; ce que les fichiers sp&eacute;cifi&eacute;s soient
sauvegard&eacute;s.</para>
</sect2>
<sect2 id="floppies-compress">
<title>Puis-je sauvegarder mes sauvegardes?</title>
<indexterm>
<primary><command>tar</command></primary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary><command>gzip</command></primary>
</indexterm>
<indexterm><primary>compression</primary></indexterm>
<para>Malheureusement, &man.tar.1; ne permettra pas
l'utilisation de l'option <option>-z</option> pour
les archives multi-volumes. Vous pourrez, bien s&ucirc;r,
utiliser &man.gzip.1; sur tous les fichiers, les archiver
avec &man.tar.1; sur disquettes, puis d&eacute;compresser les
fichiers avec &man.gunzip.1;!</para>
</sect2>
<sect2 id="floppies-restoring">
<title>Comment puis-je restaurer mes sauvegardes?</title>
<para>Pour restaurer une archive compl&egrave;te utiliser:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar Mxvf /dev/fd0</userinput></screen>
<para>Vous pouvez utiliser deux mani&egrave;res pour restaurer
uniquement certains fichiers. Tout d'abord, vous pouvez
commencer avec la premi&egrave;re disquette et utiliser:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar Mxvf /dev/fd0 <replaceable>nomdufichier</replaceable></userinput></screen>
<para>&man.tar.1; vous demandera d'ins&eacute;rer les disquettes
suivantes jusqu'&agrave; trouver le fichier recherch&eacute;.</para>
<para>Alternativement, si vous savez sur quelle disquette
le fichier se trouve alors vous pouvez simplement ins&eacute;rer
cette disquette et utiliser la commande pr&eacute;c&eacute;dente.
Notez que si le premier fichier sur la disquette est la suite
d'un fichier de la pr&eacute;c&eacute;dente disquette alors
&man.tar.1; vous avertira qu'il ne peut le restaurer,
m&ecirc;me si vous ne le voulez pas!</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="backup-strategies">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Lowell</firstname>
<surname>Gilbert</surname>
<contrib>Travail original de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- 3 Dec 2005 -->
</sect1info>
<title>Strat&eacute;gies de sauvegarde</title>
<para>La premi&egrave;re chose a faire lors de la mise en place
d'un plan de sauvegarde est de s'assurer que l'ensemble des
probl&egrave;mes suivants sera couvert:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Panne d'un disque</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Suppression accidentelle de fichiers</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Corruption al&eacute;atoire de fichiers</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Destruction compl&egrave;te de la machine (par exemple
suite &agrave; un incendie), avec destruction des sauvegardes
stock&eacute;es sur le m&ecirc;me site.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Il est parfaitement possible que certains syst&egrave;mes
utilisent une technique diff&eacute;rente pour chacun des
probl&egrave;mes &eacute;voqu&eacute;s ci-dessus. En dehors des
syst&egrave;mes personnels avec des donn&eacute;es peu
importantes, il est peu probable qu'une seule technique puisse
r&eacute;pondre &agrave; l'ensemble de ces risques.</para>
<para>Quelques-unes des techniques &agrave; notre disposition
sont:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Des archives de tout le syst&egrave;me,
sauvegard&eacute;es sur un support fiable et &agrave;
l'ext&eacute;rieur du site. C'est une protection
r&eacute;elle contre tous les probl&egrave;mes
pr&eacute;c&eacute;demment cit&eacute;s, mais cette
m&eacute;thode est lente et peu pratique lors des
restaurations. Vous pouvez conserver des copies de ces
sauvegardes sur site et/ou en ligne, mais il y aura toujours
des difficult&eacute;s lors de la restauration des fichiers,
en particulier pour les utilisateurs sans droits.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Instantan&eacute; de syst&egrave;mes de fichiers. Cet
outil n'est vraiment utile que dans le cas d'une suppression
accidentelle de fichiers, mais il l'est
<emphasis>vraiment</emphasis> dans ce cas; de plus cette
m&eacute;thode est rapide et simple &agrave; employer.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Copies de l'int&eacute;gralit&eacute; des
syst&egrave;mes de fichiers et/ou des disques (par une
utilisation r&eacute;guli&egrave;re de &man.rsync.1; sur
l'int&eacute;gralit&eacute; de la machine par exemple). C'est
le proc&eacute;d&eacute; en g&eacute;n&eacute;ral le plus
utile dans le cas des r&eacute;seaux avec des besoins
sp&eacute;cifiques. Dans le cas d'une protection contre les
pannes disques, cette m&eacute;thode est normalement
inf&eacute;rieure &agrave; un syst&egrave;me
<acronym>RAID</acronym>. Pour la restauration de fichiers
supprim&eacute;s accidentellement, c'est comparable aux
instantan&eacute;s <acronym>UFS</acronym>, c'est plus une
question de pr&eacute;f&eacute;rence.</para>
</listitem>
<listitem>
<para><acronym>RAID</acronym>. R&eacute;duit ou &eacute;vite
les p&eacute;riodes o&ugrave; le syst&egrave;me est
inutilisable quand un disque tombe en panne. Avec
l'inconv&eacute;nient d'avoir &agrave; faire face &agrave; des
pannes disques plus fr&eacute;quentes (parce que vous utilisez
plus de disques), mais avec cependant une moindre
urgence.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Le contr&ocirc;le des empreintes de fichiers.
L'utilitaire &man.mtree.8; est tr&egrave;s utile dans ce cas.
Bien que cela ne soit pas une technique de sauvegarde des
donn&eacute;es, ce contr&ocirc;le aidera &agrave; garantir que
vous serez averti quand vous devrez ressortir vos sauvegardes.
C'est tout particuli&egrave;rement important dans le cas de
sauvegardes hors site, et ces empreintes devraient &ecirc;tre
v&eacute;rifi&eacute;es r&eacute;guli&egrave;rement.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Il est relativement simple de trouver d'autres solutions,
nombreuses sont celles qui sont des variations des techniques
pr&eacute;sent&eacute;es ci-dessus. Des besoins
sp&eacute;cifiques conduiront g&eacute;n&eacute;ralement
&agrave; des solutions sp&eacute;cifiques (par exemple
sauvegarder une base de donn&eacute;es durant son utilisation
demande une &eacute;tape interm&eacute;diaire sp&eacute;cifique
au logiciel de base de donn&eacute;es). L'important est de
conna&icirc;tre les dangers contre lesquels vous d&eacute;sirez
vous prot&eacute;ger, et comment vous ferez face &agrave; chacun
d'entre eux.</para>
</sect1>
<sect1 id="backup-basics">
<title>Sauvegardes</title>
<para>Les trois principaux programmes de sauvegarde sont:
&man.dump.8;, &man.tar.1;, et &man.cpio.1;.</para>
<sect2>
<title>Dump et Restore</title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary>dump / restore</secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary><command>dump</command></primary></indexterm>
<indexterm><primary><command>restore</command></primary></indexterm>
<para>&man.dump.8; et &man.restore.8; sont les programmes de
sauvegarde traditionnels d'&unix;. Ils op&egrave;rent sur le disque
comme sur une suite de blocs disque, en dessous du niveau
d'abstraction que constituent les fichiers, liens et
r&eacute;pertoires cr&eacute;&eacute;s par les syst&egrave;mes de
fichiers. Le programme &man.dump.8; sauvegarde
l'int&eacute;gralit&eacute; d'un syst&egrave;me de
fichiers d'un p&eacute;riph&eacute;rique. Il est incapable
de sauvegarder seulement une partie d'un syst&egrave;me
de fichiers ou une arborescence de r&eacute;pertoires
s'&eacute;talant sur plus d'un syst&egrave;me de fichiers.
Le programme &man.dump.8; n'&eacute;crit pas de fichiers ou
des r&eacute;pertoires sur la bande, mais &eacute;crit
plut&ocirc;t les blocs de donn&eacute;es brutes dont sont
constitu&eacute;s les fichiers et les r&eacute;pertoires.</para>
<note>
<para>Si vous utilisez &man.dump.8; sur votre r&eacute;pertoire
racine, vous ne sauvegarderez pas
<filename>/home</filename>, <filename>/usr</filename> ou
beaucoup d'autres r&eacute;pertoires puisque que ces derniers
sont g&eacute;n&eacute;ralement des points de montages pour
d'autres syst&egrave;mes de fichiers ou des liens symboliques
vers ces syst&egrave;mes de fichiers.</para>
</note>
<para>L'utilitaire &man.dump.8; a quelques particularit&eacute;s
datant de ses d&eacute;buts sous la version 6 d'AT&amp;T UNIX (circa
1975). Les param&egrave;tres par d&eacute;faut conviennent aux bandes
9 pistes (6250&nbsp;bpi), et non aux supports &agrave; haute
densit&eacute; d'aujourd'hui (jusqu'&agrave; 62182&nbsp;ftpi).
Il faut surcharger ces valeurs par d&eacute;faut sur la ligne
de commande pour utiliser la capacit&eacute; des bandes
actuelles.</para>
<indexterm><primary><filename>.rhosts</filename></primary></indexterm>
<para>Il est &eacute;galement possible de sauvegarder les
donn&eacute;es par l'interm&eacute;diaire d'un r&eacute;seau sur un
lecteur de bande se trouvant sur une autre ordinateur
&agrave; l'aide des commandes <command>rdump</command> et
<command>rrestore</command>.
Ces deux programmes utilisent &man.rcmd.3; et &man.ruserok.3;
pour acc&eacute;der &agrave; l'unit&eacute; de bandes distante.
Cependant, l'utilisateur effectuant une sauvegarde doit
&ecirc;tre pr&eacute;sent dans le fichier <filename>.rhosts</filename>
sur la machine distante. Les arguments de &man.rdump.8; et
&man.rrestore.8; doivent &ecirc;tre compatibles avec une
utilisation sur la machine distante. Quand on sauvegarde
une machine FreeBSD sur un lecteur Exabyte install&eacute; sur
un ordinateur Sun appel&eacute; <hostid>komodo</hostid>,
utilisez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/rdump 0dsbfu 54000 13000 126 komodo:/dev/nsa8 /dev/da0a 2>&amp;1</userinput></screen>
<para>Attention: il y a des cons&eacute;quences pour la
s&eacute;curit&eacute; &agrave; utiliser l'authentification
<filename>.rhosts</filename>. Evaluez soigneusement votre
situation.</para>
<para>Il est &eacute;galement possible d'utiliser &man.dump.8; et
&man.restore.8; d'une fa&ccedil;on plus s&eacute;curis&eacute;e sur
&man.ssh.1;.</para>
<example>
<title>Utiliser &man.dump.8; sur <application>ssh</application></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>/sbin/dump -0uan -f - /usr | gzip -2 | ssh -c blowfish \
targetuser@targetmachine.example.com dd of=/mybigfiles/dump-usr-l0.gz</userinput></screen>
</example>
<para>Ou en utilisant une fonction interne de
<command>dump</command>, positionner la variable
d'environnement <envar>RSH</envar>:</para>
<example>
<title>Utiliser <command>dump</command> sur <application>ssh</application>
avec la variable <envar>RSH</envar> positionn&eacute;e</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>RSH=/usr/bin/ssh /sbin/dump -0uan -f targetuser@targetmachine.example.com:/dev/sa0 /usr</userinput></screen>
</example>
</sect2>
<sect2>
<title><command>tar</command></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><command>tar</command></secondary>
</indexterm>
<para>Le programme &man.tar.1; date aussi de la Version 6
d'AT&amp;T UNIX (circa 1975). &man.tar.1; travaille en
coop&eacute;ration avec le syst&egrave;me de fichiers; il
permet d'&eacute;crire
des fichiers et des r&eacute;pertoires sur bandes.
