doc/fr_FR.ISO8859-1/books/handbook/advanced-networking/chapter.xml
Gabor Kovesdan a6684b4306 - Reduce the misuse of role attribute; role="directory" should actually be
class="directory"
- Add constraint to enforce this
2013-04-04 11:40:58 +00:00

5102 lines
182 KiB
XML

<?xml version="1.0" encoding="iso-8859-1"?>
<!--
The FreeBSD Documentation Project
The FreeBSD French Documentation Project
$FreeBSD$
Original revision: 1.380
-->
<chapter id="advanced-networking">
<title>Administration réseau avancée</title>
&trans.a.fonvieille;
<sect1 id="advanced-networking-synopsis">
<title>Synopsis</title>
<para>Ce chapitre abordera certains nombre de sujets réseau
avancés.</para>
<para>Après la lecture de ce chapitre, vous
connaîtrez:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Les bases sur les passerelles et les routes.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer les périphériques IEEE
802.11 et &bluetooth;.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment utiliser &os; en tant que pont
(&ldquo;bridge&rdquo;).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer le démarrage via le
réseau pour une machine sans disque dur.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer la translation d'adresse
réseau.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment connecter deux ordinateurs via PLIP.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer l'IPv6 sur une machine &os;.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Comment configurer ATM.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Avant de lire ce chapitre, vous devrez:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Comprendre les bases des procédures
<filename>/etc/rc</filename>.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Etre familier avec la terminologie réseau de
base.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Savoir comment configurer et installer un nouveau noyau
&os; (<xref linkend="kernelconfig"/>).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Savoir comment installer des logiciels tierce-partie
(<xref linkend="ports"/>).</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</sect1>
<sect1 id="network-routing">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Coranth</firstname>
<surname>Gryphon</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Passerelles et routes</title>
<indexterm><primary>routage</primary></indexterm>
<indexterm><primary>passerelles</primary></indexterm>
<indexterm><primary>sous-réseau</primary></indexterm>
<para>Pour qu'une machine soit en mesure d'en contacter une autre,
il faut que soit mis en place un mécanisme qui
décrive comment aller de l'une &agrave; l'autre. C'est ce
que l'on appelle le <firstterm>routage</firstterm>. Une
&ldquo;route&rdquo; est définie par une paire d'adresses:
une &ldquo;destination&rdquo; et une &ldquo;passerelle&rdquo;.
Cette paire signifie que pour atteindre cette
<emphasis>destination</emphasis>, vous devez passer par cette
<emphasis>passerelle</emphasis>. Il y a trois sortes de
destination: les machines individuelles, les sous-réseaux,
et &ldquo;default&rdquo;&mdash;la destination par défaut.
La route par défaut (&ldquo;default route&rdquo;) est
utilisée lorsqu'aucune autre route n'est applicable. Nous
parlerons un peu plus des routes par défaut par la suite.
Il existe également trois sortes de passerelles: les
machines individuelles, les interfaces (aussi appelées
&ldquo;liens&rdquo;), et les adresses Ethernet matérielles
(adresses MAC).</para>
<sect2>
<title>Un exemple</title>
<para>Pour illustrer différents aspects du routage,
nous utiliserons l'exemple suivant, qui est produit par la
commande <command>netstat</command>:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>netstat -r</userinput>
Routing tables
Destination Gateway Flags Refs Use Netif Expire
default outside-gw UGSc 37 418 ppp0
localhost localhost UH 0 181 lo0
test0 0:e0:b5:36:cf:4f UHLW 5 63288 ed0 77
10.20.30.255 link#1 UHLW 1 2421
example.com link#1 UC 0 0
host1 0:e0:a8:37:8:1e UHLW 3 4601 lo0
host2 0:e0:a8:37:8:1e UHLW 0 5 lo0 =>
host2.example.com link#1 UC 0 0
224 link#1 UC 0 0</screen>
<indexterm><primary>route par défaut</primary></indexterm>
<para>Les deux premières lignes définissent la
route par défaut (dont nous parlerons dans la <link
linkend="network-routing-default">section suivante</link>) et la
route <hostid>localhost</hostid>.</para>
<indexterm><primary>interface en boucle</primary></indexterm>
<para>L'interface (colonne <literal>Netif</literal>) qu'il est
indiqué d'utiliser pour <literal>localhost</literal> est
<devicename>lo0</devicename>, aussi appelée interface
&ldquo;loopback&rdquo;&mdash;en boucle. Ce qui veut dire que
tout le trafic vers cette destination doit rester interne, au
lieu d'être envoyé sur le réseau local,
puisqu'il reviendra de toute façon &agrave; son point de
départ.</para>
<indexterm>
<primary>Ethernet</primary>
<secondary>adresse MAC</secondary>
</indexterm>
<para>Ce qui se remarque ensuite, ce sont les adresses
commençant par <hostid role="mac">0:e0:</hostid>. Ce
sont les adresses Ethernet matérielles, qui sont
également connues sous le nom d'adresses MAC. &os;
reconnaîtra automatiquement toute machine
(<hostid>test0</hostid> dans l'exemple) sur le réseau
local Ethernet et ajoutera une route vers cette machine,
directement via l'interface Ethernet
<devicename>ed0</devicename>. Il y a aussi un délai
(colonne <literal>Expire</literal>) associé &agrave; ce
type de route, qui est utilisé si l'on entend plus parler
de cette machine pendant un laps de temps précis. Quand
cela arrive, la route vers cette machine est automatiquement
supprimée. Ces machines sont identifiées par un
mécanisme appelé RIP (&ldquo;Routing Information
Protocol&rdquo;&mdash;protocole d'information de routage), qui
met en place des routes vers les machines locales en
déterminant le chemin le plus court.</para>
<indexterm><primary>sous-réseau</primary></indexterm>
<para>&os; ajoutera également des routes de
sous-réseau pour le sous-réseau local (<hostid
role="ipaddr">10.20.30.255</hostid> est l'adresse de diffusion
pour le sous-réseau <hostid
role="ipaddr">10.20.30</hostid>, et <hostid
role="domainname">example.com</hostid> est le nom de domaine
associé &agrave; ce sous-réseau). La
dénomination <literal>link#1</literal> fait
référence &agrave; la première carte
Ethernet de la machine. Vous constaterez qu'il n'y a pas
d'autre interface associée &agrave; ces routes.</para>
<para>Ces deux types de routes (vers les machines du
réseau local et les sous-réseaux locaux) sont
automatiquement configurés par un &ldquo;daemon&rdquo;
appelé <application>routed</application>. S'il ne
tourne pas, alors seules les routes définies comme
statiques (i.e. explicitement définies)
existeront.</para>
<para>La ligne <literal>host1</literal> fait
référence &agrave; votre machine, qui est
identifiée par l'adresse Ethernet. Puisque nous sommes
l'émetteur, &os; sait qu'il faut utiliser l'interface
en &ldquo;boucle&rdquo; (<devicename>lo0</devicename>)
plutôt que d'envoyer les données sur l'interface
Ethernet.</para>
<para>Les deux lignes <literal>host2</literal> montrent ce qui
se passe quand on utilise un alias avec &man.ifconfig.8;
(lisez la section sur l'Ethernet pour savoir pour quelles
raisons on peut vouloir cela). Le symbole
<literal>=&gt;</literal> qui suit l'interface
<devicename>lo0</devicename> indique que non seulement nous
utilisons l'interface en &ldquo;boucle&rdquo; (puisque cette
adresse correspond également &agrave; la machine
locale), mais que c'est plus spécifiquement un alias.
Ce type de route n'apparaît que sur la machine pour
laquelle est défini l'alias; sur toutes les autres
machines du réseau local il n'y aura q'une ligne
<literal>link#1</literal> pour cette machine.</para>
<para>La dernière ligne (le sous-réseau
destinataire <hostid role="ipaddr">224</hostid>) concerne le
multicasting (diffusion pour plusieurs destinataires), qui
sera abordé dans une autre section.</para>
<para>Et enfin, diverses caractéristiques de chaque route
sont indiquées dans la colonne <literal>Flags</literal>
(indicateurs). Ci-dessous, une courte table présente
certains de ces indicateurs et leur signification:</para>
<informaltable frame="none" pgwide="1">
<tgroup cols="2">
<colspec colwidth="1*"/>
<colspec colwidth="4*"/>
<tbody>
<row>
<entry>U</entry>
<entry>Active (&ldquo;Up&rdquo;): la route est
active.</entry>
</row>
<row>
<entry>H</entry>
<entry>Machine (&ldquo;Host&rdquo;): la destination de
la route est une machine.</entry>
</row>
<row>
<entry>G</entry>
<entry>Passerelle (&ldquo;Gateway&rdquo;): envoyer tout
ce qui concerne cette destination sur la machine
distante indiquée, qui déterminera
&agrave; qui transmettre ensuite.</entry>
</row>
<row>
<entry>S</entry>
<entry>Statique (&ldquo;Static&rdquo;): cette route a
été configurée manuellement et non
pas générée automatiquement par le
système.</entry>
</row>
<row>
<entry>C</entry>
<entry>Clone: génère une nouvelle route
sur la base de celle-ci pour les machines auxquelles
nous nous connectons. Ce type de route est normalement
utilisé pour les réseaux locaux.</entry>
</row>
<row>
<entry>W</entry>
<entry>Clonée (&ldquo;WasCloned&rdquo;): cette
route a été auto-configurée (Clone)
&agrave; partir d'une route pour le réseau
local.</entry>
</row>
<row>
<entry>L</entry>
<entry>Lien (&ldquo;Link&rdquo;): la route fait
référence &agrave; une adresse
matérielle Ethernet.</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
</sect2>
<sect2 id="network-routing-default">
<title>Routes par défaut</title>
<indexterm><primary>route par défaut</primary></indexterm>
<para>Quand le système local doit établir une
connexion avec une machine distante, il consulte la table de
routage pour voir s'il existe déj&agrave; une route
connue. Si la machine distante appartient &agrave; un
sous-réseau auquel le système sait se connecter
(routes clonées), alors le système vérifie
s'il peut se connecter via cette interface.</para>
<para>Si toutes les routes connues échouent, il reste
alors au système une dernière option: la route
par &ldquo;défaut&rdquo;. Cette route est un type
particulier de route passerelle (c'est
généralement la seule du système), et est
toujours marquée avec un <literal>c</literal> dans le
champ des indicateurs. Pour les machines du réseau
local, cette passerelle est définie avec la machine qui
est directement connectée au monde extérieur
(que ce soit par une liaison PPP, DSL, cable, T1, ou toute
autre interface réseau).</para>
<para>Si vous configurez la route par défaut sur une
machine qui fonctionne comme passerelle vers le monde
extérieur, alors la route par défaut sera la
passerelle de votre Fournisseur d'Accès &agrave;
Internet (FAI).</para>
<para>Examinons un exemple de route par défaut. Voici
une configuration classique:</para>
<mediaobject>
<imageobject>
<imagedata fileref="advanced-networking/net-routing"/>
</imageobject>
<textobject>
<literallayout class="monospaced">
[Local2] &lt;--ether--&gt; [Local1] &lt;--PPP--&gt; [FAI-Serv] &lt;--ether--&gt; [T1-GW]
</literallayout>
</textobject>
</mediaobject>
<para>Les machines <hostid>Local1</hostid> et
<hostid>Local2</hostid> sont sur votre site.
<hostid>Local1</hostid> est connectée au serveur du FAI
via une liaison PPP par modem. Ce serveur PPP est
connecté par l'intermédiaire d'un réseau
local &agrave; un autre ordinateur passerelle relié au
point d'entrée Internet du FAI.</para>
<para>Les routes par défaut sur chacune de vos machines
seront:</para>
<informaltable frame="none" pgwide="1">
<tgroup cols="3">
<thead>
<row>
<entry>Machine</entry>
<entry>Passerelle par défaut</entry>
<entry>Interface</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry>Local2</entry>
<entry>Local1</entry>
<entry>Ethernet</entry>
</row>
<row>
<entry>Local1</entry>
<entry>T1-GW</entry>
<entry>PPP</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
<para>Une question qui revient souvent est &ldquo;Pourquoi
(ou comment) définir <hostid>T1-GW</hostid> comme
passerelle par défaut pour <hostid>Local1</hostid>,
plutôt que le serveur du FAI auquel elle est
connectée?&ldquo;.</para>
<para>Rappelez-vous, puisque l'interface PPP utilise, de votre
côté de la connexion, une adresse IP du
réseau local du FAI, les routes vers toute autre
machine du réseau local du FAI seront automatiquement
générées. Par conséquent vous
savez déj&agrave; comment atteindre la machine
<hostid>T1-GW</hostid>, il n'y a donc pas besoin
d'étape intermédiaire qui passe par le serveur
du FAI.</para>
<para>Il est habituel d'attribuer l'adresse <hostid
role="ipaddr">X.X.X.1</hostid> &agrave; la passerelle sur
votre réseau local. Donc (dans notre exemple), si
votre espace d'adresse de classe C local était <hostid
role="ipaddr">10.20.30</hostid> et que votre FAI utilisait
l'espace <hostid role="ipaddr">10.9.9</hostid>, alors les
routes par défaut seraient:</para>
<informaltable frame="none" pgwide="1">
<tgroup cols="2">
<thead>
<row>
<entry>Machine</entry>
<entry>Route par défaut</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry>Local2 (10.20.30.2)</entry>
<entry>Local1 (10.20.30.1)</entry>
</row>
<row>
<entry>Local1 (10.20.30.1, 10.9.9.30)</entry>
<entry>T1-GW (10.9.9.1)</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
<para>Vous pouvez aisément définir la route par
défaut via le fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>. Dans notre exemple, sur la
machine <hostid>Local2</hostid>, nous avons ajouté la
ligne suivante dans <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>defaultrouter="10.20.30.1"</programlisting>
<para>Il est également possible de faire directement cela
&agrave; partir de la ligne de commande avec la commande
&man.route.8;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>route add default 10.20.30.1</userinput></screen>
<para>Pour plus d'informations sur la manipulation &agrave; la
main des tables de routage réseau, consultez la page de
manuel &man.route.8;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Machines sur deux réseaux</title>
<indexterm><primary>machines sur deux réseaux</primary></indexterm>
<para>Il y a un autre type de configuration dont il faut parler,
c'est celle d'une machine qui est connectée &agrave; deux
réseaux différents. Techniquement, toute machine
servant de passerelle (comme dans l'exemple ci-dessus, en
utilisant une connexion PPP) est une machine sur deux
réseaux. Mais ce terme n'est normalement utilisé
que pour faire référence &agrave; une machine qui
est sur deux réseaux locaux différents.</para>
<para>Selon le cas, la machine dispose de deux cartes Ethernet,
ayant chacune une adresse sur des sous-réseaux
séparés. Alternativement, la machine peut ne
disposer que d'une seule carte Ethernet, et utiliser des alias
avec &man.ifconfig.8;. Le premier cas correspond &agrave;
l'utilisation de deux réseaux Ethernet physiquement
séparés, le deuxième cas est
employé s'il n'y a qu'un seul réseau physique
mais deux sous-réseaux logiquement distincts.</para>
<para>Dans les deux cas, les tables de routage sont
définies de telle sorte que chaque sous-réseau
sache que cette machine est la passerelle (route entrante)
vers l'autre sous-réseau. Cette configuration,
où la machine sert de routeur entre les deux
sous-réseaux, est souvent utilisée quand il faut
mettre en place un dispositif de sécurité:
filtrage de paquets ou coupe-feu, dans l'une ou dans les deux
directions.</para>
<para>Si vous voulez que cette machine transmette
réellement les paquets entre les deux interfaces, vous
devez demander &agrave; &os; d'activer cette
fonctionnalité. Lisez la section suivante pour plus de
détails sur comment faire cela.</para>
</sect2>
<sect2 id="network-dedicated-router">
<title>Mettre en place un routeur</title>
<indexterm><primary>routeur</primary></indexterm>
<para>Un routeur est un système qui transmet les paquets
d'une interface &agrave; une autre. Les standards de
l'Internet et de bons principes d'ingénierie
empêchent le projet &os; d'activer cette fonction par
défaut sous &os;. Vous pouvez l'activer en
positionnant &agrave; <literal>YES</literal> la variable
suivante du fichier &man.rc.conf.5;:</para>
<programlisting>gateway_enable=YES # Set to YES if this host will be a gateway</programlisting>
<para>Cette option fixera la variable &man.sysctl.8;
<varname>net.inet.ip.forwarding</varname> &agrave; la valeur
<literal>1</literal>. Si vous devez arrêter
temporairement le routage, vous pouvez positionner la variable
momentanément &agrave; <literal>0</literal>.</para>
<para>Votre nouveau routeur aura besoin de route pour savoir
où envoyer le trafic. Si votre réseau est
suffisamment simple vous pouvez utiliser des routes statiques.
&os; est également fourni avec le &ldquo;daemon&rdquo;
de routage BSD standard &man.routed.8;, qui comprend et
utilise les protocoles RIP (version 1 est 2) et IRDP. Le
support de BGP v4, OSPF v2, et d'autres protocoles de routage
sophistiqué est disponible avec le logiciel <filename
role="package">net/zebra</filename>. Des produits commerciaux
comme <application>&gated;</application> sont également
disponibles comme solutions avancées de routage.</para>
<indexterm><primary>BGP</primary></indexterm>
<indexterm><primary>RIP</primary></indexterm>
<indexterm><primary>OSPF</primary></indexterm>
</sect2>
<sect2>
<sect2info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Al</firstname>
<surname>Hoang</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect2info>
<!-- Feb 2004 -->
<title>Configurarion des routes statiques</title>
<sect3>
<title>Configuration manuelle</title>
<para>Supposons que nous avons un réseau comme
celui-ci:</para>
<mediaobject>
<imageobject>
<imagedata fileref="advanced-networking/static-routes"/>
</imageobject>
<textobject>
<literallayout class="monospaced">
INTERNET
| (10.0.0.1/24) Routeur Internet
|
|Interface xl0
|10.0.0.10/24
+------+
| | RouteurA
| | (passerelle FreeBSD)
+------+
| Interface xl1
| 192.168.1.1/24
|
+--------------------------------+
Réseau interne 1 | 192.168.1.2/24
|
+------+
| | RouteurB
| |
+------+
| 192.168.2.1/24
|
Réseau interne 2
</literallayout>
</textobject>
</mediaobject>
<para>Dans ce scénario, <hostid>RouteurA</hostid> est
notre machine &os; qui joue le rôle de routeur pour
l'Internet. Elle a une route par défaut vers <hostid
role="ipaddr">10.0.0.1</hostid> qui permet de se connecter
au reste du monde extérieur. Nous supposerons que la
machine <hostid>RouteurB</hostid> est correctement
configurée et sait comment transmettre vers n'importe
quelle destination (D'après notre schéma c'est
relativement simple. Ajoutez juste une route par
défaut sur <hostid>RouteurB</hostid> en utilisant
<hostid role="ipaddr">192.168.1.1</hostid> comme
passerelle).</para>
<para>Si nous regardons la table de routage de
<hostid>RouteurA</hostid> nous verrions quelque chose
comme:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>netstat -nr</userinput>
Routing tables
Internet:
Destination Gateway Flags Refs Use Netif Expire
default 10.0.0.1 UGS 0 49378 xl0
127.0.0.1 127.0.0.1 UH 0 6 lo0
10.0.0/24 link#1 UC 0 0 xl0
192.168.1/24 link#2 UC 0 0 xl1</screen>
<para>Avec la table de routage actuelle,
<hostid>RouteurA</hostid> ne sera pas en mesure d'atteindre
notre réseau interne 2. Elle ne dispose pas de route
pour <hostid role="ipaddr">192.168.2.0/24</hostid>. Une
manière de résoudre cela est d'ajouter
manuellement la route. La commande suivante ajouterait le
réseau interne 2 &agrave; la table de routage de
<hostid>RouteurA</hostid> en utilisant <hostid
role="ipaddr">192.168.1.2</hostid> comme point
intermédiaire:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>route add -net 192.168.2.0/24 192.168.1.2</userinput></screen>
<para>Maintenant <hostid>RouteurA</hostid> peut joindre
n'importe quelle machine du réseau <hostid
role="ipaddr">192.168.2.0/24</hostid>.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Configuration persistante</title>
<para>L'exemple précédent est parfait pour
configurer une route statique sur un système en
fonctionnement. Cependant, le problème est que
l'information de routage ne sera pas conservée si
vous redémarrez votre machine &os;. L'addition d'une
route statique doit se faire dans votre fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting># Add Internal Net 2 as a static route
static_routes="internalnet2"
route_internalnet2="-net 192.168.2.0/24 192.168.1.2"</programlisting>
<para>La variable <literal>static_routes</literal> est une
liste de chaîne de caractères
séparées par une espace. Chaque chaîne
fait référence &agrave; un nom de route. Dans
notre exemple nous avons qu'une seule chaîne dans
<literal>static_routes</literal>. Cette chaîne est
<replaceable>internalnet2</replaceable>. Nous ajoutons
ensuite une variable de configuration appelée
<literal>route_<replaceable>internalnet2</replaceable></literal>
dans laquelle nous mettons tous les paramètres de
configuration que nous passerions &agrave; la commande
&man.route.8;. Pour nous exemple précédent
nous aurions utilisé la commande:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>route add -net 192.168.2.0/24 192.168.1.2</userinput></screen>
<para>nous avons donc besoin de <literal>"-net 192.168.2.0/24
192.168.1.2"</literal>.</para>
<para>Comme cela a été précisé,
nous pouvons avoir plus d'une chaîne dans la variable
<literal>static_routes</literal>. Cela nous permet de
créer plusieurs routes statiques. Les lignes
suivantes donnent un exemple d'ajout de routes statiques
pour les réseaux <hostid
role="ipaddr">192.168.0.0/24</hostid> et <hostid
role="ipaddr">192.168.1.0/24</hostid> sur un routeur
imaginaire:</para>
<programlisting>static_routes="net1 net2"
route_net1="-net 192.168.0.0/24 192.168.0.1"
route_net2="-net 192.168.1.0/24 192.168.1.1"</programlisting>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Propagation de route</title>
<indexterm><primary>propagation de route</primary></indexterm>
<para>Nous avons déj&agrave; expliqué comment
définir nos routes vers le monde extérieur, mais
pas comment le monde extérieur apprend &agrave; nous
localiser.</para>
<para>Nous savons déj&agrave; que les tables de routages
peuvent être renseignées pour que tout le trafic
pour un espace d'adresses donné (dans nos exemples, un
sous-réseau de classe C) soit envoyé &agrave;
une machine précise de ce réseau, qui
transmettra les paquets entrants.</para>
<para>Lorsqu'il attribue un espace d'adresses &agrave; votre
site, votre fournisseur d'accès définira ses
tables de routage de sorte que tout le trafic destiné
&agrave; votre sous-réseau vous soit envoyé sur
votre liaison PPP. Mais comment les sites &agrave; l'autre
bout du pays savent-ils qu'ils doivent passer par votre
fournisseur d'accès?</para>
<para>Il existe un mécanisme (assez semblable au
système d'information distribué du DNS) qui
conserve un enregistrement de tous les espaces d'adresses
affectés, et définit leur point de connexion
&agrave; la dorsale Internet (&ldquo;backbone&rdquo;). La
&ldquo;dorsale&rdquo; comprend les liaisons principales qui
véhiculent le trafic Internet &agrave; travers le pays
et le monde entier. Chaque machine de la dorsale dispose
d'une copie de l'ensemble des tables maîtresses qui
aiguillent le trafic pour un réseau donné vers
le transporteur correspondant de la dorsale, et de l&agrave;
par l'intermédiaire de fournisseurs d'accès
successifs, jusqu'&agrave; atteindre votre
réseau.</para>
<para>C'est le rôle de votre fournisseur d'accès
d'annoncer aux sites de la dorsale qu'il est le point de
connexion (et par conséquent la route entrante) pour
votre site. C'est ce que l'on appelle la propagation de
route.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>En cas de problème</title>
<indexterm>
<primary><command>traceroute</command></primary>
</indexterm>
<para>Il se peut qu'il y ait parfois un problème avec la
propagation de route et que certains sites ne puissent vous
atteindre. La commande probablement la plus utile pour
déterminer où une route est défaillante est
la commande &man.traceroute.8;. Elle est également utile
si vous n'arrivez pas &agrave; vous connecter &agrave; une
machine distante (i.e. lorsque &man.ping.8;
échoue).</para>
<para>La commande &man.traceroute.8; prend comme
paramètre le nom de la machine distante avec laquelle
vous essayez d'établir une connexion. Elle vous
donnera la liste de passerelles intermédiaires
jusqu'&agrave; la machine cible, ou jusqu'&agrave; ce qu'il
n'y ait plus de connexion.</para>
<para>Pour plus d'informations, consultez la page de manuel de
&man.traceroute.8;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Routage multicast</title>
<indexterm>
<primary>routage multicast</primary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>options du noyau</primary>
<secondary>MROUTING</secondary>
</indexterm>
<para>&os; supporte nativement les applications et le routage
multicast (diffusion pour plusieurs destinataires). Les
applications multicast ne nécessitent pas de
configuration spécifique de &os;,
généralement, elles fonctionneront directement.
Le routage multicast demande &agrave; ce que le support soit
compilé dans le noyau:</para>
<programlisting>options MROUTING</programlisting>
<para>De plus, le &ldquo;daemon&rdquo; de routage multicast,
&man.mrouted.8; doit être configuré par
l'intermédiaire du fichier
<filename>/etc/mrouted.conf</filename> pour mettre en place
des tunnels et le protocole <acronym>DVMRP</acronym>. Plus de détails sur
la configuration du routage multicast peuvent être
trouvés dans la page de manuel de
&man.mrouted.8;.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-wireless">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Eric</firstname>
<surname>Anderson</surname>
<contrib>Ecrit par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Réseau sans fil</title>
<indexterm><primary>réseau sans fil</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>802.11</primary>
<see>réseau sans fil</see>
</indexterm>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<para>Il peut être très utile de pouvoir utiliser
un micro-ordinateur sans le désagrément
d'être constamment relié &agrave; un câble
réseau. &os; peut être utilisé comme
client sans fil, et même comme &ldquo;point
d'accès&rdquo; sans fil.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Modes de fonctionnement des systèmes sans
fils</title>
<para>Il existe deux manières différentes de
configurer les périphériques sans fil 802.11:
les modes BSS et IBSS.</para>
<sect3>
<title>Mode BSS</title>
<para>Le mode BSS est le mode généralement
utilisé. Le mode BSS est également
appelé mode infrastructure. Dans ce mode, plusieurs
points d'accès sans fils sont connectés
&agrave; un réseau câblé. Chaque
réseau sans fil possède son propre nom. Ce
nom est ce que l'on appelle le &ldquo;SSID&rdquo; du
réseau.</para>
<para>Les clients sans fils se connectent &agrave; ces points
d'accès sans fils. La norme IEEE 802.11
définie le protocole que les réseaux sans fils
utilisent pour les connexions. Un client sans fil peut
être attaché &agrave; un réseau
particulier quand un SSID est fixé. Un client peut
s'attacher &agrave; n'importe quel réseau en ne
définissant pas explicitement de SSID.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Mode IBSS</title>
<para>Le mode IBSS, également appelé mode
&ldquo;ad-hoc&rdquo;, est conçu pour les connexions
point &agrave; point. Il existe en fait deux types de mode
ad-hoc. Le premier est le mode IBSS, également
appelé mode ad-hoc ou IEEE ad-hoc. Ce mode est
défini par les normes IEEE 802.11. Le
deuxième mode est appelé ad-hoc démo ou
encore mode ad-hoc Lucent (et parfois, ce qui prête
&agrave; confusion, mode ad-hoc). C'est l'ancien mode
ad-hoc pré-standard 802.11 et ne devrait être
utilisé qu'avec d'anciennes installations. Nous ne
parlerons pas des modes ad-hoc dans ce qui suit.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Mode infrastructure</title>
<sect3>
<title>Points d'accès</title>
<para>Un point d'accès est un
périphérique sans fil qui permet &agrave; un
ou plusieurs clients sans fils d'utiliser ce
périphérique comme un hub. Quand ils
utilisent un point d'accès, tous les clients
communiquent par l'intermédiaire de ce point
d'accès. Plusieurs points d'accès sont
souvent utilisés pour couvrir
l'intégralité d'une zone géographique
comme une maison, une entreprise, ou un parc avec un
réseau sans fil.</para>
<para>Les points d'accès ont généralement
plusieurs connexions réseaux: la carte réseaux
sans fil, et une ou plusieurs cartes réseaux Ethernet
pour les connexions avec le reste du réseau.</para>
<para>Les points d'accès peuvent être
achetés tout fait, ou vous pouvez construire le votre
avec &os; et une carte réseau sans fil
supportée. De nombreux constructeurs proposent des
points d'accès et des cartes réseaux sans fils
avec diverses fonctionnalités.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Construire un point d'accès avec &os;</title>
<indexterm>
<primary>réseau sans fil</primary>
<secondary>point d'accès</secondary>
</indexterm>
<sect4>
<title>Pré-requis</title>
<para>En vue de mettre en place un point d'accès sans
fil sous &os;, vous avez besoin d'une carte réseau
sans fil compatible. Actuellement seule les cartes
basées sur le circuit Prism sont supportées.
Vous aurez également besoin d'une carte
réseau câblée supportée par
&os; (cela ne devrait pas être difficile &agrave;
trouver, &os; supporte de nombreuses cartes). Dans le
cadre de cette section, nous supposerons que le trafic
passera par un pont entre la carte sans fil et le
réseau relié &agrave; la carte réseau
classique.</para>
<para>Le mode point d'accès implémenté
par &os; fonctionne mieux avec certaines versions de
firmware. Les cartes utilisant un circuit Prism 2
devraient utiliser un firmware 1.3.4 ou plus
récent. Les cartes Prism 2.5 et Prism 3 devraient
utiliser la version 1.4.9. Des versions de firmware plus
anciennes pourront ne pas fonctionner correctement.
Actuellement, la seule manière de mettre &agrave;
jour vos cartes est d'utiliser les outils de mise &agrave;
jour du firmware pour &windows; disponibles auprès
du constructeur de votre carte.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Configuration</title>
<para>Assurez-vous tout d'abord que votre système
voit la carte réseau sans fil:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig -a</userinput>
wi0: flags=8843&lt;UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
inet6 fe80::202:2dff:fe2d:c938%wi0 prefixlen 64 scopeid 0x7
inet 0.0.0.0 netmask 0xff000000 broadcast 255.255.255.255
ether 00:09:2d:2d:c9:50
media: IEEE 802.11 Wireless Ethernet autoselect (DS/2Mbps)
status: no carrier
ssid ""
stationname "FreeBSD Wireless node"
channel 10 authmode OPEN powersavemode OFF powersavesleep 100
wepmode OFF weptxkey 1</screen>
<para>Ne vous préoccupez pas des détails,
verifiez juste que s'affiche quelque chose qui vous
indique qu'une carte réseau sans fil est
installée. Si vous avez des problèmes
&agrave; voir l'interface réseau sans fil
correspondante, et que vous utilisez une carte de type PC
Card, vous devriez consultez les pages de manuel
&man.pccardc.8; et &man.pccardd.8; pour plus
d'information.</para>
<para>Ensuite, vous devrez charger un module afin de mettre
en place la partie de &os; faisant office de pont pour le
point d'accès. Pour charger le module
&man.bridge.4;, exécutez la commande
suivante:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kldload bridge</userinput></screen>
<para>Vous ne devriez pas voir apparaître de message
d'erreur lors du chargement du module. Si ce n'est pas le
cas, vous devrez peut-être compiler le support
&man.bridge.4; dans votre noyau. La section sur le <link
linkend="network-bridging">Bridging</link> de ce manuel
devrait pouvoir vous aider dans cette tâche.</para>
<para>Maintenant que cette partie est assurée, nous
devons dire &agrave; &os; entre quelles interface le pont
doit être installé. Nous effectuons cette
configuration en utilisant &man.sysctl.8;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge.enable=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge.config="wi0 xl0"</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.inet.ip.forwarding=1</userinput></screen>
<para>Sous les versions antérieures &agrave; la 5.2,
vous devez utiliser &agrave; la place les options
suivantes:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge=1</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.link.ether.bridge_cfg="wi0,xl0"</userinput>
&prompt.root; <userinput>sysctl net.inet.ip.forwarding=1</userinput></screen>
<para>Il est maintenant possible de configurer la carte. La
commande suivante positionnera la carte en mode point
d'accès:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 ssid <replaceable>my_net</replaceable> channel 11 media DS/11Mbps mediaopt hostap up stationname "<replaceable>FreeBSD AP</replaceable>"</userinput></screen>
<para>La ligne &man.ifconfig.8; active l'interface
<devicename>wi0</devicename>, fixe son paramètre
SSID &agrave; la valeur <replaceable>my_net</replaceable>,
et fixe le nom de station &agrave; <replaceable>FreeBSD
AP</replaceable>. L'option <option>media
DS/11Mbps</option> positionne la carte dans le mode 11Mbps
et est nécessaire pour que le paramètre
<option>mediaopt</option> soit pris en compte. L'option
<option>mediaopt hostap</option> place l'interface dans le
mode point d'accès. L'option <option>channel
11</option> fixe le canal 802.11b &agrave; employer. La
page de manuel &man.wicontrol.8; donne les options de
canaux valides en fonction de votre zone
géographique.</para>
<para>Vous devez maintenant disposer d'un point
d'accès opérationnel et en fonctionnement.
Vous êtes encouragés &agrave; lire les pages
de manuel &man.wicontrol.8;, &man.ifconfig.8;, et
&man.wi.4; pour plus d'amples informations.</para>
<para>Il est également conseillé de lire la
section qui suit sur le chiffrage.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Information d'état</title>
<para>Une fois que le point d'accès est
configuré et opérationnel, les
opérateurs voudront voir quels clients sont
associés avec le point d'accès. A n'importe
quel instant, l'opérateur pourra taper:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>wicontrol -l</userinput>
1 station:
00:09:b7:7b:9d:16 asid=04c0, flags=3&lt;ASSOC,AUTH&gt;, caps=1&lt;ESS&gt;, rates=f&lt;1M,2M,5.5M,11M&gt;, sig=38/15</screen>
<para>Ceci nous montre qu'une station est associée,
ainsi que son paramétrage. Les informations
indiquées concernant le signal devraient être
utilisées uniquement comme une indication relative
sur sa puissance. Sa conversion en dBm ou tout autre
unité varie en fonction des différentes
versions de firmware.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Clients</title>
<para>Un client sans fil est un système qui se connecte
&agrave; un point d'accès ou un autre client
directement.</para>
<para>Typiquement, les clients sans fils disposent d'une seule
interface réseau, la carte réseau sans
fil.</para>
<para>Il existe quelques manières différentes de
configurer un client sans fil. Elles sont basées sur
les différents modes sans fils,
généralement les modes BSS (mode
infrastructure, qui nécessite un point
d'accès), et IBSS (mode ad-hoc, ou mode point
&agrave; point). Dans notre exemple, nous utiliserons le
plus populaire des deux, le mode BSS, pour discuter avec un
point d'accès.</para>
<sect4>
<title>Pré-requis</title>
<para>Il n'y a qu'un seul pré-requis pour configurer
&os; comme client sans fil. Vous aurez besoin d'une carte
sans fil supportée par &os;.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Configurer un client sans fil &os;</title>
<para>Avant de commencer, vous aurez besoin de
connaître certaines choses concernant le
réseau sans fil auquel vous désirez vous
connecter. Dans cet exemple, nous rejoignons un
réseau ayant pour nom
<replaceable>my_net</replaceable>, et avec le chiffrage
des liaisons désactivé.</para>
<note>
<para>Dans cet exemple, nous n'utilisons pas le chiffrage
des liaisons, ce qui est une situation dangereuse. Dans
la section suivante, nous verrons comment activer le
chiffrage, pourquoi il est important de le faire, et
pourquoi certaines technologies de chiffrage ne vous
protégerons pas complètement.</para>
</note>
<para>Assurez-vous que votre carte est reconnue par
&os;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig -a</userinput>
wi0: flags=8843&lt;UP,BROADCAST,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
inet6 fe80::202:2dff:fe2d:c938%wi0 prefixlen 64 scopeid 0x7
inet 0.0.0.0 netmask 0xff000000 broadcast 255.255.255.255
ether 00:09:2d:2d:c9:50
media: IEEE 802.11 Wireless Ethernet autoselect (DS/2Mbps)
status: no carrier
ssid ""
stationname "FreeBSD Wireless node"
channel 10 authmode OPEN powersavemode OFF powersavesleep 100
wepmode OFF weptxkey 1</screen>
<para>Maintenant, nous pouvons configurer la carte suivant
les paramètres de notre réseau:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 inet <replaceable>192.168.0.20</replaceable> netmask <replaceable>255.255.255.0</replaceable> ssid <replaceable>my_net</replaceable></userinput></screen>
<para>Remplacez <hostid role="ipaddr">192.168.0.20</hostid>
et <hostid role="netmask">255.255.255.0</hostid> avec une
adresse IP ainsi qu'un masque de sous-réseau
valides de votre réseau câblé.
Rappelez-vous, notre point d'accès joue le
rôle de pont entre le réseau sans fil et le
réseau câblé, il apparaîtra aux
autres cartes sur votre réseau que vous êtes
sur le même réseau câblé.</para>
<para>Une fois cela effectué, vous devriez être
en mesure d'utiliser &man.ping.8; pour atteindre les
machines sur le réseau câblé de la
même façon que si vous étiez
connecté en utilisant un câble réseau
standard.</para>
<para>Si vous rencontrez des problèmes avec votre
connexion sans fil, vérifiez que vous êtes
associé&mdash;&ldquo;associated&rdquo;
(connecté) avec le point d'accès:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0</userinput></screen>
<para>devrait retourner un certain nombre d'information; et
vous devriez voir s'afficher:</para>
<screen>status: associated</screen>
<para>Si <literal>associated</literal> n'est pas
affiché, alors il se peut que vous soyez hors de
portée du point d'accès, que vous ayez le
chiffrage activé, ou peut-être que vous ayez
un problème de configuration.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Chiffrement</title>
<indexterm>
<primary>réseau sans fil</primary>
<secondary>chiffrement</secondary>
</indexterm>
<para>L'utilisation du chiffrement sur un réseau sans
fil est important parce que vous n'avez plus la
possibilité de conserver le réseau dans une
zone protégée. Vos données sans fil
seront diffusées dans tout le voisinage, et toute
personne désirant y accéder pourra le faire.
C'est ici que le chiffrement entre en jeu. En chiffrant les
données qui sont envoyées par les ondes, vous
rendez plus difficile l'interception de celles-ci par
quiconque d'intéressé.</para>
<para>Les deux méthodes les plus courantes de chiffrage
des données entre un client et un point
d'accès sont le protocol WEP et &man.ipsec.4;.</para>
<sect4>
<title>WEP</title>
<indexterm><primary>WEP</primary></indexterm>
<para>WEP est l'abbrévation de &ldquo;Wired
Equivalency Protocol&ldquo;. Le protocole de chiffrage
WEP est une tentative de rendre les réseaux sans fils
aussi sûrs et sécurisés qu'un
réseau filaire. Malheureusement, il a
été craqué, et est relativement
simple &agrave; déjouer. Cela signifie que l'on ne
doit pas lui faire confiance quand il est
nécessaire de chiffrer des données
sensibles.</para>
<para>Cela reste mieux que rien du tout, utilisez ce qui
suit pour activer WEP sur votre nouveau point
d'accès &os;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 inet up ssid <replaceable>my_net</replaceable> wepmode on wepkey <replaceable>0x1234567890</replaceable> media DS/11Mbps mediaopt hostap</userinput></screen>
<para>Et vous pouvez activer WEP sur un client avec la
commande:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig wi0 inet <replaceable>192.168.0.20</replaceable> netmask <replaceable>255.255.255.0</replaceable> ssid <replaceable>my_net</replaceable> wepmode on wepkey <replaceable>0x1234567890</replaceable></userinput></screen>
<para>Notez que vous devriez remplacer
<replaceable>0x1234567890</replaceable> par une clé
plus personnelle.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>IPsec</title>
<para>&man.ipsec.4; est un outil bien plus puissant et
robuste pour chiffrer des données sur un
réseau. C'est la méthode &agrave;
préférer pour chiffrer les données sur un
réseau sans fil. Vous pouvez obtenir plus de
détails concernant &man.ipsec.4; et comment
l'implémenter dans la section <link
linkend="ipsec">IPsec</link> de ce manuel.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Outils</title>
<para>Il existe un petit nombre d'outils disponibles pour le
débogage et la configuration d'un réseau sans
fil, et nous tenterons ici d'en décrire certains
ainsi que leurs fonctionnalités.</para>
<sect4>
<title>La suite
<application>bsd-airtools</application></title>
<para>La suite <application>bsd-airtools</application> est
une trousse &agrave; outils complète qui comprend
des outils d'audit sans fil pour le craquage du
système WEP, la détection de points
d'accès, etc.</para>
<para>Les utilitaires
<application>bsd-airtools</application> peuvent être
installés &agrave; partir du logiciel porté
<filename role="package">net-mgmt/bsd-airtools</filename>. Des
instructions sur l'installation des logiciels
portés peuvent être trouvées dans le
<xref linkend="ports"/> de ce manuel.</para>
<para>Le programme <command>dstumbler</command> est l'outil
qui permet la recherche de points d'accès et la
mesure du rapport signal sur bruit. Si vous avez des
difficultés &agrave; mettre en place et &agrave;
faire fonctionner votre point d'accès,
<command>dstumbler</command> pourra vous aider dans ce
sens.</para>
<para>Pour tester la sécurité de votre
réseau sans fil, vous pouvez choisir d'employer les
outils &ldquo;dweputils&rdquo;
(<command>dwepcrack</command>, <command>dwepdump</command>
et <command>dwepkeygen</command>) pour vous aider &agrave;
déterminer si WEP répond &agrave; vos
besoins en matière de sécurité au
niveau de votre réseau sans fil.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Les utilitaires <command>wicontrol</command>,
<command>ancontrol</command> et
<command>raycontrol</command></title>
<para>Il existe des outils que vous pouvez utiliser pour
contrôler le comportement de votre carte
réseau sans fil sur le réseau sans fil.
Dans les exemples précédents, nous avons
choisi d'employer &man.wicontrol.8; puisque notre carte
sans fil utilise l'interface <devicename>wi0</devicename>.