&man.tar.1; ne supporte pas toutes les options permises
par &man.cpio.1;, mais ne demande pas
l'inhabituelle concat&eacute;nation de commandes qu'utilise
&man.cpio.1;</para>
<indexterm><primary><command>tar</command></primary></indexterm>
<para>Sous &os;&nbsp;5.3 et versions suivantes, GNU
<command>tar</command> et la version par d&eacute;faut
<command>bsdtar</command> sont disponibles. La version GNU
peut &ecirc;tre invoqu&eacute;e avec la commande
<command>gtar</command>. Elle supporte les sauvegardes sur
des p&eacute;riph&eacute;riques distants et cela
avec la m&ecirc;me syntaxe que &man.rdump.8;. Pour sauvegarder avec
&man.tar.1; sur une unit&eacute; Exabyte connect&eacute;e sur une machine
Sun appel&eacute;e <hostid>komodo</hostid>, utilisez:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/usr/bin/gtar cf komodo:/dev/nsa8 . 2>&amp;1</userinput></screen>
<para>La m&ecirc;me op&eacute;ration peut &ecirc;tre
effectu&eacute;e avec <command>bsdtar</command> en utilisant
un tuyau et &man.rsh.1; pour
envoyer les donn&eacute;es sur un lecteur de bande distant:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>tar cf - . | rsh <replaceable>hostname</replaceable> dd of=<replaceable>tape-device</replaceable> obs=20b</userinput></screen>
<para>Si vous &ecirc;tes inquiet au sujet de la s&eacute;curit&eacute;
de sauvegardes par r&eacute;seau, vous devriez utiliser la
commande &man.ssh.1; &agrave; la place de &man.rsh.1;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title><command>cpio</command></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><command>cpio</command></secondary>
</indexterm>
<para>&man.cpio.1; est le programme &unix; original pour l'&eacute;change
de fichiers par bandes magn&eacute;tiques. &man.cpio.1; dispose
d'options (parmi beaucoup d'autres) pour intervertir les
octets, utiliser de nombreux diff&eacute;rents formats, et envoyer
les donn&eacute;es &agrave; d'autres programmes. Cette derni&egrave;re
caract&eacute;ristique fait de &man.cpio.1; un excellent choix pour
les supports d'installation. &man.cpio.1; ne sait pas
parcourir une arborescence de r&eacute;pertoires et il faut lui
passer la liste des fichiers via
<filename>stdin</filename>.</para>
<indexterm><primary><command>cpio</command></primary></indexterm>
<para>&man.cpio.1; ne supporte pas les sauvegardes par le
r&eacute;seau. Vous pouvez utiliser un tuyau et &man.rsh.1; pour
envoyer les donn&eacute;es sur un lecteur de bande distant:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>for f in <replaceable>directory_list; do</replaceable></userinput>
<userinput>find $f &gt;&gt; backup.list</userinput>
<userinput>done</userinput>
&prompt.root; <userinput>cpio -v -o --format=newc &lt; backup.list | ssh <replaceable>user</replaceable>@<replaceable>host</replaceable> "cat &gt; <replaceable>backup_device</replaceable>"</userinput></screen>
<para>O&ugrave; <replaceable>directory_list</replaceable> est la liste
des r&eacute;pertoires que vous d&eacute;sirez sauvegarder,
<replaceable>user</replaceable>@<replaceable>host</replaceable>
est l'ensemble utilisateur/nom de machine qui effectuera les
sauvegardes, et <replaceable>backup_device</replaceable>
repr&eacute;sente l'unit&eacute; o&ugrave; seront &eacute;crites les sauvegardes
(e.g., <filename>/dev/nsa0</filename>).</para>
</sect2>
<sect2>
<title><command>pax</command></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><command>pax</command></secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary><command>pax</command></primary></indexterm>
<indexterm><primary>POSIX</primary></indexterm>
<indexterm><primary>IEEE</primary></indexterm>
<para>&man.pax.1; est la r&eacute;ponse IEEE/&posix; &agrave;
&man.tar.1; et &man.cpio.1;. Au fil des ans
les diff&eacute;rentes versions de &man.tar.1; et &man.cpio.1;
sont devenues l&eacute;g&egrave;rement incompatibles. Aussi,
plut&ocirc;t que de batailler pour les standardiser enti&egrave;rement,
&posix; a d&eacute;fini un nouvel utilitaire d'archivage. &man.pax.1;
tente de lire et d'&eacute;crire nombre des divers formats
&man.tar.1; et &man.cpio.1;, en plus de ses propres nouveaux
formats. Son ensemble de commandes ressemble plus &agrave; celui
de &man.cpio.1; qu'&agrave; celui de &man.tar.1;.</para>
</sect2>
<sect2 id="backups-programs-amanda">
<title><application>Amanda</application></title>
<indexterm>
<primary>programmes de sauvegarde</primary>
<secondary><application>Amanda</application></secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary><application>Amanda</application></primary></indexterm>
<!-- Remove link until <port> tag is available -->
<para><application>Amanda</application> (Advanced Maryland
Network Disk Archiver&mdash;Syst&egrave;me Avanc&eacute; d'Archivage
de Disques en R&eacute;seau du Maryland) est un syst&egrave;me
d'archivage
client/serveur plut&ocirc;t qu'un simple programme. Un serveur
<application>Amanda</application> archivera sur une seule
unit&eacute; de bandes un nombre quelconque d'ordinateurs disposant
de clients <application>Amanda</application> et un acc&egrave;s
r&eacute;seau au serveur <application>Amanda</application>.
Un probl&egrave;me classique sur les sites qui ont de nombreux
disques volumineux est que le temps n&eacute;cessaire pour
sauvegarder directement les donn&eacute;es sur la bande d&eacute;passe
le temps allou&eacute; &agrave; cette t&acirc;che.
<application>Amanda</application> r&eacute;sout ce probl&egrave;me.
<application>Amanda</application> peut utiliser un
&ldquo;disque interm&eacute;diaire&rdquo; pour sauvegarder plusieurs
syst&egrave;mes de fichiers &agrave; la fois.
<application>Amanda</application> des &ldquo;jeux
d'archive&rdquo;: un ensemble de bandes utilis&eacute; pour une
p&eacute;riode donn&eacute;e pour cr&eacute;er une sauvegarde
compl&egrave;te de tous les syst&egrave;mes de fichiers list&eacute;
dans le fichier de configuration d'<application>Amanda</application>.
Le &ldquo;jeu d'archive&rdquo; contient &eacute;galement les
sauvegardes nocturnes incr&eacute;mentales (ou
diff&eacute;rentielles) de tous les syst&egrave;mes de fichiers.
Pour restaurer une syst&egrave;me de fichiers endommag&eacute;,
il faut la sauvegarde compl&egrave;te la plus r&eacute;cente et
les sauvegardes incr&eacute;mentales.</para>
<para>Le fichier de configuration permet un contr&ocirc;le en finesse
des sauvegardes et du trafic r&eacute;seau
qu'<application>Amanda</application> g&eacute;n&egrave;re.
<application>Amanda</application> utilisera n'importe quel des
programmes de sauvegarde d&eacute;crits plus haut pour &eacute;crire les
donn&eacute;es sur bande. <application>Amanda</application> est
disponible sous forme de logiciel port&eacute; ou de logiciel
pr&eacute;-compil&eacute;, il n'est pas install&eacute;
par d&eacute;faut.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Ne rien faire</title>
<para>&ldquo;Ne rien faire&rdquo; n'est pas un logiciel, mais
c'est la strat&eacute;gie de sauvegarde la plus utilis&eacute;e.
Il n'y a aucun investissement initial. Il n'y a pas de de
planification des sauvegardes &agrave; suivre. Juste dire non. Si
quelque chose arrive &agrave; vos donn&eacute;es, souriez et
d&eacute;brouillez-vous!</para>
<para>Si votre temps et vos donn&eacute;es ne valent pas grand chose,
alors &ldquo;Ne rien faire&rdquo; est le programme de
sauvegarde le mieux adapt&eacute; &agrave; votre ordinateur.
Mais prenez garde, &unix; est un outil utile, et vous pouvez vous rendre
compte au bout de six mois que vous disposez d'une collection
de fichiers qui vous sont utiles.</para>
<para>&ldquo;Ne rien faire&rdquo; est la bonne m&eacute;thode de
sauvegarde pour <filename>/usr/obj</filename> et les autres
r&eacute;pertoires qui peuvent facilement &ecirc;tre
recr&eacute;&eacute;s par votre ordinateur. Un exemple est les
fichiers qui constituent la version HTML ou &postscript; de ce manuel.
Ces fichiers ont &eacute;t&eacute; g&eacute;n&eacute;r&eacute;s
&agrave; partir de fichiers SGML.
Faire des sauvegardes des fichiers HTML ou &postscript; n'est
pas n&eacute;cessaire. Les fichiers source SGML sont
sauvegard&eacute;s r&eacute;guli&egrave;rement.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Quel est le meilleur programme de sauvegarde?</title>
<indexterm>
<primary>LISA</primary>
</indexterm>
<para>&man.dump.8; <emphasis>Point.</emphasis> Elizabeth D. Zwicky
a soumis &agrave; rude &eacute;preuve tous les programmes de
sauvegarde dont nous avons parl&eacute;. Le choix de &man.dump.8;
s'impose pour pr&eacute;server toutes vos donn&eacute;es et les
particularit&eacute;s des syst&egrave;mes de fichiers &unix;. Elizabeth
a cr&eacute;&eacute; des syst&egrave;mes de fichiers avec une grande
vari&eacute;t&eacute; de particularit&eacute;s inhabituelles (et
quelques unes pas tellement inhabituelles) et a test&eacute; chacun des
programmes en faisant une sauvegarde et une restauration de ces
syst&egrave;mes de fichiers. Parmi les sp&eacute;cificit&eacute;s
test&eacute;es: fichiers avec des trous, fichiers avec des trous
et des blocs de caract&egrave;res &ldquo;null&rdquo;, fichiers
dont les noms comportent des caract&egrave;res inhabituels,
les fichiers illisibles ou impossible &agrave; modifier, les
p&eacute;riph&eacute;riques, fichiers dont la taille change pendant
la sauvegarde, fichiers cr&eacute;&eacute;s ou d&eacute;truits en cours
de sauvegarde et bien plus. Elle a pr&eacute;sent&eacute; les
r&eacute;sultats de ces tests au LISA V en Octobre 1991.
Voir les <ulink
url="http://berdmann.dyndns.org/zwicky/testdump.doc.html">tests
d'endurance des programmes de sauvegarde et
d'archivage</ulink>.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Proc&eacute;dure de restauration d'urgence</title>
<sect3>
<title>Avant le d&eacute;sastre</title>
<para>Il y a quatre &eacute;tapes &agrave; mettre en oeuvre en
pr&eacute;vision d'un d&eacute;sastre &eacute;ventuel.</para>
<indexterm>
<primary><command>bsdlabel</command></primary>
</indexterm>
<para>Tout d'abord, imprimez le label de chacun de vos disques
(par exemple <command>bsdlabel da0 | lpr</command>), votre table
des syst&egrave;mes de fichiers (<filename>/etc/fstab</filename>)
et tous les messages de d&eacute;marrage, en deux
exemplaires.</para>
<indexterm><primary>disquette de reprise
d'urgence</primary></indexterm>
<para>Deuxi&egrave;mement, v&eacute;rifiez que vos disquettes de
d&eacute;marrage et de reprise d'urgence
(<filename>boot.flp</filename> et <filename>fixit.flp</filename>)
incluent tous vos p&eacute;riph&eacute;riques. La m&eacute;thode
la plus simple pour v&eacute;rifier est de red&eacute;marrer avec la
disquette de d&eacute;marrage dans le lecteur et contr&ocirc;ler
les messages de d&eacute;marrage. Si tous vos
p&eacute;riph&eacute;riques
sont list&eacute;s et op&eacute;rationnels, passez &agrave; la
troisi&egrave;me &eacute;tape.</para>
<para>Sinon, vous devez cr&eacute;er deux disquettes de d&eacute;marrage
sur-mesure avec un noyau qui puisse monter tous vos disques et
acc&eacute;der &agrave; votre unit&eacute; de bandes. Ces disquettes
doivent contenir: &man.fdisk.8;, &man.bsdlabel.8;,
&man.newfs.8;, &man.mount.8;, et le programme de sauvegarde
que vous utilisez. L'&eacute;dition de liens de ces programmes
doit &ecirc;tre statique. Si vous utilisez &man.dump.8;, la
disquette doit contenir &man.restore.8;.</para>
<para>Troisi&egrave;mement, faites r&eacute;guli&egrave;rement des
sauvegardes sur bandes. Toutes les modifications
effectu&eacute;es apr&egrave;s votre derni&egrave;re sauvegarde
peuvent irr&eacute;m&eacute;diablement perdues. Prot&eacute;gez
vos bandes de sauvegarde en &eacute;criture.</para>
<para>Quatri&egrave;mement, testez les disquettes (soit
<filename>boot.flp</filename> et <filename>fixit.flp</filename>
soit les deux disquettes sur-mesure que vous avez
cr&eacute;&eacute;es &agrave; la seconde &eacute;tape) et vos
bandes de sauvegarde. Prenez note de la proc&eacute;dure.