Si vous avez une carte sans fil Cisco, elle
apparaîtrait comme <devicename>an0</devicename>, et
vous utiliseriez alors le programme
&man.ancontrol.8;.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>La commande <command>ifconfig</command></title>
<indexterm><primary>ifconfig</primary></indexterm>
<para>La commande &man.ifconfig.8; propose plusieurs options
identiques &agrave; celles de &man.wicontrol.8;, cependant
il manque quelques options. Consultez la page de manuel
d'&man.ifconfig.8; pour les différents
paramètres et options en ligne de commande.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Cartes supportées</title>
<sect4>
<title>Points d'accès</title>
<para>Les seules cartes actuellement supportées pour
le mode BSS (points d'accès) sont celles
basées sur les circuits Prism 2, 2.5, ou 3. Pour
une liste complète, consultez la page de manuel de
&man.wi.4;.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Clients 802.11b</title>
<para>Presque toutes les cartes réseaux sans fil
802.11b sont supportées sous &os;. La plupart des
cartes basées sur les circuits Prism, Spectrum24,
Hermes, Aironet, et Raylink fonctionneront dans le mode
IBSS (ad-hoc, point &agrave; point, et BSS).</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Clients 802.11a &amp; 802.11g</title>
<para>Le pilote de périphérique &man.ath.4;
supporte les normes 802.11a et 802.11g. Si votre carte
est basée sur un circuit Atheros, vous devriez
être en mesure d'utiliser ce pilote.</para>
<para>Malheureusement il y a toujours de nombreux fabricants
qui ne fournissent pas &agrave; la communauté des
logiciels libres les informations concernant les pilotes
pour leurs cartes considérant de telles
informations comme des secrets industriels. Par
conséquent, il ne reste aux développeurs de
&os; et d'autres systèmes d'exploitation libres que
deux choix: développer les pilotes en passant par
un long et pénible processus de <quote>reverse
engineering</quote> ou utiliser les pilotes binaires
existants disponibles pour la plateforme
&microsoft.windows;. La plupart des développeurs,
y compris ceux impliqués dans &os;, ont choisi
cette dernière approche.</para>
<para>Grâce aux contributions de Bill Paul (wpaul),
depuis &os;&nbsp;5.3-RELEASE, il existe un support
<quote>natif</quote> pour la spécification
d'interface des pilotes de périphérique
réseau (Network Driver Interface
Specification&mdash;NDIS). Le NDISulator &os; (connu
également sous le nom de Project Evil) prend un
pilote binaire réseau &windows; et lui fait penser
qu'il est en train de tourner sous &windows;. Cette
fonctionnalité est relativement nouvelle, mais
semble fonctionner correctement dans la plupart des
tests.</para>
<indexterm><primary>NDIS</primary></indexterm>
<indexterm><primary>NDISulator</primary></indexterm>
<indexterm><primary>pilotes de périphériques
&windows;</primary></indexterm>
<indexterm><primary>Microsoft Windows</primary></indexterm>
<indexterm><primary>Microsoft Windows</primary>
<secondary>pilotes de
périphériques</secondary></indexterm>
<indexterm><primary>KLD (kernel loadable
object)</primary></indexterm>
<!-- We should probably omit the expanded name, and add a <see> entry
for it. Whatever is done must also be done to the same indexterm in
linuxemu/chapter.xml -->
<para>Pour utiliser le NDISulator, vous avez besoin de trois
choses:</para>
<orderedlist>
<listitem>
<para>les sources du noyau;</para>
</listitem>
<listitem>
<para>le pilote binaire &windowsxp;
(extension <filename>.SYS</filename>);</para>
</listitem>
<listitem>
<para>le fichier de configuration du pilote &windowsxp;
(extension <filename>.INF</filename>).</para>
</listitem>
</orderedlist>
<para>Vous aurez besoin de compiler le module d'interface du
mini-pilote &man.ndis.4;. En tant que
<username>root</username>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cd /usr/src/sys/modules/ndis</userinput>
&prompt.root; <userinput>make &amp;&amp; make install</userinput></screen>
<para>Recherchez les fichiers spécifiques &agrave;
votre carte. Généralement, ils peuvent
être trouvés sur les CDs livrés avec
la carte ou sur le site du fabricant. Dans les exemples
qui suivent nous utiliseront les fichiers
<filename>W32DRIVER.SYS</filename> et
<filename>W32DRIVER.INF</filename>.</para>
<para>L'étape suivante est de compiler le pilote
binaire dans un module chargeable du noyau. Pour
effectuer cela, en tant que <username>root</username>,
rendez vous dans le répertoire du module
<filename>if_ndis</filename> et copiez-y les fichiers du
pilote &windows;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cd /usr/src/sys/modules/if_ndis</userinput>
&prompt.root; <userinput>cp <replaceable>/path/to/driver/W32DRIVER.SYS</replaceable> ./</userinput>
&prompt.root; <userinput>cp <replaceable>/path/to/driver/W32DRIVER.INF</replaceable> ./</userinput></screen>
<para>Nous utiliserons maintenant l'utilitaire
<command>ndiscvt</command> pour générer le
fichier d'entête
<filename>ndis_driver_data.h</filename> du pilote pour la
compilation du module:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ndiscvt -i <replaceable>W32DRIVER.INF</replaceable> -s <replaceable>W32DRIVER.SYS</replaceable> -o ndis_driver_data.h</userinput></screen>
<para>Les options <option>-i</option> et <option>-s</option>
précisent respectivement le fichier de
configuration et le fichier binaire. Nous utilisons
l'option <option>-o ndis_driver_data.h</option> car le
<filename>Makefile</filename> recherchera ce fichier lors
de la compilation du module.</para>
<note>
<para>Certains pilotes &windows; nécessitent des
fichiers supplémentaires pour fonctionner. Vous
pouvez les ajouter avec <command>ndiscvt</command> en
utilisant l'option <option>-f</option>. Consultez la page
de manuel &man.ndiscvt.8; pour plus d'information.</para>
</note>
<para>Nous pouvons enfin compiler et installer le module du
pilote:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>make &amp;&amp; make install</userinput></screen>
<para>Pour utiliser le pilote, vous devez charger les
modules appropriés:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kldload ndis</userinput>
&prompt.root; <userinput>kldload if_ndis</userinput></screen>
<para>La première commande charge le pilote
d'interface NDIS, la seconde charge l'interface
réseau. Contrôlez la sortie de &man.dmesg.8;
&agrave; la recherche d'une quelconque erreur au
chargement. Si tout s'est bien passé, vous devriez
obtenir une sortie ressemblant &agrave; ce qui
suit:</para>
<screen>ndis0: &lt;Wireless-G PCI Adapter&gt; mem 0xf4100000-0xf4101fff irq 3 at device 8.0 on pci1
ndis0: NDIS API version: 5.0
ndis0: Ethernet address: 0a:b1:2c:d3:4e:f5
ndis0: 11b rates: 1Mbps 2Mbps 5.5Mbps 11Mbps
ndis0: 11g rates: 6Mbps 9Mbps 12Mbps 18Mbps 36Mbps 48Mbps 54Mbps</screen>
<para>A partir de l&agrave;, vous pouvez traiter le
périphérique <devicename>ndis0</devicename>
comme n'importe quel périphérique sans fil
(e.g. <devicename>wi0</devicename>) et consulter les
premières sections de ce chapitre.</para>
</sect4>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-bluetooth">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Pav</firstname>
<surname>Lucistnik</surname>
<contrib>Ecrit par </contrib>
<affiliation>
<address><email>pav@FreeBSD.org</email></address>
</affiliation>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Bluetooth</title>
<indexterm><primary>Bluetooth</primary></indexterm>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<para>&bluetooth; est une technologie sans fil pour créer
des réseaux personnels sans fils fonctionnant dans la
bande 2.4 GHz ne nécessitant pas d'autorisation, avec
une portée de 10 mètres. Les réseaux
étant généralement composés de
périphériques nomades comme les
téléphones portables, les assistants personnels
et les ordinateurs portables. Contrairement &agrave; l'autre
technologie sans fil, Wi-Fi, &bluetooth; offre un niveau plus
élevé de profils de service, par exemple des
serveurs de fichiers semblables &agrave; FTP, &ldquo;file
pushing&rdquo;, transport de la voix, émulation de
lignes séries, et bien plus.</para>
<para>La pile &bluetooth; sous &os; utilise le système
Netgraph (voir &man.netgraph.4;). Une large gamme
d'adaptateurs USB &bluetooth; sont supportés par le
pilote &man.ng.ubt.4;. Les périphériques
&bluetooth; basés sur le circuit Broadcom BCM2033 sont
supportés par les pilotes &man.ubtbcmfw.4; et
&man.ng.ubt.4;. La carte 3Com &bluetooth; PC Card 3CRWB60-A
demande le pilote &man.ng.bt3c.4;. Les
périphériques &bluetooth; de type série
et UART sont supportés via les pilotes &man.sio.4;,
&man.ng.h4.4; et &man.hcseriald.8;. Cette section
décrit l'utilisation d'un adaptateur USB &bluetooth;.
Le support &bluetooth; est disponible sur les systèmes
5.0 et suivants.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Branchement du périphérique</title>
<para>Par défaut les pilotes de
périphériques &bluetooth; sont disponibles sous
la forme de modules du noyau. Avant de brancher le
périphérique, vous devrez charger le pilote dans
le noyau:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kldload ng_ubt</userinput></screen>
<para>Si le périphérique &bluetooth; est
présent au démarrage du système, chargez
le module &agrave; partir de
<filename>/boot/loader.conf</filename>:</para>
<programlisting>ng_ubt_load="YES"</programlisting>
<para>Branchez votre clé USB. Une sortie semblable
&agrave; celle-ci devrait s'afficher sur la console (ou dans
les journaux du système):</para>
<screen>ubt0: vendor 0x0a12 product 0x0001, rev 1.10/5.25, addr 2
ubt0: Interface 0 endpoints: interrupt=0x81, bulk-in=0x82, bulk-out=0x2
ubt0: Interface 1 (alt.config 5) endpoints: isoc-in=0x83, isoc-out=0x3,
wMaxPacketSize=49, nframes=6, buffer size=294</screen>
<note>
<para>La pile Bluetooth doit être lancée
manuellement sous &os;&nbsp;6.0, et sous les versions 5.0
antérieures &agrave; la 5.5. Ce lancement est
automatique &agrave; partir de &man.devd.8; sous
&os;&nbsp;5.5, 6.1 et versions suivantes.</para>
<para>Copiez
<filename>/usr/share/examples/netgraph/bluetooth/rc.bluetooth</filename>
&agrave; un emplacement adapté, comme
<filename>/etc/rc.bluetooth</filename>. Cette
procédure est utilisée pour démarrer et
arrêter la pile &bluetooth;. C'est une bonne
idée d'arrêter la pile avant de débrancher
le périphérique, mais ce n'est pas
(généralement) fatal. Quand la pile
démarre, vous devriez avoir des messages similaires aux
suivants:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.bluetooth start ubt0</userinput>
BD_ADDR: 00:02:72:00:d4:1a
Features: 0xff 0xff 0xf 00 00 00 00 00
&lt;3-Slot&gt; &lt;5-Slot&gt; &lt;Encryption&gt; &lt;Slot offset&gt;
&lt;Timing accuracy&gt; &lt;Switch&gt; &lt;Hold mode&gt; &lt;Sniff mode&gt;
&lt;Park mode&gt; &lt;RSSI&gt; &lt;Channel quality&gt; &lt;SCO link&gt;
&lt;HV2 packets&gt; &lt;HV3 packets&gt; &lt;u-law log&gt; &lt;A-law log&gt; &lt;CVSD&gt;
&lt;Paging scheme&gt; &lt;Power control&gt; &lt;Transparent SCO data&gt;
Max. ACL packet size: 192 bytes
Number of ACL packets: 8
Max. SCO packet size: 64 bytes
Number of SCO packets: 8</screen>
</note>
</sect2>
<sect2>
<title>Interface de contrôle de l'hôte (HCI)</title>
<indexterm><primary>HCI</primary></indexterm>
<para>L'interface de contrôle de l'hôte (HCI)
fournit une interface de commande pour le contrôleur de
la bande de base et le gestionnaire de liaisons, et
l'accès &agrave; l'état du matériel et
aux registres de contrôle. Cette interface offre une
méthode uniforme d'accès aux fonctions de la
bande de base &bluetooth;. La couche HCI de l'hôte
échange des données et des commandes avec le
firmware HCI du matériel &bluetooth;. Le pilote de la
couche de transport du contrôleur d'hôte (i.e. le
bus physique) fournit aux deux couches HCI la
possibilité d'échanger des informations entre
elles.</para>
<para>Un seul noeud Netgraph de type <emphasis>hci</emphasis>
est créé pour un périphérique
&bluetooth;. Le noeud HCI est normalement connecté au
noeud du pilote &bluetooth; (flux descendant) et au noeud
L2CAP (flux montant). Toutes les opérations HCI
doivent être effectuées sur le noeud HCI et non
pas sur le noeud du pilote de périphérique. Le
nom par défaut pour le noeud HCI est
&ldquo;devicehci&rdquo;. Pour plus de détails
consultez la page de manuel &man.ng.hci.4;.</para>
<para>Une des tâches les plus courantes est la recherche
de périphériques &bluetooth; dans le voisinage
hertzien. Cette opération est appelée
<emphasis>inquiry</emphasis> (enquête, recherche).
Cette recherche et les autres opérations relatives
&agrave; HCI sont effectuées par l'utilitaire
&man.hccontrol.8;. L'exemple ci-dessous montre comment
déterminer quels périphériques
&bluetooth; sont dans le voisinage. Vous devriez obtenir une
listes de périphériques au bout de quelques
secondes. Notez qu'un périphérique distant ne
répondra &agrave; la recherche que s'il est
placé dans le mode <emphasis>discoverable</emphasis>.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>hccontrol -n ubt0hci inquiry</userinput>
Inquiry result, num_responses=1
Inquiry result #0
BD_ADDR: 00:80:37:29:19:a4
Page Scan Rep. Mode: 0x1
Page Scan Period Mode: 00
Page Scan Mode: 00
Class: 52:02:04
Clock offset: 0x78ef
Inquiry complete. Status: No error [00]</screen>
<para><literal>BD_ADDR</literal> est l'adresse unique d'un
périphérique &bluetooth;, similaire &agrave;
l'adresse MAC d'une carte réseau. Cette adresse est
nécessaire pour communiquer avec un
périphérique. Il est possible d'assigner un nom
humainement compréhensible &agrave; l'adresse BD_ADDR.
Le fichier <filename>/etc/bluetooth/hosts</filename> contient
des informations concernant les hôtes &bluetooth;
connus. L'exemple suivant montre comment obtenir le nom qui a
été assigné au périphérique
distant:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>hccontrol -n ubt0hci remote_name_request 00:80:37:29:19:a4</userinput>
BD_ADDR: 00:80:37:29:19:a4
Name: Pav's T39</screen>
<para>Si vous effectuez une recherche sur un
périphérique &bluetooth; distant, vous devriez
trouver votre ordinateur en tant que &ldquo;votre.machine.nom
(ubt0)&rdquo;. Le nom affecté au
périphérique local peut être
modifié &agrave; tout moment.</para>
<para>Le système &bluetooth; fournit une connexion point
&agrave; point (seules deux matériels &bluetooth; sont
concernés), ou une connexion point &agrave;
multipoints. Dans le cas d'une connexion point &agrave;
multipoints, la connexion est partagés entre plusieurs
périphériques &bluetooth;. L'exemple suivant
montre comment obtenir la liste des connexions en bande de
base actives pour le périphérique local:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>hccontrol -n ubt0hci read_connection_list</userinput>
Remote BD_ADDR Handle Type Mode Role Encrypt Pending Queue State
00:80:37:29:19:a4 41 ACL 0 MAST NONE 0 0 OPEN</screen>
<para>Une <emphasis>manipulation de la connexion</emphasis> est
utile quand la fin d'une connexion en bande de base est
nécessaire. Notez qu'il n'est normalement pas
nécessaire de le faire &agrave; la main. La pile
mettra fin automatiquement aux connexions en bande de base
inactives.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>hccontrol -n ubt0hci disconnect 41</userinput>
Connection handle: 41
Reason: Connection terminated by local host [0x16]</screen>
<para>Référez-vous &agrave; la commande
<command>hccontrol help</command> pour une liste
complète des commandes HCI disponibles. La plupart des
commandes HCI ne nécessitent pas les privilèges
du super-utilisateur.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Protocole d'adaptation et de contrôle de lien
logique (L2CAP)</title>
<indexterm><primary>L2CAP</primary></indexterm>
<para>Le protocole d'adaptation et de contrôle de lien
logique (L2CAP) fournit des services orientés connexion
ou non aux protocoles de niveaux supérieurs, et cela
avec des possibilités de multiplexage de protocoles, de
segmentation et de réassemblage. L2CAP permet aux
applications et aux protocoles de niveaux supérieurs de
transmettre et recevoir des paquets L2CAP d'une taille allant
jusqu'&agrave; 64 Ko.</para>
<para>L2CAP est basé sur le concept de
<emphasis>canaux</emphasis>. Un canal est une connexion
logique au sommet de la connexion en bande de base. Chaque
canal est attaché &agrave; un protocole suivant le
schéma plusieurs-vers-un. Plusieurs canaux peuvent
être attachés au même protocole, mais un
canal ne peut être attachés &agrave; plusieurs
protocoles. Chaque paquet L2CAP reçu sur un canal est
dirigé vers le protocole de niveau supérieur
approprié. Plusieurs canaux peuvent partager la
même connexion en bande de base.</para>
<para>Un seul noeud Netgraph de type <emphasis>l2cap</emphasis>
est créé pour un périphérique
&bluetooth;. Le noeud L2CAP est normalement connecté
au noeud HCI &bluetooth; (flux descendant) et aux noeuds des
&ldquo;sockets&rdquo; &bluetooth; (flux montant). Le nom par
défaut pour le noeud L2CAP est
&ldquo;device2cap&rdquo;. Pour plus de détails
consultez la page de manuel &man.ng.l2cap.4;.</para>
<para>Une commande utile est &man.l2ping.8;, qui peut être
utilisée pour &ldquo;pinguer&rdquo; les autres
périphériques. Certaines implémentations
de &bluetooth; peuvent ne pas renvoyer toutes les
données qui leur sont envoyées, aussi <literal>0
bytes</literal> dans ce qui suit est normal.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>l2ping -a 00:80:37:29:19:a4</userinput>
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=0 time=48.633 ms result=0
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=1 time=37.551 ms result=0
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=2 time=28.324 ms result=0
0 bytes from 0:80:37:29:19:a4 seq_no=3 time=46.150 ms result=0</screen>
<para>L'utilitaire &man.l2control.8; est employé pour
effectuer diverses opérations sur les noeuds L2CAP.
Cet exemple montre comment obtenir la liste des connexions
logiques (canaux) et la liste des connexions en bande de base
pour le périphérique local:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>l2control -a 00:02:72:00:d4:1a read_channel_list</userinput>
L2CAP channels:
Remote BD_ADDR SCID/ DCID PSM IMTU/ OMTU State
00:07:e0:00:0b:ca 66/ 64 3 132/ 672 OPEN
&prompt.user; <userinput>l2control -a 00:02:72:00:d4:1a read_connection_list</userinput>
L2CAP connections:
Remote BD_ADDR Handle Flags Pending State
00:07:e0:00:0b:ca 41 O 0 OPEN</screen>
<para>Un autre outil de diagnostic est &man.btsockstat.1;. Il
effectue un travail similaire &agrave; celui de
&man.netstat.1;, mais relatif aux structures de données
réseau &bluetooth;. L'exemple ci-dessous montre la
même connexion logique que &man.l2control.8;
ci-dessus.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>btsockstat</userinput>
Active L2CAP sockets
PCB Recv-Q Send-Q Local address/PSM Foreign address CID State
c2afe900 0 0 00:02:72:00:d4:1a/3 00:07:e0:00:0b:ca 66 OPEN
Active RFCOMM sessions
L2PCB PCB Flag MTU Out-Q DLCs State
c2afe900 c2b53380 1 127 0 Yes OPEN
Active RFCOMM sockets
PCB Recv-Q Send-Q Local address Foreign address Chan DLCI State
c2e8bc80 0 250 00:02:72:00:d4:1a 00:07:e0:00:0b:ca 3 6 OPEN</screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Protocole RFCOMM</title>
<indexterm><primary>RFCOMM</primary></indexterm>
<para>Le protocole RFCOMM permet l'émulation du port
série au-dessus du protocole L2CAP. Le protocole est
basé sur la norme ETSI TS 07.10. RFCOMM est un
protocole de transport simple, avec les dispositions
supplémentaires pour émuler les 9 circuits
(signaux) d'un port série RS232 (EIATIA-232-E). Le
protocole RFCOMM supporte jusqu'&agrave; 60 connexions
simultanées (canaux RFCOMM) entre deux
périphériques &bluetooth;.</para>
<para>Dans le cas de RFCOMM, l'établissement d'une
communication implique deux applications tournant sur des
périphériques différents (les
extrémités de la communication) avec un segment
de communication entre eux. RFCOMM est prévu pour
couvrir les applications faisant usage des ports séries
des périphériques sur lesquels elles
résident. Le segment de communication est une liaison
&bluetooth; d'un périphérique vers un autre
(connexion directe).</para>
<para>RFCOMM est seulement concerné par la connexion
entre périphériques dans le cas d'un
raccordement direct, ou entre le périphérique et
un modem dans le cas d'un réseau. RFCOMM peut
supporter d'autres configurations, comme les modules qui
communiquent par l'intermédiaire de la technologie sans
fil &bluetooth; d'un côté et utilise une
interface câblée de l'autre
côté.</para>
<para>Sous &os;, le protocole RFCOMM est
implémenté au niveau de la couche des
&ldquo;sockets&rdquo; &bluetooth;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Couplage des périphériques</title>
<indexterm><primary>couplage</primary></indexterm>
<para>Par défaut, une communication &bluetooth; n'est pas
authentifiée, et n'importe quel
périphérique peut parler avec n'importe quel
autre périphérique. Un
périphérique &bluetooth; (par exemple un
téléphone portable) peut choisir de demander une
authentification pour fournir un service particulier (par
exemple un service de connexion téléphonique).
L'authentification &bluetooth; est généralement
effectuée avec des <emphasis>codes PIN</emphasis>. Un
code PIN est une chaîne ASCII d'une longueur de 16
caractères. L'utilisateur doit entrer le même
code PIN sur les deux périphériques. Une fois
que l'utilisateur a entré le code PIN, les deux
périphériques génèrent une
<emphasis>clé de liaison</emphasis> (link key).
Ensuite la clé peut être enregistrée soit
dans les périphériques eux-mêmes ou sur un
moyen de stockage non-volatile. La fois suivante les deux
périphériques utiliseront la clé
précédemment générée. La
procédure décrite est appelée
<emphasis>couplage</emphasis>. Si la clé de liaison
est perdue par un des périphériques alors
l'opération de couplage doit être
répétée.</para>
<para>Le &ldquo;daemon&rdquo; &man.hcsecd.8; est responsable de
la gestion de toutes les requêtes d'authentification
&bluetooth;. Le fichier de configuration par défaut
est <filename>/etc/bluetooth/hcsecd.conf</filename>. Un
exemple de section pour un téléphone portable
avec un code PIN arbitraire de &ldquo;1234&rdquo; est
donné ci-dessous:</para>
<programlisting>device {
bdaddr 00:80:37:29:19:a4;
name "Pav's T39";
key nokey;
pin "1234";
}</programlisting>
<para>Il n'y pas de limitation sur les codes PIN (en dehors de
la longueur). Certains périphériques (comme les
casques-micro &bluetooth;) peuvent avoir un code PIN
définitivement fixé. Le paramètre
<option>-d</option> force le &ldquo;daemon&rdquo;
&man.hcsecd.8; &agrave; rester en tâche de fond, il est
donc aisé de voir ce qu'il se passe. Configurez le
périphérique distant pour recevoir le couplage
et initier la connexion &bluetooth; vers le
périphérique distant. Le
périphérique distant devrait annoncer que le
couplage a été accepté, et demander le
code PIN. Entrez le même code PIN que celui que vous
avez dans le fichier <filename>hcsecd.conf</filename>.