Conservez ces notes avec la disquette de d&eacute;marrage, les
impressions et les bandes de sauvegarde. Vous serez si
pr&eacute;occup&eacute; quand vous devrez restaurer que ces notes
peuvent vous &eacute;viter de d&eacute;truire vos bandes de sauvegarde
(Comment? Au lieu de <command>tar xvf /dev/sa0</command>,
vous pourriez taper accidentellement
<command>tar cvf /dev/sa0</command>, ce qui &eacute;craserait votre
bande de sauvegarde).</para>
<para>Par mesure de s&eacute;curit&eacute;, cr&eacute;ez une
disquette de d&eacute;marrage et deux bandes de sauvegarde
&agrave; chaque fois. Conservez-les dans un lieu
&eacute;loign&eacute;. Un endroit &eacute;loign&eacute; n'est
PAS le sous-sol du
m&ecirc;me b&acirc;timent. Un certain nombre de compagnies du World
Trade Center l'ont appris &agrave; leurs d&eacute;pends. Un endroit
&eacute;loign&eacute; doit &ecirc;tre physiquement
s&eacute;par&eacute; de vos ordinateurs
et de vos disques par une distance significative.</para>
<example>
<title>Proc&eacute;dure de cr&eacute;ation d'une disquette
de d&eacute;marrage</title>
<programlisting><![ CDATA [#!/bin/sh
#
# create a restore floppy
#
# format the floppy
#
PATH=/bin:/sbin:/usr/sbin:/usr/bin
fdformat -q fd0
if [ $? -ne 0 ]
then
echo "Bad floppy, please use a new one"
exit 1
fi
# place boot blocks on the floppy
#
bsdlabel -w -B /dev/fd0c fd1440
#
# newfs the one and only partition
#
newfs -t 2 -u 18 -l 1 -c 40 -i 5120 -m 5 -o space /dev/fd0a
#
# mount the new floppy
#
mount /dev/fd0a /mnt
#
# create required directories
#
mkdir /mnt/dev
mkdir /mnt/bin
mkdir /mnt/sbin
mkdir /mnt/etc
mkdir /mnt/root
mkdir /mnt/mnt # for the root partition
mkdir /mnt/tmp
mkdir /mnt/var
#
# populate the directories
#
if [ ! -x /sys/compile/MINI/kernel ]
then
cat << EOM
The MINI kernel does not exist, please create one.
Here is an example config file:
#
# MINI -- A kernel to get FreeBSD onto a disk.
#
machine "i386"
cpu "I486_CPU"
ident MINI
maxusers 5
options INET # needed for _tcp _icmpstat _ipstat
# _udpstat _tcpstat _udb
options FFS #Berkeley Fast File System
options FAT_CURSOR #block cursor in syscons or pccons
options SCSI_DELAY=15 #Be pessimistic about Joe SCSI device
options NCONS=2 #1 virtual consoles
options USERCONFIG #Allow user configuration with -c XXX
config kernel root on da0 swap on da0 and da1 dumps on da0
device isa0
device pci0
device fdc0 at isa? port "IO_FD1" bio irq 6 drq 2 vector fdintr
device fd0 at fdc0 drive 0
device ncr0
device scbus0
device sc0 at isa? port "IO_KBD" tty irq 1 vector scintr
device npx0 at isa? port "IO_NPX" irq 13 vector npxintr
device da0
device da1
device da2
device sa0
pseudo-device loop # required by INET
pseudo-device gzip # Exec gzipped a.out's
EOM
exit 1
fi
cp -f /sys/compile/MINI/kernel /mnt
gzip -c -best /sbin/init > /mnt/sbin/init
gzip -c -best /sbin/fsck > /mnt/sbin/fsck
gzip -c -best /sbin/mount > /mnt/sbin/mount
gzip -c -best /sbin/halt > /mnt/sbin/halt
gzip -c -best /sbin/restore > /mnt/sbin/restore
gzip -c -best /bin/sh > /mnt/bin/sh
gzip -c -best /bin/sync > /mnt/bin/sync
cp /root/.profile /mnt/root
cp -f /dev/MAKEDEV /mnt/dev
chmod 755 /mnt/dev/MAKEDEV
chmod 500 /mnt/sbin/init
chmod 555 /mnt/sbin/fsck /mnt/sbin/mount /mnt/sbin/halt
chmod 555 /mnt/bin/sh /mnt/bin/sync
chmod 6555 /mnt/sbin/restore
#
# create the devices nodes
#
cd /mnt/dev
./MAKEDEV std
./MAKEDEV da0
./MAKEDEV da1
./MAKEDEV da2
./MAKEDEV sa0
./MAKEDEV pty0
cd /
#
# create minimum file system table
#
cat > /mnt/etc/fstab <<EOM
/dev/fd0a / ufs rw 1 1
EOM
#
# create minimum passwd file
#
cat > /mnt/etc/passwd <<EOM
root:*:0:0:Charlie &:/root:/bin/sh
EOM
cat > /mnt/etc/master.passwd <<EOM
root::0:0::0:0:Charlie &:/root:/bin/sh
EOM
chmod 600 /mnt/etc/master.passwd
chmod 644 /mnt/etc/passwd
/usr/sbin/pwd_mkdb -d/mnt/etc /mnt/etc/master.passwd
#
# umount the floppy and inform the user
#
/sbin/umount /mnt
echo "The floppy has been unmounted and is now ready."]]></programlisting>
</example>
</sect3>
<sect3>
<title>Apr&egrave;s le d&eacute;sastre</title>
<para>La question cruciale est: votre mat&eacute;riel a-t-il
surv&eacute;cu? Vous avez r&eacute;guli&egrave;rement fait des
sauvegardes, vous n'avez donc pas besoin de vous
inqui&eacute;ter pour les fichiers et les programmes.</para>
<para>Si le mat&eacute;riel a subi des d&eacute;g&acirc;ts, remplacez
tout d'abord ce qui a &eacute;t&eacute; endommag&eacute;
avant de tenter d'utiliser l'ordinateur.</para>
<para>Si votre mat&eacute;riel est en &eacute;tat, contr&ocirc;lez
vos disquettes. Si vous utilisez une disquette de d&eacute;marrage
personnalis&eacute;e, d&eacute;marrez en mode mono-utilisateur (tapez
<literal>-s</literal> &agrave; l'invite <prompt>boot:</prompt>).
Sautez le paragraphe suivant.</para>
<para>Si vous utilisez les disquettes <filename>boot.flp</filename>
et <filename>fixit.flp</filename>, continuez &agrave; lire.
Mettre la disquette <filename>boot.flp</filename> dans le
premier lecteur et d&eacute;marrez l'ordinateur. Le menu
d'installation d'origine s'affiche &agrave; l'&eacute;cran.
Choisissez
l'option <guimenuitem>Fixit--Repair mode with CDROM or
floppy.</guimenuitem>. Ins&eacute;rez la disquette
<filename>fixit.flp</filename> quand on vous la demande.
&man.restore.8; et les autres programmes dont vous avez
besoin sont situ&eacute;s dans le r&eacute;pertoire
<filename class="directory">/mnt2/rescue</filename>
(<filename class="directory">/mnt2/stand</filename> pour les
versions de &os; ant&eacute;rieures &agrave; la 5.2).</para>
<para>Restaurez chaque syst&egrave;me de fichiers
s&eacute;par&eacute;ment.</para>
<indexterm>
<primary><command>mount</command></primary>
</indexterm>
<indexterm><primary>partition racine</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary><command>bsdlabel</command></primary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary><command>newfs</command></primary>
</indexterm>
<para>Essayez &man.mount.8; (e.g. <command>mount /dev/da0a
/mnt</command>) sur la partition racine de votre premier
disque. Si le label du disque est endommag&eacute;, utilisez
&man.bsdlabel.8; pour repartitionner et libeller le disque
conform&eacute;ment au label que vous avez imprim&eacute; et mis
de c&ocirc;t&eacute;. Utilisez &man.newfs.8; pour recr&eacute;er
les syst&egrave;mes de fichiers. Remontez la partition racine
de la disquette en lecture/&eacute;criture (<command>mount -u -o rw
/mnt</command>). Utilisez votre programme de restauration
et vos bandes de sauvegardes pour restaurer les donn&eacute;es
de ce syst&egrave;me de fichiers (e.g. <command>restore vrf
/dev/sa0</command>). D&eacute;montez le syst&egrave;me de fichiers
(e.g. <command>umount /mnt</command>). R&eacute;p&eacute;tez
l'op&eacute;ration pour chacun des syst&egrave;mes de fichiers
endommag&eacute;s.</para>
<para>Une fois que le syst&egrave;me fonctionne &agrave; nouveau,
faites une sauvegarde sur de nouvelles bandes. Ce qui
a caus&eacute; la panne ou la perte de donn&eacute;es peut se
reproduire. Une heure de perdue maintenant peut vous
&eacute;pargner d'autres ennuis plus tard.</para>
</sect3>
<![ %not.published; [
<sect3>
<title>* Je ne me suis pas pr&eacute;par&eacute; au d&eacute;sastre,
que faire?</title>
<para></para>
</sect3>
]]>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="disks-virtual">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Marc</firstname>
<surname>Fonvieille</surname>
<contrib>R&eacute;organis&eacute;e et augment&eacute;e par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Syst&egrave;mes de fichiers r&eacute;seaux, en m&eacute;moire
et sauvegard&eacute;s sur fichier</title>
<indexterm><primary>disques virtuels</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>virtuels</secondary>
</indexterm>
<para>En plus des disques que vous introduisez physiquement
dans votre ordinateur: disquettes, CD, disques durs, et ainsi
de suite; d'autres formes de disques sont g&eacute;r&eacute;es
par &os; &mdash; les <firstterm>disques
virtuels</firstterm>.</para>
<indexterm><primary>NFS</primary></indexterm>
<indexterm><primary>Coda</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>m&eacute;moire</secondary>
</indexterm>
<para>Ceux-ci comprennent les syst&egrave;mes de fichiers
r&eacute;seaux comme le <link linkend="network-nfs">NFS</link>
et Coda, les syst&egrave;mes de fichiers en m&eacute;moire et
les syst&egrave;mes de fichiers sauvegard&eacute; dans un
fichier.</para>
<para>En fonction de la version de &os; que vous utilisez,
vous devrez utiliser des outils diff&eacute;rents pour la
cr&eacute;ation et l'utilisation de syst&egrave;mes de fichiers
en m&eacute;moire ou sauvegard&eacute; dans un
fichier.</para>
<note>
<para>Utilisez &man.devfs.5; pour
allouer de fa&ccedil;on transparente pour l'utilisateur
les fichiers sp&eacute;ciaux de p&eacute;riph&eacute;riques.</para>
</note>
<sect2 id="disks-mdconfig">
<title>Syst&egrave;me de fichiers sauvegard&eacute; dans un fichier</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>syst&egrave;me de fichiers sauvegard&eacute; dans un
fichier</secondary>
</indexterm>
<para>L'utilitaire &man.mdconfig.8; est utilis&eacute; pour
configurer et activer les disques m&eacute;moires,
&man.md.4;, sous &os;. Pour utiliser
&man.mdconfig.8;, vous devez charger le module &man.md.4;
ou en ajouter le support dans votre fichier de configuration
du noyau:</para>
<programlisting>device md</programlisting>
<para>La commande &man.mdconfig.8; supporte trois sortes
de disques virtuels en m&eacute;moire: les disques m&eacute;moire
allou&eacute;s avec &man.malloc.9;, les disques m&eacute;moires
utilisant un fichier ou l'espace de pagination comme
espace disque. Une des utilisations possibles est
le montage d'images de disquettes ou de CDs conserv&eacute;es
sous forme de fichier.</para>
<para>Pour monter l'image d'un syst&egrave;me de fichiers:</para>
<example>
<title>Utilisation de <command>mdconfig</command> pour monter
une image d'un syst&egrave;me de fichiers</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f <replaceable>diskimage</replaceable> -u <replaceable>0</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>mount /dev/md<replaceable>0</replaceable> <replaceable>/mnt</replaceable></userinput></screen>
</example>
<para>Pour cr&eacute;er l'image d'un nouveau syst&egrave;me de
fichiers avec &man.mdconfig.8;:</para>
<example>
<title>Cr&eacute;ation d'un nouveau disque sauvegard&eacute; sur
fichier avec <command>mdconfig</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=<replaceable>newimage</replaceable> bs=1k count=<replaceable>5</replaceable>k</userinput>
5120+0 records in
5120+0 records out
&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f <replaceable>newimage</replaceable> -u <replaceable>0</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>bsdlabel -w md<replaceable>0</replaceable> auto</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs md<replaceable>0</replaceable>a</userinput>
/dev/md0a: 5.0MB (10224 sectors) block size 16384, fragment size 2048
using 4 cylinder groups of 1.25MB, 80 blks, 192 inodes.