Maintenant votre PC et le périphérique distant
sont couplés. Alternativement, vous pouvez initier le
couplage sur le périphérique distant.</para>
<para>Sous &os; 5.5, 6.1 et versions suivantes, la ligne
suivante peut être ajoutée au fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename> pour obtenir un lancement
automatique de <application>hcsecd</application> au
démarrage du système:</para>
<programlisting>hcsecd_enable="YES"</programlisting>
<para>Ce qui
suit est une partie de la sortie du &ldquo;daemon&rdquo;
<application>hcsecd</application>:</para>
<programlisting>hcsecd[16484]: Got Link_Key_Request event from 'ubt0hci', remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4
hcsecd[16484]: Found matching entry, remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4, name 'Pav's T39', link key doesn't exist
hcsecd[16484]: Sending Link_Key_Negative_Reply to 'ubt0hci' for remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4
hcsecd[16484]: Got PIN_Code_Request event from 'ubt0hci', remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4
hcsecd[16484]: Found matching entry, remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4, name 'Pav's T39', PIN code exists
hcsecd[16484]: Sending PIN_Code_Reply to 'ubt0hci' for remote bdaddr 0:80:37:29:19:a4</programlisting>
</sect2>
<sect2>
<title>Le protocole de découverte de service
(SDP)</title>
<indexterm><primary>SDP</primary></indexterm>
<para>Le protocole de découverte de service (SDP) offre
aux applications clientes les moyens de découvrir
l'existence des services fournis par les applications serveurs
ainsi que les propriétés (attributs) de ces
services. Les attributs d'un service comprennent le type ou
la classe du service offert et le mécanisme ou
l'information sur le protocole nécessaire pour utiliser
le service.</para>
<para>Le SDP implique la communication entre un serveur SDP et
un client SDP. Le serveur maintient une liste
d'enregistrements de services qui décrit les
caractéristiques des services associés avec le
serveur. Chaque enregistrement de service contient
l'information sur un seul serveur. Un client peut
récupérer l'information &agrave; partir d'un
enregistrement de service maintenu par le serveur SDP en
émettant une requête SDP. Si le client, ou une
application associée avec le client, décide
d'utiliser un service, il doit ouvrir une connexion
séparée avec le fournisseur du service afin
d'utiliser ce service. Le SDP fournit un mécanisme
pour découvrir les services et leur attributs, mais
n'offre pas de mécanisme pour utiliser ces
services.</para>
<para>Généralement, un client SDP recherche les
services sur la base de caractéristiques de services
désirées. Cependant, il est parfois
désirable de découvrir quel type de services
sont décrits par les enregistrements de services d'un
serveur SDP sans aucune information préalable sur les
services. Ce processus de recherche des services offerts est
appelé <emphasis>navigation</emphasis>
(&ldquo;browsing&rdquo;).</para>
<para>Le serveur SDP &bluetooth; &man.sdpd.8; et le client en
ligne de commande &man.sdpcontrol.8; font partie de
l'installation &os; standard. L'exemple suivant montre
comment effectuer un requête de navigation
(&ldquo;browse&rdquo;) SDP:</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>sdpcontrol -a 00:01:03:fc:6e:ec browse</userinput>
Record Handle: 00000000
Service Class ID List:
Service Discovery Server (0x1000)
Protocol Descriptor List:
L2CAP (0x0100)
Protocol specific parameter #1: u/int/uuid16 1
Protocol specific parameter #2: u/int/uuid16 1
Record Handle: 0x00000001
Service Class ID List:
Browse Group Descriptor (0x1001)
Record Handle: 0x00000002
Service Class ID List:
LAN Access Using PPP (0x1102)
Protocol Descriptor List:
L2CAP (0x0100)
RFCOMM (0x0003)
Protocol specific parameter #1: u/int8/bool 1
Bluetooth Profile Descriptor List:
LAN Access Using PPP (0x1102) ver. 1.0
</screen>
<para>... et ainsi de suite. Remarquez que chaque service a une
liste d'attributs (canal RFCOMM par exemple). En fonction du
service vous pourrez avoir besoin de prendre note de certains
de ces attributs. Certaines implémentations
&bluetooth; ne supportent pas les requêtes de navigation
et peuvent renvoyer une liste vide. Dans ce cas il est
possible de chercher un service spécifique. L'exemple
ci-dessous montre comment chercher le service OBEX Object Push
(OPUSH):</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>sdpcontrol -a 00:01:03:fc:6e:ec search OPUSH</userinput></screen>
<para>Offrir des services sous &os; aux clients &bluetooth; se
fait &agrave; l'aide du serveur &man.sdpd.8;. Sous les
versions de &os; 5.5, 6.1 et plus récentes, la ligne
suivante peut être ajoutée au fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>sdpd_enable="YES"</programlisting>
<para>Ensuite, le <quote>démon</quote>
<application>sdpd</application> peut être
démarré avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>/etc/rc.d/sdpd start</userinput></screen>
<para>Sous &os; 6.0, et sous les versions &os;&nbsp;5.X
antérieures &agrave; 5.5, <application>sdpd</application>
n'est pas intégré aux procédures de
démarrage du système. Il doit être
lancé manuellement:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>sdpd</userinput></screen>
<para>L'application serveur locale qui désire offrir un
service &bluetooth; &agrave; des clients distants enregistrera
le service auprès du &ldquo;daemon&rdquo; SDP local.
Un exemple d'une telle application est &man.rfcomm.pppd.8;.
Une fois démarré, il enregistrera un service de
réseau local &bluetooth; auprès du serveur SDP
local.</para>
<para>La liste des services enregistrés auprès du
serveur SDP local peut être obtenue en émettant
une requête de navigation (&ldquo;browse&rdquo;) SDP par
l'intermédiaire du canal de contrôle:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>sdpcontrol -l browse</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Les profils Dial-Up Networking (DUN) et accès au
réseau local avec PPP (LAN)</title>
<para>Le profil Dial-Up Networking (DUN) est principalement
utilisé avec les modems et les téléphones
portables. Les cas de figure couverts par ce profil sont les
suivants:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Utilisation d'un téléphone portable ou
d'un modem par un ordinateur comme modem sans fil pour se
connecter &agrave; un serveur d'accès Internet, ou
pour l'utilisation de services accessibles par
téléphone;</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Utilisation d'un téléphone portable ou
d'un modem par un ordinateur pour recevoir des appels avec
transmission de données.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Le profil d'accès au réseau local avec PPP
(LAN) peut être utilisé dans les situations
suivantes:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Accès au réseau local pour un
périphérique &bluetooth;;</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Accès au réseau local pour plusieurs
périphériques &bluetooth;;</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Liaison PC &agrave; PC (en utilisant le protocole PPP
sur une émulation de câble
série).</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Sous &os; les deux profils sont implémentés
par &man.ppp.8; et &man.rfcomm.pppd.8;&mdash;un
&ldquo;wrapper&rdquo; convertit la connexion &bluetooth;
RFCOMM en quelque chose d'utilisable par PPP. Avant qu'un
profil ne soit utilisable, un nouveau label doit être
créé dans le fichier
<filename>/etc/ppp/ppp.conf</filename>. Consultez la page de
manuel &man.rfcomm.pppd.8; pour des exemples.</para>
<para>Dans l'exemple suivant &man.rfcomm.pppd.8; sera
employé pour ouvrir un connexion RFCOMM avec le
périphérique distant avec une adresse BD_ADDR
00:80:37:29:19:a4 sur un canal DUN RFCOMM. Le numéro
de canal RFCOMM réel sera obtenu du
périphérique distant par l'intermédiaire
de SDP. Il est possible de préciser le canal RFCOMM
&agrave; la main, dans ce cas &man.rfcomm.pppd.8;
n'émettra pas de requête SDP. Utilisez
&man.sdpcontrol.8; pour trouver le canal RFCOMM sur le
périphérique distant.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>rfcomm_pppd -a 00:80:37:29:19:a4 -c -C dun -l rfcomm-dialup</userinput></screen>
<para>Afin de fournir un service d'accès au réseau
local avec PPP, le serveur &man.sdpd.8; doit être en
fonctionnement. Une nouvelle entrée pour les clients
du réseau local doit être créée
dans le fichier <filename>/etc/ppp/ppp.conf</filename>.
Consultez la page de manuel &man.rfcomm.pppd.8; pour des
exemples. Enfin, lancez le serveur RFCOMM PPP sur un
numéro de canal RFCOMM valide. Le serveur RFCOMM PPP
enregistrera automatiquement un service &bluetooth; LAN
auprès du &ldquo;daemon&rdquo; SDP local. L'exemple
ci-dessous montre comment démarrer le serveur RFCOMM
PPP:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>rfcomm_pppd -s -C 7 -l rfcomm-server</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Le profil OBEX Object Push (OPUSH)</title>
<indexterm><primary>OBEX</primary></indexterm>
<para>OBEX (échange d'objets) est un protocole
très largement utilisé pour les transferts de
fichiers entre périphériques mobiles. Son
utilisation principale se trouve dans les communications par
infrarouge, où il est utilisé pour le transfert
des fichiers entre ordinateurs portables ou PDAs, et pour
envoyer des cartes de visite électronique ou des
éléments d'agenda entre téléphones
portables et d'autres périphériques disposant
d'applications de gestion d'informations personnelles
(PIM).</para>
<para>Le serveur et le client OBEX sont
implémentés dans le logiciel tierce-partie
<application>obexapp</application>, qui est disponible sous la
forme du logiciel porté <filename
role="package">comms/obexapp</filename>.</para>
<para>Le client OBEX est employé pour
&ldquo;pousser&rdquo; et/ou &ldquo;tirer&rdquo; des objets du
serveur OBEX. Un objet peut être, par exemple, une
carte de visite ou un rendez-vous. Le client OBEX peut
obtenir un numéro de canal RFCOMM d'un
périphérique distant par l'intermédiaire
de SDP. Cela peut être fait en spécifiant le nom
du service plutôt que le numéro du canal RFCOMM.
Les noms de service supportés sont: IrMC, FTRN et
OPUSH. Il est possible de préciser le canal RFCOMM par
un nombre. Un exemple de session OBEX est
présenté ci-dessous, où l'objet
information du périphérique d'un
téléphone portable est
récupéré, et un nouvel objet (carte de
visite) est envoyé dans le répertoire du
téléphone.</para>
<screen>&prompt.user; <userinput>obexapp -a 00:80:37:29:19:a4 -C IrMC</userinput>
obex&gt; get telecom/devinfo.txt devinfo-t39.txt
Success, response: OK, Success (0x20)
obex&gt; put new.vcf
Success, response: OK, Success (0x20)
obex&gt; di
Success, response: OK, Success (0x20)</screen>
<para>Afin de fournir le service OBEX Object Push, le serveur
&man.sdpd.8; doit tourner. Un dossier racine où tous
les objets entrant seront stockés doit être
créé. Le chemin d'accès par
défaut du répertoire racine est <filename
class="directory">/var/spool/obex</filename>. Le serveur OBEX
enregistrera automatiquement le service OBEX Object Push
auprès du &ldquo;daemon&rdquo; SDP local. L'exemple
ci-dessous montre comment démarrer le serveur
OBEX:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>obexapp -s -C 10</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Le profil port série (SPP)</title>
<para>Le profil port série (SPP) permet aux
périphériques &bluetooth; d'émuler un
câble série RS232 (ou similaire). Ce profil
traite avec les applications classiques en utilisant
&bluetooth; comme un câble de remplacement, &agrave;
travers une abstraction de port série virtuel.</para>
<para>L'utilitaire &man.rfcomm.sppd.1; implémente le
profil port série. Un pseudo terminal est
utilisé comme abstraction de port série virtuel.
L'exemple ci-dessous montre comment se connecter &agrave; un
service port série d'un périphérique
distant. Notez que vous n'avez pas besoin d'indiquer un canal
RFCOMM &mdash; &man.rfcomm.sppd.1; peut l'obtenir
auprès du périphérique distant via SDP.
Si vous désirez forcer cela, spécifiez un canal
RFCOMM sur la ligne de commande.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>rfcomm_sppd -a 00:07:E0:00:0B:CA -t /dev/ttyp6</userinput>
rfcomm_sppd[94692]: Starting on /dev/ttyp6...</screen>
<para>Une fois connecté, le pseudo-terminal peut
être utilisé comme un port série:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>cu -l ttyp6</userinput></screen>
</sect2>
<sect2>
<title>Dépannage</title>
<sect3>
<title>Un périphérique distant ne peut pas se
connecter</title>
<para>Certains anciens périphériques &bluetooth;
ne supportent pas de changement de rôle. Par
défaut, quand &os; accepte une nouvelle connexion, il
tente d'effectuer un changement de rôle et de devenir
maître. Les périphériques qui ne
supportent pas cela ne seront pas en mesure de se connecter.
Notez qu'un changement de rôle est effectué
quand une nouvelle connexion est établie, il n'est
donc pas possible de demander au périphérique
distant s'il supporte le changement de rôle. Il
existe une option HCI pour désactiver le changement
de rôle au niveau local:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>hccontrol -n ubt0hci write_node_role_switch 0</userinput></screen>
</sect3>
<sect3>
<title>Quelque chose ne va pas, puis-je voir ce qui se passe
exactement?</title>
<para>Bien sûr. Utilisez le logiciel tierce-partie
<application>hcidump</application> qui est disponible sous
<filename role="package">comms/hcidump</filename> dans le
catalogue des logiciels portés.
L'utilitaire <application>hcidump</application> est
similaire &agrave; &man.tcpdump.1;. Il peut être
utilisé pour afficher le contenu des paquets
&bluetooth; &agrave; l'écran et les sauvegarder dans
un fichier.</para>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-bridging">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Steve</firstname>
<surname>Peterson</surname>
<contrib>Ecrit par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Bridging</title>
<sect2>
<title>Introduction</title>
<indexterm><primary>sous-réseau IP</primary></indexterm>
<indexterm><primary>bridge/pont</primary></indexterm>
<para>Il est parfois utile de diviser un réseau physique
(comme un réseau Ethernet) en deux réseaux
séparés sans avoir &agrave; créer de
sous-réseaux IPs et &agrave; utiliser un routeur pour
connecter ces réseaux entre eux. Le
périphérique qui connecte ensemble deux
réseaux de cette manière est appelé
&ldquo;bridge&rdquo;&mdash;pont. Un système &os; avec
deux cartes réseaux peut faire fonction de pont.</para>
<para>Le pont apprend les adresses MAC (adresses Ethernet) des
périphériques branchés sur chacune de ses
interfaces réseaux. Il transmet le trafic entre deux
réseaux uniquement quand la source et la destination
sont sur des réseaux différents.</para>
<para>Sous de nombreux aspects, un pont ressemble &agrave; un
switch (commutateur) Ethernet avec très peu de
ports.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Situations où l'utilisation d'un pont est
appropriée</title>
<para>Il existe deux situations dans lesquelles un pont est de
nos jours utilisé.</para>
<sect3>
<title>Trafic important sur un segment</title>
<para>La première situation apparaît quand un
segment physique d'un réseau est submergé par
le trafic, mais vous ne voulez pas, pour différentes
raisons, subdiviser le réseau et interconnecter les
sous-réseaux &agrave; l'aide d'un routeur.</para>
<para>Prenons comme exemple un journal où les bureaux
de la rédaction et de la production sont sur le
même sous-réseau. Les utilisateurs de la
rédaction utilisent tous le serveur de fichiers
<hostid>A</hostid>, et les utilisateurs de la production le
serveur <hostid>B</hostid>. Un réseau Ethernet est
utilisé pour connecter ensemble les utilisateurs, et
des surcharges du réseau ralentissent les
échanges.</para>
<para>Si les utilisateurs de la rédaction peuvent
être cantonné sur un segment, et les
utilisateurs de la production sur un autre, les deux
réseaux pourront être connectés par un
pont. Seul le trafic réseau destiné aux
interfaces réseaux situées de
l'&ldquo;autre&rdquo; côté du pont sera
transmis &agrave; l'autre réseau, réduisant
ainsi les congestions sur chaque segment.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Coupe-feu filtrant/régulant le trafic</title>
<indexterm><primary>coupe-feu</primary></indexterm>
<indexterm><primary>NAT</primary></indexterm>
<para>La deuxième situation est quand un coupe-feu est
nécessaire mais sans translation d'adresses
(NAT).</para>
<para>Un exemple est une compagnie qui est connectée
&agrave; son fournisseur d'accès internet par
l'intermédiaire d'une connexion ISDN ou DSL. Elle
dispose de 13 adresses IP routables fournies par le
fournisseur d'accès et dispose de 10 PCs sur son
réseau. Dans cette situation, utiliser un
coupe-feu/routeur est complexe en raison des
problèmes de sous-réseaux.</para>
<indexterm><primary>routeur</primary></indexterm>
<indexterm><primary>DSL</primary></indexterm>
<indexterm><primary>ISDN</primary></indexterm>
<para>Un coupe-feu basé sur un pont peut être
configuré et positionné dans le flux juste en
aval de leur routeur DSL/ISDN sans aucun problème
d'adressage IP.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Configuration d'un pont</title>
<sect3>
<title>Choix des cartes réseaux</title>
<para>Un pont nécessite au moins deux cartes
réseaux pour fonctionner. Malheureusement toutes les
cartes réseaux ne supportent pas le mode bridging.
Lisez la page de manuel &man.bridge.4; pour des
détails sur les cartes supportées.</para>
<para>Installez et testez les deux cartes réseaux avant
de poursuivre.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Modification de la configuration du noyau</title>
<indexterm>
<primary>options du noyau</primary>
<secondary>BRIDGE</secondary>
</indexterm>
<para>Pour activer le support nécessaire pour mettre en
place un pont ajouter la ligne suivante:</para>
<programlisting>options BRIDGE</programlisting>
<para>&agrave; votre fichier de configuration du noyau, et
recompilez votre noyau.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Support du coupe-feu</title>
<indexterm><primary>coupe-feu</primary></indexterm>
<para>Si vous projetez d'utiliser un pont en tant que
coupe-feu, vous devrez également ajouter l'option
<literal>IPFIREWALL</literal>. Lisez la <xref
linkend="firewalls"/> pour des informations
générales sur la configuration d'un pont en tant
que coupe-feu.</para>
<para>Si vous avez besoin de permettre le passage &agrave;
travers le pont des paquets non-IP (comme ARP), il existe
une option du coupe-feu qui doit être activée.
Cette option est
<literal>IPFIREWALL_DEFAULT_TO_ACCEPT</literal>. Prennez
note que cela modifie le fonctionnement par défaut du
coupe-feu, ce dernier acceptera alors tous les paquets.
Assurez-vous de savoir ce que ce changement signifie pour
votre ensemble de règles de filtrage avant de
l'effectuer.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Support de la régulation du trafic</title>
<para>Si vous désirez utiliser le pont comme
régulateur de trafic, vous devrez ajouter l'option
<literal>DUMMYNET</literal> &agrave; votre fichier de
configuration du noyau. Consultez la page de manuel
&man.dummynet.4; pour plus d'information.</para>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Activer le pont</title>
<para>Ajoutez la ligne:</para>
<programlisting>net.link.ether.bridge.enable=1</programlisting>
<para>au fichier <filename>/etc/sysctl.conf</filename> pour
activer le pont au démarrage, et la ligne:</para>
<programlisting>net.link.ether.bridge.config=<replaceable>if1</replaceable>,<replaceable>if2</replaceable></programlisting>
<para>pour activer le mode bridging sur les interfaces
spécifiées (remplacez
<replaceable>if1</replaceable> et
<replaceable>if2</replaceable> par les noms de vos interfaces
réseaux). Si vous désirez que les paquets
traversant le pont soient filtrés par &man.ipfw.8;,
vous devrez ajouter également la ligne:</para>
<programlisting>net.link.ether.bridge.ipfw=1</programlisting>
<para>Pour les versions antérieures &agrave; &os;&nbsp;5.2-RELEASE, utilisez
les lignes suivantes:</para>
<programlisting>net.link.ether.bridge=1
net.link.ether.bridge_cfg=<replaceable>if1</replaceable>,<replaceable>if2</replaceable>
net.link.ether.bridge_ipfw=1</programlisting>
</sect2>
<sect2>
<title>Informations supplémentaires</title>
<para>Si vous désirez être en mesure de vous
connecter au pont par l'intermédiaire de
&man.ssh.1;, il est correct d'ajouter &agrave; l'une des
cartes réseaux une adresse IP. Il existe un consensus
sur le fait qu'assigner une adresse aux deux cartes est une
mauvaise idée.</para>
<para>Si vous avez plusieurs ponts sur votre réseau, il
ne peut y en avoir plus d'un sur le chemin qui sera
emprunté par le trafic entre deux stations de travail.