super-block backups (for fsck -b #) at:
160, 2720, 5280, 7840
&prompt.root; <userinput>mount /dev/md<replaceable>0</replaceable>a <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>df <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md0a 4710 4 4330 0% /mnt</screen>
</example>
<para>Si vous ne pr&eacute;ciser pas de num&eacute;ro d'unit&eacute;
avec l'option <option>-u</option>, &man.mdconfig.8;
utilisera le m&eacute;canisme d'allocation automatique
de &man.md.4; pour s&eacute;lectionner un
p&eacute;riph&eacute;rique libre.
Le nom de l'unit&eacute; allou&eacute;e s'affichera sur
la sortie standard comme par exemple
<devicename>md4</devicename>. Pour plus de d&eacute;tails concernant
&man.mdconfig.8;, r&eacute;f&eacute;rez-vous &agrave; la page de
manuel.</para>
<para>L'outil &man.mdconfig.8; est tr&egrave;s utile, cependant
son utilisation demande de nombreuses lignes de commandes
pour cr&eacute;er un syst&egrave;me de fichiers sauvegard&eacute;
sur fichier. &os; vient avec un outil appel&eacute;
&man.mdmfs.8;, ce programme configure un disque &man.md.4;
en utilisant &man.mdconfig.8;, y ajoute dessus un
syst&egrave;me de fichiers UFS en utilisant &man.newfs.8;, et le
monte avec &man.mount.8;. Par exemple, si vous d&eacute;sirez
cr&eacute;er et monter la m&ecirc;me image de syst&egrave;me de
fichiers que pr&eacute;c&eacute;demment, tapez simplement ce
qui suit:</para>
<example>
<title>Cr&eacute;ation et montage d'un disque sauvegard&eacute;
sur fichier avec <command>mdmfs</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=<replaceable>newimage</replaceable> bs=1k count=<replaceable>5</replaceable>k</userinput>
5120+0 records in
5120+0 records out
&prompt.root; <userinput>mdmfs -F <replaceable>newimage</replaceable> -s <replaceable>5</replaceable>m md<replaceable>0</replaceable> <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>df <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md0 4718 4 4338 0% /mnt</screen>
</example>
<para>Si vous utilisez l'option <option>md</option> sans
num&eacute;ro d'unit&eacute;, &man.mdmfs.8; utilisera la fonction
automatique de s&eacute;lection d'unit&eacute; de &man.md.4; pour
choisir un p&eacute;riph&eacute;rique non utilis&eacute;. Pour
plus de d&eacute;tails au sujet de &man.mdmfs.8;,
r&eacute;f&eacute;rez-vous &agrave; la page de manuel.</para>
</sect2>
<sect2 id="disks-md-freebsd5">
<title>Syst&egrave;me de fichiers en m&eacute;moire</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>syst&egrave;me de fichiers en m&eacute;moire</secondary>
</indexterm>
<para>Pour un syst&egrave;me de fichiers en m&eacute;moire la
<quote>sauvegarde sur l'espace de pagination</quote> devrait
&ecirc;tre normalement utilis&eacute;e. Utiliser l'espace de
pagination ne signifie pas que le disque en m&eacute;moire
sera par d&eacute;faut sur l'espace de pagination, mais
plut&ocirc;t que le disque m&eacute;moire sera allou&eacute;
sur une zone de m&eacute;moire qui pourra &ecirc;tre
sauvegard&eacute;e sur l'espace de pagination si
n&eacute;cessaire. Il est &eacute;galement possible de
cr&eacute;er un disque en m&eacute;moire dont la
m&eacute;moire est allou&eacute;e &agrave; l'aide de
&man.malloc.9;, mais ce type de configuration, tout
particuli&egrave;rement dans le cas de disques de grande
taille, peut donner lieu &agrave; une panique du
syst&egrave;me si le noyau se trouve &agrave; cours de
m&eacute;moire.</para>
<example>
<title>Cr&eacute;ation d'un disque m&eacute;moire avec
<command>mdconfig</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t swap -s <replaceable>5</replaceable>m -u <replaceable>1</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs -U md<replaceable>1</replaceable></userinput>
/dev/md1: 5.0MB (10240 sectors) block size 16384, fragment size 2048
using 4 cylinder groups of 1.27MB, 81 blks, 192 inodes.
with soft updates
super-block backups (for fsck -b #) at:
160, 2752, 5344, 7936
&prompt.root; <userinput>mount /dev/md<replaceable>1</replaceable> <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>df <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md1 4718 4 4338 0% /mnt</screen>
</example>
<example>
<title>Cr&eacute;ation d'un disque m&eacute;moire avec
<command>mdmfs</command></title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdmfs -s <replaceable>5</replaceable>m md<replaceable>2</replaceable> <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>df <replaceable>/mnt</replaceable></userinput>
Filesystem 1K-blocks Used Avail Capacity Mounted on
/dev/md2 4846 2 4458 0% /mnt</screen>
</example>
</sect2>
<sect2>
<title>D&eacute;tacher un disque m&eacute;moire du syst&egrave;me</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>d&eacute;tacher un disque m&eacute;moire</secondary>
</indexterm>
<para>Quand un syst&egrave;me de fichiers en m&eacute;moire ou
sauvegard&eacute; dans un fichier n'est pas utilis&eacute;,
vous devriez rendre au syst&egrave;me toutes les ressources.
La premi&egrave;re chose &agrave; faire est de d&eacute;monter le
syst&egrave;me de fichiers, ensuite utiliser &man.mdconfig.8;
pour d&eacute;tacher le disque du syst&egrave;me et rendre les
ressources.</para>
<para>Par exemple pour d&eacute;tacher et lib&eacute;rer
toutes les ressources utilis&eacute;es par
<filename>/dev/md4</filename>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -d -u <replaceable>4</replaceable></userinput></screen>
<para>Il est possible d'afficher des informations
sur les p&eacute;riph&eacute;riques &man.md.4; configur&eacute;s
en utilisant la commande <command>mdconfig
-l</command>.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="snapshots">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Tom</firstname>
<surname>Rhodes</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- 15 JUL 2002 -->
</sect1info>
<title>Instantan&eacute; (&ldquo;Snapshot&rdquo;) d'un syst&egrave;me de fichiers</title>
<indexterm>
<primary>Instantan&eacute; de syst&egrave;me de fichiers</primary>
<secondary>Snapshot</secondary>
</indexterm>
<para>&os; en association avec les
<link linkend="soft-updates">Soft Updates</link> offre une
nouvelle caract&eacute;ristique: les instantan&eacute;s de
syst&egrave;mes de fichiers (&ldquo;file system
snapshots&rdquo;).</para>
<para>Les instantan&eacute;s permettent &agrave; un utilisateur de
cr&eacute;er des images d'un syst&egrave;me de fichiers
pr&eacute;cis, et de les traiter comme un fichier.
Les instantan&eacute;s doivent &ecirc;tre cr&eacute;&eacute;s
dans le syst&egrave;me de fichiers sur lequel on veut effectuer
l'op&eacute;ration, et un utilisateur ne pourra pas cr&eacute;er
plus de 20 instantan&eacute;s par syst&egrave;me de fichiers.
Les instantan&eacute;s actifs sont enregistr&eacute;s dans le
superbloc, ils sont donc conserv&eacute;s durant les
op&eacute;rations de d&eacute;montage et de remontage lors des
red&eacute;marrages du syst&egrave;me. Quand un instantan&eacute;
n'est plus requis, il peut &ecirc;tre supprim&eacute; avec
la commande standard &man.rm.1;. Les instantan&eacute;s peuvent
&ecirc;tre supprim&eacute;s dans n'importe quel ordre,
cependant tout l'espace utilis&eacute; pourra ne pas
&ecirc;tre &agrave; nouveau disponible car un autre instantan&eacute;
r&eacute;clamera &eacute;ventuellement les blocs
lib&eacute;r&eacute;s.</para>
<para>L'indicateur inalt&eacute;rable <option>snapshot</option>
est positionn&eacute; lors de la cr&eacute;ation initiale de
l'instantan&eacute;. La commande &man.unlink.1; fait une
exception pour les fichiers d'instantan&eacute;s puisqu'elle
autorise leur suppression.</para>
<para>Les instantan&eacute;s sont cr&eacute;&eacute;s avec la commande
&man.mount.8;. Pour placer un instantan&eacute; de
<filename>/var</filename> dans le fichier
<filename>/var/snapshot/snap</filename> utilisez la commande
suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount -u -o snapshot /var/snapshot/snap /var</userinput></screen>
<para>Alternativement, vous pouvez utiliser &man.mksnap.ffs.8;
pour cr&eacute;er un instantan&eacute;:
<screen>&prompt.root; <userinput>mksnap_ffs /var /var/snapshot/snap</userinput></screen>
<para>Les fichiers d'instantan&eacute;s peuvent &ecirc;tre
localis&eacute;s sur un syst&egrave;me de fichiers (e.g.
<filename class="directory">/var</filename>) en utilisant la
commande &man.find.1;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>find /var -flags snapshot</userinput></screen>
<para>Une fois un instantan&eacute; cr&eacute;&eacute;, ce dernier
pourra avoir de nombreux usages:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Certains administrateurs utiliseront un instantan&eacute;
pour des besoins de sauvegarde, car l'instantan&eacute;
peut &ecirc;tre transf&eacute;r&eacute; sur CD ou bande.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Un contr&ocirc;le d'int&eacute;grit&eacute; du syst&egrave;me fichiers,
&man.fsck.8;, pourra &ecirc;tre effectu&eacute; sur
l'instantan&eacute;. En supposant que le syst&egrave;me de
fichiers &eacute;tait propre quand il a &eacute;t&eacute;
mont&eacute;, vous devriez toujours obtenir un r&eacute;sultat
positif (et non diff&eacute;rent). C'est essentiellement
que effectue le processus de &man.fsck.8; en t&acirc;che
de fond (&ldquo;background &man.fsck.8;&rdquo;).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Lancer l'utilitaire &man.dump.8; sur l'instantan&eacute;.
Une image coh&eacute;rente du syst&egrave;me de fichiers avec
les param&egrave;tres temporels de l'instantan&eacute;
sera produite.
&man.dump.8; peut &eacute;galement &agrave; partir d'un
instantan&eacute;, cr&eacute;er une image et puis supprimer
l'instantan&eacute; en une seule fois en utilisant l'indicateur
<option>-L</option> dans la ligne de commande.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Monter l'instantan&eacute; comme une image fig&eacute;e
du syst&egrave;me de fichiers. Pour monter l'instantan&eacute;
<filename>/var/snapshot/snap</filename> lancer:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mdconfig -a -t vnode -f /var/snapshot/snap -u 4</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount -r /dev/md4 /mnt</userinput></screen>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Vous pouvez maintenant parcourir l'arborescence de
votre syst&egrave;me de fichiers <filename>/var</filename>
fig&eacute; monter sous <filename>/mnt</filename>.