Techniquement, cela signifie qu'il n'y a pas de support pour
la gestion du &ldquo;spanning tree&rdquo;.</para>
<para>Un pont peut ajouter des temps de latence lors de
l'utilisation de &man.ping.8;, et tout particulièrement
dans le cas du trafic d'un segment vers un autre.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-diskless">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Jean-François</firstname>
<surname>Dockès</surname>
<contrib>Mis &agrave; jour par </contrib>
</author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Alex</firstname>
<surname>Dupre</surname>
<contrib>Réorganisé et augmenté
par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Système sans disque dur</title>
<indexterm><primary>station de travail sans disque
dur</primary></indexterm>
<indexterm><primary>système sans disque
dur</primary></indexterm>
<para>Une machine &os; peut démarrer via le réseau
et fonctionner sans disque dur local, en utilisant des
systèmes de fichiers montés &agrave; partir d'un
serveur <acronym>NFS</acronym>. Aucune modification du
système n'est nécessaire en dehors des fichiers de
configuration standards. Un tel système est facile
&agrave; mettre en oeuvre comme tous les éléments
sont directement disponibles:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Il y a au moins deux méthodes possibles pour
charger un noyau via le réseau:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para><acronym>PXE</acronym>: l'environnement
d'exécution préalable au démarrage
d'&intel; (Preboot eXecution Environment) est une sorte de
ROM intelligente présente sur certaines cartes
réseau ou cartes mère. Consultez la page de
manuel &man.pxeboot.8; pour plus de détails.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Le logiciel porté
<application>Etherboot</application> (<filename
role="package">net/etherboot</filename>) produit un code
stockable dans une ROM pour démarrer des noyaux via
le réseau. Le code peut être soit
implanté dans une PROM de démarrage sur une
carte réseau, soit chargé &agrave; partir
d'une disquette (ou d'un disque dur local), ou &agrave;
partir d'un système &ms-dos; en fonctionnement. De
nombreuses cartes réseau sont
supportées.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
</listitem>
<listitem>
<para>Une procédure d'exemple
(<filename>/usr/share/examples/diskless/clone_root</filename>)
facilite la création et la maintenance du
système de fichiers racine de la station de travail sur
le serveur. La procédure demandera sûrement
quelques modifications mais vous permettra de démarrer
rapidement.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Des fichiers de démarrage du système
existent dans le répertoire <filename
class="directory">/etc</filename> pour détecter et
supporter le démarrage d'un système sans disque
dur.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>La pagination, si nécessaire, peut être
faite par l'intermédiaire d'un fichier
<acronym>NFS</acronym> ou sur un disque local.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Il existe plusieurs façons de configurer des stations
de travail sans disque dur. Plusieurs éléments
entrent en oeuvre, et la plupart peuvent être
ajustés en fonction des besoins locaux. Ce qui suit
décrit des variations sur la configuration d'un
système complet, mettant en avant le simplicité et
la compatibilité avec les procédures standards de
démarrage de &os;. Le système décrit
présente les caractéristiques suivantes:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Les stations de travail sans disque dur utilisent des
systèmes de fichiers <filename>/</filename> et
<filename>/usr</filename> partagés et en lecture
seule.</para>
<para>Le système de fichiers racine est une copie d'une
racine &os; standard (généralement celle du
serveur), avec certains fichiers de configuration
remplacés par des versions spécifiques
&agrave; un fonctionnement sans disque dur, et parfois
&agrave; la station de travail auxquels ils
appartiennent.</para>
<para>Les parties de la racine qui doivent être
inscriptibles sont remplacées par des systèmes
de fichiers &man.mfs.8; (&os;&nbsp;4.X) ou &man.md.4;
(&os;&nbsp;5.X). Toute modification sera perdue au
redémarrage du système.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Le noyau est transféré et chargé
soit &agrave; l'aide d'<application>Etherboot</application>
soit de <acronym>PXE</acronym> comme certaines situations
peuvent exiger l'utilisation de l'une ou l'autre
méthode.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<caution>
<para>Ainsi décrit, le système n'est pas
sécurisé. Il devrait se trouver dans une partie
protégée du réseau, et les autres machines
ne devraient pas lui faire confiance aveuglément.</para>
</caution>
<para>Toutes les instructions de cette section ont
été testées sous &os;&nbsp;4.9-RELEASE et
5.2.1-RELEASE. Le texte est destiné &agrave; l'origine
pour une utilisation sous 4.X. Des notes on été
insérées aux endroits nécessaires pour
indiquer les modifications concernant la branche 5.X.</para>
<sect2>
<title>Information de fond</title>
<para>Mettre en place des stations de travail sans disque dur
est &agrave; la fois relativement simple et enclin aux
erreurs. Ces dernières sont parfois difficiles
&agrave; diagnostiquer pour de nombreuses raisons. Par
exemple:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Des options de compilation peuvent donner lieu
&agrave; des comportements différents &agrave;
l'exécution.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les messages d'erreurs sont souvent cachés ou
totalement absents.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Dans ce contexte, avoir quelques connaissances des
mécanismes sous-jacents impliqués est très
utile pour résoudre les problèmes qui peuvent
surgir.</para>
<para>Plusieurs opérations doivent être
effectuées pour un amorçage
réussi:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>La machine doit obtenir des paramètres de base
comme son adresse IP, le nom du fichier exécutable,
le nom du serveur, l'emplacement de la racine. Ceci est
fait en utilisant le protocole <acronym>DHCP</acronym> ou le
protocole BOOTP. <acronym>DHCP</acronym> est une extension
compatible de BOOTP, et utilise les mêmes
numéros de ports et son format de paquets
basic.</para>
<para>Il est possible de configurer un système pour
n'utiliser que BOOTP. Le programme serveur &man.bootpd.8;
fait partie du système de base de &os;.</para>
<para>Cependant, <acronym>DHCP</acronym> présente
plusieurs avantage sur BOOTP (des fichiers de
configuration plus lisibles, la possibilité
d'utiliser <acronym>PXE</acronym>, plus de nombreux autres
avantages n'ayant pas de relation directe avec les
systèmes sans disque dur), et nous décrirons
principalement une configuration <acronym>DHCP</acronym>,
avec des exemples équivalent utilisant
&man.bootpd.8; quand cela est possible. L'exemple de
configuration utilisera le logiciel <application>ISC
DHCP</application> (la version 3.0.1.r12 était
installée sur le serveur de test).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>La machine a besoin de transférer un ou
plusieurs programmes en mémoire locale.
<acronym>TFTP</acronym> ou <acronym>NFS</acronym> sont
utilisés. Le choix entre <acronym>TFTP</acronym> et
<acronym>NFS</acronym> est &agrave; de nombreux endroits une
option sélectionnée lors de la compilation.
Une source d'erreur courante est d'indiquer des noms de
fichiers pour le mauvais protocole: <acronym>TFTP</acronym>
transfère généralement tous les
fichiers &agrave; partir d'un seul répertoire sur le
serveur, et attendra des noms de fichiers relatifs &agrave;
ce répertoire. <acronym>NFS</acronym> a besoin de
chemins d'accès absolus.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les éventuels programmes d'amorce
intermédiaires et le noyau doivent être
initialisés et exécutés. Il existe
plusieurs variations &agrave; ce niveau:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para><acronym>PXE</acronym> chargera &man.pxeboot.8;,
qui est une version modifiée du chargeur. Le
chargeur (&man.loader.8;) récupérera la
plupart des paramètres nécessaires au
démarrage du système, et les transmettra
au noyau avant de lui abandonner le contrôle du
système. Dans ce cas il est possible d'utiliser
un noyau <filename>GENERIC</filename>.</para>
</listitem>
<listitem>
<para><application>Etherboot</application>, chargera
directement le noyau avec moins de préparation.
Vous devrez compiler un noyau avec des options
particulières.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para><acronym>PXE</acronym> et
<application>Etherboot</application> fonctionnent aussi
bien l'un que l'autre avec des systèmes 4.X. Comme
le noyau des systèmes 5.X laisse au chargeur
(&man.loader.8;) un peu plus de travail &agrave;
effectuer, <acronym>PXE</acronym> est
préféré pour les systèmes
5.X.</para>
<para>Si votre <acronym>BIOS</acronym> et vos cartes
réseau supportent <acronym>PXE</acronym>, vous
devriez probablement l'utiliser. Cependant, il est
toujours possible de démarrer un système 5.X
&agrave; l'aide
d'<application>Etherboot</application>.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Et enfin, la machine a besoin d'accéder
&agrave; ses systèmes de fichiers.
<acronym>NFS</acronym> est utilisé dans tous les
cas.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Consultez également la page de manuel
&man.diskless.8;.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Configuration</title>
<sect3>
<title>Configuration utilisant <application>ISC
DHCP</application></title>
<indexterm>
<primary>DHCP</primary>
<secondary>système sans disque dur</secondary>
</indexterm>
<para>Le serveur <application>ISC DHCP</application>
peut répondre aux requêtes BOOTP et
<acronym>DHCP</acronym>.</para>
<para>Avec la version 4.9, <application>ISC DHCP
3.0</application> ne fait pas partie du système de
base. Vous devrez installer le logiciel porté
<filename role="package">net/isc-dhcp3-server</filename> ou
la version pré-compilée correspondante.</para>
<para>Une fois <application>ISC DHCP</application>
installé, il nécessite un fichier de
configuration pour fonctionner (normalement appelé
<filename>/usr/local/etc/dhcpd.conf</filename>). Voici un
exemple commenté, où la machine
<hostid>margaux</hostid> utilise
<application>Etherboot</application> et où la machine
<hostid>corbieres</hostid> emploie
<acronym>PXE</acronym>:</para>
<programlisting>
default-lease-time 600;
max-lease-time 7200;
authoritative;
option domain-name "example.com";
option domain-name-servers 192.168.4.1;
option routers 192.168.4.1;
subnet 192.168.4.0 netmask 255.255.255.0 {
use-host-decl-names on; <co id="co-dhcp-host-name"/>
option subnet-mask 255.255.255.0;
option broadcast-address 192.168.4.255;
host margaux {
hardware ethernet 01:23:45:67:89:ab;
fixed-address margaux.example.com;
next-server 192.168.4.4; <co id="co-dhcp-next-server"/>
filename "/data/misc/kernel.diskless"; <co id="co-dhcp-filename"/>
option root-path "192.168.4.4:/data/misc/diskless"; <co id="co-dhcp-root-path"/>
}
host corbieres {
hardware ethernet 00:02:b3:27:62:df;
fixed-address corbieres.example.com;
next-server 192.168.4.4;
filename "pxeboot";
option root-path "192.168.4.4:/data/misc/diskless";
}
}
</programlisting>
<calloutlist>
<callout arearefs="co-dhcp-host-name"><para>Cette option dit
&agrave; <application>dhcpd</application> d'envoyer le
paramètre des déclarations
<literal>host</literal> comme nom de machine pour la
machine sans disque dur. Une autre méthode
aurait été d'ajouter <literal>option
host-name <replaceable>margaux</replaceable></literal>
&agrave; l'intérieur des déclarations
<literal>host</literal>.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-dhcp-next-server"><para>La directive
<literal>next-server</literal> désigne le serveur
<acronym>TFTP</acronym> ou <acronym>NFS</acronym>
&agrave; utiliser pour télécharger le
chargeur ou le noyau (le comportement par défaut
étant d'utiliser la même machine que le
serveur <acronym>DHCP</acronym>).</para>
</callout>
<callout arearefs="co-dhcp-filename"><para>La directive
<literal>filename</literal> précise le fichier
que chargera <application>Etherboot</application> ou
<acronym>PXE</acronym> &agrave; la prochaine
étape. Il doit être défini en
fonction de la méthode de transfert
utilisée. <application>Etherboot</application>
peut être compilé pour utiliser
<acronym>NFS</acronym> ou <acronym>TFTP</acronym>. Le
logiciel porté pour &os; utilisera
<acronym>NFS</acronym> par défaut.
<acronym>PXE</acronym> emploie <acronym>TFTP</acronym>,
c'est pourquoi un chemin d'accès relatif est
utilisé ici (cela peut dépendre de la
configuration du serveur <acronym>TFTP</acronym>, mais
devrait être plutôt classique). De plus,
<acronym>PXE</acronym> charge
<filename>pxeboot</filename>, et non pas le noyau. Il
existe d'autres possibilités
intéressantes, comme le chargement de
<filename>pxeboot</filename> &agrave; partir du
répertoire <filename
class="directory">/boot</filename> d'un CD-ROM &os;
(comme &man.pxeboot.8; peut charger un noyau
<filename>GENERIC</filename> cela rend possible
l'utilisation de <acronym>PXE</acronym> pour
démarrer &agrave; partir d'un lecteur de CD-ROM
distant).</para>
</callout>
<callout arearefs="co-dhcp-root-path"><para>L'option
<literal>root-path</literal> définie le chemin
d'accès au système de fichiers racine,
suivant la notation classique de <acronym>NFS</acronym>.
En utilisant <acronym>PXE</acronym>, il est possible de
ne pas préciser l'adresse IP de la machine
dès lors que vous n'activez pas l'option BOOTP du
noyau. Le serveur <acronym>NFS</acronym> sera alors le
même que le serveur
<acronym>TFTP</acronym>.</para>
</callout>
</calloutlist>
</sect3>
<sect3>
<title>Configuration utilisant BOOTP</title>
<indexterm>
<primary>BOOTP</primary>
<secondary>système sans disque dur</secondary>
</indexterm>
<para>Ce qui suit présente une configuration
<application>bootpd</application> équivalente
(réduite &agrave; un seul client). Elle se
trouverait sous <filename>/etc/bootptab</filename>.</para>
<para>Veuillez noter qu'<application>Etherboot</application>
doit être compilé avec l'option
<literal>NO_DHCP_SUPPORT</literal> (qui n'est pas
activée par défaut) afin d'utiliser BOOTP et
que <acronym>PXE</acronym>
<emphasis>nécessite</emphasis>
<acronym>DHCP</acronym>. The seul avantage évident
de <application>bootpd</application> est qu'il est
disponible dans le système de base.</para>
<programlisting>
.def100:\
:hn:ht=1:sa=192.168.4.4:vm=rfc1048:\
:sm=255.255.255.0:\
:ds=192.168.4.1:\
:gw=192.168.4.1:\
:hd="/tftpboot":\
:bf="/kernel.diskless":\
:rp="192.168.4.4:/data/misc/diskless":
margaux:ha=0123456789ab:tc=.def100
</programlisting>
</sect3>
<sect3>
<title>Préparation d'un programme de démarrage
avec <application>Etherboot</application></title>
<indexterm>
<primary>Etherboot</primary>
</indexterm>
<para>Le <ulink url="http://etherboot.sourceforge.net">site
Web d'Etherboot</ulink> propose une <ulink
url="http://etherboot.sourceforge.net/doc/html/userman/t1.html">
documentation importante</ulink> principalement
destinée aux systèmes Linux, mais contenant
néamoins des informations utiles. Ce qui suit
présente comment vous utiliseriez
<application>Etherboot</application> sur un système
&os;.</para>
<para>Vous devez tout d'abord installer le logiciel
porté <filename
role="package">net/etherboot</filename> ou sa version
pré-compilée.</para>
<para>Vous pouvez modifier la configuration
d'<application>Etherboot</application> (i.e. pour utiliser
<acronym>TFTP</acronym> au lieu de <acronym>NFS</acronym>)
en éditant le fichier <filename>Config</filename>
dans le répertoire des sources
d'<application>Etherboot</application>.</para>
<para>Pour notre configuration nous utiliserons une disquette
de démarrage. Pour d'autres méthodes (PROM,
ou un programme &ms-dos;), consultez la documentation
d'<application>Etherboot</application>.</para>
<para>Pour créer une disquette de démarrage,
insérez une disquette dans le lecteur de la machine
où vous avez installé
<application>Etherboot</application>, puis rendez-vous dans
le répertoire <filename
class="directory">src</filename> de l'arborescence
<application>Etherboot</application> et tapez:</para>
<screen>
&prompt.root; <userinput>gmake bin32/<replaceable>devicetype</replaceable>.fd0</userinput></screen>
<para><replaceable>devicetype</replaceable> dépend du
type de carte Ethernet se trouvant dans la station de
travail sans disque dur. Référez-vous au
fichier <filename>NIC</filename> dans le même
répertoire pour déterminer la valeur
<replaceable>devicetype</replaceable> correcte.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Démarrer avec <acronym>PXE</acronym></title>
<para>Par défaut le chargeur &man.pxeboot.8; charge le
noyau via <acronym>NFS</acronym>. Il peut être
compilé pour utiliser <acronym>TFTP</acronym>
&agrave; la place en spécifiant l'option
<literal>LOADER_TFTP_SUPPORT</literal> dans le fichier
<filename>/etc/make.conf</filename>. Lisez les commentaires
dans le fichier <filename>/etc/defaults/make.conf</filename>
(ou <filename>/usr/share/examples/etc/make.conf</filename>
pour les systèmes 5.X) pour plus de
détails.</para>
<para>Il existe deux autres options de
<filename>make.conf</filename> non-documentées qui
peuvent être utiles pour la configuration d'une
machine faisant fonction de console série sans disque
dur: <literal>BOOT_PXELDR_PROBE_KEYBOARD</literal>, et
<literal>BOOT_PXELDR_ALWAYS_SERIAL</literal> (cette
dernière n'existe que sous &os;&nbsp;5.X).</para>
<para>Pour utiliser <acronym>PXE</acronym> quand la machine
démarre, vous aurez normalement besoin de
sélectionner l'option <literal>Boot from
network</literal> dans votre <acronym>BIOS</acronym>, ou
d'appuyer sur une touche de fonction lors de
l'initialisation du PC.</para>
</sect3>
<sect3>
<title>Configuration des serveurs <acronym>TFTP</acronym> et
<acronym>NFS</acronym></title>
<indexterm>
<primary>TFTP</primary>
<secondary>système sans disque dur</secondary>
</indexterm>
<indexterm>
<primary>NFS</primary>
<secondary>système sans disque dur</secondary>
</indexterm>
<para>Si vous utilisez <acronym>PXE</acronym> ou
<application>Etherboot</application> configurés pour
employer <acronym>TFTP</acronym>, vous devez activer
<application>tftpd</application> sur le serveur de
fichier:</para>
<procedure>
<step>
<para>Créez un répertoire &agrave; partir
duquel <application>tftpd</application> proposera les
fichiers, e.g. <filename
class="directory">/tftpboot</filename>.</para>
</step>
<step>
<para>Ajoutez la ligne suivante &agrave; votre fichier
<filename>/etc/inetd.conf</filename>:</para>
<programlisting>tftp dgram udp wait root /usr/libexec/tftpd tftpd -l -s /tftpboot</programlisting>
<note>
<para>Il apparaît que certaines versions de
<acronym>PXE</acronym> veulent la version
<acronym>TCP</acronym> de <acronym>TFTP</acronym>.
Dans ce cas, ajoutez une seconde ligne, en
remplaçant <literal>dgram udp</literal> par
<literal>stream tcp</literal>.</para>
</note>
</step>
<step>
<para>Demandez &agrave; <application>inetd</application>
de relire son fichier de configuration:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kill -HUP `cat /var/run/inetd.pid`</userinput></screen>
</step>
</procedure>
<para>Le répertoire <filename
class="directory">tftpboot</filename> peut être
placé n'importe où sur le serveur.