Tout sera au d&eacute;part dans le m&ecirc;me &eacute;tat que lors de la
cr&eacute;ation de l'instantan&eacute;. La seule exception est que les
instantan&eacute;s ant&eacute;rieurs appara&icirc;tront
sous la forme de fichiers vides. Quand l'utilisation d'un
instantan&eacute; est termin&eacute;e, il peut &ecirc;tre
d&eacute;mont&eacute; avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>umount /mnt</userinput>
&prompt.root; <userinput>mdconfig -d -u 4</userinput></screen>
<para>Pour plus d'informations sur les
<option>softupdates</option> et les instantan&eacute;s de
syst&egrave;mes de fichiers, et &eacute;galement de la documentation
technique, vous pouvez consulter le site Web de
Marshall Kirk McKusick &agrave; l'adresse
<ulink url="http://www.mckusick.com/"></ulink></para>
</sect1>
<sect1 id="quotas">
<title>Quotas d'utilisation des disques</title>
<indexterm>
<primary>accounting</primary>
<secondary>espace disque</secondary>
</indexterm>
<indexterm><primary>quotas disque</primary></indexterm>
<para>Les quotas sont une option du syst&egrave;me d'exploitation
qui vous permet de limiter la quantit&eacute; d'espace disque
et/ou le nombre de fichiers auxquels ont droit un utilisateur
ou tous les utilisateurs d'un m&ecirc;me groupe, sur un syst&egrave;me
de fichiers donn&eacute;. On les utilise la plupart du temps
sur les syst&egrave;mes en temps partag&eacute; o&ugrave; il est
souhaitable de limiter la quantit&eacute; de ressources allou&eacute;e
&agrave; un utilisateur ou &agrave; un groupe. Cela &eacute;vitera qu'un
utilisateur ou un groupe d'utilisateur consomme tout l'espace
disque.</para>
<sect2>
<title>Configurer votre syst&egrave;me pour pouvoir utiliser
les quotas d'utilisation des disques</title>
<para>Avant d'essayer de mettre en place des quotas disque, il
est n&eacute;cessaire de s'assurer que le noyau est configur&eacute;
pour les quotas. Cela se fait en ajoutant la ligne suivante
dans votre fichier de configuration du noyau:</para>
<programlisting>options QUOTA</programlisting>
<para>Cette option n'est pas activ&eacute;e par d&eacute;faut dans le
noyau <filename>GENERIC</filename> de base, vous devrez donc
configurer, compiler et installer un noyau sur-mesure pour
utiliser les quotas disque. Reportez-vous au chapitre <xref
linkend="kernelconfig"> pour plus d'informations sur la
configuration du noyau.</para>
<para>Ensuite vous devrez activer les quotas disques dans le
fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>. Pour cela, ajoutez
la ligne:</para>
<programlisting>enable_quotas="YES"</programlisting>
<indexterm>
<primary>quotas disque</primary>
<secondary>contr&ocirc;le</secondary>
</indexterm>
<para>Pour un contr&ocirc;le plus fin des quotas au d&eacute;marrage
du syst&egrave;me, il existe une variable suppl&eacute;mentaire de
configuration. Normalement au d&eacute;marrage,
l'int&eacute;grit&eacute; des quotas sur chaque syst&egrave;me de
fichiers est v&eacute;rifi&eacute;e par le programme
&man.quotacheck.8;. Ce programme s'assure que les donn&eacute;es
de la base de donn&eacute;es des quotas correspondent bien aux
donn&eacute;es pr&eacute;sentes sur le syst&egrave;me de
fichiers. C'est un processus consommateur en temps qui
affectera consid&eacute;rablement la dur&eacute;e de
d&eacute;marrage du syst&egrave;me. Si vous d&eacute;sirez passer
cette &eacute;tape, une variable dans
<filename>/etc/rc.conf</filename> est pr&eacute;vue &agrave; cet
effet:</para>
<programlisting>check_quotas="NO"</programlisting>
<para>Vous devez enfin &eacute;diter le fichier
<filename>/etc/fstab</filename> pour activer les quotas
syst&egrave;me de fichiers par syst&egrave;me de fichiers. C'est
l&agrave; que vous pouvez soit activer les quotas par utilisateur ou
par groupe soit les pour les deux sur tous vos syst&egrave;mes
de fichiers.</para>
<para>Pour activer les quotas par utilisateur sur un syst&egrave;me
de fichiers, ajouter l'option <option>userquota</option>
dans le champ d'options sur l'entr&eacute;e de
<filename>/etc/fstab</filename> pour le syst&egrave;me de fichiers
sur lequel vous voulez activer les quotas. Par
exemple:</para>
<programlisting>/dev/da1s2g /home ufs rw,userquota 1 2</programlisting>
<para>De m&ecirc;me, pour activer les quotas par groupe, utilisez
l'option <option>groupquota</option> &agrave; la place de
<option>userquota</option>. Pour activer &agrave; la fois les quotas
par utilisateur et par groupe, modifiez l'entr&eacute;e de la
fa&ccedil;on suivante:</para>
<programlisting>/dev/da1s2g /home ufs rw,userquota,groupquota 1 2</programlisting>
<para>Par d&eacute;faut, les fichiers o&ugrave; sont d&eacute;finis les
quotas dans le r&eacute;pertoire racine du syst&egrave;me de fichiers
sous les noms <filename>quota.user</filename> et
<filename>quota.group</filename>, respectivement pour les
quotas utilisateur et les quotas par groupe. Consultez
la page de manuel &man.fstab.5; pour plus d'information.
Bien que la page de manuel &man.fstab.5; indique que vous
pouvez sp&eacute;cifier un autre emplacement pour ces fichiers,
cela n'est pas recommand&eacute; parce que les divers utilitaires
qui g&egrave;rent les quotas ne semblent pas les prendre correctement
en compte.</para>
<para>A ce point vous devriez red&eacute;marrer votre syst&egrave;me
avec votre nouveau noyau. La proc&eacute;dure
<filename>/etc/rc</filename> ex&eacute;cutera automatiquement les
commandes n&eacute;cessaires pour cr&eacute;er les fichiers de quotas
initiaux pour tous les quotas que vous avez d&eacute;finis
dans <filename>/etc/fstab</filename>, vous n'avez donc pas
besoin de cr&eacute;er &agrave; la main de fichiers de
quotas vides.</para>
<para>Vous ne devriez pas avoir &agrave; ex&eacute;cuter les
commandes &man.quotacheck.8;, &man.quotaon.8;, ou
&man.quotaoff.8; manuellement. Cependant, vous pouvez lire
leur page de manuel pour vous familiariser avec leur
r&ocirc;le.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>D&eacute;finir les quotas</title>
<indexterm>
<primary>quotas disque</primary>
<secondary>limites</secondary>
</indexterm>
<para>Une fois que vous avez activ&eacute; les quotas sur votre
syst&egrave;me, assurez-vous que cela fonctionne correctement.
Une mani&egrave;re simple de le faire est
d'ex&eacute;cuter:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>quota -v</userinput></screen>
<para>Vous devriez obtenir une ligne r&eacute;sumant l'utilisation
disque avec les quotas actuellement d&eacute;finis pour chaque
syst&egrave;me de fichiers sur lesquels il y a des quotas.</para>
<para>Vous &ecirc;tes maintenant pr&ecirc;t &agrave; d&eacute;finir les
quotas avec la commande &man.edquota.8;.</para>
<para>Vous disposez de diff&eacute;rentes options pour instaurer
les quotas d'espace disque allou&eacute; &agrave; un utilisateur
ou &agrave; un groupe, et le nombre de fichiers qu'ils peuvent
cr&eacute;er. Vous pouvez baser les limitations sur l'espace disque
allou&eacute; (quotas en nombre de blocs) ou sur le nombre de
fichiers (quotas en inode) ou les deux. Ces options
peuvent &ecirc;tre divis&eacute;es en deux cat&eacute;gories: les
limites strictes ou souples.</para>
<indexterm><primary>limite stricte</primary></indexterm>
<para>Une limite stricte ne peut &ecirc;tre d&eacute;pass&eacute;e.
Une fois qu'un utilisateur atteint sa limite stricte, il
ne pourra plus rien allouer sur le syst&egrave;me de fichiers
en question. Par exemple, si l'utilisateur a droit &agrave; une
limite stricte de 500&nbsp;Ko sur un syst&egrave;me de fichiers et en
utilise 490&nbsp; Ko, il ne pourra allouer que 10&nbsp;Ko
suppl&eacute;mentaires. Une tentative d'allouer 11&nbsp;Ko
&eacute;chouerait.</para>
<indexterm><primary>limite souple</primary></indexterm>
<para>Une limite souple peut &ecirc;tre d&eacute;pass&eacute;e
pour une p&eacute;riode de temps restreinte. C'est ce que l'on
appelle le d&eacute;lai de gr&acirc;ce, qui est d'une semaine
par d&eacute;faut. Si un utilisateur d&eacute;passe cette limite
au del&agrave; du d&eacute;lai de gr&acirc;ce, cette limite
devient stricte, et plus aucune allocation ne sera possible.
Quand l'utilisateur redescend en dessous de la limite souple,
le d&eacute;lai de gr&acirc;ce est &agrave; nouveau
r&eacute;accord&eacute;.</para>
<para>Ce qui suit est un exemple de ce que vous pourrez voir
en utilisant la commande &man.edquota.8;. Quand vous invoquez
la commande &man.edquota.8;, vous vous retrouvez dans
l'&eacute;diteur d&eacute;fini par la variable d'environnement
<envar>EDITOR</envar>, ou sous <application>vi</application>
si la variable d'environnement <envar>EDITOR</envar> n'est
pas positionn&eacute;e, ce qui vous permet d'&eacute;diter les
quotas.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>edquota -u test</userinput></screen>
<programlisting>Quotas for user test:
/usr: kbytes in use: 65, limits (soft = 50, hard = 75)
inodes in use: 7, limits (soft = 50, hard = 60)
/usr/var: kbytes in use: 0, limits (soft = 50, hard = 75)
inodes in use: 0, limits (soft = 50, hard = 60)</programlisting>
<para>Vous verrez normalement deux lignes pour chaque syst&egrave;me
de fichiers sur lequel il y a des quotas. Une ligne pour
les quotas de blocs, et une autre pour la limite d'inode.
Modifiez simplement les valeurs que vous voulez mettre &agrave; jour.
Par exemple, pour augmenter la limite de blocs accord&eacute;e
&agrave; cet utilisateur de 50 pour la limite souple et de 75 pour la
limite stricte &agrave; 500 pour la limite souple et 600 pour la
limite stricte, modifiez:</para>
<programlisting>/usr: kbytes in use: 65, limits (soft = 50, hard = 75)</programlisting>
<para>en:</para>
<programlisting>/usr: kbytes in use: 65, limits (soft = 500, hard = 600)</programlisting>
<para>Les nouveaux quotas seront en service d&egrave;s que vous
quitterez l'&eacute;diteur.</para>
<para>Il est parfois souhaitable de d&eacute;finir des quotas
pour une plage d'UIDs (identifiants utilisateur). Cela
peut &ecirc;tre r&eacute;alis&eacute; avec l'option
<option>-p</option> de la commande &man.edquota.8;.
D&eacute;finissez d'abord les quotas pour un seul utilisateur, et
puis ex&eacute;cutez
<command>edquota -p protouser startuid-enduid</command>.
Par exemple, si l'utilisateur <username>test</username>
dispose des quotas d&eacute;sir&eacute;s, la commande suivante peut
&ecirc;tre utilis&eacute;e pour appliquer ces quotas pour les UIDs
de 10000 &agrave; 19999:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>edquota -p test 10000-19999</userinput></screen>
<para>Pour plus d'informations consultez la page de manuel
&man.edquota.8;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Consulter les quotas et l'utilisation des disques</title>
<indexterm>
<primary>quotas disque</primary>
<secondary>contr&ocirc;le</secondary>
</indexterm>
<para>Vous pouvez soit utiliser la commande &man.quota.1;
soit la commande &man.repquota.8; pour consulter les quotas
et l'utilisation des disques. La commande &man.quota.1;
peut &ecirc;tre employ&eacute;e pour conna&icirc;tre
les quotas et l'utilisation des disques pour un utilisateur et
un groupe. Un utilisateur ne peut consulter que ses propres
quotas et ceux d'un groupe auquel il appartient. Seul le
super-utilisateur peut consulter les quotas et l'usage disque
de tous les utilisateurs et groupes. La commande
&man.repquota.8; permet d'obtenir un r&eacute;sum&eacute; de tous
les quotas et l'utilisation disque pour les syst&egrave;mes
de fichiers sur lesquels il y a des quotas.</para>
<para>Ce qui suit est un extrait de la sortie de la commande
<command>quota -v</command> pour un utilisateur pour lequel
on a d&eacute;fini des quotas sur deux syst&egrave;mes de
fichiers.</para>
<programlisting>Disk quotas for user test (uid 1002):
Filesystem usage quota limit grace files quota limit grace
/usr 65* 50 75 5days 7 50 60
/usr/var 0 50 75 0 50 60</programlisting>
<indexterm><primary>d&eacute;lai de gr&acirc;ce</primary></indexterm>
<para>Sur le syst&egrave;me de fichiers <filename>/usr</filename>
dans l'exemple ci-dessus, l'utilisateur occupe 15&nbsp;Ko de
plus que la limite de 50&nbsp;Ko qui lui est allou&eacute;e et
dispose d'un d&eacute;lai de gr&acirc;ce de 5 jours. Notez
l'ast&eacute;risque <literal>*</literal> qui indique que
l'utilisateur d&eacute;passe actuellement son quota.</para>
<para>Normalement les syst&egrave;mes de fichiers sur lesquels
l'utilisateur n'occupe pas d'espace n'apparaissent pas
dans la sortie de la commande &man.quota.1;, m&ecirc;me s'il a des
quotas sur ces syst&egrave;mes de fichiers. L'option
<option>-v</option> listera ces syst&egrave;mes de fichiers, comme
<filename>/usr/var</filename> dans l'exemple ci-dessus.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Quotas avec NFS</title>
<indexterm><primary>NFS</primary></indexterm>
<para>Les quotas sont g&eacute;r&eacute;s par le sous-syst&egrave;me
de gestion des quotas sur le serveur NFS. Le d&eacute;mon
&man.rpc.rquotad.8; fournit les informations sur les quotas
&agrave; la commande &man.quota.1; des clients NFS, permettant
aux utilisateurs sur ces machines de consulter l'utilisation
des quotas qui leur sont allou&eacute;s.</para>
<para>Activez <command>rpc.rquotad</command> dans
<filename>/etc/inetd.conf</filename> de la fa&ccedil;on
suivante:</para>
<programlisting>rquotad/1 dgram rpc/udp wait root /usr/libexec/rpc.rquotad rpc.rquotad</programlisting>
<para>Puis red&eacute;marrez <command>inetd</command>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kill -HUP `cat /var/run/inetd.pid`</userinput></screen>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="disks-encrypting">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Lucky</firstname>
<surname>Green</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
<affiliation>
<address><email>shamrock@cypherpunks.to</email></address>
</affiliation>
</author>
</authorgroup>
<!-- 11 MARCH 2003 -->
</sect1info>
<title>Chiffrer les partitions d'un disque</title>
<indexterm>
<primary>disques</primary>
<secondary>chiffrement</secondary></indexterm>
<para>&os; offre d'excellentes protections contre un acc&egrave;s
non autoris&eacute; aux donn&eacute;es par l'interm&eacute;diaire du
r&eacute;seau. Les permissions sur les fichiers et le contr&ocirc;le
d'acc&egrave;s obligatoire &mdash; &ldquo;Mandatory Access
Control&rdquo; (MAC) (voir <xref linkend="mac">) emp&ecirc;chent
l'acc&egrave;s aux donn&eacute;es pour des tiers non autoris&eacute;s
quand le syst&egrave;me d'exploitation est actif et l'ordinateur en
fonctionnement. Cependant, des permissions renforc&eacute;s
sont inutiles si l'attaquant a un acc&egrave;s physique &agrave;
un ordinateur et peut simplement d&eacute;placer le disque dur
sur un autre syst&egrave;me pour copier et analyser les
donn&eacute;es sensibles.</para>
<para>Ind&eacute;pendamment de la mani&egrave;re dont une personne
malveillante s'est
trouv&eacute; en possession d'un disque dur ou a arr&ecirc;t&eacute;
un ordinateur, le <application>chiffrage de disque bas&eacute;
sur GEOM (gbde)</application> (&ldquo;GEOM Based Disk
Encryption&rdquo;) et le syst&egrave;me de chiffrage
<command>geli</command> de &os; sont en mesure de
prot&eacute;ger les donn&eacute;es des syst&egrave;mes de
fichiers contre des attaquants tr&egrave;s motiv&eacute;s et aux
ressources importantes. A la diff&eacute;rence des
m&eacute;thodes de chiffrage lourdes qui chiffrent uniquement
les fichiers individuels, <application>gbde</application> et
<command>geli</command> chiffrent de mani&egrave;re transparente
l'int&eacute;gralit&eacute; du syst&egrave;me de fichiers.
Aucun texte en clair ne touche les plateaux du disque.</para>
<sect2>
<title>Chiffrage des disques avec
<application>gbde</application></title>
<procedure>
<step>
<title>Devenir <username>root</username></title>
<para>La configuration de <application>gbde</application>
requiert les privil&egrave;ges du super-utilisateur.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>su -</userinput>
Password:</screen>
</step>
<step>
<title>Ajouter le support &man.gbde.4; au fichier de
configuration du noyau</title>
<para>Ajoutez la ligne suivante &agrave; votre fichier de
configuration du noyau:</para>
<para><literal>options GEOM_BDE</literal></para>
<para>Recompilez le noyau comme d&eacute;crit dans <xref
linkend="kernelconfig">.</para>
<para>Red&eacute;marrez avec le nouveau noyau.</para>
</step>
<step>
<para>Au lieu de recompiler le noyau, on peut utiliser
<command>kldload</command> pour charger le support
&man.gbde.4;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kldload geom_bde</userinput></screen>
</step>
</procedure>
<sect3>
<title>Pr&eacute;paration du disque dur chiffr&eacute;</title>
<para>L'exemple suivant suppose que vous ajoutez un nouveau
disque dur &agrave; votre syst&egrave;me et qui contiendra une
seule partition chiffr&eacute;e. Cette partition sera
mont&eacute;e sous <filename>/private</filename>.
<application>gbde</application> peut &eacute;galement &ecirc;tre
utilis&eacute; pour chiffrer les r&eacute;pertoires
<filename>/home</filename> et <filename>/var/mail</filename>,
mais cela demande une configuration plus complexe qui
d&eacute;passe le cadre de cette introduction.</para>
<procedure>
<step>
<title>Ajouter le nouveau disque</title>
<para>Installez le nouveau disque comme expliqu&eacute; dans
<xref linkend="disks-adding">. Pour les besoins de cet
exemple, une nouvelle partition disque a &eacute;t&eacute;
ajout&eacute;e en tant que <filename>/dev/ad4s1c</filename>.
Les p&eacute;riph&eacute;riques du type
<filename>/dev/ad0s1<replaceable>*</replaceable></filename>
repr&eacute;sentent les partitions &os; standards sur le
syst&egrave;me exemple.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ls /dev/ad*</userinput>
/dev/ad0 /dev/ad0s1b /dev/ad0s1e /dev/ad4s1
/dev/ad0s1 /dev/ad0s1c /dev/ad0s1f /dev/ad4s1c
/dev/ad0s1a /dev/ad0s1d /dev/ad4</screen>
</step>
<step>
<title>Cr&eacute;er un r&eacute;pertoire pour h&eacute;berger
les fichiers de verrouillage de GBDE</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkdir /etc/gbde</userinput></screen>
<para>Le fichier de verrouillage de
<application>gbde</application> contient l'information
n&eacute;cessaire &agrave; <application>gbde</application> pour
acc&eacute;der aux partitions chiffr&eacute;es. Sans acc&egrave;s
au fichier de verrouillage,
<application>gbde</application> sera incapable de
d&eacute;chiffrer les donn&eacute;es contenues sur la partition
chiffr&eacute;e sans une aide manuelle significative ce
qui n'est pas support&eacute; par le logiciel. Chaque
partition chiffr&eacute;e utilise un fichier de verrouillage
propre.</para>
</step>
<step>
<title>Initialiser la partition gbde</title>
<para>Une partition <application>gbde</application>
doit &ecirc;tre initialis&eacute;e avant d'&ecirc;tre utilisable.
Cette initialisation doit &ecirc;tre effectu&eacute;e une seule
fois:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde init /dev/ad4s1c -i -L /etc/gbde/ad4s1c</userinput></screen>
<para>&man.gbde.8; lancera votre &eacute;diteur, vous permettant
de fixer diverses options de configuration dans un
gabarit. Pour une utilisation de UFS1 ou UFS2, fixez
l'option <literal>sector_size</literal> &agrave;
2048:</para>
<programlisting>$<!-- This is not the space you are looking
for-->FreeBSD: src/sbin/gbde/template.txt,v 1.1 2002/10/20 11:16:13 phk Exp $
#
# La taille d'un secteur est la plus petite unit&eacute; de donn&eacute;e
# qui peut &ecirc;tre lue ou &eacute;crite.
# Une valeur trop petite diminue les performances et l'espace
# disponible.
# Une valeur trop grande peut emp&ecirc;cher des syst&egrave;mes de
# fichiers de fonctionner correctement. 512 est la valeur minimale
# et sans risque. Pour l'UFS, utiliser la taille d'un fragment
#
sector_size = 2048
[...]
</programlisting>
<para>&man.gbde.8; vous demandera de taper deux fois
la phrase d'authentification qui devra &ecirc;tre
utilis&eacute;e pour s&eacute;curiser les donn&eacute;es. La
phrase d'authentification doit &ecirc;tre la m&ecirc;me
dans les deux cas. La capacit&eacute; de
<application>gbde</application> &agrave; prot&eacute;ger
vos donn&eacute;es d&eacute;pend de la qualit&eacute; de la
phrase d'authentification que vous avez choisie.
<footnote>
<para>Pour des conseils sur comment choisir une
phrase d'authentification s&eacute;curis&eacute;e et facile
&agrave; retenir, consultez le site Web <ulink
url="http://world.std.com/~reinhold/diceware.html">Diceware
Passphrase</ulink>.</para></footnote></para>
<para>La commande <command>gbde init</command> cr&eacute;e
un fichier de verrouillage pour votre partition
<application>gbde</application> qui dans cet exemple est
stock&eacute; sous <filename>/etc/gbde/ad4s1c</filename>.</para>
<caution>
<para>Les fichiers de verrouillage de
<application>gbde</application>
<emphasis>doivent</emphasis> &ecirc;tre conserv&eacute;s de
pair avec le contenu des partitions chiffr&eacute;es.