Assurez-vous que son emplacement est défini dans les
fichiers <filename>inetd.conf</filename> et
<filename>dhcpd.conf</filename>.</para>
<para>Dans tous les cas, vous devez également activer
<acronym>NFS</acronym> et exporter le système de
fichiers approprié sur le serveur
<acronym>NFS</acronym>.</para>
<procedure>
<step>
<para>Ajoutez ce qui suit au fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>nfs_server_enable="YES"</programlisting>
</step>
<step>
<para>Exportez le système de fichiers contenant le
répertoire racine du système sans disque dur
en ajoutant ce qui suit au fichier
<filename>/etc/exports</filename> (ajustez le point de
montage et remplacez <replaceable>margaux
corbieres</replaceable> avec les noms des stations de
travail sans disque dur):</para>
<programlisting><replaceable>/data/misc</replaceable> -alldirs -ro <replaceable>margaux corbieres</replaceable></programlisting>
</step>
<step>
<para>Demandez &agrave; <application>mountd</application>
de relire son fichier de configuration. Si vous avez eu
besoin d'activer <acronym>NFS</acronym> dans
<filename>/etc/rc.conf</filename> lors du premier point,
vous voudrez probablement plutot redémarrer la
machine.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>kill -HUP `cat /var/run/mountd.pid`</userinput></screen>
</step>
</procedure>
</sect3>
<sect3>
<title>Compilation d'un noyau pour système sans disque
dur</title>
<indexterm>
<primary>système sans disque dur</primary>
<secondary>configuration du noyau</secondary>
</indexterm>
<para>Si vous utilisez <application>Etherboot</application>,
vous devez créer un fichier de configuration du noyau
pour le client sans disque dur avec les options suivantes
(en plus des options habituelles):</para>
<programlisting>
options BOOTP # Use BOOTP to obtain IP address/hostname
options BOOTP_NFSROOT # NFS mount root filesystem using BOOTP info
</programlisting>
<para>Vous pouvez vouloir également employer les
options <literal>BOOTP_NFSV3</literal>,
<literal>BOOT_COMPAT</literal> et
<literal>BOOTP_WIRED_TO</literal> (référez-vous au
fichier <filename>LINT</filename> sous 4.X ou
<filename>NOTES</filename> sous 5.X).</para>
<para>Les noms de ces options sont historiques et
légèrement trompeur comme elles activent
indifférement l'utilisation de
<acronym>DHCP</acronym> et BOOTP dans le noyau (il est
également possible de forcer une utilisation stricte
de BOOTP ou <acronym>DHCP</acronym>).</para>
<para>Compilez le noyau (voir <xref linkend="kernelconfig"/>),
et copiez-le &agrave; l'emplacement indiqué dans
<filename>dhcpd.conf</filename>.</para>
<note>
<para>Quand on utilise <acronym>PXE</acronym>, la
compilation d'un noyau avec les options
précédentes n'est pas strictement
nécessaire (bien que conseillé). Les activer
causera un plus grand nombre de requêtes
<acronym>DHCP</acronym> générées lors
du démarrage du noyau, avec un petit risque
d'inconsistance entre les nouvelles valeurs et celles
récupérées par &man.pxeboot.8; dans
certains cas particuliers. L'avantage de leur utilisation
est que le nom de la machine sera forcément
défini. Sinon vous devrez définir le nom de
la machine par une autre méthode, par exemple dans un
fichier <filename>rc.conf</filename> particulier au
client.</para>
</note>
<note>
<para>Afin d'être chargeable par
<application>Etherboot</application>, un noyau 5.X doit
être compilé avec les &ldquo;device
hints&rdquo;. Vous définirez normalement l'option
suivante dans le fichier de configuration (voir le fichier
de commentaires sur la configuration:
<filename>NOTES</filename>):</para>
<programlisting>hints "GENERIC.hints"</programlisting>
</note>
</sect3>
<sect3>
<title>Préparer le système de fichiers
racine</title>
<indexterm>
<primary>système de fichiers racine</primary>
<secondary>système sans disque dur</secondary>
</indexterm>
<para>Vous devez créer un système de fichiers
racine pour les stations de travail sans disque dur,
&agrave; l'emplacement défini par
<literal>root-path</literal> dans le fichier
<filename>dhcpd.conf</filename>. Les sections suivantes
décrivent deux manières de le faire.</para>
<sect4>
<title>Utilisation de la procédure
<filename>clone_root</filename></title>
<para>C'est la méthode la plus rapide pour
créer un système de fichiers racine, mais
elle est, pour le moment, uniquement supportée sous
&os;&nbsp;4.X.. Cette procédure est située
&agrave; l'emplacement
<filename>/usr/share/examples/diskless/clone_root</filename>
et demande quelques modifications, pour au moins ajuster
l'emplacement du système de fichiers &agrave;
créer (la variable <literal>DEST</literal>).</para>
<para>Référez-vous aux commentaires
situés en début de la procédure pour
information. Ils expliquent comment le système de
fichiers de base est construit, et comment les fichiers
peuvent être remplacés de façon
sélective par des versions spécifiques
&agrave; un fonctionnement sans disque dur, ou &agrave; un
sous-réseau, ou encore &agrave; une station de
travail particulière. Ils donnent également
des exemples de fichiers <filename>/etc/fstab</filename>
et <filename>/etc/rc.conf</filename> pour un
fonctionnement sans disque dur.</para>
<para>Les fichiers <filename>README</filename> dans le
répertoire <filename
class="directory">/usr/share/examples/diskless</filename>
contiennent beaucoup d'information de fond, mais, avec les
autres exemples du répertoire <filename
class="directory">diskless</filename>, ils documentent une
méthode de configuration qui est distincte de celle
utilisée par <filename>clone_root</filename> et les
procédures de démarrage du système de
<filename class="directory">/etc</filename>, ce qui est un
peu &agrave; l'origine de confusions. Utilisez-les comme
référence uniquement, &agrave; moins que
vous préfériez la méthode qu'ils
décrivent, dans quel cas vous devrez modifier les
procédures <filename>rc</filename>.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Utilisation de la procédure <command>make
world</command> standard</title>
<para>Cette méthode s'applique aussi bien &agrave;
&os;&nbsp;4.X qu'&agrave; &os;&nbsp;5.X et installera un
système complet (et non pas uniquement le
système de fichiers racine) dans le
répertoire défini par
<envar>DESTDIR</envar>. Tout ce dont vous avez besoin de
faire est d'exécuter la procédure
suivante:</para>
<programlisting>#!/bin/sh
export DESTDIR=/data/misc/diskless
mkdir -p ${DESTDIR}
cd /usr/src; make world &amp;&amp; make kernel
cd /usr/src/etc; make distribution</programlisting>
<para>Une fois cela terminé, vous devrez personaliser
vos fichiers <filename>/etc/rc.conf</filename> et
<filename>/etc/fstab</filename> situés dans
<envar>DESTDIR</envar> en fonction de vos besoins.</para>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Configuration de l'espace de pagination</title>
<para>Si nécessaire, un fichier de pagination
situé sur le serveur peut être utilisé
via <acronym>NFS</acronym>. Une des méthodes
couramment utilisées pour cela n'est plus
supportée sous 5.X.</para>
<sect4>
<title>Pagination via <acronym>NFS</acronym> sous
&os;&nbsp;4.X</title>
<para>L'emplacement et la taille du fichier de pagination
peuvent être spécifiés avec les
options BOOTP/<acronym>DHCP</acronym> 128 et 129
spécifiques &agrave; &os;. Des exemples de
fichiers de configuration pour <application>ISC DHCP
3.0</application> ou <application>bootpd</application>
suivent:</para>
<procedure>
<step>
<para>Ajoutez les lignes suivantes au fichier
<filename>dhcpd.conf</filename>:</para>
<programlisting>
# Global section
option swap-path code 128 = string;
option swap-size code 129 = integer 32;
host margaux {
... # Standard lines, see above
option swap-path <replaceable>"192.168.4.4:/netswapvolume/netswap"</replaceable>;
option swap-size <replaceable>64000</replaceable>;
}
</programlisting>
<para><literal>swap-path</literal> est le chemin
d'accès vers un répertoire où les
fichiers de pagination sont situés. Chaque
fichier sera nommé
<filename>swap.<replaceable>ip-client</replaceable></filename>.</para>
<para>Les anciennes version de
<application>dhcpd</application> utilisaient une
syntaxe du type <literal>option option-128
"...</literal>, qui n'est plus
supportée.</para>
<para><filename>/etc/bootptab</filename> utiliserait la
syntaxe suivante &agrave; la place:</para>
<programlisting>T128="192.168.4.4:/netswapvolume/netswap":T129=0000fa00</programlisting>
<note>
<para>Dans le fichier
<filename>/etc/bootptab</filename>, la taille de
l'espace de pagination doit être exprimée
en hexadécimal.</para>
</note>
</step>
<step>
<para>Sur le serveur du fichier de pagination
par <acronym>NFS</acronym>, créez le(s)
fichier(s) de pagination:</para>
<screen>
&prompt.root; <userinput>mkdir <replaceable>/netswapvolume/netswap</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>cd <replaceable>/netswapvolume/netswap</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero bs=1024 count=<replaceable>64000</replaceable> of=swap.<replaceable>192.168.4.6</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>chmod 0600 swap.<replaceable>192.168.4.6</replaceable></userinput></screen>
<para><replaceable>192.168.4.6</replaceable> est
l'adresse IP du client sans disque dur.</para>
</step>
<step>
<para>Sur le serveur du fichier de pagination par
<acronym>NFS</acronym>, ajoutez la ligne suivante au
fichier <filename>/etc/exports</filename>:</para>
<programlisting>
<replaceable>/netswapvolume</replaceable> -maproot=0:10 -alldirs <replaceable>margaux corbieres</replaceable>
</programlisting>
<para>Ensuite demandez &agrave;
<application>mountd</application> &agrave; relire le
fichier <filename>exports</filename>, comme plus
haut.</para>
</step>
</procedure>
</sect4>
<sect4>
<title>Pagination via <acronym>NFS</acronym> sous
&os;&nbsp;5.X</title>
<para>Le noyau ne supporte pas l'activation de la pagination
par <acronym>NFS</acronym> au démarrage. L'espace
de pagination doit être activé par les
procédures de démarrage, en montant un
système de fichiers accessible en écriture
et en créant et en activant un fichier de
pagination. Pour créer un fichier de pagination de
la taille appropriée, vous pouvez effectuer ce qui
suit:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>dd if=/dev/zero of=<replaceable>/path/to/swapfile</replaceable> bs=1k count=1 oseek=<replaceable>100000</replaceable></userinput></screen>
<para>Pour ensuite l'activer, vous devez ajouter la ligne
suivante &agrave; votre fichier
<filename>rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>swapfile=<replaceable>/path/to/swapfile</replaceable></programlisting>
</sect4>
</sect3>
<sect3>
<title>Problèmes divers</title>
<sect4>
<title>Utilisation d'un <filename>/usr</filename> en lecture
seule</title>
<indexterm>
<primary>système sans disque dur</primary>
<secondary>/usr en lecture seule</secondary>
</indexterm>
<para>Si la station de travail sans disque dur est
configurée pour exécuter X, you devrez
ajuster le fichier de configuration de
<application>XDM</application>, qui envoie le journal
d'erreurs sur <filename class="directory">/usr</filename>
par défaut.</para>
</sect4>
<sect4>
<title>Utilisation d'un serveur non-&os;</title>
<para>Quand le serveur pour le système de fichiers
racine ne fait pas tourner &os;, vous devrez créer
le système de fichiers racine sur une machine &os;,
puis le copier vers sa destination en utilisant
<command>tar</command> ou <command>cpio</command>.</para>
<para>Dans cette situation, il y a parfois des
problèmes avec les fichiers spéciaux de
périphériques dans <filename
class="directory">/dev</filename>, en raison de
différences de taille sur les entiers. Une
solution &agrave; ce problème est d'exporter un
répertoire &agrave; partir du serveur non-&os;, de
monter ce répertoire sur une machine &os;, et
exécuter <command>MAKEDEV</command> sur la machine
&os; pour créer les entrées de
périphériques correctes (&os;&nbsp;5.X et
les versions suivantes utilisent &man.devfs.5; pour
l'allocation des fichiers spéciaux de
périphériques de manière transparente
pour l'utilisateur, exécuter
<command>MAKEDEV</command> sur ces versions est
inutile).</para>
</sect4>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-isdn">
<title>ISDN</title>
<indexterm>
<primary>ISDN&mdash;(RNIS)</primary>
</indexterm>
<para>Une bonne source d'information sur la technologie et le
matériel ISDN (RNIS) est <ulink
url="http://www.alumni.caltech.edu/~dank/isdn/">la page ISDN de
Dan Kegel</ulink>.</para>
<para>Voici un rapide aperçu &agrave; propos de
l'ISDN:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Si vous résidez en Europe, vous devriez
étudier la section sur les cartes ISDN.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Si vous envisagez d'utiliser l'ISDN avant tout pour vous
connecter &agrave; l'Internet par l'intermédiaire d'un
fournisseur d'accès Internet et d'une ligne
téléphonique non dédiée, vous
devriez vous intéresser aux Adaptateurs Terminaux.
C'est la solution la plus souple, qui vous posera le moins de
problèmes si vous changez de fournisseur
d'accès.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Si vous interconnectez deux réseaux locaux, ou si
vous vous connectez &agrave; l'Internet avec une liaison ISDN
dédiée, vous devriez envisager un pont/routeur
autonome.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Le coût est un facteur déterminant de la
solution que vous choisirez. Les options suivantes sont
listées de la moins chère &agrave; la plus
chère.</para>
<sect2 id="network-isdn-cards">
<sect2info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Hellmuth</firstname>
<surname>Michaelis</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect2info>
<title>Cartes ISDN</title>
<indexterm>
<primary>ISDN</primary>
<secondary>cartes</secondary>
</indexterm>
<para>L'implémentation ISDN de &os; ne supporte que la
norme DSS1/Q.931 (ou Euro-ISDN) utilisant des cartes passives.
Depuis &os;&nbsp;4.4, quelques cartes actives sont
supportées où le firmware supporte
également d'autres protocoles au niveau des signaux,
cela inclut les premières cartes supportées du
type &ldquo;Primary Rate ISDN&rdquo; (PRI).</para>
<para>Le logiciel <application>isdn4bsd</application> vous
permet de vous connecter &agrave; d'autres routeurs ISDN soit
en utilisant l'IP sur de l'HDLC de base, soit en utilisant PPP
synchrone: en employant PPP intégré au noyau
avec <literal>isppp</literal>, une version modifiée du
pilote de périphérique &man.sppp.4;, ou en
employant &man.ppp.8; en mode utilisateur. L'utilisation de
&man.ppp.8; en mode utilisateur rend possible
l'agrégation de deux ou plus canaux ISDN de type B.
Une application capable de répondre aux appels
téléphoniques est également disponible,
tout comme de nombreux utilitaires comme un modem logiciel 300
bauds.</para>
<para>Un nombre croissant de cartes ISDN pour PC sont
supportées sous &os; et les retours montrent qu'elles
sont utilisées avec succès dans toute l'Europe
et dans de nombreuses autres parties du monde.</para>
<para>Les cartes ISDN passives supportées sont
principalement celles avec le circuit ISDN ISAC/HSCX/IPAC
d'Infineon (précédemment Siemens), mais
également les cartes avec des circuits en provenance de
Cologne Chip (cartes ISA uniquement), les cartes PCI avec les
circuits Winbond W6692, quelques cartes avec les circuits
Tiger300/320/ISAC et quelques cartes avec des circuits
spécifiques comme l'AVM Fritz!Card PCI V.1.0 de l'AVM
Fritz!Card PnP.</para>
<para>Actuellement les cartes ISDN actives supportées
sont les cartes AVM B1 (ISA et PCI) BRI et les cartes PCI AVM
T1 PRI.</para>
<para>Pour de la documentation sur
<application>isdn4bsd</application>, consultez le
répertoire <filename
class="directory">/usr/share/examples/isdn/</filename> sur
votre système &os; ou sur la <ulink
url="http://www.freebsd-support.de/i4b/">page web
d'isdn4bsd</ulink> qui propose également des astuces,
des erratas et bien plus de documentation que le <ulink
url="http://people.FreeBSD.org/~hm/">manuel
d'isdn4bsd</ulink>.</para>
<para>Au cas où vous seriez intéressé par
l'ajout du support pour un protocole ISDN différent,
d'une carte ISDN pour PC non encore supportée ou par
l'amélioration d'<application>isdn4bsd</application>,
veuillez contacter &a.hm;.</para>
<para>Pour les questions concernant l'installation, la
configuration et le dépannage
d'<application>isdn4bsd</application>, une liste de diffusion
&a.isdn.name; est disponible.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Adaptateurs terminaux ISDN</title>
<para>Les adaptateurs terminaux&mdash;&ldquo;Terminal adapters
(TA)&rdquo;; sont l'équivalent ISDN des modems pour les
lignes téléphoniques ordinaires.</para>
<indexterm><primary>modem</primary></indexterm>
<para>La plupart des TA utilisent le jeu de commandes standard
des modems Hayes, et peuvent être utilisés en
remplacement d'un modem.</para>
<para>Un TA fonctionne essentiellement de la même
manière qu'un modem &agrave; la différence que
la vitesse de la connexion sera plus élevée
qu'avec votre vieux modem. Vous devrez configurer <link
linkend="ppp">PPP</link> de façon exactement identique
que pour un modem classique. Assurez-vous de fixer la vitesse
de votre port série la plus haute possible.</para>
<indexterm><primary>PPP</primary></indexterm>
<para>Le principal avantage d'utiliser un TA pour vous connecter
&agrave; votre fournisseur d'accès Internet est de
pouvoir utiliser PPP en mode dynamic. Comme l'espace
d'adressage IP disponible devient de plus en plus restreint,
la plupart des fournisseurs d'accès ne désirent
plus vous fournir d'adresse IP statique. La plupart des
routeurs autonomes ne peuvent pas fonctionner avec une
allocation dynamique d'adresse IP.</para>
<para>Les fonctionnalités et la stabilité de la
connexion des adaptateurs terminaux reposent
complètement sur le &ldquo;daemon&rdquo; PPP. Cela
vous permet de passer facilement d'un modem classique &agrave;
l'ISDN sur une machine &os;, si vous avez déj&agrave;
configuré PPP. Cependant, les problèmes que
vous avez éventuellement rencontrés avec PPP
persisteront.</para>
<para>Si vous désirez un maximum de stabilité,
utilisez <link linkend="ppp">PPP intégré au
noyau</link>, &agrave; la place du <link linkend="userppp">PPP
en mode utilisateur</link>.</para>
<para>Les adaptateurs suivants sont connus pour fonctionner avec
&os;:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Motorola BitSurfer et Bitsurfer Pro</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Adtran</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>La plupart des adaptateurs terminaux fonctionneront
probablement également, les fabricants de TA font en
sorte que leurs produits acceptent la plupart du jeu de
commandes AT des modems.</para>
<para>Le vrai problème avec les adaptateurs terminaux est
que comme pour les modems, il vous faudra une bonne interface
série dans votre ordinateur.</para>
<para>Vous devriez lire le document sur <ulink
url="&url.articles.serial-uart;/index.html">les ports
série sous &os;</ulink> pour comprendre en
détail le fonctionnement des
périphériques série et les
différences entre les ports séries asynchrones
et synchrones.</para>
<para>Un adaptateur terminal sur un port série PC
standard (asynchrone) vous limite &agrave; 115.2&nbsp;Kbs,
même si vous disposez d'une connexion &agrave;
128&nbsp;Kbs. Pour utiliser complètement les
128&nbsp;Kbs offert par l'ISDN, vous devez brancher
l'adaptateur sur une carte série synchrone.</para>
<para>Ne vous imaginez pas qu'il suffit d'acheter un adaptateur
terminal interne pour s'affranchir du problème
synchrone/asynchrone. Les adaptateurs internes disposent
simplement d'un port série PC standard. Tout ce que
vous y gagnerez sera d'économiser un câble
série et de libérer une prise
électrique.</para>
<para>Une carte synchrone avec un adaptateur terminal est au
moins aussi rapide qu'un routeur autonome, piloté par
une simple machine &os;, et probablement plus souple.</para>
<para>Le choix entre carte synchrone/adaptateur ou routeur
autonome est une question de goût. Ce sujet a
été abordé dans les listes de diffusion.
Nous vous suggérons de chercher dans les <ulink
url="&url.base;/search/index.html">archives</ulink> pour
obtenir l'intégralité de la discussion.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Ponts/Routeurs ISDN autonomes</title>
<indexterm>
<primary>ISDN</primary>
<secondary>ponts/routeurs autonomes</secondary>
</indexterm>
<para>Les ponts ou routeurs ISDN ne sont pas spécifiques
&agrave; &os; ou &agrave; tout autre système
d'exploitation. Pour une description complète de la
technologie du routage et des ponts, veuillez vous reportez
&agrave; un ouvrage de référence sur les
réseaux.</para>
<para>Dans le contexte de cette section, les termes de routeur
et de pont seront utilisés
indifféremment.</para>
<para>Comme le prix des routeurs/ponts ISDN d'entrée de
gamme baissent, il est probable qu'ils deviennent un choix de
plus en plus populaire. Un routeur ISDN est une petite
boîte qui se branche directement sur votre réseau
Ethernet, et gère sa propre connexion aux autres
ponts/routeurs. Il intègre le logiciel
nécessaire au support du protocole PPP et d'autres
protocoles.</para>
<para>Un routeur vous offrira un débit plus
élevé qu'un adaptateur terminal standard,
puisqu'il utilisera une connexion ISDN synchrone.</para>
<para>Le principal problème avec les routeurs et ponts
ISDN est que l'intéropérabilité entre les
matériels des différents constructeurs n'est pas
toujours garantie. Si vous projetez de vous connecter
&agrave; un fournisseur d'accès Internet, vous devriez
discuter de vos besoins avec ce dernier.</para>
<para>Si vous envisagez de connecter ensemble deux
réseaux locaux, comme le réseau de votre
domicile et celui de votre bureau, c'est la solution la plus
simple et celle qui demande le moins de maintenance. Etant
donné que vous êtes la personne qui achète
les équipements pour les deux extrémités,
vous êtes sûr que cela fonctionnera.</para>
<para>Par exemple pour connecter un ordinateur personnel
situé &agrave; son domicile ou le réseau d'une
agence &agrave; celui du siège social, la configuration
suivante pourra être utilisée:</para>
<example>
<title>Réseau d'agence ou &agrave; domicile</title>
<indexterm><primary>10 base 2</primary></indexterm>
<para>Le réseau utilise une topologie en bus avec une
connectique Ethernet 10 base 2 (&ldquo;thinnet&rdquo;).
Connectez le routeur au réseau &agrave; l'aide d'un
émetteur/récepteur AUI/10BT si
nécessaire.</para>
<mediaobject>
<imageobject>
<imagedata fileref="advanced-networking/isdn-bus"/>
</imageobject>
<textobject>
<literallayout class="monospaced">---Station de travail Sun
|
---Machine FreeBSD
|
---Windows 95
|
Routeur autonome
|
Liaison ISDN BRI</literallayout>
</textobject>
<textobject>
<phrase>Ethernet 10 Base 2</phrase>
</textobject>
</mediaobject>
<para>Si votre réseau de domicile/d'agence n'est
constitué que d'un seul ordinateur, vous pouvez
utiliser une paire torsadée croisée pour le
connecter directement au routeur autonome.</para>
</example>
<example>
<title>Siège social ou autre réseau</title>
<indexterm><primary>10 base T</primary></indexterm>
<para>Le réseau utilise une topologie en étoile
avec une connectique Ethernet 10 base T (&ldquo;paire
torsadée&rdquo;).</para>
<mediaobject>
<imageobject>
<imagedata fileref="advanced-networking/isdn-twisted-pair"/>
</imageobject>
<textobject>
<literallayout class="monospaced"> -------Serveur Novell
| H |
| ---Sun
| |
| U ---FreeBSD
| |
| ---Windows 95
| B |
|___---Routeur autonome
|
Liaison ISDN BRI</literallayout>
</textobject>
<textobject>
<phrase>Architecture du Réseau ISDN</phrase>
</textobject>
</mediaobject>
</example>
<para>Un des principaux avantages de la plupart des
routeurs/ponts est le fait qu'ils permettent d'avoir deux
connexions PPP <emphasis>séparées et
indépendantes</emphasis> vers deux sites
différents et cela en <emphasis>même</emphasis>
temps. Ceci n'est pas supporté par la plupart des
adaptateurs terminaux, en dehors de modèles
spécifiques (en général coûteux)
qui disposent de deux ports série. Ne confondez pas
cette possibilité avec l'agrégation de canaux,
MPP, etc.</para>
<para>Ceci peut être une fonctionnalité très
utile si, par exemple, vous disposez d'une connexion ISDN
dédiée au bureau et vous voudriez en profiter
mais vous ne voulez pas acquérir une nouvelle ligne
ISDN. Un routeur au bureau peut gérer un canal B
dédié (64&nbsp;Kbps) vers l'Internet et utiliser
l'autre canal B pour une autre connexion. Le deuxième
canal B peut être utilisé pour les connexions
entrantes, sortantes ou pour l'agrégation de canaux
(MPP, etc.) avec le premier canal B pour augmenter la bande
passante.</para>
<indexterm><primary>IPX/SPX</primary></indexterm>
<para>Un pont Ethernet vous permettra de transmettre autre chose
que juste du trafic IP. Vous pouvez également faire
passer de l'IPX/SPX ou tout autre protocole que vous
utilisez.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-natd">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Chern</firstname>
<surname>Lee</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>Translation d'adresses</title>
<sect2 id="network-natoverview">
<title>Généralités</title>
<indexterm>
<primary><application>natd</application></primary>
</indexterm>
<para>Le &ldquo;daemon&rdquo; de translation d'adresses
(&ldquo;Network Address Translation&rdquo;&mdash;NAT) de &os;,
généralement connu sous le nom de &man.natd.8; est
un &ldquo;daemon&rdquo; qui accepte les paquets IP entrants,
change l'adresse de la source par celle de la machine locale et
ré-injecte les paquets dans le flux sortant des paquets
IP. Le programme &man.natd.8; effectue cela en changeant
l'adresse IP et le port source de sorte quand les données
réponse arrivent il soit en mesure de déterminer
la provenance des données d'origine et les
transférer &agrave; l'émetteur original.</para>
<indexterm><primary>Partage de connexion Internet</primary></indexterm>
<indexterm><primary>NAT</primary></indexterm>
<para>L'utilisation classique de NAT est le partage de connexion
Internet.</para>
</sect2>
<sect2 id="network-natsetup">
<title>Architecture du réseau</title>
<para>En raison de la diminution du nombre d'adresses IP libres
sous IPv4, et de l'augmentation du nombre d'utilisateurs de
lignes haut-débit comme le câble ou l'ADSL, le
besoin d'utiliser une solution de partage de connexion est
donc en constante augmentation. La possibilité de
connecter plusieurs ordinateurs par l'intermédiaire
d'une connexion et d'une adresse IP fait de &man.natd.8; une
solution de choix.</para>
<para>Plus généralement, un utilisateur dispose
d'une machine connecté sur la câble ou une ligne
ADSL avec une adresse IP et désire utiliser cet
ordinateur connecté pour fournir un accès
Internet &agrave; d'autres machines du réseau
local.</para>
<para>Pour cela, la machine &os; sur Internet doit jouer le
rôle de passerelle. Cette machine passerelle doit avoir
deux cartes réseaux&mdash;l'une pour se connecter au
routeur Internet, l'autre est connectée au
réseau local. Toutes les machines du réseau
local sont connectées par l'intermédiaire d'un
hub ou d'un switch.</para>
<note>
<para>Il existe plusieurs manières pour connecter un
réseau local &agrave; l'Internet &agrave; travers une
passerelle &os;. Cet exemple n'abordera que le cas d'une
passerelle avec au moins deux cartes réseaux.</para>
</note>
<mediaobject>
<imageobject>
<imagedata fileref="advanced-networking/natd"/>
</imageobject>
<textobject>
<literallayout class="monospaced"> _______ __________ _________
| | | | | |
| Hub |-----| Client B |-----| Routeur |----- Internet
|_______| |__________| |_________|
|
____|_____
| |
| Client A |
|__________|</literallayout>
</textobject>
<textobject>
<phrase>Organisation du réseau</phrase>
</textobject>
</mediaobject>
<para>Une telle configuration est communément
utilisée pour partager une connexion Internet. Une des
machines du réseau local est connectée &agrave;
Internet. Le reste des machines accède &agrave;
Internet par l'intermédiaire de cette machine
&ldquo;passerelle&rdquo;.</para>
</sect2>
<sect2 id="network-natdkernconfiguration">
<title>Configuration</title>
<indexterm>
<primary>noyau</primary>
<secondary>configuration</secondary>
</indexterm>
<para>Les options suivantes doivent être présentes
dans le fichier de configuration du noyau:</para>
<programlisting>options IPFIREWALL
options IPDIVERT</programlisting>
<para>De plus, les options suivantes peuvent également
être utiles:</para>
<programlisting>options IPFIREWALL_DEFAULT_TO_ACCEPT
options IPFIREWALL_VERBOSE</programlisting>
<para>Ce qui suit doit figurer dans le fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>gateway_enable="YES" <co id="co-natd-gateway-enable"/>
firewall_enable="YES" <co id="co-natd-firewall-enable"/>
firewall_type="OPEN" <co id="co-natd-firewall-type"/>
natd_enable="YES"
natd_interface="<replaceable>fxp0</replaceable>" <co id="co-natd-natd-interface"/>
natd_flags="" <co id="co-natd-natd-flags"/></programlisting>
<calloutlist>
<callout arearefs="co-natd-gateway-enable">
<para>Configure la machine comme passerelle.
Exécuter <command>sysctl
net.inet.ip.forwarding=1</command> aurait le même
effet.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-natd-firewall-enable">
<para>Active au démarrage les règles du
coupe-feu se trouvant dans le fichier
<filename>/etc/rc.firewall</filename>.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-natd-firewall-type">
<para>Cela spécifie un ensemble de règles
prédéfinies pour le coupe-feu qui autorise
tous les paquets entrant. Consultez le fichier
<filename>/etc/rc.firewall</filename> pour d'autres
ensembles de régles.</para>
</callout>
<callout arearefs="co-natd-natd-interface">
<para>Indique &agrave; travers quelle interface
transférer les paquets (l'interface
connectée &agrave; l'Internet).</para>
</callout>
<callout arearefs="co-natd-natd-flags">
<para>Toutes options de configuration
supplémentaires passées &agrave;
&man.natd.8; au démarrage.</para>
</callout>
</calloutlist>
<para>Le fait d'avoir les options précédentes
définies dans le fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename> lancera la commande
<filename>/etc/rc.conf</filename> au démarrage. Cette
commande peut être également
exécutée &agrave; la main.</para>
<note>
<para>Il est également possible d'utiliser un fichier
de configuration pour &man.natd.8; quand il y a trop d'options
&agrave; passer. Dans ce cas, le fichier de configuration
doit être défini en ajoutant la ligne suivante au
fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>natd_flags="-f /etc/natd.conf"</programlisting>
<para>Le fichier <filename>/etc/natd.conf</filename>
contiendra une liste d'options de configuration, une par
ligne. Par exemple le cas de figure de la section suivante
utiliserait le fichier suivant:</para>
<programlisting>redirect_port tcp 192.168.0.2:6667 6667
redirect_port tcp 192.168.0.3:80 80</programlisting>
<para>Pour plus d'information concernant le fichier de
configuration, consultez la page de manuel de &man.natd.8;
au sujet de l'option <option>-f</option>.</para>
</note>
<para>A chaque machine et interface derrière le
réseau local doit être assigné une adresse
IP de l'espace d'adresses privées comme défini
par la <ulink url="ftp://ftp.isi.edu/in-notes/rfc1918.txt">RFC
1918</ulink> et doit disposer d'une passerelle par
défaut qui est l'adresse IP interne de la machine
&man.natd.8;.</para>
<para>Par exemple, les clients <hostid>A</hostid> et
<hostid>B</hostid> du réseau local ont les adresses IP
<hostid role="ipaddr">192.168.0.2</hostid> et <hostid
role="ipaddr">192.168.0.3</hostid>, tandis que l'interface sur
le réseau local de la machine
<application>natd</application> a pour adresse IP <hostid
role="ipaddr">192.168.0.1</hostid>. La passerelle par
défaut des clients <hostid>A</hostid> et
<hostid>B</hostid> doit être l'adresse <hostid
role="ipaddr">192.168.0.1</hostid> de la machine
<application>natd</application>. L'interface externe ou
Internet de cette dernière ne demande aucune
modification spécifique pour que &man.natd.8; puisse
fonctionner.</para>
</sect2>
<sect2 id="network-natdport-redirection">
<title>Redirection de ports</title>
<para>L'inconvénient avec &man.natd.8; est que les
clients du réseau local ne sont pas accessibles depuis
l'Internet. Les clients sur le réseau local peuvent
établir des connexions sortantes vers le monde
extérieur mais ne peuvent recevoir de connexions
entrantes. Cela présente un problème si l'on
tente de faire tourner des services Internet sur une des
machines du réseau local. Une solution simple &agrave;
ce problème est de rediriger les ports Internet
sélectionnés de la machine
<application>natd</application> vers le client sur le
réseau local.</para>
<para>Par exemple, un serveur IRC tourne sur le client
<hostid>A</hostid>, et un serveur web sur le client
<hostid>B</hostid>. Pour que cela fonctionne correctement,
les connections reçues sur les ports 6667 (IRC) et 80
(web) doivent être redirigées vers les machines
correspondantes.</para>
<para>L'option <option>-redirect_port</option> doit être
passée &agrave; &man.natd.8; avec les autres options
adéquates. La syntaxe est la suivante:</para>
<programlisting>-redirect_port proto targetIP:targetPORT[-targetPORT]
[aliasIP:]aliasPORT[-aliasPORT]
[remoteIP[:remotePORT[-remotePORT]]]</programlisting>
<para>Dans l'exemple précédent, l'argument
passé &agrave; la commande devrait être:</para>
<programlisting>-redirect_port tcp 192.168.0.2:6667 6667
-redirect_port tcp 192.168.0.3:80 80</programlisting>
<para>Cela va rediriger les ports <emphasis>tcp</emphasis>
voulus vers les machines du réseau local.</para>
<para>L'option <option>-redirect_port</option> peut être
utilisée pour indiquer une plage de ports plutôt
que des ports individuels. Par exemple <replaceable>tcp
192.168.0.2:2000-3000 2000-3000</replaceable> redirigerait
toutes les connexions reçues sur les ports 2000
&agrave; 3000 vers les ports 2000 &agrave; 3000 du client
<hostid>A</hostid>.</para>
<para>Ces options peuvent être utilisées quand on
exécute directement &man.natd.8;, placées dans
l'option <literal>natd_flags=""</literal> du fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>, ou passées
par l'intermédiaire d'un fichier de configuration.</para>
<para>Pour plus d'éléments et d'options de
configuration consultez la page de manuel &man.natd.8;</para>
</sect2>
<sect2 id="network-natdaddress-redirection">
<title>Redirection d'adresses</title>
<indexterm><primary>redirection d'adresses</primary></indexterm>
<para>La redirection d'adresses est utile si plusieurs adresses
IP sont disponibles mais doivent se trouver sur une seule
machine. Avec cela, &man.natd.8; peut assigner &agrave;
chaque client du réseau local sa propre adresse IP
externe. Le programme &man.natd.8; récrit alors les
paquets sortant des clients du réseau local avec
l'adresse IP externe correcte et redirige tout le trafic
entrant sur une adresse IP particulière vers la machine
du réseau local correspondante. Ce principe est
également connu sous le nom de translation d'adresses
statique. Par exemple, les adresses IP <hostid
role="ipaddr">128.1.1.1</hostid>, <hostid
role="ipaddr">128.1.1.2</hostid>, et <hostid
role="ipaddr">128.1.1.3</hostid> appartiennent &agrave; la
passerelle <application>natd</application>. L'adresse <hostid
role="ipaddr">128.1.1.1</hostid> peut être
utilisée comme adresse IP externe de la passerelle
<application>natd</application>, tandis que <hostid
role="ipaddr">128.1.1.2</hostid> et <hostid
role="ipaddr">128.1.1.3</hostid> sont redirigées vers
les machines <hostid>A</hostid> et <hostid>B</hostid> du
réseau local.</para>
<para>La syntaxe de l'option <option>-redirect_address</option>
est la suivante:</para>
<programlisting>-redirect_address localIP publicIP</programlisting>
<informaltable frame="none" pgwide="1">
<tgroup cols="2">
<tbody>
<row>
<entry>localIP</entry>
<entry>L'adresse IP interne du client sur le
réseau local.</entry>
</row>
<row>
<entry>publicIP</entry>
<entry>L'adresse IP externe correspondant au client sur
le réseau local.</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
<para>Dans l'exemple, les arguments passés &agrave; la
commande seraient:</para>
<programlisting>-redirect_address 192.168.0.2 128.1.1.2
-redirect_address 192.168.0.3 128.1.1.3</programlisting>
<para>Comme pour l'option <option>-redirect_port</option>, ces
options peuvent être placées dans l'option
<literal>natd_flags=""</literal> du fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>, ou passées par l'intermédiaire d'un fichier de configuration. Avec la redirection
d'adresse, il n'y a pas besoin de redirection de ports puisque
toutes les données reçues sur une IP
particulière sont redirigées.</para>
<para>Les adresses IP sur la machine
<application>natd</application> doivent être active et
pointer sur l'interface externe. Consultez la page de manuel
&man.rc.conf.5; pour cela.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-plip">
<title>IP sur liaison parallèle (PLIP)</title>
<indexterm><primary>PLIP</primary></indexterm>
<indexterm>
<primary>IP sur liaison parallèle</primary>
<see>PLIP</see>
</indexterm>
<para>PLIP nous permet d'utiliser le protocole TCP/IP entre ports
parallèles. C'est utile sur des machines sans cartes
réseaux, ou pour effectuer une installation sur
ordinateur portable. Dans cette section nous aborderons:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>La fabrication d'un câble parallèle
(&ldquo;laplink&rdquo;).</para>
</listitem>
<listitem>
<para>La connexion de deux ordinateurs via PLIP.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<sect2 id="network-create-parallel-cable">
<title>Fabriquer un câble parallèle</title>
<para>Vous pouvez acheter un câble parallèle
auprès de la plupart des vendeurs de matériel
informatique. Si ce n'est pas le cas, ou désirez
savoir comment est fait un tel câble, le tableau suivant
montre comment en faire un &agrave; partir d'un câble
parallèle d'imprimante.</para>
<table frame="none">
<title>Câblage d'un câble parallèle pour
réseau</title>
<tgroup cols="5">
<thead>
<row>
<entry>A-name</entry>
<entry>A-End</entry>
<entry>B-End</entry>
<entry>Descr.</entry>
<entry>Post/Bit</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry><literallayout>DATA0
-ERROR</literallayout></entry>
<entry><literallayout>2
15</literallayout></entry>
<entry><literallayout>15
2</literallayout></entry>
<entry>Data</entry>
<entry><literallayout>0/0x01
1/0x08</literallayout></entry>
</row>
<row>
<entry><literallayout>DATA1
+SLCT</literallayout></entry>
<entry><literallayout>3
13</literallayout></entry>
<entry><literallayout>13
3</literallayout></entry>
<entry>Data</entry>
<entry><literallayout>0/0x02
1/0x10</literallayout></entry>
</row>
<row>
<entry><literallayout>DATA2
+PE</literallayout></entry>
<entry><literallayout>4
12</literallayout></entry>
<entry><literallayout>12
4</literallayout></entry>
<entry>Data</entry>
<entry><literallayout>0/0x04
1/0x20</literallayout></entry>
</row>
<row>
<entry><literallayout>DATA3
-ACK</literallayout></entry>
<entry><literallayout>5
10</literallayout></entry>
<entry><literallayout>10
5</literallayout></entry>
<entry>Strobe</entry>
<entry><literallayout>0/0x08
1/0x40</literallayout></entry>
</row>
<row>
<entry><literallayout>DATA4
BUSY</literallayout></entry>
<entry><literallayout>6
11</literallayout></entry>
<entry><literallayout>11
6</literallayout></entry>
<entry>Data</entry>
<entry><literallayout>0/0x10
1/0x80</literallayout></entry>
</row>
<row>
<entry>GND</entry>
<entry>18-25</entry>
<entry>18-25</entry>
<entry>GND</entry>
<entry>-</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</table>
</sect2>
<sect2 id="network-plip-setup">
<title>Configurer PLIP</title>
<para>Tout d'abord procurez-vous un câble
&ldquo;laplink&rdquo;. Vérifiez ensuite que les deux
ordinateurs disposent d'un noyau avec le support pour le
pilote de périphérique &man.lpt.4;.</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>grep lp /var/run/dmesg.boot</userinput>
lpt0: &lt;Printer&gt; on ppbus0
lpt0: Interrupt-driven port</screen>
<para>Le port parallèle doit fonctionner sous interruption,
sous &os;&nbsp;4.X vous devriez avoir une ligne semblable
&agrave; la ligne suivante dans le fichier de configuration du
noyau:</para>
<programlisting>device ppc0 at isa? irq 7</programlisting>
<para>Sous &os;&nbsp;5.X, le fichier
<filename>/boot/device.hints</filename> devrait contenir les
lignes suivantes:</para>
<programlisting>hint.ppc.0.at="isa"
hint.ppc.0.irq="7"</programlisting>
<para>Ensuite vérifiez si le fichier de configuration du
noyau contient une ligne <literal>device plip</literal>
ou si le module <filename>plip.ko</filename> est chargé.
Dans les deux cas l'interface réseau parallèle
devrait apparaître quand vous utilisez la
commande &man.ifconfig.8;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0</userinput>
plip0: flags=8810&lt;POINTOPOINT,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500</screen>
<para>Branchez le câble &ldquo;laplink&rdquo; sur les
interfaces parallèles des deux ordinateurs.</para>
<para>Configurez les paramètres de l'interface
réseau des deux côtés en tant que
<username>root</username>. Par exemple, si vous voulez
connecter la machine <hostid>host1</hostid>
avec la machine <hostid>host2</hostid>:</para>
<programlisting> host1 &lt;-----&gt; host2
IP Address 10.0.0.1 10.0.0.2</programlisting>
<para>Configurez l'interface sur <hostid>host1</hostid> en tapant:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0 10.0.0.1 10.0.0.2</userinput></screen>
<para>Configurez l'interface sur <hostid>host2</hostid> en tapant:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0 10.0.0.2 10.0.0.1</userinput></screen>
<para>Vous devriez avoir maintenant une connexion qui
fonctionne. Veuillez consulter les pages de manuel &man.lp.4;
et &man.lpt.4; pour plus de détails.</para>
<para>Vous devriez également ajouter les deux noms de
machines dans le fichier
<filename>/etc/hosts</filename>:</para>
<programlisting>127.0.0.1 localhost.my.domain localhost
10.0.0.1 host1.my.domain host1
10.0.0.2 host2.my.domain</programlisting>
<para>Pour vérifier le bon fonctionnement de la connexion,
aller sur les deux machines et effectuez un &ldquo;ping&rdquo;
vers l'autre machine. Par exemple, sur
<hostid>host1</hostid>:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig plip0</userinput>
plip0: flags=8851&lt;UP,POINTOPOINT,RUNNING,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
inet 10.0.0.1 --&gt; 10.0.0.2 netmask 0xff000000
&prompt.root; <userinput>netstat -r</userinput>
Routing tables
Internet:
Destination Gateway Flags Refs Use Netif Expire
host2 host1 UH 0 0 plip0
&prompt.root; <userinput>ping -c 4 host2</userinput>
PING host2 (10.0.0.2): 56 data bytes
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=0 ttl=255 time=2.774 ms
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=1 ttl=255 time=2.530 ms
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=2 ttl=255 time=2.556 ms
64 bytes from 10.0.0.2: icmp_seq=3 ttl=255 time=2.714 ms
--- host2 ping statistics ---
4 packets transmitted, 4 packets received, 0% packet loss
round-trip min/avg/max/stddev = 2.530/2.643/2.774/0.103 ms</screen>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-ipv6">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Aaron</firstname>
<surname>Kaplan</surname>
<contrib>Ecrit original de </contrib>
</author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Tom</firstname>
<surname>Rhodes</surname>
<contrib>Restructuré et ajouté par </contrib>
</author>
</authorgroup>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Brad</firstname>
<surname>Davis</surname>
<contrib>Complété par </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>IPv6</title>
<para>L'IPv6 (également connu sous le nom de IPng &ldquo;IP
nouvelle génération&rdquo;) est la nouvelle
version du très célèbre protocole IP (aussi
connu sous le nom d'<acronym>IPv4</acronym>). Comme les autres
systèmes BSD, &os; utilise l'implémentation IPv6
KAME. Votre système &os; est donc
fourni avec tout ce dont vous aurez besoin pour tester l'IPv6.
Cette section se concentre sur la configuration et l'utilisation
d'IPv6.</para>
<para>Au début des années 90, on a pris conscience
de la diminution rapide de l'espace d'adresses IPv4. Etant
donné le taux d'expansion de l'Internet, deux
problèmes majeurs apparaissaient:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Le manque d'adresses. Aujourd'hui ce n'est plus
vraiment un problème puisque les espaces d'adresses
privées RFC1918 (<hostid role="ipaddr">10.0.0.0/8</hostid>,
<hostid role="ipaddr">172.16.0.0/12</hostid>, et
<hostid role="ipaddr">192.168.0.0/16</hostid>) et la
translation d'adresses (<acronym>NAT</acronym>) sont
utilisés.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les tables des routeurs devenaient trop importantes.
C'est toujours un problème actuellement.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>L'IPv6 remédie &agrave; ces problèmes
et &agrave; de nombreux autres:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Espace d'adressage sur 128 bits. Ou plus
précisément, il y a 340 282 366 920 938 463 463
374 607 431 768 211 456 adresses disponibles. Cela
équivaut &agrave; approximativement 6.67 * 10^27
adresses IPv6 par kilomètre-carré de surface de
notre planète.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Les routeurs ne stockeront que des regroupements
d'adresses dans leurs tables de routage réduisant donc
l'espace moyen d'une table de routage &agrave; 8192
entrées.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>IPv6 présente également de nombreuses autres
intéressantes fonctionnalités telles que:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>L'autoconfiguration des adresses (<ulink
url="http://www.ietf.org/rfc/rfc2462.txt">RFC2462</ulink>)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Adresses unicast (&ldquo;une parmi
plusieurs&rdquo;)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Adresses multicast (multidestinataires)
obligatoires</para>
</listitem>
<listitem>
<para>IPsec (protocole de sécurité IP)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Struture d'entête simplifiée</para>
</listitem>
<listitem>
<para><acronym>IP</acronym> mobile</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Mécanismes de transition IPv6-vers-IPv4</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Pour plus d'informations consultez les
références suivantes:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Généralités sur l'IPv6 &agrave;
<ulink url="http://playground.sun.com/pub/ipng/html/ipng-main.html">playground.sun.com</ulink></para>
</listitem>
<listitem>
<para><ulink url="http://www.kame.net">KAME.net</ulink></para>
</listitem>
<listitem>
<para><ulink url="http://www.6bone.net">6bone.net</ulink></para>
</listitem>
</itemizedlist>
<sect2>
<title>Les adresses IPv6</title>
<para>Il existe différent types d'adresses IPv6: unicast,
anycast et multicast.</para>
<para>Les adresses unicast (mono-destinataire) sont les adresses
classiques. Un paquet envoyé &agrave; une adresse
unicast arrive &agrave; l'interface correspondant &agrave;
l'adresse.</para>
<para>Les adresses anycast ne sont normalement pas distinguables
des adresses unicast mais correspondent &agrave; un groupe
d'interfaces. Un paquet destiné &agrave; une adresse
anycast arrivera &agrave; l'interface la plus proche (en terme
d'unité de distance du protocole de routage). Les
adresses anycast devraient n'être utilisées que
par les routeurs.</para>
<para>Les adresses multicast identifient un groupe d'interfaces.