Alors que la suppression seule d'un fichier de
verrouillage ne peut emp&ecirc;cher une personne
d&eacute;termin&eacute;e de d&eacute;chiffrer une partition
<application>gbde</application>, sans le fichier
de verrouillage, le propri&eacute;taire l&eacute;gitime sera
incapable d'acc&eacute;der aux donn&eacute;es de la partition
chiffr&eacute;e sans beaucoup de travail ce qui est
totalement non support&eacute; par
&man.gbde.8; et son concepteur.</para>
</caution>
</step>
<step>
<title>Attacher la partition chiffr&eacute;e au noyau</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde attach /dev/ad4s1c -l /etc/gbde/ad4s1c</userinput></screen>
<para>On vous demandera de fournir la phrase
d'authentification que vous avez choisie lors de
l'initialisation de la partition chiffr&eacute;e. Le
nouveau p&eacute;riph&eacute;rique chiffr&eacute; appara&icirc;tra
dans <filename>/dev</filename> en tant que
<filename>/dev/nom_p&eacute;riph&eacute;rique.bde</filename>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ls /dev/ad*</userinput>
/dev/ad0 /dev/ad0s1b /dev/ad0s1e /dev/ad4s1
/dev/ad0s1 /dev/ad0s1c /dev/ad0s1f /dev/ad4s1c
/dev/ad0s1a /dev/ad0s1d /dev/ad4 /dev/ad4s1c.bde</screen>
</step>
<step>
<title>Cr&eacute;er un syst&egrave;me de fichiers
sur le p&eacute;riph&eacute;rique chiffr&eacute;</title>
<para>Une fois que le p&eacute;riph&eacute;rique chiffr&eacute;
a &eacute;t&eacute; attach&eacute; au noyau, vous pouvez cr&eacute;er
un syst&egrave;me de fichiers sur le p&eacute;riph&eacute;rique.
Pour cr&eacute;er un syst&egrave;me de fichiers sur le
p&eacute;riph&eacute;rique, utilisez &man.newfs.8;.
Puisqu'il est plus rapide d'initialiser un nouveau
syst&egrave;me de fichiers UFS2 qu'un nouveau syst&egrave;me
UFS1, l'utilisation de &man.newfs.8; avec l'option
<option>-O2</option> est recommand&eacute;.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>newfs -U -O2 /dev/ad4s1c.bde</userinput></screen>
<note>
<para>La commande &man.newfs.8; peut &ecirc;tre effectu&eacute;e
sur une partition <application>gbde</application>
attach&eacute;e qui est identifi&eacute;e par une extension
<filename><replaceable>*</replaceable>.bde</filename>
au niveau du nom de p&eacute;riph&eacute;rique.</para>
</note>
</step>
<step>
<title>Monter la partition chiffr&eacute;e</title>
<para>Cr&eacute;ez un point de montage pour le syst&egrave;me
de fichiers chiffr&eacute;.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mkdir /private</userinput></screen>
<para>Montez le syst&egrave;me de fichiers chiffr&eacute;.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/ad4s1c.bde /private</userinput></screen>
</step>
<step>
<title>V&eacute;rifiez que le syst&egrave;me de fichiers
chiffr&eacute; est disponible</title>
<para>Le syst&egrave;me de fichiers chiffr&eacute; devrait
&ecirc;tre visible par &man.df.1; et pr&ecirc;t &agrave;
&ecirc;tre utilis&eacute;:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>df -H</userinput>
Filesystem Size Used Avail Capacity Mounted on
/dev/ad0s1a 1037M 72M 883M 8% /
/devfs 1.0K 1.0K 0B 100% /dev
/dev/ad0s1f 8.1G 55K 7.5G 0% /home
/dev/ad0s1e 1037M 1.1M 953M 0% /tmp
/dev/ad0s1d 6.1G 1.9G 3.7G 35% /usr
/dev/ad4s1c.bde 150G 4.1K 138G 0% /private</screen>
</step>
</procedure>
</sect3>
<sect3>
<title>Montage des syst&egrave;mes de fichiers chiffr&eacute;s</title>
<para>Apr&egrave;s chaque d&eacute;marrage, tout syst&egrave;me
de fichiers chiffr&eacute; doit &ecirc;tre rattach&eacute;
au noyau, contr&ocirc;l&eacute; pour les erreurs, et mont&eacute;,
avant que les syst&egrave;mes de fichiers ne puissent &ecirc;tre
utilis&eacute;s. Les commandes n&eacute;cessaires doivent &ecirc;tre
ex&eacute;cut&eacute;es en tant que
<username>root</username>.</para>
<procedure>
<step>
<title>Attacher la partition gdbe au noyau</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde attach /dev/ad4s1c -l /etc/gbde/ad4s1c</userinput></screen>
<para>On vous demandera de fournir la phrase
d'authentification que vous avez choisie lors de
l'initialisation de la partition <application>gbde</application> chiffr&eacute;e.</para>
</step>
<step>
<title>Contr&ocirc;ler les erreurs du syst&egrave;me de fichiers</title>
<para>Puisque les syst&egrave;mes de fichiers chiffr&eacute;s
ne peuvent &ecirc;tre encore list&eacute;s dans le fichier
<filename>/etc/fstab</filename> pour un montage
automatique, on doit donc contr&ocirc;ler les syst&egrave;mes de
fichiers pour d'&eacute;ventuelles erreurs en ex&eacute;cutant
manuellement &man.fsck.8; avant le montage.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>fsck -p -t ffs /dev/ad4s1c.bde</userinput></screen>
</step>
<step>
<title>Monter le syst&egrave;me de fichiers chiffr&eacute;</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>mount /dev/ad4s1c.bde /private</userinput></screen>
<para>Le syst&egrave;me de fichiers est maintenant
disponible &agrave; l'utilisation.</para>
</step>
</procedure>
<sect4>
<title>Montage automatique de partitions chiffr&eacute;es</title>
<para>Il est possible de cr&eacute;er une proc&eacute;dure pour
automatiquement attacher, contr&ocirc;ler, et monter une
partition chiffr&eacute;e, mais pour des raisons de
s&eacute;curit&eacute; la proc&eacute;dure ne devrait pas contenir le
mot de passe &man.gbde.8;. A la place, il est recommand&eacute;
que de telles proc&eacute;dures soient ex&eacute;cut&eacute;es
manuellement tout en fournissant le mot de passe via la
console ou &man.ssh.1;.</para>
<para>Comme autre possibilit&eacute;, une proc&eacute;dure
<filename>rc.d</filename> est fournie. Des arguments
peuvent &ecirc;tre pass&eacute;s &agrave; cette
proc&eacute;dure par l'interm&eacute;diaire de
&man.rc.conf.5;,, par exemple:</para>
<programlisting>gbde_autoattach_all="YES"
gbde_devices="ad4s1c"</programlisting>
<para>Cela impose la saisie de la phrase d'authentification
<application>gbde</application> au d&eacute;marrage.
Apr&egrave;s avoir entr&eacute; la phrase d'authentification
correctement, la partition chiffr&eacute;e
<application>gbde</application> sera mont&eacute;e
automatiquement. Cela peut &ecirc;tre tr&egrave;s utile
quand <application>gbde</application> est utilis&eacute; sur
des ordinateurs portables.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Les protections cryptographiques utilis&eacute;es
par gbde</title>
<para>&man.gbde.8; chiffre la partie utile des secteurs en
utilisant le chiffrage AES 128 bits en mode CBC. Chaque
secteur sur le disque est chiffr&eacute; avec une cl&eacute; AES
diff&eacute;rente. Pour plus d'informations sur l'architecture
cryptographique de <application>gbde</application>, y
compris comment les cl&eacute;s pour chaque secteur sont
des d&eacute;riv&eacute;s de la phrase d'authentification
donn&eacute;e par l'utilisateur, voir la page de manuel
&man.gbde.4;.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Probl&egrave;mes de compatibilit&eacute;</title>
<para>&man.sysinstall.8; est incompatible avec
les p&eacute;riph&eacute;riques
<application>gbde</application>-chiffr&eacute;s. Tous les
p&eacute;riph&eacute;riques
<devicename><replaceable>*</replaceable>.bde</devicename>
doivent &ecirc;tre d&eacute;tach&eacute;s du noyau
avant de lancer &man.sysinstall.8; ou ce dernier plantera
durant son processus initial de recherche des
p&eacute;riph&eacute;riques. Pour d&eacute;tacher le
p&eacute;riph&eacute;rique chiffr&eacute; utilis&eacute; dans notre
exemple, utilisez la commande suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>gbde detach /dev/ad4s1c</userinput></screen>
<para>Notez &eacute;galement qu'&eacute;tant donn&eacute;
que &man.vinum.4; n'utilise pas le sous-syst&egrave;me
&man.geom.4;, vous ne pouvez utiliser
<application>gbde</application> avec des volumes
<application>vinum</application>.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<sect2info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Daniel</firstname>
<surname>Gerzo</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<!-- Date of writing: 28 November 2005 -->
</sect2info>
<title>Chiffrage des disques avec
<command>geli</command></title>
<para>Depuis &os; 6.0, une nouvelle classe GEOM pour le
chiffrage des donn&eacute;es est disponible:
<command>geli</command>. Cette classe est
d&eacute;velopp&eacute;e par &a.pjd;. L'outil
<command>geli</command> est diff&eacute;rent de
<command>gbde</command>; il offre des fonctionnalit&eacute;s
diff&eacute;rentes et utilise une m&eacute;thode
diff&eacute;rente pour chiffrer les donn&eacute;es.</para>
<para>Les caract&eacute;ristiques les plus importantes de
&man.geli.8; sont:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Utilisation du syst&egrave;me &man.crypto.9; &mdash;
quand du mat&eacute;riel destin&eacute; au chiffrement est
disponible dans la machine, <command>geli</command>
l'utilisera automatiquement.</para>
<para>
</listitem>
<listitem>
<para>Support de plusieurs algorithmes de chiffrement
(actuellement AES, Blowfish, et 3DES).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre le chiffrage de la partition racine. La
phrase d'authentification utilis&eacute;e pour
acc&eacute;der &agrave; la partition racine
chiffr&eacute;e sera demand&eacute;e au d&eacute;marrage
du syst&egrave;me.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre l'emploi de deux cl&eacute;s
ind&eacute;pendantes (par exemple une <quote>cl&eacute;
utilisateur</quote> et une <quote>cl&eacute;
entreprise</quote>).</para>
</listitem>
<listitem>
<para><command>geli</command> est rapide&mdash;il effectue
un simple chiffrement de secteur &agrave; secteur.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre la sauvegarde et la restauration des
cl&eacute;s principales. Quand un utilisateur doit
d&eacute;truire ses cl&eacute;s, il sera possible
d'acc&eacute;der &agrave; nouveau aux donn&eacute;es en
restaurant les cl&eacute;s &agrave; partir de la
sauvegarde.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Permettre d'attacher un disque avec une cl&eacute;
al&eacute;atoire &agrave; usage unique &mdash; utile pour
les partitions de pagination et les syst&egrave;mes de
fichiers temporaires.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Plus de caract&eacute;ristiques concernant
<command>geli</command> peuvent &ecirc;tre trouv&eacute;es
dans la page de manuel de &man.geli.8;.</para>
<para>Les points suivants d&eacute;criront comment activer le
support pour <command>geli</command> dans le noyau &os; et
expliqueront comment cr&eacute;er et utiliser un
<emphasis>provider</emphasis> (ou partition) chiffr&eacute;
<command>geli</command>.</para>
<para>Afin de pouvoir employer <command>geli</command>, vous
devez utiliser &os; 6.0-RELEASE ou une version
ult&eacute;rieure. Les privil&egrave;ges du super-utilisateur
seront &eacute;galement n&eacute;cessaire puisque il faudra
effectuer des modifications au niveau du noyau.</para>
<procedure>
<step>
<title>Ajouter le support <command>geli</command> au
noyau</title>
<para>Ajoutez les lignes suivantes au fichier de
configuration du noyau:</para>
<programlisting>options GEOM_ELI
device crypto</programlisting>
<para>Recompilez le noyau comme d&eacute;crit dans la <xref
linkend="kernelconfig">.</para>
<para>Sinon, le module <command>geli</command> peut
&ecirc;tre charg&eacute; au d&eacute;marrage. Ajoutez la
ligne suivante au fichier
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>geom_eli_load="YES"</programlisting>
<para>Le syst&egrave;me &man.geli.8; devrait
d&eacute;sormais &ecirc;tre support&eacute; par le
noyau.</para>
</step>