Un paquet destiné &agrave; une adresse multicast
arrivera sur toutes les interfaces appartenant au groupe
multicast.</para>
<note>
<para>L'adresse de diffusion IPv4
(généralement <hostid
role="ipaddr">xxx.xxx.xxx.255</hostid>) est exprimée
par des adresses multicast en IPv6.</para>
</note>
<table frame="none">
<title>Adresses IPv6 réservées</title>
<tgroup cols="4">
<thead>
<row>
<entry>Adresse IPv6</entry>
<entry>Longueur du préfixe (bits)</entry>
<entry>Description</entry>
<entry>Notes</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry><hostid role="ip6addr">::</hostid></entry>
<entry>128 bits</entry>
<entry>non-spécifiée</entry>
<entry>similaire &agrave; <hostid
role="ipaddr">0.0.0.0</hostid> sous IPv4</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid role="ip6addr">::1</hostid></entry>
<entry>128 bits</entry>
<entry>adresse de boucle</entry>
<entry>similaire &agrave; <hostid
role="ipaddr">127.0.0.1</hostid> sous IPv4</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid
role="ip6addr">::00:xx:xx:xx:xx</hostid></entry>
<entry>96 bits</entry>
<entry>IPv4 encapsulé</entry>
<entry>Les 32 bits de poids faible sont l'adresse IPv4.
Egalement appelée &ldquo;adresse IPv6 compatible
IPv4&rdquo;.</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid
role="ip6addr">::ff:xx:xx:xx:xx</hostid></entry>
<entry>96 bits</entry>
<entry>adresse IPv6 mappée IPv4</entry>
<entry>Les 32 bits de poids faible sont l'adresse IPv4.
Destinées aux machines ne supportant pas
l'IPv6.</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid role="ip6addr">fe80::</hostid> - <hostid
role="ip6addr">feb::</hostid></entry>
<entry>10 bits</entry>
<entry>lien-local</entry>
<entry>similaire &agrave; l'interface de boucle sous
IPv4</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid role="ip6addr">fec0::</hostid> - <hostid
role="ip6addr">fef::</hostid></entry>
<entry>10 bits</entry>
<entry>site-local</entry>
<entry>&nbsp;</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid role="ip6addr">ff::</hostid></entry>
<entry>8 bits</entry>
<entry>multicast</entry>
<entry>&nbsp;</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid role="ip6addr">001</hostid> (base
2)</entry>
<entry>3 bits</entry>
<entry>unicast globale</entry>
<entry>Toutes les adresses unicast globales sont
assignées &agrave; partir de ce pool. Les trois
premiers bits de l'adresse sont
&ldquo;001&rdquo;.</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</table>
</sect2>
<sect2>
<title>Lecture des adresses IPv6</title>
<para>La forme canonique est représentée suivant
le schéma: <hostid
role="ip6addr">x:x:x:x:x:x:x:x</hostid>, où chaque
&ldquo;x&rdquo; est une valeur héxadécimale sur
16 bits. Par exemple <hostid
role="ip6addr">FEBC:A574:382B:23C1:AA49:4592:4EFE:9982</hostid></para>
<para>Souvent dans une adresse on aura de longues sous-parties
constituées de zéros, une telle
sous-partie peut être abrégée par
&ldquo;::&rdquo;. Les trois <quote>0</quote>s de poids fort
de chaque quartet hexadécimal peuvent également être omis.
Par exemple <hostid
role="ip6addr">fe80::1</hostid> correspond &agrave; la forme
canonique <hostid
role="ip6addr">fe80:0000:0000:0000:0000:0000:0000:0001</hostid>.</para>
<para>Une troisième forme est d'écrire les
derniers 32 bits dans le style IPv4 bien connu
(décimal) avec des points &ldquo;.&rdquo; comme
séparateurs. Par exemple <hostid
role="ip6addr">2002::10.0.0.1</hostid> correspond &agrave; la
représentation canonique (hexadécimale) <hostid
role="ip6addr">2002:0000:0000:0000:0000:0000:0a00:0001</hostid>
qui est &agrave; son tour équivalente &agrave;
l'écriture <hostid
role="ip6addr">2002::a00:1</hostid>.</para>
<para>Maintenant le lecteur devrait être en mesure de
comprendre ce qui suit:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig</userinput></screen>
<programlisting>rl0: flags=8943&lt;UP,BROADCAST,RUNNING,PROMISC,SIMPLEX,MULTICAST&gt; mtu 1500
inet 10.0.0.10 netmask 0xffffff00 broadcast 10.0.0.255
inet6 fe80::200:21ff:fe03:8e1%rl0 prefixlen 64 scopeid 0x1
ether 00:00:21:03:08:e1
media: Ethernet autoselect (100baseTX )
status: active</programlisting>
<para><hostid
role="ip6addr">fe80::200:21ff:fe03:8e1%rl0</hostid> est une
adresse de lien local configurée automatiquement. Elle
est générée &agrave; partir de l'adresse MAC dans le cas de
l'autoconfiguration.</para>
<para>Pour plus d'informations sur la structure des adresses
IPv6 consultez la <ulink
url="http://www.ietf.org/rfc/rfc3513.txt">RFC3513</ulink>.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Se connecter</title>
<para>Actuellement, il y a quatre façons de se connecter
&agrave; des machines et des réseaux utilisant
l'IPv6:</para>
<itemizedlist>
<listitem>
<para>Rejoindre le réseau expérimental
6bone</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Obtenir un réseau IPv6 auprès de votre
fournisseur d'accès. Contactez votre fournisseur
d'accès Internet pour plus d'informations.</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Utilisation d'un tunnel 6-vers-4 (<ulink
url="http://www.ietf.org/rfc/rfc3068.txt">RFC3068</ulink>)</para>
</listitem>
<listitem>
<para>Utilisation du logiciel porté <filename
role="package">net/freenet6</filename> si vous utilisez
une connexion par modem.</para>
</listitem>
</itemizedlist>
<para>Ici nous ne parlerons que de la manière de se
connecter au réseau 6bone puisque cela semble
être aujourd'hui la méthode de connexion la plus
populaire.</para>
<para>Consultez tout d'abord le site <ulink
url="http://www.6bone.net/">6bone</ulink> et recherchez une
connexion 6bone proche de vous. Contactez le responsable et
avec un peu de chance on vous donnera les instructions
&agrave; suivre pour configurer votre connexion.
Généralement cela implique la mise en place d'un
tunnel GRE (gif).</para>
<para>Voici un exemple typique de configuration d'un tunnel
&man.gif.4;:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0 create</userinput>
&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0</userinput>
gif0: flags=8010&lt;POINTOPOINT,MULTICAST&gt; mtu 1280
&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0 tunnel <replaceable>MON_ADR_IPv4 MON_ADR_IPv4_ASSIGNEE_A_LAUTRE_BOUT_DU_TUNNEL</replaceable></userinput>
&prompt.root; <userinput>ifconfig gif0 inet6 alias <replaceable>MON_ADR_IPv6_ASSIGNEE_A_LEXTREMITE_DU_TUNNEL MON_ADR_IPv6_ASSIGNEE_A_LAUTRE_BOUT_DU_TUNNEL</replaceable></userinput></screen>
<para>Remplacez les mots en majuscules par les informations que
vous avez reçues du point d'accès 6bone.</para>
<para>Ceci établit le tunnel. Vérifiez si le
tunnel fonctionne en utilisant &man.ping6.8; sur l'adresse
<hostid role="ip6addr">ff02::1%gif0</hostid>. Vous devriez
récevoir les réponses aux requêtes
ping.</para>
<note>
<para>Au cas où vous seriez intrigué par
l'adresse <hostid role="ip6addr">ff02:1%gif0</hostid>, sachez
que c'est une adresse multicast. <literal>%gif0</literal>
précise que l'adresse multicast de l'interface
<devicename>gif0</devicename> doit être utilisée.
Puisque nous utilisons <command>ping</command> sur une adresse
multicast, l'autre bout du tunnel devrait également
répondre.</para>
</note>
<para>Désormais, la mise en place d'une route vers votre
lien 6bone devrait être relativement directe:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>route add -inet6 default -interface gif0</userinput>
&prompt.root; <userinput>ping6 -n <replaceable>MON_LIEN_MONTANT</replaceable></userinput></screen>
<screen>&prompt.root; <userinput>traceroute6 www.jp.FreeBSD.org</userinput>
(3ffe:505:2008:1:2a0:24ff:fe57:e561) from 3ffe:8060:100::40:2, 30 hops max, 12 byte packets
1 atnet-meta6 14.147 ms 15.499 ms 24.319 ms
2 6bone-gw2-ATNET-NT.ipv6.tilab.com 103.408 ms 95.072 ms *
3 3ffe:1831:0:ffff::4 138.645 ms 134.437 ms 144.257 ms
4 3ffe:1810:0:6:290:27ff:fe79:7677 282.975 ms 278.666 ms 292.811 ms
5 3ffe:1800:0:ff00::4 400.131 ms 396.324 ms 394.769 ms
6 3ffe:1800:0:3:290:27ff:fe14:cdee 394.712 ms 397.19 ms 394.102 ms</screen>
<para>La sortie pourra être différente d'une
machine &agrave; une autre. Maintenant vous devriez
être en mesure d'atteindre le site IPv6 <ulink
url="http://www.kame.net">www.kame.net</ulink> et de voir la
tortue dansante &mdash; et cela si vous disposez d'un
navigateur supportant l'IPv6 comme <filename
role="package">www/mozilla</filename>,
<application>Konqueror</application> qui fait partie du
logiciel <filename role="package">x11/kdebase3</filename>,
ou <filename role="package">www/epiphany</filename>.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>DNS dans le monde IPv6</title>
<para>A l'origine, il existait deux types d'enregistrement DNS
pour l'IPv6. L'organisme IETF a déclaré
obsolète l'enregistrement A6. Les enregistrements AAAA
sont aujourd'hui le standard.</para>
<para>L'utilisation des enregistrements AAAA est assez direct.
Assignez votre nom de machine &agrave; la nouvelle adresse
IPv6 que vous venez d'obtenir en ajoutant:</para>
<programlisting>MYHOSTNAME AAAA MYIPv6ADDR</programlisting>
<para>&agrave; votre fichier de zone DNS primaire. Dans le cas
où vous ne gérez pas vos propres zones
<acronym>DNS</acronym> contactez le responsable de votre
<acronym>DNS</acronym>. Les versions actuelles de
<application>bind</application> (version 8.3 et 9) et <filename role="package">dns/djbdns</filename> (avec le correctif IPv6) supportent
les enregistrements AAAA.</para>
</sect2>
<sect2>
<title>Effectuer les changements nécessaires dans le
fichier <filename>/etc/rc.conf</filename></title>
<sect3>
<title>Paramétrage du client IPv6</title>
<para>Ces paramètres vous permettront de configurer une
machine qui sera sur votre réseau local et sera un
client, non pas un routeur. Pour que &man.rtsol.8;
configure automatiquement votre interface réseau au
démarrage tout ce dont vous avez besoin d'ajouter
est:</para>
<programlisting>ipv6_enable="YES"</programlisting>
<para>Pour assigner une adresse IP statique telle que <hostid
role="ip6addr">2001:471:1f11:251:290:27ff:fee0:2093</hostid>,
&agrave; votre interface <devicename>fxp0</devicename>,
ajoutez:</para>
<programlisting>ipv6_ifconfig_fxp0="2001:471:1f11:251:290:27ff:fee0:2093"</programlisting>
<para>Pour assigner le routeur par défaut <hostid
role="ip6addr">2001:471:1f11:251::1</hostid>, ajoutez ce qui
suit au fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>ipv6_defaultrouter="2001:471:1f11:251::1"</programlisting>
</sect3>
<sect3>
<title>Paramétrage d'un routeur/passerelle IPv6</title>
<para>Ceci vous aidera &agrave; mettre en oeuvre les
instructions que votre fournisseur de tunnel, tel que <ulink
url="http://www.6bone.net/">6bone</ulink>, vous a
donné et &agrave; les convertir en paramètres
qui seront conservés &agrave; chaque
démarrage. Pour rétablir votre tunnel au
démarrage, utilisez quelque chose comme ce qui suit
dans le fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<para>Listez les interfaces génériques de tunnel
qui seront configurées, par exemple
<devicename>gif0</devicename>:</para>
<programlisting>gif_interfaces="gif0"</programlisting>
<para>Pour configurer l'interface avec une adresse
(extrémité) locale
<replaceable>MY_IPv4_ADDR</replaceable> vers une adresse
(extrémité) distante
<replaceable>REMOTE_IPv4_ADDR</replaceable>:</para>
<programlisting>gifconfig_gif0="<replaceable>MY_IPv4_ADDR REMOTE_IPv4_ADDR</replaceable>"</programlisting>
<para>Pour utiliser l'adresse IPv6 que l'on vous a
assigné en vue d'être utilisée pour
votre extrémité du tunnel IPv6,
ajoutez:</para>
<programlisting>ipv6_ifconfig_gif0="<replaceable>MY_ASSIGNED_IPv6_TUNNEL_ENDPOINT_ADDR</replaceable>"</programlisting>
<para>Ensuite tout ce qu'il reste &agrave; faire est de
définir la route par défaut pour l'IPv6.
C'est l'autre extrémité du tunnel IPv6:</para>
<programlisting>ipv6_defaultrouter="<replaceable>MY_IPv6_REMOTE_TUNNEL_ENDPOINT_ADDR</replaceable>"</programlisting>
</sect3>
<sect3>
<title>Paramétrage d'un tunnel IPv6</title>
<para>Si le serveur doit router de l'IPv6 entre votre
réseau et le reste du monde, le paramètre
suivant sera également nécessaire dans votre
fichier <filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>ipv6_gateway_enable="YES"</programlisting>
</sect3>
</sect2>
<sect2>
<title>Annonce du routeur et auto-configuration</title>
<para>Cette section vous aidera &agrave; configurer
&man.rtadvd.8; pour l'annonce de la route IPv6 par
défaut.</para>
<para>Pour activer &man.rtadvd.8;, vous devrez ajouter ce qui
suit &agrave; votre fichier
<filename>/etc/rc.conf</filename>:</para>
<programlisting>rtadvd_enable="YES"</programlisting>
<para>Il est important que vous indiquiez l'interface sur
laquelle le routeur IPv6 sera sollicité. Par exemple
pour que &man.rtadvd.8; utilise
<devicename>fxp0</devicename>:</para>
<programlisting>rtadvd_interfaces="fxp0"</programlisting>
<para>Nous devons maintenant créer le fichier de
configuration <filename>/etc/rtadvd.conf</filename>. Voici un
exemple:</para>
<programlisting>fxp0:\
:addrs#1:addr="2001:471:1f11:246::":prefixlen#64:tc=ether:</programlisting>
<para>Remplacez <devicename>fxp0</devicename> avec l'interface
que vous allez utiliser.</para>
<para>Ensuite remplacez <hostid
role="ip6addr">2001:471:1f11:246::</hostid> avec votre
préfixe.</para>
<para>Si vous êtes un sous-réseau <hostid
role="netmask">/64</hostid> dédié, il ne sera
pas nécessaire de modifier quelque chose d'autre.
Sinon, vous devrez modifier <literal>prefixlen#</literal> avec
la valeur correcte.</para>
</sect2>
</sect1>
<sect1 id="network-atm">
<sect1info>
<authorgroup>
<author>
<firstname>Harti</firstname>
<surname>Brandt</surname>
<contrib>Contribution de </contrib>
</author>
</authorgroup>
</sect1info>
<title>ATM (<quote>Asynchronous Transfer Mode</quote>)</title>
<sect2>
<title>Configuration IP conventionnelle sur ATM (PVCs)</title>
<para>L'IP conventionnelle sur ATM (&ldquo;Classical IP over
ATM&rdquo;&mdash;<acronym>CLIP</acronym>) est la
méthode la plus simple pour utiliser ATM
(Asynchronous Transfer Mode) avec l'IP.
Elle peut être utilisée en mode non
connecté (&ldquo;Switched Virtual
Connections&rdquo;&mdash;SVCs) et en mode connecté
(&ldquo;Permanent Virtual Connections&rdquo;&mdash;PVCs).
Cette section décrit comment configurer un
réseau basé sur les PVCs.</para>
<sect3>
<title>Configurations en réseau maillé</title>
<para>La première méthode de configuration
<acronym>CLIP</acronym> avec des PVCs est de connecter entre
elles chaque machine du réseau par
l'intermédiaire d'une PVC dédiée. Bien
que cela soit simple &agrave; configurer, cela tend &agrave;
devenir impraticable avec un nombre important de machines.
Notre exemple suppose que nous avons quatre machines sur le
réseau, chacune connectée au réseau
<acronym role="Asynchronous Transfer Mode">ATM</acronym>
&agrave; l'aide d'une carte réseau <acronym
role="Asynchronous Transfer Mode">ATM</acronym>. La
première étape est d'établir le plan
des adresses IP et des connexions <acronym
role="Asynchronous Transfer Mode">ATM</acronym> entre machines. Nous
utilisons le plan suivant:</para>
<informaltable frame="none" pgwide="1">
<tgroup cols="2">
<colspec colwidth="1*"/>
<colspec colwidth="1*"/>
<thead>
<row>
<entry>Machine</entry>
<entry>Adresse IP</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry><hostid>hostA</hostid></entry>
<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.1</hostid></entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostB</hostid></entry>
<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.2</hostid></entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostC</hostid></entry>
<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.3</hostid></entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostD</hostid></entry>
<entry><hostid role="ipaddr">192.168.173.4</hostid></entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
<para>Pour réaliser un réseau maillé,
nous avons besoin d'une connexion ATM entre chaque paire de
machines:</para>
<informaltable frame="none" pgwide="1">
<tgroup cols="2">
<colspec colwidth="1*"/>
<colspec colwidth="1*"/>
<thead>
<row>
<entry>Machines</entry>
<entry>Couple VPI.VCI</entry>
</row>
</thead>
<tbody>
<row>
<entry><hostid>hostA</hostid> - <hostid>hostB</hostid></entry>
<entry>0.100</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostA</hostid> - <hostid>hostC</hostid></entry>
<entry>0.101</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostA</hostid> - <hostid>hostD</hostid></entry>
<entry>0.102</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostB</hostid> - <hostid>hostC</hostid></entry>
<entry>0.103</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostB</hostid> - <hostid>hostD</hostid></entry>
<entry>0.104</entry>
</row>
<row>
<entry><hostid>hostC</hostid> - <hostid>hostD</hostid></entry>
<entry>0.105</entry>
</row>
</tbody>
</tgroup>
</informaltable>
<para>Les valeurs VPI et VCI &agrave; chaque
extrémité de la connexion peuvent bien
évidemment être différentes, mais par
souci de simplicité nous supposerons quelles sont
identiques. Ensuite nous devons configurer les interfaces
ATM sur chaque machine:</para>
<screen>hostA&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.1 up</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.2 up</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.3 up</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>ifconfig hatm0 192.168.173.4 up</userinput></screen>
<para>en supposant que l'interface ATM est
<devicename>hatm0</devicename> sur toutes les machines.
Maintenant les PVCs doivent être configurées
sur <hostid>hostA</hostid> (nous supposons qu'elles sont
déj&agrave; configurées sur les switches ATM,
vous devez consulter le manuel du switch sur comment
réaliser cette configuration).</para>
<screen>hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.2 hatm0 0 100 llc/snap ubr</userinput>
hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.3 hatm0 0 101 llc/snap ubr</userinput>
hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.4 hatm0 0 102 llc/snap ubr</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.1 hatm0 0 100 llc/snap ubr</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.3 hatm0 0 103 llc/snap ubr</userinput>
hostB&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.4 hatm0 0 104 llc/snap ubr</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.1 hatm0 0 101 llc/snap ubr</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.2 hatm0 0 103 llc/snap ubr</userinput>
hostC&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.4 hatm0 0 105 llc/snap ubr</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.1 hatm0 0 102 llc/snap ubr</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.2 hatm0 0 104 llc/snap ubr</userinput>
hostD&prompt.root; <userinput>atmconfig natm add 192.168.173.3 hatm0 0 105 llc/snap ubr</userinput></screen>
<para>Bien évidemment des contrats de trafic autres
qu'UBR (&ldquo;Unspecified Bit Rate&rdquo;) peuvent
être utilisés dès que la carte ATM les
supportent. Dans ce cas le nom du contrat de trafic est
suivi par les paramètres du trafic. De l'aide
concernant l'outil &man.atmconfig.8; peut être obtenue
avec:</para>
<screen>&prompt.root; <userinput>atmconfig help natm add</userinput></screen>
<para>ou dans la page de manuel de &man.atmconfig.8;.</para>
<para>La même configuration peut être faite par
l'intermédiaire de <filename>/etc/rc.conf</filename>.
Pour la machine <hostid>hostA</hostid> cela ressemblerait
&agrave;:</para>
<programlisting>network_interfaces="lo0 hatm0"
ifconfig_hatm0="inet 192.168.173.1 up"
natm_static_routes="hostB hostC hostD"
route_hostB="192.168.173.2 hatm0 0 100 llc/snap ubr"
route_hostC="192.168.173.3 hatm0 0 101 llc/snap ubr"
route_hostD="192.168.173.4 hatm0 0 102 llc/snap ubr"</programlisting>
<para>L'état de toutes les routes
<acronym>CLIP</acronym> peut être obtenu avec:</para>
<screen>hostA&prompt.root; <userinput>atmconfig natm show</userinput></screen>
</sect3>
</sect2>
</sect1>
</chapter>