<step>
<title>G&eacute;n&eacute;rer la cl&eacute;
principale</title>
<para>L'exemple suivant d&eacute;crira la m&eacute;thode
pour g&eacute;n&eacute;rer un fichier cl&eacute; qui sera
utilis&eacute; comme partie de la cl&eacute; principale
pour le <emphasis>provider</emphasis> chiffr&eacute;
mont&eacute; sous le r&eacute;pertoire <filename
class="directory">/private</filename>. Le fichier
cl&eacute; fournira des donn&eacute;es al&eacute;atoires
qui seront employ&eacute;es pour chiffrer la cl&eacute;
principale. La cl&eacute; principale sera
&eacute;galement prot&eacute;g&eacute;e par une phrase
d'authentification. La taille des secteurs du
<emphasis>provider</emphasis> sera de 4Ko. De plus, sera
d&eacute;crit comment attacher au syst&egrave;me le
<emphasis>provider</emphasis> geli, cr&eacute;er un
syst&egrave;me de fichiers dessus, utiliser ce
syst&egrave;me de fichiers et enfin comment le
d&eacute;tacher.</para>
<para>Il est recommand&eacute; d'utiliser une taille de
secteur plus grande (comme 4Ko) pour de meilleures
performances.</para>
<para>La cl&eacute; principale sera prot&eacute;g&eacute;e
avec une phrase d'authentification et la source de
donn&eacute;es pour le fichier cl&eacute; sera
<filename>/dev/random</filename>. La taille des secteurs
de <filename>/dev/da2.eli</filename>, partition que nous
appelons <emphasis>provider</emphasis>, sera de
4Ko.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/random of=/root/da2.key bs=64 count=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>geli init -s 4096 -K /root/da2.key /dev/da2</userinput>
Enter new passphrase:
Reenter new passphrase:</screen>
<para>Il n'est pas obligatoire d'utiliser la phrase
d'authentification et le fichier cl&eacute;; chacune de
ces m&eacute;thodes de s&eacute;curisation de la
cl&eacute; principale peut &ecirc;tre utilis&eacute;e
s&eacute;par&eacute;ment.</para>
<para>Si &agrave; la place du fichier cl&eacute; un
<quote>-</quote> est pass&eacute;, l'entr&eacute;e
standard sera utilis&eacute;e. Cet exemple montre comment
on peut utiliser plus d'un fichier cl&eacute;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cat keyfile1 keyfile2 keyfile3 | geli init -K - /dev/da2</userinput></screen>
</step>
<step>
<title>Attacher le <emphasis>provider</emphasis> avec la
cl&eacute; g&eacute;n&eacute;r&eacute;e</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>geli attach -k /root/da2.key /dev/da2</userinput>
Enter passphrase:</screen>
<para>Le nouveau p&eacute;riph&eacute;rique sera appel&eacute;
<filename>/dev/<replaceable>da2</replaceable>.eli</filename>.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ls /dev/da2*</userinput>
/dev/da2 /dev/da2.eli</screen>
</step>
<step>
<title>Cr&eacute;er le nouveau syst&egrave;me de
fichiers</title>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/random of=/dev/da2.eli bs=1m</userinput>
&prompt.root; <userinput>newfs /dev/da2.eli</userinput>
&prompt.root; <userinput>mount /dev/da2.eli /private</userinput></screen>
<para>Le syst&egrave;me de fichiers chiffr&eacute; devrait
&ecirc;tre maintenant visible par &man.df.1; et disponible
&agrave; l'utilisation:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>df -H</userinput>
Filesystem Size Used Avail Capacity Mounted on
/dev/ad0s1a 248M 89M 139M 38% /
/devfs 1.0K 1.0K 0B 100% /dev
/dev/ad0s1f 7.7G 2.3G 4.9G 32% /usr
/dev/ad0s1d 989M 1.5M 909M 0% /tmp
/dev/ad0s1e 3.9G 1.3G 2.3G 35% /var
/dev/da2.eli 150G 4.1K 138G 0% /private</screen>
</step>
<step>
<title>D&eacute;monter et d&eacute;tacher le
<emphasis>provider</emphasis></title>
<para>Une fois l'utilisation de la partition chiffr&eacute;e
achev&eacute;e et que la partition <filename
class="directory">/private</filename> n'est plus
n&eacute;cessaire, il est prudent de penser &agrave;
d&eacute;monter et d&eacute;tacher la partition
<command>geli</command> chiffr&eacute;e:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>umount /private</userinput>
&prompt.root; <userinput>geli detach da2.eli</userinput></screen>
</step>
</procedure>
<para>Plus d'information sur l'utilisation de &man.geli.8;
peut &ecirc;tre trouv&eacute;e dans sa page de
manuel.</para>
<sect3>
<title>Utiliser la proc&eacute;dure <filename>rc.d</filename>
de <filename>geli</filename></title>
<para>La commande <filename>geli</filename> est fournie avec
une proc&eacute;dure <filename>rc.d</filename> qui peut
&ecirc;tre employ&eacute;e pour simplifier l'utilisation de
<command>geli</command>. Un exemple de configuration de
<command>geli</command> &agrave; l'aide de &man.rc.conf.5;
sera:</para>
<programlisting>geli_devices="da2"
geli_da2_flags="-p -k /root/da2.key"</programlisting>
<para>Ces lignes configureront <filename>/dev/da2</filename>
comme <emphasis>provider</emphasis> <command>geli</command>
avec une cl&eacute; principale
<filename>/root/da2.key</filename>, de plus
<command>geli</command> n'utilisera pas de phrase
d'authentification pour attacher le
<emphasis>provider</emphasis> (notez que ceci n'est
utilisable que si l'option <option>-P</option> a
&eacute;t&eacute; pass&eacute;e durant la phase
<literal>geli init</literal>). Le syst&egrave;me
d&eacute;tachera du noyau le <emphasis>provider</emphasis>
<command>geli</command> avant l'arr&ecirc;t du
syst&egrave;me.</para>
<para>Plus d'information sur la configuration du
syst&egrave;me <filename>rc.d</filename> est fournie dans la
section <link linkend="configtuning-rcd">rc.d</link> de ce
Manuel.</para>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="swap-encrypting">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Christian</firstname>
<surname>Br&uuml;ffer</surname>
<contrib>Ecrit par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Chiffrage de l'espace de pagination</title>
<indexterm>
<primary>espace de pagination</primary>
<secondary>chiffrage</secondary>
</indexterm>
<para>Sous &os;, le chiffrement de l'espace de pagination est
simple &agrave; mettre en place et est possible depuis &os;
5.3-RELEASE. En fonction de la version de &os; utilis&eacute;e,
diff&eacute;rentes options sont disponibles et la configuration
peut l&eacute;g&egrave;rement varier. Depuis &os; 6.0-RELEASE,
les syst&egrave;mes de chiffrage &man.gbde.8; ou &man.geli.8;
peuvent &ecirc;tre utilis&eacute; &agrave; cet effet. Avec les
versions ant&eacute;rieures, seul &man.gbde.8; est disponible.
Les deux syst&egrave;mes utilisent la proc&eacute;dure <link
linkend="configtuning-rcd">rc.d</link> nomm&eacute;e
<filename>encswap</filename>.</para>
<para>La section pr&eacute;c&eacute;dente, <link
linkend="disks-encrypting">Chiffrer les partitions d'un
disque</link>, contient une courte explication sur les
diff&eacute;rents syst&egrave;mes de chiffrage.</para>
<sect2>
<title>Pourquoi l'espace de pagination devrait &ecirc;tre
chiffr&eacute;?</title>
<para>Comme pour le chiffrage des partitions d'un disque,
chiffrer l'espace de pagination a pour but la protection des
informations sensibles. Imaginez une application qui, par
exemple, traite des mots de passe. Tant que ces mots de passe
r&eacute;sident en m&eacute;moire tout va pour le mieux.
Cependant, si le syst&egrave;me d'exploitation commence
&agrave; transf&eacute;rer des pages m&eacute;moires vers
l'espace de pagination en vue de lib&eacute;rer de la
m&eacute;moire pour d'autres applications, les mots de passe
peuvent &ecirc;tre &eacute;crits en clair sur les plateaux du
disque et seront faciles &agrave; r&eacute;cup&eacute;rer par
une personne malveillante. Chiffrer l'espace de pagination
peut &ecirc;tre une solution contre ce sc&eacute;nario.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Pr&eacute;paration</title>
<note>
<para>Pour le reste de cette section,
<devicename>ad0s1b</devicename> sera la partition
r&eacute;serv&eacute;e &agrave; l'espace de
pagination.</para>
</note>
<para>Jusqu'ici l'espace de pagination n'a jamais
&eacute;t&eacute; chiffr&eacute;. Il est fort possible qu'il
y ait d&eacute;j&agrave; des mots de passe ou toute autre
donn&eacute;e sensible de pr&eacute;sents en clair sur les
plateaux du disque. Afin d'y rem&eacute;dier, les
donn&eacute;es de la partition de pagination doivent
&ecirc;tre &eacute;cras&eacute;es avec des donn&eacute;es
al&eacute;atoires:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/random of=/dev/ad0s1b bs=1m</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Chiffrer de l'espace de pagination avec
&man.gbde.8;</title>
<para>Si &os; 6.0-RELEASE ou une version plus r&eacute;cente est
utilis&eacute;e, le suffixe <literal>.bde</literal> doit
&ecirc;tre ajout&eacute; au nom de p&eacute;riph&eacute;rique
sur la ligne du fichier <filename>/etc/fstab</filename>
correspondant &agrave; cet espace de pagination:</para>
<programlisting># Device Mountpoint FStype Options Dump Pass#
/dev/ad0s1b.bde none swap sw 0 0</programlisting>
<para>Pour les syst&egrave;mes ant&eacute;rieurs &agrave; &os;
6.0-RELEASE, la ligne suivante doit &eacute;galement
&ecirc;tre ajout&eacute;e &agrave;
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>gbde_swap_enable="YES"</programlisting>
</sect2>
<sect2>
<title>Chiffrage de l'espace de pagination avec
&man.geli.8;</title>
<para>La proc&eacute;dure pour le chiffrage de l'espace de
pagination avec &man.geli.8; est similaire &agrave; celle pour
l'utilisation de &man.gbde.8;. Le suffixe
<literal>.eli</literal> doit &ecirc;tre ajout&eacute; au nom
de p&eacute;riph&eacute;rique sur la ligne du fichier
<filename>/etc/fstab</filename> correspondant &agrave; cet
espace de pagination:</para>
<programlisting># Device Mountpoint FStype Options Dump Pass#
/dev/ad0s1b.eli none swap sw 0 0</programlisting>
<para>Par d&eacute;faut, &man.geli.8; utilise l'algorithme
<acronym>AES</acronym> avec une longueur de cl&eacute; de
256bits.</para>
<para>Les valeurs par d&eacute;faut peuvent &ecirc;tre
modifi&eacute;es en utilisant l'option
<literal>geli_swap_flags</literal> dans le fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>. La ligne suivante demande
&agrave; la proc&eacute;dure rc.d <filename>encswap</filename>
de cr&eacute;er des partitions de pagination en utilisant
l'algorithme Blowfish avec une cl&eacute; de 128 bits de
longueur, une taille de secteur de 4 kilo-octets et avec
l'option <quote>detach on last close</quote> (d&eacute;tacher
apr&egrave;s d&eacute;montage de la partition)
activ&eacute;e:</para>
<programlisting>geli_swap_flags="-a blowfish -l 128 -s 4096 -d"</programlisting>
<para>Veuillez vous r&eacute;f&eacute;rer &agrave; la
description de la commande <command>onetime</command> dans la
page de manuel &man.geli.8; pour une liste des options
possibles.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>V&eacute;rifier que cela fonctionne</title>
<para>Une fois que le syst&egrave;me a &eacute;t&eacute;
red&eacute;marr&eacute;, le fonctionnement correct de l'espace
de pagination peut &ecirc;tre v&eacute;rifi&eacute; en
utilisant la commande <command>swapinfo</command>.</para>
<para>Si &man.gbde.8; est utilis&eacute;:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>swapinfo</userinput>
Device 1K-blocks Used Avail Capacity
/dev/ad0s1b.bde 542720 0 542720 0%</screen>
<para>Si &man.geli.8; est utilis&eacute;:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>swapinfo</userinput>
Device 1K-blocks Used Avail Capacity
/dev/ad0s1b.eli 542720 0 542720 0%</screen>
</sect2>
</sect1>
</chapter>
<!--
Local Variables:
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End:
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